ActuS.eco_29
Cette association est l’émanation d’un mouvement citoyen philanthropique de prévoyance, l’association ainsi contribue :
- A la prévention des risques pesant sur l’environnement ;
- A la Protection de la Nature et de l'environnement ;
- A la recherche de moyens destinés à recueillir toutes informations - de préférence de nature juridique - ayant un lien direct avec les gaz de schiste, et par déclinaison les EnR, autrement dit "énergies renouvelables" ainsi que toutes informations pouvant conduire à alimenter la vocation environnementale de l’Association. Que ceux qui veulent y adhérer veuillent bien me contacter sur mon adresse mail.
L'Associated Press rapporte : « Les stocks (de gaz naturel) sont bien au-dessus de la moyenne, et les experts estiment que la nation en a assez pour répondre à ses besoins pendant un siècle. ” C’est probablement une bonne nouvelle, parce que plus de 50% des maisons aux États-Unis emploient le gaz naturel pour se chauffer. Avec un prix si bas, qu’un certain nombre d'experts en la matière ont émis « l'idée que les grandes Compagnies comme Exxon devraient limiter leur production pour permettre la flambée des prix » . Mais son rapport du 4ème trimestre a montré que la compagnie n’a pas diminué du tout sa production. David Rosenthal, d'Exxon a indiqué, “ nous restons persuadés que le gaz naturel est la source d'énergie du futur. » (traduction danièle favari)
Nick is an editor of Energy & Capital and the Investment Director of the thousands-strong stock advisory, Alternative Energy Speculator. Co-author of the best-selling book Investing in Renewable Energy: Making Money on Green Chip Stocks, his insights have been shared on news programs and in magazines and newspapers around the world. For more on Nick, take a look at his editor's page.
Nick Hodge est rédacteur de ENERGY & Capital et Co-auteur du livre plus vendu pour « investir dans l'énergie renouvelable » et « Faire de l’argent sur les stocks verts » : sa perspicacité a été partagée dans tous les magasines et journaux du monde entier.
"The Bakken is so prolific... one of the top onshore fields found in the past half-century." — Financial Post
Secret #1 : bénéfice de Bakken " ; Le puits « Bakken » est aussi le + prolifique des champs terrestres supérieurs du siècle passé.
" It was Findley's idea to drill a well sideways — a technique called "horizontal directional drilling" in which wildcatters drill down to the oil and then kick out their well thousands of feet to the left or right, sort of like an underground sprinkler.
C'est E.Findley [Edouard Findley (8 septembre 1864 – 26 octobre 1947) était directeur de raffineries de pétrole de Commonwealth, établi près Billy Hughes et vendu à British Petroleum dans les années 1950] qui a eu l'idée de forer un puits latéral et d’y associer une technique appelée le " drilling" avec un forage horizontal ; "forant vers le bas vers l'huile et donnant des coups, comme une sorte d’arroseuse souterraine".
But horizontal drilling alone isn't enough to get the oil out of the ground... Findley had to work with Halliburton engineers to figure out a way to both drill sideways and fracture the rock (fracking) to release the oil. Horizontal drilling and fracturing had been done before — but never together. This was Findley's revolutionary idea. And these combined technologies are one key that can unlock 153% in Bakken profits for you... Because even today, horizontal drilling and “fracking” are not exact sciences. The process is equal parts art and science. And the fact is, some companies are better at horizontal drilling than others. This Bakken Profit Secret means that some companies can get more oil out of a well than others... The $6 Bakken stock I’ve been telling you about is one such company.
"It's too early in the play to be sharing information." — Bill Walker, a Denver-based geologist with Headington Co.
Mais le forage horizontal seul n’est pas suffisant pour extraire l'huile du sol. Alors, Findley a dû travailler avec des ingénieurs de Halliburton pour mettre au point une méthode pour forer des deux côtés et fracturer la roche (fracking) pour libérer l'huile. Le forage horizontal et la fracturation avaient été faits avant — mais jamais ensemble. C'est Findley qui a eu cette idée révolutionnaire. Et ces technologies combinées sont la clef qui peut ouvrir 153% des bénéfices de Bakken. Puisque même aujourd'hui, le FORAGE horizontal et le ” fracking “ ne sont pas des sciences exactes. Le processus est à parts égales entre l’art et la science . Et le fait est, quelques compagnies sont meilleures que d'autres dans ce domaine. Ce secret de Bakken signifie que quelques compagnies peuvent obtenir plus d'huile que d'autres. " Mais, il est trop tôt pour partager information." nous dit un géologue basé à Denver.
Les meilleures cadences de production proviennent des forages de Bakken. Même les plus grandes compagnies, comme Hess (NYSE : HES) ou Continental (NYSE : CLR) ne sont pas aussi performantes pour le forage !
That means it will pump more oil than its peers... it will make more money... and its stock prices will perform better. / POMPEZ PLUS D'HUILE QUE VOS CONCURRENTS …. GAGNEZ PLUS D'ARGENT …. ET LE COURS DE VOS ACTIONS GRIMPERA.
My price target for this stock is $16.50, which is a solid 153% gain from current prices. But like I said earlier, the Bakken holds a few secrets that virtually guarantee you fortune-building profits from your investments...
Unseasonably Warm Winter Has Chilling Effect on Price of Natural Gas
Gas Surplus Leads to Plummeting Prices
By Nathan Holl
Friday, January 20th, 2012
Talisman Energy Inc. (NYSE: TLM), an energy producer based in Calgary with operations in the U.S., has cut spending on drilling by $500 million as a result of the decline in North American prices.
The growing output and associated storage problems have caused Goldman Sachs (NYSE: GS), Deutsche Bank (NYSE: DB) and Bank of America (NYSE: BAC) to cut their price forecasts for natural gas in 2012. According to the Energy Department’s Office of Fossil Energy, one possible solution to the storage problem put forth by the natural gas companies is to export up to 14 billion cubic feet per day, equating to about 20 percent of all natural gas production. The only problem ? The exportation of the gas to foreign markets could cause an increase in domestic prices thus decreasing the already diminished demand for heating fuels. Until Next Time . Energy demand will increase 58% over the next 25 years.
Talisman Energy Inc. (NYSE : TLM), un producteur basé à Calgary avec des opérations aux États-Unis, a perdu - par forage - $500 millions en raison de la baisse des prix nord-américains. Le rendement croissant et les problèmes associés au stockage ont obligé Goldman Sachs (NYSE : GS), Deutsche Bank (NYSE : DB) et Banque d'Amérique (NYSE : CCB) à réduire leurs prévisions de prix pour le gaz naturel en 2012. Selon le bureau du Département de l'Énergie de l'énergie fossile, une solution possible au problème de stockage mise en avant par les compagnies de gaz naturel est d'exporter jusqu'à 14 milliards de pieds cubes par jour, soit environ 20% de toute la production de gaz naturel. Le seul problème ? L'exportation du gaz sur le marché extérieur peut causer une augmentation des prix internes diminuant de ce fait la demande des carburants de chauffage. Jusqu’à la prochaine fois, car la demande énergétique doit croitre de 58% dans les 25 prochaines années.
Political Support
Shale gas actually has support from both sides of the aisle.
We know where the Drill, Baby, Drill crowd stands.
But look what the Democratic White House had to say at the beginning of 2012, as part of a report called, Investing in America: Building and Economy that Lasts: Only a few years ago, fears of a looming natural gas shortage led to significant investments in the rapid construction of liquefied natural gas (LNG) port facilities that could enable the United States to import vast quantities of natural gas. Projections from the Energy Information Administration (EIA) as recently as 2005 suggested expanding natural gas imports for decades. Without the prospect for adequate domestic supplies of natural gas at reasonable prices, companies increasingly pointed to overseas operations where they could access large quantities of low-cost natural gas. Since the mid-2000s, however, the discovery of new natural gas reserves, such as the Marcellus Shale, and the development of hydraulic fracturing techniques to extract natural gas from these reserves has led to rapidly growing domestic production and relatively low domestic prices for households and downstream industrial users. The potential benefits to the U.S. economy are substantial.
An abundant local supply will translate into relatively low costs for the industries that use natural gas as an input. Expansion in these industries, including industrial chemicals and fertilizers, will boost investment and exports in the coming years, generating new jobs. In the longer run, the scale of America’s natural gas endowment appears to be sufficiently large that exports of natural gas to other major markets could be economically viable.
Appui (s) politique (s)
Le gaz de schiste a réellement des appuis des deux côtés (Démocrates et Républicains). Mais la Maison Blanche (Democrate) a dû faire une déclaration, début 2012 (voir les récentes déclarations de Barack OBAMA) et s’exprimer suite au rapport « Investir en Amérique : Bâtir une économie qui dure ». Seulement il y a quelques années, les craintes imminentes dans le domaine du gaz naturel ont conduit à des investissements significatifs dans la construction d’équipements pour le gaz naturel liquéfié (GNL) pour permettre aux Etats-Unis d'importer de vastes quantités de gaz naturel. Dans cette perspective, l'administration de l'énergie (l'EIE) a, pas plus tard qu’en 2005, suggéré d’importer du gaz naturel pendant des décennies. Faute d’offres intérieures en gaz naturel à des prix raisonnables, les compagnies ont dû opérer off-shore où elles pouvaient accéder à de grandes quantités de gaz naturel peu coûteux. A la moitié du 20e siècle, cependant, la découverte de nouvelles réserves de gaz, telles que le schiste de Marcellus, et le développement des techniques de la fracturation hydraulique pour extraire le gaz naturel à partir de ces réservoirs a mené à un accroissement rapide de la production nationale et à des prix relativement bas pour la consommation des ménages et des utilisateurs industriels. Les avantages pour l'économie américaine sont substantiels. Une abondante main d’œuvre locale permet des coûts relativement bas pour les industriels qui exploitent le gaz naturel. L’expansion de ces industries, y compris celles des produits chimiques et des fertilisants, ont « boosté » les investissements et les exportations pour les prochaines années, génératrices de nouveaux emplois. Par ailleurs, les stocks de gaz naturel américain apparaissent comme suffisants pour subvenir aux exportations sur les marchés extérieurs en étant économiquement fiables.
Twenty Years of Uses
The above snippet mentions a few of the potential uses for our newfound gas wealth, namely lower costs for industries like industrial chemicals and fertilizers.
But there's much more than that... You'll also enjoy lower home energy costs.
20 ans de productivité
L'extrait ci-dessus mentionne quelques unes des utilisations potentielles récemment découvertes de gaz, à prix réduit pour des industries comme les produits chimiques et les engrais industriels.
(traduction danièle favari, tous droits reservés)
Anti fracking en chantant devant une Cour de Justice (via Johnny L.)
Calgary, Alberta: PetroChina acquis une proportion des actifs des gaz de schiste de Royal Dutch Shell dans le nord-est de la Colombie-Britannique, une transaction qui vient s'ajouter à une série d'investissements effectués récemment par des sociétés d'État chinoises dans le secteur énergétique canadien.
Anti-fracking activists come together
Des anti-gaz-de-schiste se rassemblent
By Conor Ryan, Investigative Correspondent
Thursday, February 02, 2012
Le 2 février 2012, reunion d’anti “fracking” : «No fracking Ireland »
The first national meeting of anti-fracking activists will take place this weekend, in the wake of a prediction by an Australian exploration firm that there is 40 years’ worth of gas in the North-West. Environmentalists from Munster will travel to Enniskillen, Co Fermanagh, to join protestors dealing with the most advanced fracking exploration effort in the country. This week Tamboran Resources said with an investment of more than €6 billion, it can disrupt and harvest "tremendous" natural reserves in north Leitrim. The company is looking to attract €100m in private investment, particularly in Britain, to fund the drive to establish the extent of the reserves and secure regulatory approval for drilling to begin in 2014.
La première réunion nationale d'activistes « anti-fracking » a eu lieu ce week-end, à la suite d'une exploration par une entreprise australienne de gaz de schiste dans le nord-ouest de l’Irlande. Cette semaine, la Cie Tamboran Resources (*)a indiqué vouloir faire un investissement de plus de €6 milliard, particulièrement dans la réserve naturelle du Nord Leitrim. La Cie envisage €100m dans des investissements privés, particulièrement en Grande Bretagne, pour trouver le moyen d’accroitre ses reserves et reguler ses approvisionnements d’ici 2014. (traduction danièle favari)
Tamboran is at the vanguard of an exploration wave that has been focused on perceived pockets of natural gas in Leitrim, Fermanagh, Roscommon, Cavan, Sligo, Clare, Kerry, Limerick, and Cork. However, Leah Doherty of “No Fracking Ireland” said the headline figures for 3,000 jobs and 40 years of gas were part of a propaganda campaign seeking to take advantage of people’s financial concerns. "This is how they sell it to win over public opinion, by dangling jobs in front of people at a time when they are needed," she said.
Tamboran est à l'avant-garde d'une vague d'exploration qui a été concentrée sur les poches de gaz naturel dans Leitrim, Fermanagh, Roscommon, Cavan, Sligo, Clare, Kerry, Limerick, et Liège. Cependant, Leah Doherty de « No Fracking Irlande » a dit que les chiffres préconisant 3.000 emplois et 40 années de production faisaient partie d'une campagne de propagande cherchant à tirer profit des soucis financiers de la population.
She said international experience was that these jobs would not materialise and those that did would involve many international skilled workers. On Saturday, protesters in the North-West will be joined by members of the Clare lobby group, which convinced councillors to block attempts to develop on the desk top studies underway in Doonbeg. The Clare project is the first option granted in a exploration basin stretching from Meelin, North Cork across to northern Kerry and west Clare. Susan Griffin, of Clare Fracking Concerned, said there are fears that the Government has already sided with the exploration companies and take a dim view on councillors who vote to hinder the prospect of future licences.
Ellea dit – du fait de l’expérience internationale - que ces promesses d’emploi ne se matérialiseraient pas et que les compagnies embauchaientbeaucoup de travailleurs qualifiés internationaux. Samedi, des protestataires du Nord-ouest se sont joints aux membres du groupe de lobby de Clare, qui a convaincu des conseillers de bloquer les tentatives des bureaux d’études de bureau en cours dans le Doonbeg. Le projet de Clare se situe dans le bassin d'exploration s'étendant de Meelin, liège du nord à travers à Kerry du nord et à Clare occidental. Susan Griffin, de Clare Fracking, dit avoir des craintes que le gouvernement ait déjà « dégrossi le terrain » avec les sociétés d'exploration et qu’elle a une mauvaise opinion sur les conseillers qui doivent voter les futurs permis. (traduction tous droits réservés, danièle favari)
(Read more: http://www.irishexaminer.com/news/anti-fracking-activists-come-together-182302.html#ixzz1lKuINxpo
(*) TAMBORAN : Company Offices(world-class unconventional oil and gas exploration and development ) Mr Andrew Bursill, Company Secretary Franks & Associates Pty Ltd, Suite 4 Level 9 / 341 George St, SYDNEY NSW 2000/Australia/Email: andrew.bursill@tamboran.com La Cie TAMBORAN opère en Irlande et en Angleterre, mais aussi en Australie et au Botswana.
Fracking opposition continues in south :”No fracking Sussex (*)”
Vanessa Vine, who started Facebook group No Fracking in Sussex, said: “If we don’t collectively learn from the irreversible havoc that hydraulic fracturing has already wrought elsewhere, then this suicidal, ecocidal insanity is heading for everybody’s doorstep. “By Cuadrilla’s own admission, its technology has caused earthquakes in Lancashire.” The growing anger in Sussex comes as Cuadrilla Resources has applied for more time to drill on its site at Grange Road, Singleton. The company has applied to Lancashire County Council for permission to remain on the site until July 2013, an additional 18 months. A Cuadrilla spokesman said the application had been made because of the delays caused by the suspension of the fracking process.
Vanessa Vine, de « No Fracking dans le Sussex », a dit : "Si nous n'apprenons pas collectivement les ravages irréversibles que la fracturation hydraulique a déjà provoqué ailleurs, alors ce sera suicidaire ». Des propres déclarations de Cuadrilla, « sa technologie a causé des tremblements de terre dans le Lancashire. » La colère croissante dans le Sussex vient du fait que Cuadrilla a demandé plus de temps pour forer sur son site de Singleton. La société s'est adressée au Conseil de Comté Lancashire afin de pouvoir rester sur le site jusqu'à juillet 2013, donc 18 mois supplémentaires. Un porte-parole de Cuadrilla a dit que la demande avait été faite en raison des retards causés par la suspension du processus de fracking.
(*) Le Sussex est un comté situé au sud de Londres, au bord de la Manche en Angleterre.
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Photovoltaïque : d’la bombe !
02/02 par Perrine dans A la une, Energie solaire, Innover
C’est une petite révolution qui pointe le bout de son nez dans le secteur du photovoltaïque… Une société japonaise a réussi à mettre au point une véritable innovation : le photovoltaïque en spray !
Mitsubishi Chemical Corp, c’est le nom de l’entreprise japonaise qui a eu une idée innovante et originale et qui l’a mise au point : créer des cellules photovoltaïques qui s’appliqueraient grâce à un spray. Autrement dit, du photovoltaïque en bombe ! Et ça marche.
Les cellules sont en composés de carbones et contenues dans un spray. Elles sont appliquées sur la surface par pulvérisation et en séchant elles se solidifient. Les cellules sont posées par ce simple geste. Elles fonctionnent alors comme des semi-conducteurs et produisent donc de l’électricité quand elles sont exposées au soleil. Facile ! Cette innovation permettrait d’éviter un des problèmes du photovoltaïque : le manque d’espace pour installer les panneaux solaires. Grâce au spray, le photovoltaïque aurait sa place sur toutes les surfaces. Et on a pas de mal à imaginer les possibilités, quasi-infinies… carrosserie de voiture, souche de cheminée, pot de fleur, mur anti-bruit, barrières ! Bien sûr, pour l’heure la technologie n’est pas encore tout à fait au point, puisque les cellules ne convertissent que 10,1 % des rayons solaires en énergie, contre 20 % pour les panneaux classiques. Mais le créateur du photovoltaïque en spray promet des progrès dans un proche avenir : atteindre les 15 % d’ici 2015 !
En savoir plus : Mitsubishi Chemical Corp/ Photo : broodkast
L’energie autrement
La part de l’électricité produite à partir de sources renouvelables dans la consommation totale est inférieure aujourd’hui à ce qu’elle était en France il y a quinze ans ! Elle n’était plus que de 14,5 % en 2010, contre 18 % en 1995. Autant dire que l’objectif européen assigné à la France (21 % d’électricité renouvelable en 2010) a été largement manqué écrit Sandra Moatti dans le dernier numéro de Alternatives Economiques.
http://www.alternatives-economiques.fr/l-electricite-renouvelable-recule_fr_art_1136_57872.html
"Notre pays est en Europe un de ceux, avec la Grèce, où cette part stagne le plus. Pour tenir les engagements qu’elle a pris et rattraper son retard, la France va devoir quasiment doubler la part des renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2020. Mais il ne suffira pas pour cela d’accroître la production d’électricité verte, il faudra aussi maîtriser la consommation : elle a quadruplé en quarante ans, essentiellement du fait des secteurs résidentiel et tertiaire, et continue de progresser rapidement" conclut la journaliste. Et pourtant, pendant ce temps "les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui ont été à la base de l’explosion de l’activité économique à l’échelle mondiale depuis trois siècles, s’épuisent inexorablement" rappellent Guillaume Duval et Naïri Nahapétian dans l’introduction du nouveau Alternatives Economiques Poche (n° 054 - février 2012) consacré à l’énergie réalisé en partenariat avec France Inter et VALOREM ( producteur indépendant d’énergies vertes). Par le biais de ce hors-série, ce pionnier de l’éolien en France, souhaite attirer l’attention du public et des décideurs politiques sur les problèmes que rencontre la filière des énergies renouvelables (EnR) pour son développement tout en présentant les opportunités considérables qu’elle laisse présager.
L’energie autrement
Alors si les objectifs du Grenelle 1 de l’environnement sont tenus, les énergies renouvelables permettront la création de 125 000 emplois directs qualifiés et non-délocalisables (pour 86 000 aujourd’hui). Mais on sera encore loin de l’Allemagne qui compte dès aujourd’hui plus de 350 000 emplois dans ce secteur qui connaît une forte croissance mondiale avec un investissement de plus de 200 milliards de dollars en 2010. Comparativement en France, la part de l’éolien dans la CSPE [1] qui permet, entre autres, de soutenir les renouvelables, se porte à peine à 11,8 % de sa valeur. Malgré un engagement de l’Etat pour le développement des énergies renouvelables en France et des objectifs supérieurs à ceux de l’Union Européenne (23 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique français en 2020), les lois du Grenelle 2 semblent avoir fortement ralenti la filière éolienne terrestre (classement en ICPE [2], règles des 5 éoliennes minimum…). Et pourtant, alors que le chômage explose, deux chiffres résument l’intérêt du développement d’une filière industrielle portée par un tissu essentiellement constitué de PME (et quelques grands groupes) :
1 Twh éolien représente 1 036 emplois ET 1 Twh nucléaire c’est 318 emplois [3].
Mais le développement des énergies renouvelables en France doit surtout répondre à un enjeu bien plus global nous rappelent dans ce hors-série Guillaume Duval et Naïri Nahapétian :
"Le dérèglement climatique entraîné par l’usage excessif des énergies fossiles menace la survie de l’espèce humaine. Il existe d’autres défis écologiques majeurs (eau, biodiversité, pollutions chimiques…), mais le changement indispensable et radical du modèle énergétique sera à n’en pas douter une des questions clés du XXIe siècle. La crise économique actuelle est d’ailleurs à bien des égards déjà une crise écologique : c’est la hausse du prix du pétrole et des matières premières qui a précipité en 2008 l’explosion de la bulle immobilière. Et c’est encore la reprise de cette hausse qui a fait replonger l’activité économique dans les pays développés en 2011. Il n’y aura pas de sortie de crise durable en France et en Europe sans une réduction rapide de la très forte dépendance de nos économies à l’égard des ressources énergétiques fossiles importées."
"Quand il est question de cette conversion écologique, le débat se focalise le plus souvent sur les différentes techniques de production d’énergie. Pourtant, l’essentiel est ailleurs : c’est avant tout du côté de la sobriété et de l’efficacité dans l’usage de l’énergie qu’il faut rechercher les solutions. C’est d’abord cette démarche qui nous permettra peut-être de continuer, demain, à vivre décemment, voire mieux encore qu’aujourd’hui, malgré les multiples contraintes que nous impose la crise écologique. Le potentiel de ces économies est énorme dans nos sociétés de gaspillage. Notamment dans un pays comme la France qui, sous l’impact de son programme nucléaire, a fait particulièrement peu d’efforts en la matière depuis trente ans". CDURABLEINFO
[1] Contricution au Service Public de l’Electricité (source : Commission de Régulation de L’Energie)
[2] Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)
[3] Source : SER-FEE, conférence de presse du 26 avril 2011, « Energies renouvelables, perspectives et développement industriel ».RTE, « Le bilan électrique français 2010 ».
Greenpeace France lance un « appel à la mobilisation nationale pour exiger de nos candidats la transition énergétique ! Nous vous donnons rendez-vous le 11 Février dans de nombreuses villes de France pour bâtir, ensemble, un champ d'éolienne de la transition ! http://www.facebook.com/events/297510126973476/
Pourquoi? La transition énergétique, c'est possible : la production d'énergie renouvelable et propre, une consommation raisonnable et sans gaspillage et la sortie du nucléaire !
Face aux changements climatiques et aux risques inévitables et considérables du nucléaire, les citoyens doivent se mobiliser ! Certains pays montrent la voie (l'Allemagne, les pays scandinaves, l'Italie), à l'aube de l'élection présidentielle, il est temps d'exiger que les candidats à la présidentielle s'engagent pour adopter des mesures concrètes :
- Une sortie du nucléaire,
- L’arrêt du chantier de Flamanville,
- Une législation sans ambiguïté contre l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels,
- Le développement massif des énergies renouvelables en France
- La mise en place d'une politique de sobriété et d’efficacité énergétique.
Ensemble Libérons l'Énergie ! (liste des villes à venir)
ACTA suspendu par la Pologne
Le premier ministre Polonais vient de déclarer sur les ondes de la radio Tok FM la suspension du processus de ratification du traité international ACTA.
"J'ai pris la décision définitive de suspendre le processus de ratification de l'Acta", vient de déclarer le Premier ministre polonais Donald Tusk sur les ondes de la radio Tok FM. Il reconnait que les consultations n'ont pas été suffisantes et indique que les arguments justifiant la suspension de la ratification sont justifiés. Il a annoncé l'ouverture immédiate de débats et discussions sur l'accord. Une réunion ouverte devrait être diffusée lundi sur internet et dans les médias.
La Pologne avait signé le 26 janvier comme l'ensemble des pays Européens l'Accord commercial anti-contrefaçon en dépit d'une importante contestation. Depuis une dizaine de jours les manifestations sont presque quotidiennes et réunissent à chaque fois plusieurs milliers de manifestants. Le mouvement est même devenu mondial depuis quelques jours. Le 11 février prochains, des manifestations sont prévues dans une vingtaine de pays et près de 80 villes. La mobilisation peut-elle payer dans les autres pays ? Toujours est-il qu'il faudra obtenir davantage qu'une simple suspension pour les manifestants. (3 février 2012 - écrit par Raphaël Rezvanpour)
The Keystone XL and the Northern Gateway
A Tale of Two Pipelines
By Nick Hodge
Tuesday, January 31st, 2012
A Tale of Two Pipelines
In addition to the Keystone XL, Canada also has plans to build the $5.5 billion Northern Gateway Pipeline, which would send oil to a British Columbia port for export to Asia (China). That pipeline has a capacity of 525,000 barrels per day. Combined with the Keystone, the two pipelines would send 1.625 million barrels per day out of Canada. To be clear, the Canadian government wants to build both pipelines. With reserves second only to Saudi Arabia and Venezuela, it would be an economic boon to the Great White North. And Prime Minister Stephen Harper has shown he's willing to play politics to make it happen. After Obama's decision two weeks ago to postpone the Keystone, Harper publicly said he was “profoundly disappointed,” and spoke of the need to “diversify” Canada's oil industry.
En plus du pipe-line Keystone XL, le Canada projette également une canalisation « Northern Gateway Pipeline » pour un coût de $5.5 milliards, qui enverrait l'huile à un port de la Colombie-Britannique pour l'exportation en Asie (Chine). Ce pipe-line aura une capacité de 525.000 barils par jour. Combiné à celui de Keystone, ce sera 1.625 million de barils/Jour qui sortiront du Canada. Pour être clair, le Canada veut construire 2 pipe-lines réservant le second pour l’Arabie Saoudite et le Vénézuela, pays qui connaissent un boom économique. Et le 1er Ministre, Stephen Harper a montré qu’il était disposé à les satisfaire. Après la décision de Barack OBAMA de différer le projet « Keystone », Harper a dit qu’il « était profondément désolé, et a appelé l’industrie pétrolière à se diversifier ».
The thing is, Enbridge's (NYSE: ENB) Northern Gateway is facing the same environmental pressures as TransCanada's (NYSE: TRP) Keystone. Currently, the former project's Joint Review Panel is canvassing public sentiment along the pipeline's 731-mile proposed route. Already, more than 4,000 people have signed up to testify, and I'm assuming not about how much they want a pipeline in their backyard. What's more, together the pipelines could move 1.625 million barrels per day.
For the most recent month that data is available — October 2011 — Canada exported 47.03 million barrels, or 1.52 million barrels per day. And data from the Canadian Association of Petroleum Producers shows total production will hit 3.5 million barrels per day in 2015, 4.2 million in 2020, and 4.7 million in 2025.
Enbridge' ; s (NYSE : ENB) Le Northern Gateway fait face aux mêmes pressions environnementales que TransCanada' Keystone. Actuellement, l'ancien concepteur du projet Joint Review Panel fait campagne contre l'opposition du public le long du pipeline long de 731 milles. Déjà, plus de 4.000 personnes se sont inscrites pour témoigner, et I' on ne sait pas combien d'entre elles veulent un pipe-line dans leur arrière-cour. Ensemble, les deux pipe-lines pourraient véhiculer 1.625 million de barils par jour. Pour le mois le plus récent (octobre 2011) de données disponibles - le Canada a exporté 47.03 millions de barils, ou 1.52 million de barils par jour. Et les données de l'association canadienne de la production totale d'expositions de producteurs de pétrole démontrent que la production peut atteindre 3.5 millions de barils par jour en 2015, 4.2 millions en 2020, et 4.7 millions de 2025.
So throw the politics out the window. Canada has enough to fill both pipelines.
Harper just wants to have his cake and eat it, too. And I don't blame him.
A North American Comeback
But at the end of the day, I believe both pipelines will be built.
The oil sands in Canada and the shale in the U.S. will both be fully developed.
To think otherwise is naïve.
A major oil production boom is underway.
Mais à la fin, je crois que les deux canalisations seront construites. Les sables bitumineux du Canada et le gaz de schiste des États-Unis seront tous les deux en pleine maturité. Penser autrement serait faire prevue de naïveté. Un boom économique important est en cours dans la production de pétrole.
Nick Hodge(traduction tous droits réservés, danièle favari)
Bibliographie et sources :
Pat Patenzart rappelle le lien vers le dossier de Planet.terre (c’est pas inutile comme rappel)
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-gaz-schiste.xml
Opération Révolution France/Irish examiner/Pour un moratoire pour le gaz de schiste/Reelle démocratie maintenant/Energy & Capital/La presse canada/Alternativeséconomiques/Johnny Linehan/YUtUBE
//Faiteslepleindavenir.com /Cdurable.info/twitter
© http://www.nongazdeschisteinfos.com
nongazdeschisteinfos@gmail.com
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