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Publié le par nongazdeschisteinfos

ALERTE MAXIMUN en Mer du Nord :

Total lance un plan d'urgence après une importante fuite de gaz en mer du Nord

Mis à jour le 28.03.12 à 10h38  mer_du_nord.gif"Le gaz est inflammable, mais l'alimentation électrique a été coupée sur la plateforme pour minimiser le risque d'étincelle, mais il est évident qu'il y a un risque. Nous avons exclu une série de risques mais il y a toujours une possibilité. Elle est faible, mais on ne dit pas jamais", a expliqué le directeur de la santé, la sécurité et l'environnement chez Total, David Hainsworth.

Le géant pétrolier français Total luttait mardi contre une importante fuite de gaz sur une de ses plateformes en mer du Nord, qui a entraîné la mise en place d'une zone d'exclusion maritime et aérienne et l'évacuation par précaution de plus de 300 personnes. La fuite sur la plateforme du gisement d'Elgin, à environ 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen, représente d'ores et déjà «le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans», a indiqué à l'AFP un porte-parole de la compagnie, Brian O'Neill. Déclenchant un plan d'urgence, le groupe a fait appel à des experts venus de France et à «d'autres spécialistes» pour tenter de circonscrire la fuite, détectée dimanche. Mais un de ses représentants a estimé qu'il faudrait peut-être compter jusqu'à six mois pour en venir à bout. La compagnie a reconnu dans un communiqué en fin d'après-midi que la fuite «persistait». La perspective d'un incident majeur a fait chuter le titre à la Bourse de Paris qui perdait 5,96% à 38,56 euros à la clôture, dans un marché en recul de 0,92%.

Zone d'exclusion maritime de 3,7 km

Une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) a été mise en place autour de la plateforme tandis que les avions et hélicoptères ont été interdits de survol. «La zone d'exclusion permet aux équipes qui interviennent sur la fuite de travailler en toute sécurité», a expliqué une porte-parole des garde-côtes. La fuite a entraîné un nuage de gaz sur la zone, qui peut présenter des risques d'inflammation et de toxicité, a expliqué Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton, interviewé par la BBC. Selon les estimations de Total, 23 tonnes de gaz s'étaient échappées mardi matin de la plate-forme en 48 heures. Jake Molloy, un responsable du RMT, le syndicat représentant les employés du secteur, a estimé que les conséquences de la fuite pouvaient être «catastrophiques» si elle n'était pas rapidement colmatée. Total a évacué les 238 personnes à bord de sa plate-forme dès la nuit de dimanche à lundi, et coupé l'alimentation en électricité afin de limiter les risques d'explosion. La compagnie anglo-néerlandaise Shell a évacué de son côté 85 employés se trouvant sur deux de ses installations, une plateforme et un puits, situées à quelques km de là. Lors de la fuite dimanche, du liquide s'est d'abord échappé avant le gaz, a expliqué Total, entraînant la formation d'une nappe fine d'hydrocarbure d'environ 12 km2. Selon le porte-parole, il s'agit d'un condensat léger, qui devrait spontanément s'évaporer de la surface de l'eau. Un avion capable d'arroser la zone de dispersants est prêt à intervenir mais «nous ne devrions pas en avoir besoin», a-t-il estimé. 

TOTALEMENT POLLUEUR

«Pas d'impact significatif sur l'environnement»

Interrogé sur la création d'un puits d'intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole a répondu qu'il s'agissait «d'une possibilité» mais qui «prend beaucoup de temps». «Un puits d'intervention prend au minimum six mois», a expliqué sur la BBC David Hainsworth, responsable sécurité et environnement chez Total au Royaume-Uni. «Les premières indications montrent qu'il n'y pas d'impact significatif sur l'environnement», a assuré le groupe dans son communiqué publié en fin d'après-midi. Mais l'organisation des Amis de la terre s'est alarmée du délai de six mois évoqué par Total pour venir à bout du problème, estimant qu'il «est temps que le Royaume-Uni se tourne vers des énergies propres comme le vent, le soleil et la mer». La dernière catastrophe majeure en mer du Nord remonte à 1988, avec l'explosion de la plate-forme gazière Piper Alpha, opérée par Occidental Petroleum, qui avait fait 167 morts. Les défenseurs de l'environnement estiment insuffisant le renforcement des normes de sécurité décidé par le gouvernement britannique en mer du Nord après l'explosion en 2010 de la plateforme Deepwater Horizon, opérée dans le golfe du Mexique par le groupe britannique BP.

http://www.20minutes.fr/ledirect/905903/total-lance-plan-urgence-apres-importante-fuite-gaz-mer-nord 

L’action TOTAL a chuté en bourse

38,03€ -1,37%

28/03 | 12:29 | Paris - action - [FP] - [FR0000120271] - Cotation temps réel - Cotation Continu - Compartiment A SRD PEA  

LE COURS TOTAL EN DIRECT

http://bourse.lesechos.fr/bourse/cours.jsp?Code=FR0000120271&Place=XPAR&Codif=ISIN

27/03 | 12:58 | mis à jour à 20:23 | Emmanuel Grasland 


TOTAL  : régler la fuite de gaz pourrait prendre 6 mois

TOTAL estime avoir identifié l'origine de la fuite de gaz sur sa plate-forme Elgin-Franklin mais cherche encore la meilleure solution. Le titre chute en Bourse.

Ecrit par  Emmanuel GRASLAND

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201973925381-fuite-de-gaz-en-mer-du-nord-shell-evacue-partiellement-


LE COMMUNIQUE DE PRESSE OFFICIEL DU GROUPE TOTAL : Point de situation Royaume-Uni – Fuite de gaz sur la plate-forme d’Elgin en mer du Nord

Paris, le 27 mars 2012 : Total a annoncé le 25 mars qu’une fuite de gaz est survenue le jour même sur le gisement d’Elgin, en mer du Nord britannique, à environ 240 km à l’est d’Aberdeen, lors d’une intervention sur un puits.  Total a immédiatement déclenché son plan d’urgence et mobilisé des équipes de gestion de crise à Aberdeen et à Paris. La fuite de gaz sur la plate-forme de puits d’Elgin persiste à cette heure.  Les 238 employés du site ont été évacués vers les côtes écossaises. Aucun blessé n’est à déplorer. La production des champs d'Elgin, Franklin et West Franklin a été totalement arrêtée.  Toutes les mesures nécessaires sont engagées pour gérer de façon appropriée la situation et minimiser son impact. Des études sont en cours pour analyser les causes de la fuite et déterminer les actions à mettre en œuvre pour la maîtriser. Total suit activement l’évolution de la situation grâce, notamment,  à des navires de surveillance déployés dans la zone.  Un avion de surveillance a confirmé la présence d’irisations à proximité de la plate-forme. Il s’agit de boues de forage et/ou de produits légers associés au gaz représentant un volume actuellement estimé à environ 30 m3. Les premières indications montrent qu’il n’y pas d’impact significatif sur l’environnement et que l’utilisation de dispersant n’est pas nécessaire à ce stade. La compagnie Oil Spill Response Limited (OSRL) a été mobilisée et évalue la situation.  La filiale de Total au Royaume-Uni, Total EP UK Limited, est en relation avec les autorités britanniques compétentes, dont le département de l'Énergie et du changement climatique (DECC), les autorités de sécurité (HSE) et l’agence écossaise de protection de l'environnement (SEPA). Total continuera régulièrement à faire des points de situation. Elgin et Franklin sont deux gisements de gaz à condensats haute pression/haute température situés dans le Central Graben, en mer du Nord britannique. Total E&P UK Limited est l’opérateur des deux champs et en détient une participation de 46,17 % au travers d’EFOG, sa filiale à 100 %. La production en part Groupe sur ces champs s’est élevée à environ 60 000 barils équivalent pétrole par jour en 2011.  Le complexe Elgin/Franklin comprend deux plates-formes puits, l’une sur le gisement d’Elgin, l’autre sur le gisement de Franklin, ainsi qu’une plate-forme de production et d’habitation (PUQ) située sur Elgin. Elle est reliée à la plate-forme puits d’Elgin par une passerelle de 90 mètres de long.  Les hydrocarbures produits sur les champs d’Elgin, de Franklin et de West Franklin sont acheminés et traités sur la plate-forme PUQ. Les condensats sont expédiés vers Kinneil par le système de transport Forties. Le gaz est expédié vers Bacton, dans le comté de Norfolk, via le gazoduc SEAL (Shearwater Elgin Area Line).

Pour plus d’informations, consulter le site de Total E&P UK (en anglais uniquement) : www.totalepmediacentre.com

Contact pour toute information concernant ce communiqué :
Tél. : +33 (0) 1 47 44 46 99 - Fax : +33 (0) 1 47 44 68 21
Envoyez un e-mail à la Direction Relations Médias


Total: la fuite de gaz pas comparable à la marée noire de BP, dit Fitch

Total Leak Not Another Deepwater Horizon

http://www.fitchratings.com/web/en/dynamic/articles/Total-Leak-Not-Another-Deepwater-Horizon.jsp?cm_sp=homepage-_-FitchWire-_-Total%20Leak%20Not%20Another%20Deepwater%20Horizon


Et ALERTE EN Ile-De-France/Bassin Parisien avec 10 nouvelles demandes de permis : Bussy-Lettrée (Concorde Energy), Arcis sur Aube (Noreco), Vatry (Vermilion Rep), Coole (Toreador/Hess), Champagne (Basgas), Soudé Saint Chéron, Templiers, Camp de Mailly et Est Champagne extension (Bluebach)

Selon Eric Besson, "la France serait favorable pour puiser dans les réserves de pétrole"

Par Barbara Leblanc - Publié le 28 mars 2012, à 11h 34

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© Swisscan - Flickr - C.C.

François Hollande prône un blocage temporaire du prix de l’essence Nicolas Sarkozy opposé à une baisse des taxes sur les prix de l’essence La hausse du prix de l'essence plane au-dessus de la présidentielle

Le ministre de l’Industrie évoque ce 28 mars une mesure permettant de faire baisser les prix, qui sont actuellement en plein débat et qui pénalisent les ménages.  La France est "favorable à puiser dans ses réserves stratégiques de pétrole, assure Eric Besson à la sortie du Conseil des ministres. Ce sont les Etats-Unis qui l'ont demandé, la France a accueilli favorablement cette hypothèse, on attend maintenant les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie". La France possédait début octobre 17 millions de tonnes de pétrole brut et de produits pétroliers dans ses stocks stratégiques. Ce qui représentait 98,5 jours de consommation.  Ils sont gérés par le Comité français des stocks stratégiques pétroliers (qui en contrôle 12,5 Mt), et par les opérateurs pétroliers qui en conservent une partie dans leurs dépôts pétroliers. Théoriquement, les stocks stratégiques de pétrole doivent être utilisés seulement en cas de crise internationale. L’objectif est selon lui de lutter contre la hausse des cours du brut. Cette déclaration intervient alors que le Monde révélait le 27 mars que le président sortant et candidat UMP envisagerait de puiser dans les stocks stratégiques de pétrole. Il aurait même pris des contacts en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis pour mener une action concertée. Mais une telle action suppose un feu vert de l’AIE. "L'utilisation des réserves géostratégiques peut se justifier car elle est liée à une tension d'ordre géopolitique, explique-t-on à l'Elysée", selon le blog du Monde. Mais on précise que dans ce cas, il s'agit "plutôt une affaire de semaines que de jours". Les prix de l’essence sans plomb en France ont atteint des records la semaine dernière à 1,6506 euro pour le litre de SP 95 et à 1,6929 euro pour le SP98. Le prix de l'essence est un sujet au coeur de la campagne électorale. Le 27 mars, Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande, s’est inquiété de la flambée des prix de l’essence et a accusé le président de ne rien faire. "Combien d'annonces hebdomadaires de la hausse du prix de l'essence faudra-t-il pour que Nicolas Sarkozy daigne porter son attention sur cette question si sensible pour le pouvoir d'achat des Français ?, a souligné Bruno Le Roux dans un communiqué intitulé "il est urgent d'agir". Non seulement Nicolas Sarkozy a abandonné face à la hausse du prix de l'essence mais, en plus, il s'appuie sur cette hausse pour accroître les recettes de l'Etat, à travers la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP)". Le candidat socialiste propose de son côté de ralentir la hausse à travers un blocage des prix sur une durée de trois mois permettant l’introduction d’une TIPP flottante.

http://www.usinenouvelle.com/article/selon-eric-besson-la-france-serait-favorable-pour-puiser-dans-les-reserves-de-petrole.N171535


Le PNR du Massif des Bauges s'oppose à l'exploration des gaz de schiste 

26/03/2012 11:46 (Par Jean-Charles BATENBAUM)  

Le PNR du Massif des Bauges s'oppose à l'exploration des gaz de schiste
Le Parc naturel régional du Massif des Bauges a été créé le 7 décembre 1995. Il regroupe 65 communes dont 46 en Savoie et 19 en Haute-Savoie, plus 6 villes portes. Au total, le parc compte 60 000 habitants pour une superficie de 90 000 hectares. 

Le Parc naturel régional du Massif des Bauges a été créé le 7 décembre 1995. Il regroupe 65 communes dont 46 en Savoie et 19 en Haute-Savoie, plus 6 villes portes. Au total, le parc compte 60 000 habitants pour une superficie de 90 000 hectares.

Pourtant, le territoire du Parc naturel régional du Massif des Bauges est concerné par deux demandes de permis de recherche d’hydrocarbures dits « Lyon Annecy » et « Gex Sud ».

Prenant acte de ses deux demandes, le Bureau du Parc a souhaité avoir l’information la plus complète les concernant : objet des permis, nature des formations géologiques recherchées, techniques potentielles d’exploitation d’hydrocarbures et impacts potentiels qui pourraient découler d’autorisations éventuelles de recherche d’hydrocarbures. 

Le PNR du Massif des Bauges s'oppose à l'exploration des gaz de schiste

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Dès lors, cette information a été portée à la connaissance du Bureau, grâce aux présentations détaillées de géologues. 

Considérant : 

  •   La délibération de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, en date du 23 février 2011, demandant l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures de roche-mère dans les Parcs naturels régionaux et l’annulation des autorisations délivrées sur les périmètres des Parcs ;
  •   La délibération de la Région Rhône Alpes en date des 24 et 25 février 2011, se déclarant « opposée à toute exploration / recherche ou exploitation du gaz de schiste sur son territoire »… et « apportant tout son soutien aux collectivités… Parcs naturels régionaux… qui s’opposeront à l’exploration et à l’exploitation du gaz de schiste... » ;
  •   La contradiction entre les projets qui découleraient de ces demandes de permis avec :
  1.   d’une part la loi portant engagement national pour l'environnement – dite Grenelle 2 – de réduire des consommations d'énergie, de développer les énergies renouvelables locales et de lutter contre le changement climatique ;
  2. d’autre part la démarche locale de Plan Climat Energie portée par le Syndicat mixte du Parc du Massif des Bauges (délibération du Comité syndical du 6 février 2012), en cohérence avec la Charte 2008 / 2019 du Parc ;
  •   Dans l’hypothèse d’autorisations d’exploitation qui découleraient de ces demandes, le risque de conséquences graves au niveau des sols, du sous-sol karstique, et sur les ressources en eau, ces dernières étant reconnues comme fragiles et de nature exceptionnelle car alimentant les deux plus grands lacs naturels de France ;
  •   La contradiction entre les projets qui découleraient de ces demandes de permis et le label Geopark, accrédité par l’UNESCO, attribué au Parc naturel régional du Massif des Bauges en septembre 2011, label qui promeut le développement durable du territoire et valorise à l’échelle mondiale la qualité des composantes géologiques et karstiques du territoire.

Suite à toutes ses clarifications, le Bureau du Parc se déclare fermement opposé à toute exploration, recherche, expérimentation d’exploration ou exploitation d’hydrocarbures non conventionnels (dits gaz et huiles de schiste) sur le territoire du Parc naturel régional du Massif des Bauges.  


 

NUCLEAIRE

 

Emissions de CO2: les Etats-Unis imposent des normes à leurs centrales
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont pour la première fois imposé mardi des normes pour les émissions de dioxyde de carbone produites par les centrales énergétiques du pays, visant notamment les centrales au charbon pointées du doigt pour leur responsabilité dans le changement climatique.
Après plus d'un an de réflexion sur ces mesures politiquement controversées, l'Agence de protection de l'environnement (EPA) a assuré que les nouvelles réglementations ne s'appliqueraient qu'aux futures centrales et que les centrales au charbon existantes pourraient continuer à fonctionner si elles sont mises en conformité avec ces nouvelles règles.  Jusqu'à maintenant il n'existait aucune limite au volume de pollution généré par le dioxyde de carbone que les futures centrales sont autorisées à émettre. Et les menaces pour la santé et l'économie que comporte le changement climatique continuent à croître, a expliqué Lisa Jackson, directrice de l'EPA, dans un communiqué.
Nous mettons en place des normes qui reposent sur l'utilisation d'une technologie propre, américaine, qui va nous permettre de nous attaquer à un défi qui ne peut être laissé en héritage à nos enfants et petits-enfants, a-t-elle souligné.  Un peu plus tard lors d'une téléconférence, Mme Jackson a précisé qu'après une période de grâce de 12 mois pour les sites en construction, l'Agence ne permettrait plus aux centrales d'émettre au-delà de 454 kilos d'émission de carbone par mégawattheure.  Si les centrales au charbon émettent en moyenne presque le double de ce chiffre, le gaz naturel en rejette quant à lui un peu moins tandis que les énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, sont bien loin derrière. Reste que le secteur du charbon est un domaine des plus sensibles d'un point de vue politique, en raison de son impact sur le taux d'emplois, et parce qu'il constitue l'une des sources d'énergie principales de production d'électricité dans le pays.
Mme Jackson a ainsi rapidement ajouté mardi que l'administration du président démocrate Barack Obama continuait de voir un futur pour le charbon, ajoutant que ce secteur restera une part importante du mix énergétique des Etats-Unis. Ensemble, centrales et raffineries sont responsables de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis.  L'administration Obama s'est engagée à réduire les émissions de dioxyde de carbone, mais ses efforts ont été contrecarrés par le secteur de l'énergie et ses rivaux du parti républicain, dont certains membres doutent de la réalité du changement climatique.

http://www.romandie.com/news/n/_Emissions_de_CO2_les_Etats_Unis_imposent_des_normes_a_leurs_centrales14270320122253.asp 


La majorité de Français souhaiterait sortir du nucléaire

Par Nolwenn Weiler (27 mars 2012)

À la question « Pensez-vous qu’un accident dans une centrale nucléaire aussi grave que celui qui a touché le Japon pourrait survenir en France ? », 67 % des Français interrogés répondent « oui ». Ces chiffres, tirés d’un sondage réalisé les 19 et 20 mars par le CSA pour Greenpeace révèlent, selon l’association, une prise de conscience du risque dans un pays « dont les deux tiers des habitants vivent à moins de 75 kilomètres d’un des 58 réacteurs ». Autres chiffres instructifs pour nos futurs gouvernants : 80 % des personnes interrogées estiment que la France est trop dépendante du nucléaire, 88 % s’estiment sous-informées sur les mesures à prendre en cas d’accident, et 54 % considèrent qu’une sortie du nucléaire est possible, en développant les énergies renouvelables et les économies d’énergie.

http://www.bastamag.net/article2239.html


 Tchernobyl: l'assemblage du nouveau sarcophage commencera en avril

Des journalistes devant la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, le 22 février 2011 © AFP/Archives Sergei Supinsky

Tchernobyl-l-assemblage-du-nouveau-sarcophage-commencera-en.jpg28/03/2012 10:16 am

KIEV - (AFP) - L'assemblage du nouveau sarcophage à Tchernobyl, destiné à la réduire la menace de radioactivité, commencera le 26 avril, jour de l'anniversaire de cette pire catastrophe nucléaire de l'Histoire, a annoncé mardi la présidence ukrainienne. "La construction du sarcophage à la centrale de Tchernobyl commencera le 26 avril", a indiqué la présidence dans un communiqué citant le chef de l'Etat Viktor Ianoukovitch, qui participe à un sommet sur le nucléaire à Séoul. La première phase de l'assemblage de cette grande arche de 108 mètres de haut et d'un poids de 20.000 tonnes a déjà débuté cette année, a précisé à l'AFP la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), chargée de la gestion des fonds prévus pour ce projet. "Les fonds nécessaires sont disponibles et les travaux se font conformément au calendrier, sans retards, pour que la nouvelle enceinte soit complétée et installée au-dessus du réacteur accidenté à la mi-2015, comme prévu", a indiqué Anton Oussov, porte-parole de la représentation de la Berd. La centrale ukrainienne de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, fut le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire lorsque son quatrième réacteur explosa en avril 1986, contaminant une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, le Bélarus et la Russie.Les restes du réacteur accidenté ont été recouverts en 1986 d'une chape de béton, mais cette installation, construite à la va-vite, est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre. Le consortium Novarka, formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci, avait remporté en 2007 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau sarcophage étanche, qui sera assemblé sur un terrain contigu au réacteur, puis glissé au-dessus de la vielle chape. Le coût total de cette opération est estimé à 1,5 milliards d'euros dont 750 millions d'euros manquaient toujours il y a un an. La communauté internationale avait débloqué 550 millions d'euros lors d'une conférence internationale à Kiev en avril 2011, à l'occasion du 25e anniversaire de la catastrophe. Le reste a été ajouté par la Berd.

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Tchernobyl-l-assemblage-du-nouveau-sarcophage-commencera-en-avril


Las Vegas ira chercher son eau à 500 km : nous assi, s’il en reste !

Le 26 mars 2012 par Geneviève De Lacour

Chaque habitant de Las Vegas consomme environ 900 l d'eau par jour

Las Vegas a reçu l’autorisation d’aller pomper de l’eau à près de 500 kilomètres de son centre. Spring, Cave, Dry Lake et Delamar, 4 petites vallées situées à l’est de l’Etat du Nevada fourniront l’or bleu à la capitale américaine du jeu.

Mais les énormes quantités d’eau que les autorités de l’Etat ont décidé de pomper ne suffiront pas à alimenter la ville entière. Tout juste aideront-ils à éviter le scénario catastrophe: que la ville tirant la plupart de ses besoins de la rivière du Colorado soit à court d’eau potable dans les prochaines années. La décision prise par Jason King, hydrogéologue agréé de l’Etat, ne fait pas l’unanimité. Des groupes de défense de l’environnement, une coalition d’éleveurs de bétail et des Amérindiens de l’est du Nevada s’opposent au projet et sont même prêts à aller en justice. Il y a une dizaine d’années, les mêmes autorités avaient envisagé de capter de l’eau en amont. En attendant, les travaux ne commenceront pas avant que l’eau du lac Mead –le principal réservoir de la ville- n’atteigne un niveau dangereux. Alors que la décision des services techniques de l’Etat inclut un suivi des effets du pompage sur les ressources en eau, l’environnement et la biodiversité de l’est du Nevada, les opposants estiment que le projet ne prend pas suffisamment en compte l’impact des pompages sur les captages d’eau potable dans les vallées où l’eau est prélevée. Décision pragmatique ou fuite en avant? Selon une association locale de défense de l’environnement, cette décision est une victoire pour la croissance irraisonnée de Las Vegas.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/las-vegas-ira-chercher-son-eau-a-500-km,28234?xtor=RSS-31&utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook 


L’OCDE appelle à une réforme écologique de l’économie

Le 16 mars 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

Supprimer les subventions aux hydrocarbures.

Après le Pnue et l’AIE, l’OCDE appelle à modifier les fondamentaux de notre économie. Il y va presque de notre survie, estime l’institution basée à Paris. 

Ø Il en va de notre survie.

Paradoxe. Alors que l’écologie, la protection de l’environnement ou la lutte contre les changements climatiques ont totalement disparu de la campagne présidentielle, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) rappelle les candidats (et les autres!) à l’ordre. Pesant quelque 350 pages, le dernier rapport produit par l’organisation d’études économiques rappelle les principales problématiques environnementales et la nécessité de relever le défi qu’elles nous posent collectivement. «Ces dernières décennies, l’humanité a bénéficié d’une croissance et d’une prospérité sans précédent; la taille de l’économie mondiale a plus que triplé depuis 1970, tandis que la population de la planète augmentait de plus de 3 milliards de personnes pour atteindre 7 milliards aujourd’hui. Or cette croissance s’est accompagnée d’une pollution de l'environnement et d’un épuisement des ressources naturelles qui pourraient bien, à terme, compromettre le développement humain», annonce, d’entrée de jeu, l’institution basée à Paris.

Fondée sur les travaux de modélisation menés conjointement par l'OCDE et l’agence d’évaluation environnementale des Pays-Bas (PBL), Les Perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050 (*) se focalisent sur les 4 domaines jugés les plus urgents: changement climatique, biodiversité, eau et effets de la pollution sur la santé.

Des problèmes qui, si l’on n’y prend garde, ne feront que s’aggraver. Au détriment de l’environnement, bien sûr, mais aussi de l’homme et de… l’économie. Pour reprendre une phrase célèbre: polluer plus coûtera plus. En restant sur la trajectoire actuelle du développement et de la démographie, la demande mondiale en énergie augmentera de 80% d’ici 2050. Cette hausse sera en majeure partie le fait des économies émergentes et sera couverte à 85% par des énergies fossiles. Avec, pour corollaire, un accroissement de 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et une aggravation de la pollution de l’air. Au milieu du siècle, la concentration atmosphérique de GES pourrait atteindre 685 parties pour million (contre 393 ppm aujourd’hui). Ce qui nous mènerait tout droit à un réchauffement compris entre 3°C et 6°C par rapport aux niveaux préindustriels. Pour mémoire, la collectivité mondiale ambitionne de limiter à 2°C la hausse du mercure mondial.

La dégradation de la qualité de l’air urbain devrait devenir, en 40 ans, la première cause environnementale de mortalité dans le monde, devant l’eau insalubre et le manque d’assainissement. Le nombre de décès prématurés imputables aux oxydes d’azote et de soufre ou aux particules fines pourrait doubler d’ici 2050. Si rien ne change d’ici là, les émissions des véhicules et du chauffage urbain vont tuer, chaque année, 3,6 millions de personnes. Soit trois fois plus qu‘aujourd’hui. Révolution automobile oblige, les citadins chinois et indiens seront les plus touchés. Avec une population vieillissante et largement urbanisée, les pays de l’OCDE devraient enregistrer, en 2050, le deuxième plus fort taux de décès prématurés liés à l’ozone troposphérique, derrière l’Inde.

Comme on pouvait le craindre, et toujours si nos politiques actuelles ne sont pas amendées, la biodiversité devrait payer un lourd tribut à notre développement. L’OCDE et l’agence d’évaluation environnementale néerlandaise estiment que 10% des espèces animales et végétales devraient disparaître ces prochaines décennies. La superficie des forêts devrait se réduire de 13%. N’en déplaisent aux économistes, cette 6e grande extinction ne serait pas favorable au développement économique. L’appauvrissement de la biodiversité et la perte des services écosystémiques représentent globalement une perte évaluée entre 4.000 et 5.000 milliards de dollars (entre 3.035 et 3794 milliards d’euros) par an pour l’économie, souligne l'étude The economics of ecosystems and biodiversity, parue en 2009. Pas facile à compenser. Sous l’effet de la hausse de la demande du secteur industriel (+400%), des centrales électriques (+140%) et des ménages (+130%), la demande en eau devrait exploser: + 55%. Ce qui devrait accroître le stress hydrique de l’agriculture et compromettre ainsi la production suffisante de produits alimentaires.

Cet apocalypse est encore évitable, avertit tout de même l’organisation multinationale qui appelle à «réussir la réforme et à intégrer la croissance verte dans les priorités de l’action». L’OCDE appelle notamment à «rendre la pollution plus coûteuse que les solutions les plus vertes». Par exemple, en développant les écotaxes (mais si) et les mécanismes d’échange de quotas d’émission, dont les allocations se feraient par mise aux enchères. Quoi qu’en pensent les dirigeants d’Airbus. Autre préconisation, internaliser les coûts environnementaux. Par exemple, en instaurant un prix de l’eau qui tienne compte, au hasard, de sa rareté et des services écosystémiques rendus. L’institution libérale appelle aussi à «supprimer les subventions préjudiciables à l’environnement». On pense, bien sûr, aux 557 Md$ (422,68 Md€) qui ont été dépensés par les Etats en 2008 pour maintenir à un faible niveau les prix des produits pétroliers. En France, la seule exonération de la TIPP et de la TVA pour le kérosène aérien représentent 6 Md€ par an. «Mais on peut estimer que plusieurs dizaines de milliards d’euros d’aides par an ont un impact néfaste sur la biodiversité», rappelait récemment Guillaume Sainteny, auteur d’un rapport sur les impacts environnementaux de la fiscalité française. Les experts de l’OCDE suggèrent aussi de rendre (enfin) efficaces les réglementations environnementales et les normes. A commencer par celles portant sur l’efficacité énergétique. Une mesure a priori peu coûteuse et permettant tout à la fois de réduire la demande de kilowattheures et les coûts financiers tout en améliorant la santé humaine. L’OCDE estime aussi nécessaire de multiplier les mesures permettant d’aiguiller la consommation de produits sur les rails de la croissance verte: bonus-malus et soutien public à la R&D. Ecologues, économistes, biologistes, climatologues ont, maintenant, fait leur travail. L’état de la planète est connu. Son futur proche (et celui de nos descendants!) est minutieusement décrit. Le catalogue des mesures permettant d’éviter le pire est publié. Ne reste aux politiques qu’à s’en inspirer. Et là aussi, il y a du travail.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ocde-appelle-a-une-reforme-ecologique-de-l-economie,28078

(*) Le rapport : http://www.oecd.org/document/15/0,3746,fr_2649_37465_49673487_1_1_1_37465,00.html  


OPINION - 21/03/2012 | 11:07 - 929 mots

La transition énergétique passera aussi par une nouvelle donne territoriale

Copyright Reuters  CATENAIR

Par François Brottes, Alain Rousset et Bruno Rebelle

Passer d'une société du « tout pétrole » et du « tout nucléaire » à une société de la sobriété et de l'efficacité énergétiques implique une décentralisation partielle de la politique énergétique.

La transition énergétique n'est pas un phénomène à la mode. Elle est l'un des piliers du nécessaire redressement économique, social et environnemental de la France porté par François Hollande. Pour répondre à l'urgence climatique, pour retrouver une prospérité durable, déconnectée des seuls intérêts financiers et de notre dépendance aux énergies fossiles et fissiles, pour promouvoir les énergies renouvelables et réduire les factures des consommateurs, cette transition appelle un cap politique affirmé. Elle nécessite aussi un vrai débat démocratique pour associer pleinement les acteurs à la mutation des usages et comportements qu'elle impose. Enfin, cette transition appelle, pour se concrétiser, une nouvelle donne territoriale. Jusqu’ici la gestion de l’énergie faisait l’objet d’une très forte centralisation. L'Etat fixait des objectifs de production sans chercher à maîtriser la hausse continue de la demande. Notre pays est, de fait, marqué par de grosses unités de production qui desservent par des « tuyaux » de grande capacité, notamment les lignes à très haute tension, des centres de consommation urbains ou industriels parfois très éloignés des lieux de production. Même si cette organisation garantit la sécurité d'approvisionnement et la péréquation de la puissance, cette centralisation de la politique énergétique est aujourd'hui à repenser : coûteuse pour les consommateurs qui paient les pertes d'énergie dues au transport, elle est de surcroît inadaptée aux fluctuations de la demande, en particulier aux pointes hivernales qui obligent à importer très cher de l'énergie produite chez nos voisins, souvent à un coût environnemental élevé. Passer d'une société du « tout pétrole » et du « tout nucléaire » à une société de la sobriété et de l'efficacité énergétiques implique une décentralisation partielle de la politique énergétique. Les collectivités locales ont la connaissance du terrain, l'expérience de la culture partenariale. Elles sont à l'origine des trois quarts de l'investissement public national. Au contact de la population et des acteurs qui font vivre nos territoires, elles sont les mieux placées pour impulser, animer et harmoniser la combinaison d’initiatives principalement individuelles de massification du recours aux transports collectifs ou aux véhicules propres, de rénovation des logements, de changements d’appareillages électriques, de modification des habitudes de consommation au quotidien donnant corps à une politique nationale de sobriété et d’efficacité énergétique. Nos collectivités locales sont déjà à la manœuvre, par les missions qui leur incombent, notamment comme propriétaires des réseaux de distribution, mais aussi pour faire ce que l'Etat n'a pas su ou voulu faire, en particulier sur le bâti résidentiel qui, avec les transports, reste le principal gisement d’économie. Mais ces initiatives ne sont pas suffisamment coordonnées, elles souffrent d’un manque de financement dédié, et surtout d'un grave déficit  d'impulsion d'un Etat stratège. Les Régions, déjà compétentes pour l'aménagement, les transports, le développement économique et la formation professionnelle, sont l’échelon le plus pertinent pour impulser une économie plus sobre en carbone, et animer le pilotage de proximité qu'appelle la transition énergétique. Les banques publiques régionales d'investissement et le Fonds énergies vertes, proposés par François Hollande, constitueront le socle de cette transition, renforçant la structuration de filières locales par un soutien décisif aux PME et entreprises innovantes dans l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. L’action des Régions en matière de formation et d’emploi devra aussi être renforcée pour répondre aux besoins générés par le vaste chantier de rénovation thermique des logements programmé. Les Schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie, issus du Grenelle, doivent devenir de vrais outils de planification régionale prescriptifs, adaptant aux spécificités locales les objectifs nationaux de sobriété, d’efficacité, et de développement des renouvelables. Ainsi, les Régions auraient à charge de coordonner les plans climat énergie territoriaux des collectivités situées dans leur ressort. L’Etat, en complément, devra organiser des moyens nouveaux pour associer les Régions aux économies qu'elles auront suscitées par leurs politiques, par exemple en les intéressant au développement de l'auto-consommation des énergies renouvelables locales. Il est aussi urgent de clarifier le rôle des différentes collectivités pour optimiser l’offre de transports collectifs. La coordination des transports devrait être améliorée entre les différents échelons territoriaux pour tous les transports interurbains, ferroviaires comme routiers, et pour la mobilité de proximité en agglomération. Cette simplification facilitera l’organisation de services plus adaptés et à terme plus économes. Concomitamment, les compétences et les règles d'urbanisme devront être adaptées afin de placer la sobriété énergétique au cœur des politiques d'aménagement, en particulier en limitant l'étalement urbain.

Cette nouvelle donne territoriale est capitale. L’Etat ne peut pas tout décréter. Promouvoir cette approche territoriale de l’énergie permettra d’entrer de plain-pied dans une logique de changement de modèle aujourd’hui incontournable et que nous n’avons pas encore intégrée psychologiquement. La multiplication des actions concrètes dans les territoires, au plus près du terrain, connectera l’intérêt de tous et de chacun aux enjeux climatiques et énergétiques. C'est aussi cela le sens du grand débat sur la transition énergétique que veut engager François Hollande au lendemain de l'élection présidentielle. Nous faisons le pari que la reconnaissance des décisions prises localement est la clé de la participation active des acteurs qui, dans les territoires, sauront valoriser tous les gisements d’économie d’énergie et exploiter des ressources aujourd’hui négligées. Enfin et surtout, cette nouvelle gouvernance, responsabilisant en proximité les citoyens, enrichira le débat en invitant chacun à participer aux arbitrages pour définir le meilleur équilibre entre bénéfices et nuisances des différentes options nécessaires pour couvrir nos besoins d’énergie. En plus d’apporter des réponses durables à l’équation énergétique, nous aurons là un bel exercice de démocratie active.

(*) François Brottes, député et conseiller énergie de François Hollande. Alain Rousset, député, et Président de la Région Aquitaine, responsable du Pôle productif dans la campagne de François Hollande. Bruno Rebelle, expert en développement durable, et conseiller auprès de plusieurs collectivités.
 Politique énergétique - 20/03/2012 | 17:19 - 539 mots

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120321trib000689511/la-transition-energetique-passera-aussi-par-une-nouvelle-donne-territoriale.html


Brèves

Pétrole en Guyane : Shell va réaliser deux nouveaux forages en mer cet été


La filiale américaine d'EDF Energies Nouvelles, enXco, a annoncé la finalisation d'un accord portant sur l'acquisition du projet éolien de Bobcat Bluff, d'une puissance de 150 MW, en développement dans l'Etat du Texas aux Etats-Unis.

http://www.enerzine.com/3/13722+edf-en-acquiert-un-projet-eolien-de-150-mw-au-texas+.html


The Carbon Footprint of Oil Sands Oil / l’empreinte carbone des schistes bitumineux (traduction à venir)

http://www.huffingtonpost.com/bill-chameides/the-carbon-footprint-of-o_b_1381020.html?ref=green&ncid=edlinkusaolp00000008


BONNE NOUVELLE : La Bulgarie renonce à un projet bulgaro-russe de centrale nucléaire. 
Après avoir prononcé un moratoire contre les gaz de schiste !!

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