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Les anti-gaz de schiste ne désarment pas
Le mardi 21 février 2012 à 17h 59 par Valéry Laramée de Tannenberg
Les écolos attaquent sur le tapis vert.
Malgré la relance récente de l’instruction de 14 permis de recherche de gaz non conventionnels (GNC) dans le bassin parisien, les opposants ne baissent pas les bras.
Et c’est sur le tapis vert juridique qu’ils ont décidés de mener la bataille. Depuis quelques jours, la coordination anti-gaz de schiste collecte des signatures dans l’Europe afin d’engager une initiative citoyenne européenne. Prévue par le traité de Lisbonne, cette initiative permet aux citoyens des 27 d’appeler directement la Commission à soumettre une proposition législative sur des questions présentant un intérêt direct pour les signataires. En l’occurrence, les militants veulent inciter Gunther Oettinger et Connie Hedegaard, commissaires européens à l’environnement et à l’action climatique, à interdire la fracturation hydraulique sur le territoire de l’UE.
Seule contrainte véritable: réunir un million de paraphes, dans au moins 7 pays de l’Union. A l’origine de la collecte, Danièle Favari est optimiste: «Chaque jour, nous recevons 500 à 550 signatures de plus», indique la juriste aveyronnaise.
Autre possibilité, encore à l’étude: soulever l’éventuelle inconstitutionnalité de l’article 2 de la loi du 13 juillet 2011. Ce texte, qui interdit la fracturation hydraulique, prévoit aussi de mettre en place une commission nationale d’orientation (CNO), chargée «d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives». Cette disposition, expliquent certains juristes, peut être considérée comme contraire à l’article 37 de la constitution; lequel stipule que la loi et le règlement peuvent comporter, pour un objet et une durée limitée, des dispositions à caractère expérimental. Or, dans leur précipitation, les parlementaires ont oublié de fixer la durée de vie de ladite CNO, dont la création doit être officialisée prochainement par décret.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-anti-gaz-de-schiste-ne-desarment-pas,27661
Le 17 février 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg
Le taux de fuite du gaz de schiste serait deux fois plus important que prévu.
Le bilan carbone de l’exploitation du gaz naturel, et particulièrement celle des gaz non conventionnels, s’alourdit. La première charge avait été lancée par Robert Howarth. L’an passé, ce chercheur de l’université Cornell avait calculé que le bilan carbone des gaz non conventionnels pouvait être moins bon que celui du charbon (alors que la combustion du charbon est près de deux fois plus émettrice que celle du gaz naturel).
En cause: le taux de fuite supposé du méthane extrait par fracturation hydraulique. Dans son article, publié en mars 2011 parClimatic Change, le scientifique évalue le taux de fuite entre 3,6 et 7,9%. Or le pouvoir de réchauffement global du méthane est 25 fois supérieur à celui du gaz carbonique, si l’on regarde à un siècle, et 80 fois supérieur, pour une période de 15 ans. Mais la durée de vie moyenne du méthane dans l’atmosphère est de 12 ans, nous rappellent Benjamin Dessus, Bernard Laponche et Hervé Le Treut, dans un article paru dans La Recherche. En prenant un pouvoir de réchauffement global conforme à sa durée de vie, Robert Howarth estime donc que le bilan carbone de l’extraction et de la combustion des gaz de schiste est pire que celui du charbon. Cette conclusion a, bien sûr, été contestée, notamment par le secteur gazier. Ce dernier considère comme très exagérés les taux de fuite calculés par Robert Howarth.
Une nouvelle étude, à paraître dans Nature, semble pourtant lui donner raison. Dirigée par Gabrielle Pétron, une équipe de chercheurs de la NOAA et de l’université du Colorado a caractérisé les émissions gazeuses (méthane, alcanes, benzène) des 20.000 puits extrayant des gaz de schiste, situés à proximité de Denver. En menant une importante campagne de mesures, avec une tour fixe et un laboratoire mobile, les scientifiques ont précisément évalué les rejets gazeux de l’exploitation locale du gaz. Ces résultats ont ensuite été comparés aux inventaires régional et national d’émissions gazeuses. Surprise : les mesures faites par la scientifique française et son équipe montrent des rejets deux fois plus importants que ceux de l’inventaire officiel. Dit autrement, les taux de fuite de méthane des puits seraient au moins de 4% et non de 2%, comme recensé officiellement. Si ce résultat se confirmait, il donnerait raison à Robert Howarth et à Tom Wigley. Dans un article, publié le 26 août dernier dans Climatic Change, le scientifique du NCAR américain affirme que substituer le gaz de schiste au charbon accélérerait, au moins pendant 40 ans, le renforcement de l’effet de serre. Ce qui n’est pas le but recherché.
Le 27 février 2012 par Rémy Maucourt
© Travis S - Flickr - C.C.
Les officiels algériens affirment lundi que leur pays dispose d'importantes réserves de gaz de schiste. L'Algérie va développer un cadre règlementaire incitatif pour développer ce type d'exploitation. "Les résultats préliminaires de notre évaluation du potentiel de gaz non conventionnel et notamment de gaz de schistes indiquent que le potentiel est au moins comparable aux plus importants gisements américains", affirme le ministre algérien de l'Energie, Youcef Yousfi. La comparaison n'est pas fortuite : les Etats-Unis sont devenus en trois ans leaders mondiaux de l'exploitation des gaz de schiste. Aujourd'hui, les gaz non conventionnels représentent quasiment la moitié de leur production totale de gaz. Pour augmenter leur production, l'Algérie cherche à "adopter un certain nombre de mesures incitatives", affirme le ministre. Autre levier : des partenariats avec des groupes privés. En avril 2011, le groupe pétrolier public Sonatrach a signé avec le géant pétrolier italien Eni un accord en vue de développer le gaz de schistes en Algérie.
http://www.usinenouvelle.com/article/gaz-de-schiste-l-algerie-aurait-un-potentiel-equivalent-a-celui-des-etats-unis.N169579?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215
Le 23 février 2012 par Stéphanie Senet
La question est renvoyée aux ministres de l'environnement de l'UE
Les experts des 27 Etats membres de l’Union européenne n’ont pas réussi à se mettre d’accord, aujourd’hui 23 février, sur le classement des sables bitumineux dans une catégorie très polluante. Ils étaient invités à se prononcer sur ce sujet à l’occasion de la mise en œuvre de la directive relative à la qualité des carburants. «Il n’y a pas eu de majorité qualifiée pour ou contre», a détaillé Isaac Valero Ladron, porte-parole de la Commission européenne pour les questions liées au climat. L’Allemagne, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni se sont notamment abstenus. L'Espagne, l'Italie et la Pologne ont voté contre. Plusieurs pays scandinaves, comme la Suède, ont en revanche voté pour. La proposition va désormais être renvoyée aux ministres de l’environnement, qui se réuniront en juin. Si ceux-ci l’adoptent, elle sera ensuite soumise au vote des députés européens. La commissaire européenne à l’action pour le climat, Connie Hedegaard, estime avoir évité le pire. Elle craignait en effet un rejet du texte en raison de toutes les actions de lobbying engagées pour la le combattre, en référence au Canada, premier producteur mondial, et aux grandes compagnies pétrolières. «J'espère que les gouvernements vont réaliser qu'il est nécessaire de prendre en compte les émissions bien plus élevées des carburants non-conventionnels», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
La directive sur la qualité des carburants (DQC) associe chaque carburant à une valeur d’émission de gaz à effet de serre. Le total s’annonce lourd pour les sables bitumineux, en raison de l’importante quantité d’énergie nécessitée par leur extraction, lourde et difficile (107 grammes d’équivalent CO2 par mégajoule contre 87,5 g pour le pétrole brut).
Principal opposant au projet, le Canada s'est réjoui que la proposition n'ait pas été votée. Son ministre des ressources naturelles, Joe Oliver, a de nouveau averti que si l'UE persistait dans cette voie, Ottawa envisagerait un recours auprès de l'Organisation mondiale du commerce. L’association Les Amis de la terre a, elle, regretté dans un communiqué que l’Europe a manqué l’occasion de bouter définitivement l’extraction des sables bitumineux «climaticides» hors de son territoire.
«Les sables bitumineux sont les carburants les plus polluants au monde. Les ministres doivent faire front face à l'industrie pétrolière et les bannir d'Europe», a renchéri Franziska Achterberg de Greenpeace. Rendez-vous en juin.
ATTAC Québec dénonce le lobbying du Canada : COMMUNIQUÉ du 27 février 2012 - LOBBYING CANADA
TERRE A TERRE : 25 février 2012 (RIO +20) (via Elie-Gardini Yvette)
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4386335
Les actions et prises de position se multiplient contre le permis Rhône Maritime dont le renouvellement est en cours au ministère de l'industrie. Les associations préparent leurs armes juridiques pour contester la décision si elle s'avère favorable.
Ressources naturelles | Aujourd'hui à 17h05 | Actu-Environnement.com
Une cinquantaine de personnes enduites de "pétrole" ont manifesté samedi 25 février à Marseille sur la plage du Prado afin d'interpeller le Maire de la ville, Jean-Claude Gaudin. Cette manifestation de dimension locale s'inscrit dans un programme d'alerte national lancé par plusieurs associations de protection de l'environnement. Cible des attaques ? Un permis de forage offshore en Méditerranée. En octobre 2002, le ministère de l'industrie a accordé un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux à la société TGS-NOPEC Geophysical Company Ltd. Ce premier permis dit "Rhône Maritime" d'une superficie de 25.000 km², portant sur le sous-sol de la mer Méditerranée a été prolongé en octobre 2006 pour une superficie moindre (12.500 km2) et repris en main par la société Melrose Mediterranean Limited. Une autorisation qui a pris fin en novembre 2010 et dont le renouvellement jusqu'en novembre 2015 est en cours d'instruction sur 9.375 km2, à environ 30 km des côtes, à moins de 30 km du périmètre du futur Parc national des Calanques et à 50-70 km du Parc national de Port Cros et du Sanctuaire PELAGOS (protection des mammifères marins de Méditerranée). Cette situation à proximité de zones écologiques remarquables de la Méditerranée est au cœur de l'argumentaire des opposants au projet. "Si ce renouvellement est accordé, le nouveau titulaire principal du Permis, Noble Energie France SAS, réalisera une campagne sismique 3D dont les ondes sonores très puissantes sont extrêmement nocives pour les cétacés. Mais surtout il entreprendra dès 2013 trois forages tests en offshore ultraprofond (-2.600m) du type du tristement célèbre Deepwater Horizon à quelques kilomètres seulement des côtes françaises", expliquent dans un communiqué commun les ONG locales et nationales.
Devant les risques de pollutions et de perturbations de la faune sauvage, les prises de positions se multiplient du côté des gestionnaires des zones protégées : le conseil scientifique de la réserve naturelle de Scandola en Corse a voté à l'unanimité un avis négatif contre les prospections d'hydrocarbures concernant le permis Rhône Maritime. Le Groupement d'Intérêt Public du futur Parc des Calanques dont le périmètre marin est directement menacé a également exprimé un avis défavorable à la délivrance d'une nouvelle autorisation. Mais ces avis n'ont aucun pouvoir sur la décision puisqu'ils ne rentrent pas encore dans une consultation officielle menée par le Gouvernement. Selon la ministre de l'écologie qui répondait à une question écrite du député corse Simon Renucci (SRC) le 17 janvier dernier, "à l'avenir, pour prendre en compte la charte de l'environnement et la codification du code minier en cours d'élaboration dans son volet réglementaire, les élus locaux concernés et les gestionnaires des parcs naturels seront informés et associés à la démarche, selon les modalités qui seront fixées par la nouvelle réglementation".
En attendant, tous les acteurs attendent avec inquiétude la décision du gouvernement qui devrait intervenir au plus tard le 11 avril 2012. Denis Oty, responsable Côtes et Océans au WWF prévient qu'en cas de validation du permis, les associations contesteront la décision devant les tribunaux en s'appuyant sur plusieurs irrégularités dans le dossier : "Il y a matière à recours et certaines informations témoignent que nous n'avons pas affaire à des gens sérieux alors que l'on met en jeux la Méditerranée avec ce projet". Selon Denis Lieppe membre du conseil scientifique du parc national de Port-Cros et chercheur à l'Université Paris-Sorbonne, "la demande de renouvellement du permis aurait été déposée en dehors des dates limites". Par ailleurs, "la société n'aurait pas respecté l'arrêté préfectoral lui accordant la réalisation de mesures sismiques sur 3.230 km". Elle en aurait réalisées sur plus de 7.439 km. Enfin, la solidité financière de la société laisse perplexe : "mon enquête révèle que la société Noble Energie France n'a qu'une boite postale en France et qu'un seul actionnaire dont le capital serait de… 40.000 euros". Ce qui ne laisse rien présager de bon quand à la capacité à prendre sous sa responsabilité une remise en état du site en cas d'accident majeur.
Florence Roussel © Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [15060] / utilisation du flux d'actualité
CANADA (VICTORIAVILLE) Comme pour plusieurs municipalités situées dans les basses terres du Saint-Laurent, Victoriaville n'est pas à l'abri d'éventuels prospecteurs à la recherche en gaz de schiste. Puisqu'il n'est pas convaincu que l'exploitation de la ressource peut se faire sans risque pour l'environnement et la population, le conseil municipal envisage adopter une série de règlements contraignant les activités de ce type sur son territoire. « Tant que nous n'avons pas de preuve scientifique que les procédés utilisés sont sécuritaires et respectueux de l'environnement, nous ne pouvons autoriser l'exploitation du gaz de schiste sans agir. Nous allons évaluer tous les moyens à notre disposition pour qu'elles (les entreprises autorisées à exploiter) aillent voir ailleurs », a affirmé le maire de Victoriaville, Alain Rayes.
Puisqu'une loi provinciale ne lui permet pas d'interdire la prospection tout simplement, le conseil municipal envisage de restreindre le transport de certains produits chimiques essentiels à l'exploitation du gaz et refuser d'approvisionner en eau une entreprise qui s'installerait dans la région. « Nous n'avons pas, pour l'instant, les installations nécessaires pour traiter les eaux usées qu'engendrerait l'exploitation de gaz de schiste sur le territoire et ce n'est pas vrai que nous allons dépenser des millions de dollars pour bâtir des infrastructures alors que nous n'obtiendrons pas notre juste part des bénéfices », a ajouté le politicien. Selon le maire Rayes, ces travaux « défensifs » ne représentent pas la position finale de la municipalité.
Les Régulateurs des États veulent déterminer la route (du pipe-line) en Ohio, mais leur problème porte sur la nature de ce qu'il transporte.
By Spencer Hunt
(via Vanessa Vine)
http://www.dispatch.com/content/stories/local/2012/02/26/pipeline-jurisdiction-at-issue.html
By MATTHEW DALY 02/27/12 12:07 PM ET
WASHINGTON -- A Canadian company says it will build an oil pipeline from Oklahoma to Texas after President Barack Obama blocked the larger Keystone XL pipeline from Canada. Calgary-based TransCanada says the new project does not require presidential approval, since it does not cross a U.S. border. The shorter pipeline is expected to cost about $2.3 billion and be completed next year. The Obama administration had suggested development of an Oklahoma-to-Texas line to alleviate an oil glut at a Cushing, Okla., storage hub. TransCanada says it still hopes to build the full 1,700-mile Keystone XL pipeline, which would carry oil derived from tar sands in Alberta, Canada to refineries along the Texas Gulf Coast. The company is working with Nebraska officials to find a route that avoids the environmentally sensitive Sandhills region.
WASHINGTON - Une entreprise canadienne affirme qu'elle va construire un oléoduc de l'Oklahoma au Texas après que le président Barack Obama ait bloqué le projet de pipeline Keystone XL à partir du Canada. Basée à Calgary TransCanada affirme que le nouveau projet ne nécessite pas l'approbation présidentielle, car il ne traverse pas la frontière des États-Unis. Le tracé du pipeline est plus court et devrait coûter environ 2,3 milliards de dollars. L'administration Obama avait suggéré l'élaboration d'une ligne de l’Oklahoma au Texas pour soulager une surabondance de pétrole à Cushing, centre de stockage en Oklahoma. TransCanada déclare qu'il espère toujours 1.700 miles du pipeline Keystone XL, qui porterait l'huile dérivée des sables bitumineux en Alberta, au Canada vers les raffineries de la côte du golfe du Texas. La société travaille avec les responsables du Nebraska à trouver un itinéraire qui évite la région écologiquement sensible de Sandhills.
LE FORUM MONDIAL DE L’EAU va coûter 30 millions d’euros à la Collectivité. S’y inscrire :
http://www.fame2012.org/fr/programme/inscription/
par Marguerite Nebelsztein, Vendredi 24 février 2012
La tortue verte et la raie manta sont deux espèces qui seront protégées dans le nouveau parc naturel marin de Glorieuses La France a signé hier le décret entérinant la création d’un nouveau parc naturel marin situé dans l’océan Indien. Outre la protection de l’environnement, le gouvernement espère ouvrir des perspectives d’éco-tourismesur un site abritant une biodiversitétrès riche.
Une douzaine de mammifères marins, des requins de récifs et pélagiques, des raies, des oiseaux marins… Le parc naturel des Glorieuses recueille quantité d’espèces vulnérables et qui seront donc désormais protégées.
Par Par Stéphane Bussard du quotidien le Temps (New York)
Les pénalités liées à l'explosion de Deepwater pourraient coûter 40 milliards au géant britannique. La procédure à elle seule va coûter 1,7 milliard de dollars au groupe. Elle s'ouvre lundi en Louisiane.
Copyright Reuters
LA NOUVELLE-ORLEANS (Etats-Unis) - Le procès qui devait s'ouvrir lundi aux Etats-Unis pour déterminer les responsabilités du groupe BP dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010 a été ajourné d'une semaine pour donner plus de temps à des pourparlers en vue d'un éventuel accord, a décidé la justice américaine dimanche.
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Traduction tous droits reserves : danièle favari (veille juridique des GDS)