ActuS.ecocide_41

Cédric Saint-Denis | Publié le 21.02.2012, 11h36 | Mise à jour : 11h41
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Environnement, qui quittera le gouvernement « dans les prochains jours » pour s’occuper de son rôle de porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, a confié lundi soir, en marge d'un meeting à Villebon-sur-Yvette (Essonne), qu’elle récupérerait « dans un mois » son poste de députée UMP de la 4e circonscription de l’Essonne. Elue en juin 2007 avec 56,09 % des suffrages, elle avait laissé, une fois nommée au gouvernement, son poste de parlementaire à son suppléant Guy Malherbe, le maire d’Epinay-sur-Orge. NKM conservera par ailleurs son fauteuil de maire de Longjumeau.
Les amis de la Terre protestent : 21 février 2012 -Demission NKM - les amis de la terre
AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT AUSSI 20.2.12 - CommPresse- démission MEDDTLAgir pour l'environnement
Par Sophie Chapelle (21 février 2012)
Le Canada menace de porter plainte à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre l’Union européenne si celle-ci classe le pétrole extrait des sables bitumineux dans une catégorie plus polluante que d’autres sources d’hydrocarbures. C’est ce que révèlent les Amis de la terre Europe qui se sont procurés une copie d’une lettre (1) envoyée par l’ambassadeur canadien à la Commissaire européenne chargée du climat. Le 23 février, les représentants des États membres de l’UE doivent se prononcer sur la directive « qualité des carburants ». Celle-ci vise à classer les carburants et leur mode d’extraction en fonction des émissions de gaz à effets de serre générées. Les carburants issus des sables bitumineux produiraient 23 % (3) de plus de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel, indiquent les Amis de la Terre dans un communiqué. Si cette nouvelle norme européenne est adoptée, elle pourrait constituer un frein à l’importation des sables bitumineux canadiens. Ceux-ci constituent la troisième réserve mondiale d’or noir, estimée à 169 milliards de barils. En Europe aussi, de grandes compagnies pétrolières pratiqueraient un lobbying intense auprès des politiques. Comme Total, très investie dans l’extraction des sables bitumineux au Canada auprès du ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Eric Besson. « La France compte parmi les pays qui seraient en train de céder à ces pressions », avertissent les Amis de la terre. Le gouvernement français aurait ainsi demandé à la Commission européenne une étude sur le coût économique de la mise en œuvre de la directive, rapporte Le Monde.fr. « La proposition de la Commission européenne s’appuie sur des preuves scientifiques et les États membres devraient la soutenir, renchérissent les Amis de la Terre. La question est de savoir s’ils sont prêts à dire "non" au lobby pétrolier et aux sables bitumineux. »
Lourdement émetteurs de gaz à effet de serre, les sables bitumineux représentent également une catastrophe du point de vue social, en affectant fortement les conditions de vie des communautés locales. Huit Prix Nobel de la Paix exhortent Nicolas Sarkozy « à soutenir la proposition de la Commission européenne et à dire non aux sables bitumineux fortement polluants » (dans une lettre). Ils concluent que le Président Obama, à qui ils avaient aussi écrit pour exprimer leurs préoccupations, a su faire le bon choix en rejetant le projet d’oléoduc Keystone XL [3], qui devait transporter les sables bitumineux depuis l’Alberta (Canada) vers les États-Unis.
http://www.bastamag.net/article2148.html
(1) Lettre Hedegaard tar sands / Lettre Hedegaard tar sands
(2) CP Amis de la terre / CP Amis terre 16fev2012 SBPrixNobel
(3) Ces 23 % sont indiqués dans l’étude commanditée par la Commission européenne (107 grammes d’équivalent CO2 par megajoule d’énergie produite pour les sables bitumineux contre 87g pour le pétrole conventionnel).
SANDRINE BELIER, eurodéputée communique :
Le 23 février, la commission qualité des carburants va effectivement être amenée à voter. Elle se prononcera sur la méthodologie pour calculer les émissions de gaz à effet de serre, avec une valeur défaut séparée pour les sables bitumineux. Le Canada fait un intense lobbying pour ne pas différencier les sables bitumineux des autres pétroles bruts.
Pour votre information, avec quelques députés européens, Sandrine Bélier a co-signé une lettre (1) adressée à Lena Ek, Ministre de l'environnement de Suède, pour lui demander de soutenir la proposition faite par la Commissaire au Climat Connie Hedegaard.
LETTRE A LENA EK/ Letter to Minister Ek 21.02.12
Les MEP Sat Hassi, Corinne Lepage, Chris Davies, Linda Mc Awan, Bas Eickout, Sandrine Bélier, Marita Ulvskog, Sirpa Pietikainen, Fiona Hall, Rebecca Harms, Asa Westlund, Kriston Arsenis, Bart Staes et Yannick Janot ont donc écrit à Lena Ek : « nous vous écrivons au sujet de la Proposition de la Commissaire européen, Connie Hedegaard d’appliquer l’article 7 de la Directive de la Qualité des Carburants. Quant au vote du 23.2.2012 par la Commission, en tant qu’eurodéputé (s) nous partageons notre inquiétude sur la mise en application de cette mesure qui ne ferait pas de distinction entre carburants très polluants et conventionnels et nous avons tous écrit à Mme la Commissaire Européen, en avril 2010, pour lui demander de proposer différentes valeurs pour les carburants très émetteurs en CO2 tels les sables bitumineux et huiles et gaz de schiste. Comme vous le savez, Connie Hedegaard a aussi proposé de préciser l’empreinte carbone selon les différentes sources de carburant. Elle a proposé plusieurs modes de calcul pour le brut, gaz naturel et le GPL, ainsi que pour les non-conventionnels : huile et gaz de schiste et sables bitumineux tels que les scientifiques le reconnaissent. Nous comprenons vos responsabilités nouvelles et espérons que vous et soutiendrez la proposition de la Commission. »
Que dit l’Article 7 de la Directive des carburants ? Les versions antérieures du règlement de la qualité des carburants de l’UE étaient conçues pour réduire les taux de polluants nocifs pour la santé comme le soufre. L’article 7a de la Directive révisée, accepté en 2008/2009 oblige pour la 1ère fois les fournisseurs à réduire d’ici 2020 de 6% par rapport à 2010 l’intensité des gaz à effet de serre dans le cycle de vie des carburants dans les transports. La directive oblige aussi les fournisseurs à déclarer – à partir de 2011 – aux autorités désignées par les Etats membres de l’UE – des informations sur l’intensité en GES des carburants qu’ils ont fournis. Les 6% de réduction peuvent être atteints de # façons, notamment en utilisant de l’électricité renouvelable et en réduisant le torchage et l’évacuation des gaz dans la phase d’extraction des matières premières fossiles.
PETITION :
http://www.climateark.org/shared/alerts/sendsm.aspx?id=tarsands_highly_polluting
Canada's planned Northern Gateway pipeline would send tar sands oil to its West Coast for export to Asia. Supporters see it as a defiant stance against the U.S.
Le Canada se lève pour le combat du deuxième oléoduc de sables bitumeux ! La canalisation prévue pour acheminer l'huile des sables bitumeux passerait par la côte ouest pour l'exportation en Asie. Les défenseurs la voient comme une position dominante des États-Unis.
Kitimat, upper right, would be the western termination point of the Northern Gateway pipeline. Some Canadians are worried about the pipeline's effect on the coastal environment. (Darryl Dyck / Canadian Press / January 10, 2012)
By Kim Murphy, Los Angeles Times - February 19, 2012, 10:20 p.m. - Reporting from Fort St. James, Canada—
The prime minister is talking about being "held hostage" by U.S. interests. Radio ads blare, "Stand up to this foreign bully." A Twitter account tells of a "secret plan to target Canada: exposed!" Could this be Canada? The cheerful northern neighbor: supplier of troops to unpleasant U.S.-led foreign conflicts, reliable trade partner, ally in holding terrorism back from North America's shores, not to mention the No. 1 supplier of America's oil? Canada's recent push for the proposed Northern Gateway pipeline to carry oil from the tar sands of Alberta to the nation's West Coast, where it would be sent to China, has been marked by uncharacteristic defiance. And it first flared in the brouhaha over the bananas. Responding to urgings from U.S. environmentalists, Ohio-based Chiquita Brands International Inc. announced in November that it would join a growing number of companies trying to avoid fuel derived from Canada's tar sands, whose production is blamed for accelerating climate change and leveling boreal forests. Then in January, President Obama abruptly vetoed a permit for the Keystone XL pipeline, Canada's $7-billion project to deliver oil across the U.S. Midwest to the Texas Gulf Coast , which environmentalists have long opposed. Mix in a touch of nationalism, and Prime Minister Stephen Harper's view that Canada needs to hedge its oil bets by diversifying its export markets, and the fight was on — not only with the neighbor to the south, but also among Canadians. "Canada is not what it used to be," said Todd Paglia, executive director ForestEthics, an environmental group that has been calling for the international boycotts on tar sands oil. "It's hard to believe, but it's tilting toward becoming more of an authoritarian petro state, positioning itself as a resource colony for China." On the other side, a lobbying group pushing Canada as an alternative to unstable and sometimes unsavory oil producers in the Middle East ramped up a boycott of its own, this one targeting Chiquita bananas. "Stand up to this foreign bully. Don't buy Chiquita bananas," said a radio spot by the group, which calls itself EthicalOil.org, complaining about what it called Chiquita's record of supporting terrorist groups in South America. A Twitter profile was set up for @bloodbananas to expose the allegedly hypocritical campaign against Canada. Over the last few weeks, a two-agency review panel has convened the first in a long round of hearings on Northern Gateway, pointedly described as a pipeline that won't deliver much oil to the U.S. Instead, it will allow Canada to end its sole dependence on American buyers for its most important export by opening up markets in Asia, and allow it to attract the badly needed foreign investment to develop the sands. "I think what's happened around the Keystone is a wake-up call, the degree to which we are dependent or possibly held hostage to decisions in the United States, and especially decisions that may be made for very bad political reasons," Harper, whose government has labeled pipeline opponents as foreign-funded "radicals," told CBC television in January. The $5.5-billion Northern Gateway project, which would carry 525,000 barrels a day of crude 731 miles from a town near Edmonton through the Rocky Mountains to a new port on the British Columbia coast, has long been in the works as a companion to Keystone XL. But with Keystone's recent turmoil in the U.S., Northern Gateway has risen to new prominence as a defiant Plan B for a nation increasingly aggressive in combating international hurdles, whether it's greenhouse gas treaties, low-carbon fuel standards or U.S. presidential politics. "There has always been very strong support by the Harper government, by the province of Alberta and by the oil industry for the Northern Gateway pipeline. But there's no question that for all three of those entities, that urgency increased dramatically with the apparent defeat of Keystone XL," said George Hoberg, a political scientist and professor of forestry at the University of British Columbia. "The Harper government's view is that, especially in the Obama years, the U.S. is becoming a less reliable partner for the oil sands." Officials at Enbridge Inc., which is proposing the western pipeline, say it has been in the works for nearly a decade, though its need has become more apparent as the economy in Asia has boomed while the American one, which until now has consumed 99% of Canadian oil exports, has slowed. By some estimates, Canada has the third-largest proven oil reserves in the world, with 175 billion barrels. "It's an attempt to respond to the reality that the geographical location of the demand is changing," company spokesman Paul Stanway said, though he said the U.S., which imports more than 2 million barrels a day of Canadian oil, will remain the country's biggest export market. Chinese state companies have more than $16 billion invested in Canadian energy development and are helping fund Northern Gateway to ship their oil. The Northern Gateway pipeline faces its toughest opposition in Canada. More than 4,000 people have registered to speak at hearings over the next several months — more than for any project in the nation's history. Debate is especially intense here in British Columbia. Although some residents are eager for the tax revenue and thousands of local jobs the pipeline could bring, many who live along the corridor and in many First Nations territories, homelands of Canada's aboriginals, are mobilizing to fight it.
Le Premier Ministre dit être "otage" des intérêts des États-Unis. "Elevons-nous contre ce tyran." Un compte Twitter raconte "un plan secret qui prend pour cible le Canada ! " Serait-ce le Canada ? L’Amérique du Nord n’est-elle pas le 1er fournisseur de pétrole ? Le Canada a récemment repoussé le projet de pipeline Northern Gateway qui amène les sables bitumeux de l'Alberta aux Etats de la côte Ouest d’ où ils seront envoyés en Chine, a été marquée par une défiance caractéristique. Et a, pour la 1ère fois, envoyé un signal « par delà les bananiers ». Répondant à l’urgence des écologistes des États-Unis, Chiquita Brands International Inc. Basé dans l’Ohio a annoncé - en novembre 2011 - qu'il rejoindrait un nombre de plus en plus important des compagnies essayant d'éviter les dérivé s des sables bitumeux dont la production est novice au changement climatique et à l’accélération de la déforestation. Alors en janvier 2012, le Président Obama a mis un terme au pojet de pipe-line KEYSTONE XL, Canada d’un montant de $7-billion qui devait livrer l'huile à travers les États-Unis Midwest jusqu’ à la côte du Golfe du Texas, et auquel les écologistes se sont longtemps opposés. Mélangez à cela un peu de nationalisme, et les idées du Premier ministre Stephen Harper qui pense que le Canada a besoin de protéger son huile de miser sur la diversification de ses marchés à l’export, et que le combat était — non seulement avec le voisin du sud, mais également parmi les Canadiens. Le Canada n'est pas ce qui il était " a déclaré Todd Paglia, Directeur exécutif de ForestEthics, un groupe environnemental qui avait appelé aux boycotts internationaux sur les sables bitumeux. " C’est difficle à croire, mais j’incline à penser qu’il devient un état autoritaire, se plaçant dans la situation d’une colonie de la Chine, s’agissant de ses ressources" D’un autre côté, un groupe de lobbies a poussé le Canada à une alternative aux producteurs de pétrole du Moyen-Orient et à un boycott. Un compte Twitter a été installé pour que des @bloodbananas (1) exposent leur campagne hypocrite contre le Canada.
Au lieu de cela, il permettra au Canada de mettre fin à sa dépendance à l'égard des américains pour son exportation la plus importante en ouvrant des marchés vers l’Asie, en lui permettant d'attirer l'investissement de l'étranger pour développer les sables bitumineux. Harpier - dont le gouvernement a qualifié les adversaires au pipe-line d’hostiles radicaux à l’étranger " lors d’un show-TV sur CBC en janvier. Le projet de pipe-line KEYSTONE-XL de $5.5-billion, qui transporterait 525.000 barils par jour de brut 731 milles d'une ville près d'Edmonton par les montagnes rocheuses à un nouveau port sur la Colombie-Britannique a provoqué l’émoi. Avec Keystone, l'agitation récente aux États-Unis, a démonté la nouvelle proéminence d’un plan B pour une nation de plus en plus agressive à combattre les obstacles internationaux, tels les gaz à effet de serre, les normes à faible teneur en carbone de carburant ou la politique présidentielle des États-Unis. "Il y a toujours eu un soutien très important du gouvernement Harper, pour la province de l'Alberta et l'industrie pétrolière pour le projet de pipe-line. Mais aucune question sur l’urgence avec la défaite apparente du projet KEYSTONE- XL., a dit George Hoberg, un spécialiste des Sciences Politiques et professeur de la sylviculture à l'université de la Colombie-Britannique. Selon quelques évaluations, le Canada a les troisième plus grandes réserves de pétrole dans le monde, avec 175 milliards de barils. Le porte-parole - Paul Stanway - de la compagnie a dit, bien qu'il ait été dit que les États-Unis - qui importent plus de 2 millions de barils par jour d'huile canadienne – resteront le plus grand marché d'exportation pour les sables bitumineux. Les compagnies chinoises d'état ont investi plus de $16 milliards dans le développement du secteur énergétique canadien et aident le projet de pipe-line pour le transport de leur huile. La canalisation nordique fait face à son opposition plus dure au Canada. Plus de 4.000 personnes se sont enregistrées pour s’y opposer. La discussion est particulièrement intense en Colombie-Britannique. Bien que quelques résidents soient désireux de percevoir une recette fiscale que des milliers des travaux locaux pourraient apporter, beaucoup qui vivent le long du projet de pipe-line se mobilisent pour le combattre.
LA PETITION :
http://www.climateark.org/shared/alerts/sendsm.aspx?id=bc_tarsands_pipeline&msg=tarsands_highly_polluting
http://www.latimes.com/news/nationworld/world/la-fg-canada-pipeline-20120220,0,7840276.story
(1) https://twitter.com/#!/search/bloodbananas
Total s’octroie trois permis dans l’offshore ivoirien
http://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/2102-3509-total-s-octroie-trois-permis-dans-l-offshore-ivoirien
TEPCO invite la presse à Fukushima, confirme la stabilisation du site
FUKUSHIMA DAIICHI (Japon) - La compagnie d'électricité japonaise Tokyo Electric Power (Tepco) a reçu lundi pour la deuxième fois des journalistes à la centrale accidentée Fukushima Daiichi, confirmant l'état d'arrêt à froid des réacteurs du site où oeuvrent chaque jour 3.000 personnes. Revêtus de combinaisons blanches, gants et masques intégraux, les reporters ont été conduits vers le complexe atomique endommagé à partir de J-Village, un ex-site sportif à la frontière de la zone interdite transformé en centre de préparation pour les travailleurs. Après avoir traversé des villes désertées, le groupe a pénétré dans l'enceinte de la centrale, le niveau de radioactivité s'élevant au fur et à mesure pour atteindre 15 microsieverts par heure à la porte du site, puis 40 microsieverts par heure à l'entrée du centre de gestion de crise, contre 0,05 à 0,15 microsievert par heure en un lieu non contaminé.
Les niveaux peuvent atteindre 1.500 microsieverts par heure à proximité du réacteur 3, le plus endommagé des six que compte la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Accueillant les journalistes sur place à trois semaines du premier anniversaire de cette tragédie, le directeur de Fukushima Daiichi, Takeshi Takahashi, visiblement très fatigué, a d'abord présenté ses excuses pour les dommages causés à la population. Il a en outre confirmé l'état d'arrêt à froid des réacteurs. Ce maintien durable de la température à l'intérieur des cuves sous 100 degrés Celsius est assuré par un refroidissement constant, conformément à l'annonce faite au mois de décembre par le gouvernement, a-t-il souligné.
Les problèmes de remontée apparente de température au réacteur 2 constatés au début du mois n'étaient pas dus à un réchauffement mais à une panne d'un thermomètre, a-t-il insisté. La centrale est désormais en état d'arrêt à froid et nous allons à présent faire tous les efforts pour permettre à des habitants évacués de revenir chez eux le plus vite possible, a-t-il déclaré. Notre principal défi désormais est d'extraire le combustible des réacteurs. C'est techniquement un problème extrêmement complexe, mais nous voulons le prendre en charge étape par étape, a-t-il expliqué.
Le combustible nucléaire, non refroidi dans les heures suivant le tsunami, a fondu dans trois des quatre réacteurs accidentés. Il faudra au moins dix ans avant de commencer à pouvoir l'en retirer, en inventant des techniques nouvelles. Le combustible usé situé dans la piscine de désactivation du quatrième réacteur devrait pour sa part pouvoir commencer d'être récupéré dans deux ans. En attendant, quelque 3.000 salariés de diverses entreprises et de Tepco s'activent dans le complexe, en permanence habillés de tenues dignes de celles de cosmonautes. Les conditions se sont améliorées, mais le temps de travail est encore limité à deux ou trois heures par jour, a témoigné un chef d'équipe de l'entreprise de construction Kajima Kensetsu. Le démantèlement de cette centrale condamnée exigera un personnel permanent et environ 40 ans de travaux. (©AFP / 20 février 2012 13h09)

Eric BESSON, devant un bâtiment de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI.
En visite à Fukushima, Éric Besson se dit «rassuré» (il a l'air !)
http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/21/01003-20120221ARTFIG00268-en-visite-a-fukushima-eric-besson-se-veut-rassurant.php
PARIS - Les installations nucléaires françaises sont plus vulnérables aux risques d'agressions internes et externes que ce qu'avancent les rapports officiels sur leur sûreté commandés par le gouvernement après Fukushima, affirme une contre-expertise de Greenpeace publiée lundi.
Ces rapports d'évaluation officiels constituent un bon point de départ mais il y a beaucoup de lacunes, a indiqué à l'AFP l'un des deux auteurs du document, l'expert américain Arjun Makhijani, président de l'Institut pour l'énergie et la recherche environnementale (IEER).
La contre-expertise, co-signée par le Français Yves Marignac, directeur de l'agence d'information et d'études sur l'énergie WISE, a décrypté les rapports officiels d'EDF, Areva et de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sur le parc nucléaire français.
Les réacteurs les plus récents sont plus vulnérables à des accidents comme Fukushima, donc à des agressions internes parce qu'ils étaient prévus pour améliorer leur résistance aux agressions externes, a souligné M. Makhijani.
Les différences de conception des réacteurs selon leur puissance, avec une double paroi pour ceux de 1.300 et 1.450 MW et une simple paroi avec une peau métallique sur la surface intérieure pour ceux de 900 MW, posent problème, selon les experts. Si la double paroi permet de mieux résister aux agressions externes, l'absence de peau métallique intérieure sur les réacteurs est susceptible de les rendre plus vulnérables aux agressions internes comme une explosion d'hydrogène, indiquent-ils en regrettant qu'EDF n'ait pas examiné les conséquences de cela en termes de robustesse.Par ailleurs, la contre-expertise critique le fait que les évaluations soient basées sur un état théorique des installations à la mi-2011 et ne prennent pas en compte le vieillissement qui augmente le risque de défaillance des dispositifs de sûreté et celui de rupture d'équipements primordiaux comme la cuve et l'enceinte des réacteurs.
Le document déplore également que les évaluations officielles n'aient pas abordé la possibilité de recourir à des matériaux alternatifs en particulier pour le zirconium, matériau qui entre dans la composition des gaines de combustibles. Le zirconium, rappellent les experts, joue un rôle central dans les accidents de fusion et la production d'hydrogène (provoquant des explosions) comme à Three Mile Island (1979) et Fukushima. Autre grief de la contre-expertise : EDF écarte systématiquement toute hypothèse d'aggravation des scénarios d'accidents par les agressions induites par le déroulement même de l'accident. Les experts recommandent ainsi de compléter les évaluations par des analyses des conséquences potentielles d'explosion d'hydrogène en cas de fusion du coeur du réacteur, de rupture totale d'alimentation en électricité ou de brusque vidange de la piscine de refroidissement.
Les experts déplorent enfin qu'aucun document officiel d'évaluation n'ait envisagé des matériaux alternatifs pour remplacer le zirconium comme matériau de gainage du combustible. Le zirconium contribue à produire l'hydrogène (provoquant des explosions) dans les accidents de fusion comme à Three Mile Islande (1979) et Fukushima, selon les experts. La solution ultime pour ces problèmes ce serait bien sûre de passer aux énergies renouvelables, mais cela va prendre du temps. En attendant il faut améliorer la sûreté des installations nucléaires en France, a conclu Arjun Makhijani. (©AFP / 20 février 2012 09h36)
Greenpeace présente sa contre-expertise sur le nucléaire français
LEMONDE.FR | 20.02.12 | 08h07 • Mis à jour le 20.02.12 | 12h30
120217RapportGREENPEACE-Centrales
FOCUS/Transocean/BP/Marée noire: des dizaines de milliards USD en jeu au procès
Chicago (awp/afp) - Des dizaines de milliards de dollars seront en jeu au procès de BP prévu dans une semaine à La Nouvelle-Orléans, pour déterminer les responsabilités du géant britannique du pétrole et de ses sous-traitants dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010. Transocean et Halliburton devraient assumer une partie des coûts. De nombreuses plaintes au civil du gouvernement américain, d'entreprises et de particuliers accusent BP et ses principaux sous-traitants Transocean et Halliburton d'avoir fermé les yeux ou négligé les signes avant-coureurs de la catastrophe.
L'explosion le 20 avril 2010 de la plateforme Deepwater Horizon, à quelque 80 km au large de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud des Etats-Unis), a fait 11 morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard. La pire catastrophe écologique de l'histoire des Etats-Unis a ravagé des kilomètres de plages de cinq Etats américains avec des conséquences pour les industries du tourisme et de la pêche. n juge fédéral doit désormais déterminer si BP et/ou ses sous-traitants ont commis une "faute lourde" et fixer les dommages et intérêts.
"Il y a une seule stratégie à adopter pour BP: faire porter le chapeau au maximum de gens possible et s'assurer qu'on ne retient pas la faute lourde", a déclaré Blaine LeCesne, professeur de droit à l'Université Loyola spécialiste du dossier. "De cette façon, ils pourraient limiter le coût à 30 ou 40 milliards de dollars au lieu de 100 milliards". Le juge Carl Barbier a rassemblé des centaines de plaintes en un seul dossier qui sera examiné à partir du 27 février.
BP, qui a publié un profit de 23,9 milliards de dollars de bénéfice en 2011, a indiqué qu'il travaillait à un accord avec le gouvernement. Nous souhaiterions trouver un accord si possible en des termes justes et raisonnables mais si ce n'est pas possible, nous nous préparons au procès", a déclaré le directeur exécutif de BP, Bob Dudley. Interrogé par l'AFP, le ministère de la Justice s'est refusé à tout commentaire. Cet accord pourrait atteindre des records entre 20 et 25 milliards de dollars, selon une récente note de la banque américaine Morgan Stanley.
Ce qui dépasserait de manière significative les 12 milliards provisionnés par BP pour ces pénalités dans une enveloppe globale de 41 milliards de provisions inscrites au budget en 2010 pour couvrir les coûts liés à la marée noire, selon l'analyste Martijn Rats. Accord ou pas, BP aura en tout cas à gérer les plaintes de pêcheurs, d'entreprises côtières, des gouvernements des Etats et d'autres parties qui se plaignent des conséquences économiques de la marée noire. "La grande crainte bien sûr, ce sont les dommages et intérêts", a dit à l'AFP Ed Sherman, professeurs de droit à la Tulane University. Le juge Barbier pourrait fixer des dommages et intérêts jusqu'à cinq fois supérieurs aux coûts directement liés à la marée noire, ce qui pourrait ajouter des dizaines de milliards à l'ardoise.
BP a déjà payé plus de 6 milliards à plus de 220'000 plaignants qui ont choisi la voie d'un remboursement rapide. Les opérations de nettoyage et de confinement ont coûté 13,6 milliards de dollars au groupe britannique. Le géant pétrolier a réussi à récupérer une partie des coûts auprès de ses sous-traitants et partenaires mais a prévenu, dans son rapport trimestriel, que l'ardoise totale était "sujette à une incertitude significative". La première étape du procès, prévu pour durer des années, consistera à déterminer comment répartir les responsabilités. Le juge Barbier a déjà décidé que Transocean, propriétaire de la plateforme, et Halliburton, qui en avait réalisé le coffrage en ciment, devraient assumer une partie des coûts. Mais BP devra prendre sa part de réparations, à moins que le groupe britannique ne prouve qu'Halliburton a sciemment dissimulé les faiblesses du coffrage.AWP / 20.02.2012 09h28)
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/20/01003-20110420DIMWWW00469-maree-noire-un-an-apres-le-golfe-du-mexique-reste-affecte.php
Modifié le 21-02-2012 à 11h50-
LE PLUS. 1,58 euro pour un litre de sans plomb 95, 1,62 euro pour du sans plomb 98 : les prix de l'essence à la pompe atteignent de nouveaux records. Denis Baupin, maire adjoint de Paris (EELV) tire la sonnette d'alarme : il faut mettre en place une vraie politique de transition, afin que le carburant n'ait plus une place aussi centrale.
TOUS LES PRIX PAR REGION : http://www.prix-carburants.economie.gouv.fr/
L'avion solaire teste la résistance de son pilote
Pour préparer son tour du monde à l'énergie solaire, Solar Impulse organise à partir de mardi une simulation de vol de trois jours
http://www.metrofrance.com/info/l-avion-solaire-teste-la-resistance-de-son-pilote/mlbt!2cny6rxDzxXs/
Le tribunal de Troyes "incompétent" pour juger les militants de Greenpeace
Publié le 21/02/2012 | 14:52 , mis à jour le 21/02/2012 | 15:11
Les eaux grises sont les eaux usées peu polluées d’origine domestique issues des salles de bain, des cuisines, des appareils de lavage. Elles contiennent une importante quantité d’énergie qui, à défaut d’être récupérée, part dans les réseaux. Les technologies pour récupérer cette chaleur se multiplient et commencent à être de plus en plus souvent installées dans l’hexagone.
http://www.eti-construction.fr/recuperer-l-energie-des-eaux-grises/
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