Actus.ECOcide_60

Publié le par nongazdeschisteinfos

Enorme ! Fermeture du site du ministère de l'écologie : c'était un poisson d'avril !!

En raison de la démission de Nathalie Kosciusko-Morizet - en date du 23 février dernier - et de son non-remplacement à la tête du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, nous ne sommes plus en mesure d’assurer la continuité de l’Etat en matière écologique.


L'Europe, un navire océanographique affrété par l'Ifremer et l'AERMC (Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse), vient de prendre la mer pour la campagne DCE 3. Les scientifiques à bord vont mettre en place des dispositifs, notamment des poches de moules, pour étudier la qualité des eaux côtières sur tout le littoral méditerranéen, Corse comprise.

A l'heure où le Gouvernement s'apprête à prolonger le permis "Rhône Maritime" et l'IFREMER a lancé le projet "GOLD", on voit bien la nécessité d'analyser les eaux : une sorte d'ETAT ZERO, en quelque sorte (D.F.)


CADA : Commission d’Accès aux documents administratifs

JORF n°0079 du 1 avril 2012 page 5955
texte n° 4 - NOR: PRMX1209227D

 Décret du 30 mars 2012 portant nomination à la Commission d'accès aux documents administratifs - M. Cointat (Christian) : Par décret en date du 30 mars 2012, M. Christian Cointat est nommé membre suppléant de la Commission d'accès aux documents administratifs, en qualité de sénateur.


1ER AVRIL , C’EST AUSSI LE 1ER JOUR DE L’ENTREE EN VIGUEUR DE L’ICE (INITIATIVE CITOYENNE EUROPEENNE)

L'UE s'apprête à enregistrer les premières initiatives citoyennes sous une pluie de critiques Cet article est traduit de l'anglais par EurActiv Bruxelles, partiellement ou en intégralité (article source). Les organisations de la société civile se plaignent de la lourdeur des procédures administratives et de sécurité pour l'enregistrement des initiatives citoyennes européennes (ICE), alors que l'UE s'apprête à se lancer dans l'arène de la démocratie participative ce dimanche (1er avril) avec l'enregistrement des premières ICE
Source : http://www.euractiv.fr/ue-apprete-enregistrer-premieres-initiatives-citoyennes-pluie-critiques-article#
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European public sector trade unions will be the first to file a petition on Sunday by demanding that EU institutions declare water and sanitation a human right and keep it out of internal market rules. Other citizen's petitions in the pipeline include an initiative by the Socialists and Democrats group in the European Parliament to introduce a financial transactions tax (FTT). The ECI, as introduced by the Lisbon Treaty, allows citizens to request new EU legislation once a million signatures from seven member states have been collected (EurActiv 14/01/10). EU rules coming into force on Sunday are meant to ensure that the names, addresses and signatures of citizens backing a petition are truthful, ensuring the reliability of the data provided. Despite the upcoming launch of the petitions system, an EU official said three countries have still not formally indicated to the Commission which national authority will verify the signatures of initiatives. These are the Czech Republic, Malta and the United Kingdom. Civil society groups have complained about the burdensome administrative process of filing an initiative.
Les syndicats Européens  du secteur public seont  les premiers à déposer une pétition dimanche 1er avril en exigeant que les institutions de l'UE déclare l’eau et l'assainissement un droit humain devant être gardés hors de règles du marché intérieur. L’Autre pétition de citoyens de l'autre comprend l’ initiative lancée par les socialistes et les démocrates du groupe au Parlement européen pour introduire une taxe sur les transactions financières (TTF). L'ECI, tel qu'introduit par le traité de Lisbonne, permet aux citoyens de demander une nouvelle législation de l'UE une fois un million de signatures provenant de sept États membres collecté (EurActiv 14/01/10). Cette nouvelle règle de l'UE entre en vigueur le dimanche 1er avril 2012 et  vise à assurer que les noms, adresses et signatures de citoyens soutenant une pétition soient véridiques, afin d'assurer la fiabilité des données fournies. Malgré le lancement prochain du système de pétitions, un fonctionnaire de l'UE a déclaré que trois pays n'ont pas encore indiqué officiellement à la Commission qui sera l'autorité nationale de vérifier les signatures des initiatives. Ce sont : la République tchèque, Malte et le Royaume-Uni. Les groupes de la société civile se sont plaints au sujet de la lourdeur du processus administratif de cette initiative. Copyright © EurActiv.fr

Source : http://www.euractiv.fr/ue-apprete-enregistrer-premieres-initiatives-citoyennes-pluie-critiques-article#


Eva Joly : « Forer les sous-sols, une catastrophe majeure »

Presque au pas de course, Eva Joly a participé hier aux deux principales manifestations organisées à Toulouse, la défense des langues occitanes et un « Non » formel des collectifs régionaux aux dépôts de permis déposés par les grandes compagnies pour la recherche du gaz de schiste dans les sous-sols de la région.

 

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Eva JOLY signe l'APPEL A CONSENSUS EUROPEEN"

La reconnaissance des langues et cultures régionales semble vous toucher plus particulièrement ?

L'occitan, comme toutes les langues régionales, je les regarde avec beaucoup de sérieux. Ce sont des cultures qui conviennent parfaitement à de grandes régions telles que la région Midi-Pyrénées. Mais ces cultures sont mal en point, essentiellement par le manque de moyens concernant la capacité d'enseignement. En clair, il manque des enseignants dans les écoles. Dans ma campagne, je souhaite dire que l'offre doit être présente à l'avenir.

Faut-il que la langue occitane bénéficie d'un statut particulier ?

On doit reconnaître un statut pour les langues régionales, afin qu'elles deviennent des langues officielles. Notamment pour avoir la possibilité d'établir des documents administratifs en langue occitane. Personnellement, je comprends quatre mots sur cinq en occitan, car c'est une langue latine.

Vous vous ralliez également aux anti gaz de schiste ?

Les forages à moins de 4 000 mètres sous terre pour extraire du gaz à haute pression, c'est aller vers une catastrophe naturelle majeure. Personne ne sait, aujourd'hui encore, comment on pourra stopper les fuites d'un gaz hautement inflammable. Nous devrons alors faire face à des conséquences irréparables en terme d'écologie.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/01/1320535-les-anti-gaz-de-schiste-maintiennent-la-pression.html#xtor=RSS-6


Les anti gaz de schiste maintiennent la pression 

MANIF TOULOUSE 31 MARS 2012Trois cents militants se sont rassemblés, hier à Toulouse, pour alerter des dangers de l'exploitation du gaz de schiste./ Photo DDM, Frédéric Charmeux

 « Est-ce qu'il y a des personnes qui n'ont jamais entendu parler du gaz de schiste ? » Sur près de 300 militants réunis, hier vers 15 heures, devant le monument aux Morts de Toulouse à l'appel du collectif Aquitaine/Midi-Pyrénées contre le gaz de schiste, une seule main s'est levée. Apparemment, tout le monde, ou presque, est au parfum, mais Marie-Florence Marchand, du collectif 47, en a quand même profité pour faire un petit historique. Car, loin s'en faut, le dossier qu'on croyait définitivement enterré depuis que la loi de juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique pour extraire et explorer le gaz de schiste, refait surface.

Des dizaines de permis déposés par de grandes compagnies pétrolières sont actuellement à l'étude dans plusieurs régions françaises. En Midi-Pyrénées, selon les services de l'État, deux dossiers seront prochainement remis à l'instruction, notamment sur les territoires de Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) et Mirande (Gers), mais rien n'est confirmé. « Pour extraire ces hydrocarbures coincés dans la roche, on est obligé de forer à plus de 3 km de profondeur et d'envoyer des millions de litres d'eau pour fracturer la roche, explique Marie-Florence Marchand. Le problème, c'est qu'on ne peut pas gérer les diverses réactions chimiques qui peuvent se produire dans les failles naturelles du sous-sol. Des dégâts environnementaux et sanitaires irréversibles sont à envisager dans nos sous-sols, nos rivières et nos nappes phréatiques. Sans compter le risque de secousse sismique - c'était le cas aux États-Unis et en Angleterre - que peut engendrer cette méthode d'extraction ».

Le bras de fer est désormais engagé entre les associations environnementales, les écologistes et le puissant lobby pétrolier. Pour les anti gaz de schiste, la loi de juillet 2011 est une loi « en trompe-l'œil », « car l'exploration du sous-sol, destinée à mesurer son potentiel énergétique en utilisant des forages profonds, reste toujours possible », comme le souligne Yves Pietrasanta, chimiste et vice-président du conseil régional de Languedoc-Roussillon. « Les progrès sont fulgurants dans les techniques de forage et de recyclage de l'eau, il y a eu des améliorations considérables », se défend Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française de l'industrie pétrolière.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/01/1320535-les-anti-gaz-de-schiste-maintiennent-la-pression.html


Gaz et huiles de schiste : le débat fait salle comble

Publié le vendredi 30 mars 2012 à 11H00 - Vu 115 fois

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Le journaliste Stéphane Bugat (au centre) a animé les débats entre Isabelle Vasseur et Dominique Jourdain.

Fère-en-Tardenois (Aisne) Isabelle Vasseur et Dominique Jourdain ont confronté leur position sur les hydrocarbures devant près de 300 personnes. Retour point par point.

COURTOIS les échanges entre la députée Isabelle Vasseur, cosignataire de la Loi Jacob et Dominique Jourdain, membre du collectif citoyen Carmen et administrateur de l'Agence de l'eau Seine Normandie.
Ils ont débattu mercredi soir dans la salle des fêtes de Fère-en-Tardenois, sur les projets d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures dans le Sud de l'Aisne pendant près de 1 h 30 devant trois cents personnes. Un public attentif et surtout réactif, qui a porté son soutien à M. Jourdain.

  • Loi du 13 juillet 2012, dit Jacob. Isabelle Vasseur a été cosignataire de cette loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et pétrole de schiste par fracturation hydraulique. Cette loi a permis d'abroger trois permis sur les soixante-quatre déposés par les sociétés pétrolières (celui dit de Château-Thierry reste néanmoins effectif). Dominique Jourdain la critique fortement parlant de « loi schizophrène » : « elle interdit dans son article 1 la fracturation hydraulique puis les réintroduit au nom de l'expérimentation dans son article 2 ! » L'estimant insuffisante, il a réclamé « la refonte complète du code minier ». C'est l'un des rares points où les deux orateurs sont d'accord. « Ce code date de Napoléon, il doit être révisé pour prendre en compte les nouvelles technologies », répondait Isabelle Vasseur. La parlementaire a défendu bec et ongles sa loi « qui a le mérite d'exister et d'interdire l'exploration et l'exploitation par fracturation hydraulique sous peine d'une sanction d'un an d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende ». Elle réaffirmait néanmoins l'autorisation de la technique à des fins d'expérimentation.
  • Recherches expérimentales. Malgré la réprobation du public, Isabelle Vasseur a encore insisté sur l'importance des recherches. « Je ne suis pas forcément d'accord avec tous les projets mais j'estime qu'il est nécessaire de connaître le potentiel des ressources fossiles que nous avons sous nos pieds. » Ce à quoi Dominique Jourdain répondait sèchement : « La connaissance du sous-sol, nous l'avons autrement qu'en faisant des forages. Aujourd'hui il n'existe pas d'autres techniques que la fracturation hydraulique pour capturer le pétrole dans la roche mère. Cela représente un danger pour l'environnement car elle utilise des tonnes d'eau et des produits chimiques. »
  • Indépendance énergétique. Outre les enjeux environnementaux et de santé publique, un autre enjeu a fait son apparition dans le débat : celui de l'indépendance énergétique. La parlementaire expliquait « ne pouvoir s'exonérer d'une réflexion sur la politique énergétique du pays ». A l'heure ou le prix du baril de pétrole flambe, elle souhaite « développer les énergies renouvelables sans se priver d'exploiter un jour les ressources fossiles du pays dans des conditions plus acceptables pour l'environnement et la santé publique ». Son contradicteur s'accorde sur « le besoin d'un grand débat », mais il veut aussi de grandes décisions en faveur des énergies propres. « On ne va pas détruire le sol, le sous-sol et surtout l'eau pour un gain faible en matière énergétique. Cela ressemble à de l'acharnement thérapeutique. »

 Propositions. « Je prends l'engagement de porter devant le gouvernement cette proposition : que les fonds ou les ressources financières produites par les expérimentations soient affectés à la recherche d'énergies renouvelables », annonçait Isabelle Vasseur avant de revoir sa copie devant les critiques du public et de Dominique Jourdain sur l'hypothétique profit des recherches. « Il faut prévoir qu'une partie de la fiscalité sur les produits pétroliers soit affectée aux énergies renouvelables », concluait-elle. Dominique Jourdain a, quant à lui, revendiqué : « La suspension de tous les permis accordés ou en instruction jusqu'à l'installation d'une commission démocratique et une réforme du code minier. » Le membre du collectif Carmen verrait bien dans ce code aujourd'hui désuet « la charte constitutionnelle de l'environnement, le principe de précaution et le devoir d'information des populations et élus. » Isabel DA SILVA  

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/gaz-et-huiles-de-schiste-le-debat-fait-salle-comble#.T3beR802W4Y.facebook


De la fuite de gaz de Total aux ambitions de Fagor, une semaine d'industrie

PLATEFORME TOTAL FUITE

Par Rémy Maucourt - Publié le 31 mars 2012, à 07h 55

 

Le groupe pétrolier Total se serait bien passé de ce mauvais coup de pub, mais la fuite de gaz sur une de ses plateformes en mer du Nord a nourri l'actualité industrielle ces derniers jours. Tandis que le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a lui défendu le bilan industriel du quinquennat Sarkozy auprès de L'Usine Nouvelle. Retour sur les évènements majeurs de cette dernière semaine de mars.

Le fait marquant
Depuis dimanche 25 mars, Total fait face à un accident industriel majeur : une fuite de gaz sur une plate-forme de la mer du Nord. Sur le champ d’Elgin Franklin, au large de l'Ecosse, 23 tonnes d'hydrocarbures liquides ont été relâchées en mer, et un nuage de gaz inflammable s'est formé autour de la plate-forme. Selon les autorités écossaises, il serait visible jusqu'à onze kilomètres. La plate-forme a été évacuée, une zone d'exclusion maritime de 3,7 kilomètres a été mise en place. Total ne communique qu'à minima sur cette catastrophe. Les responsables du groupe admettent toutefois mardi que le colmatage de cette fuite pourrait prendre 6 mois. Il sera peut être nécessaire de mettre en place un puit secondaire, pour faire baisser la pression dans le système accidenté. Mais ce processus serait particulièrement long. Jeudi, Total affirme avoir trouvé l'origine exacte de la fuite. Elle provient d'un puit désaffecté situé à 4 000 mètres de profondeur. Du matériel a été acheminé sur place, et notamment deux navires équipés pour lutter contre les incendies. Avant même de connaître précisément les conséquences de cet accident pour l'environnement, certains s'inquiètent de l'impact sur les comptes de Total. L'agence de notation Moody's annonce ainsi jeudi qu'elle pourrait prochainement abaisser la note de la dette du groupe pétrolier.

Philippe Guys, directeur de la branche exploration au Royaume-Uni, explique vendredi les actions en cours. Deux mesures sont appliquées en parallèle : "la première vise à étouffer le puits à partir d'une base flottante, la seconde consiste à forer deux puits de dérivation".

Jeudi 29 mars
Alors que la campagne électorale entre dans sa dernière ligne droite, le ministre de l'Industrie Eric Besson dresse pour L'Usine Nouvelle le bilan du quinquennat dans son domaine.

Hydrocarbures: Total parmi les lauréats de 8 nouvelles licences en Uruguay

Montevideo - L'Uruguay a accordé aux compagnies française Total et britanniques British Petroleum (BP), British Gas (BG) et Tullow Oil huit licences d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures dans les eaux territoriales du pays, a annoncé vendredi la compagnie d'Etat Ancap.
Trois licences d'explorations de 5.000 à 8.000 m2 ont été accordées à BP, trois autres à BG, une à Total et une à Tullow Oil, a annoncé à la presse Raul Sendic, président de la compagnie pétrolière nationale Ancap. Ces attributions ouvrent une nouvelle ère dans l'exploitation de pétrole et d'hydrocarbures en Uruguay, a estimé M. Sendic. L'investissement total prévu par ces entreprises au cours de la première phase d'exploration, d'une durée de trois ans, est de 1,56 milliard de dollars, a ajouté M. Sendic.
L'Uruguay, qui aspire à devenir producteur de pétrole et de gaz, avait déjà accordé en 2009 des licences pour des projets pétroliers offshore à un consortium comprenant notamment le Brésilien Petrobras. Ancap a également signé récemment des contrats d'exploration et d'exploitation éventuelle de pétrole et de gaz dans le centre-nord du pays avec l'Américaine Shuepbach Energy et l'Argentine YPF.

http://www.romandie.com/news/n/_Hydrocarbures_Total_parmi_les_laureats_de_8_nouvelles_licences_en_Uruguay48300320122045.asp

"Pour la première fois depuis 25 ans, nous avons réhabilité la politique industrielle", affirme-t-il. Pour appuyer son propos, il cite les multiples mesures portées par son ministère : création du Fonds stratégique d'investissement, triplement des moyens du crédit impôt recherche, mise en place de comités stratégiques pour soutenir les filières...Le bilan en terme d'emploi est pourtant négatif : 350 000 postes supprimés dans l'industrie en cinq ans. Aucun doute pour Eric Besson : son action a permis de limiter l'impact de la crise. "Nous nous sommes battus pour sauvegarder le maximum d'emplois industriels", assure-t-il.

Vendredi également, Eva Joly a défendu ses propositions économiques dans un débat organisé par la CGPME. Son idée la plus controversée par les petits patrons : l'abaissement du temps de travail à 32 heures. Elle assure qu'elle ne compte pas forcer les entreprises, juste soutenir celles qui feront ce choix.

http://www.usinenouvelle.com/article/de-la-fuite-de-gaz-de-total-aux-ambitions-de-fagor-une-semaine-d-industrie.N171759?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215


TOTAL : Elgin perd 200.000 m3 de gaz par jour !

Le 30/03/2012 à 22h27

(Boursier.com) -- Dans un nouveau point d'information sur l'incident d'Elgin en Mer du Nord, Total fait savoir que "la situation est stable sur le site depuis maintenant 5 jours". Le groupe pétrolier précise encore : "La mise en oeuvre des actions nécessaires pour arrêter la fuite progresse". Les représentants de Total viennent de rencontrer le Ministre britannique de l'énergie, afin de faire le point avec lui sur la situation et les actions conduites jusqu'à présent. Selon le géant pétrolier français, deux principales solutions sont actuellement envisagées. La première consiste à injecter directement dans le puits des boues lourdes. La seconde vise à forer des puits de dérivation pour intervenir à la source de la fuite. "Tous les moyens nécessaires sont mobilisés pour mettre en oeuvre ces solutions", mais cette seconde solution semble privilégiée. Ainsi, Total dispose de deux plate-formes de forage sous contrat dans la zone : Sedco 714 et Rowan Gorilla V. Elles seraient utilisées pour le forage des puits de dérivation.  Si la situation sur site "reste stable", la recherche de l'origine exacte de la fuite de gaz se poursuit encore, et "tout est mis en oeuvre pour la maîtriser". Bien que Total ne soit pas en mesure d'évaluer précisément le volume de la fuite, elle est estimée à environ 200.000 m3 de gaz par jour, soit environ 7 Millions de pieds cube/jour sur la base des données recueillies et de la modélisation du réservoir.

La taille du nuage de gaz est "assez limitée". La météo reste favorable... Les vents dominants le dispersent et l'éloignent de la plate-forme.  La couche d'irisation observée est fine puisque de moins d'un micron d'épaisseur. Elle s'est formée à l'est de la plate-forme et se réduit au fur et à mesure de l'évaporation des condensats. En outre, la flamme de la torchère diminue.  "L'impact et les risques environnementaux sont relativement faibles" estime Total. La zone d'exclusion mise en place autour de la plate-forme par les autorités britanniques est maintenue. Les moyens logistiques restent en alerte. Total suit la situation grâce à des moyens satellites et aériens. Des navires positionnés sur zone permettent d'assurer un contrôle visuel permanent. Le groupe Total coopère étroitement avec le Ministère britannique de l'Energie et du climat (DECC). Egalement, toutes ses équipes de gestion de crise restent mobilisées. Elles sont basées à Aberdeen, à Paris et au centre de recherche de Pau. Elles ont pour principale mission de suivre en continu l'évolution de la situation, d'évaluer et de mettre en oeuvre des solutions pour arrêter la fuite de gaz. Elles coordonnent également le travail des différentes entités, intervenants extérieurs et experts. Total organise régulièrement des réunions avec les experts. Ses partenaires sur le terrain et les opérateurs, à proximité des sites de production, lui ont porté assistance. Avec les autorités britanniques compétentes, la coopération et la coordination sont permanentes.A.S. - ©2012    www.boursier.com 

http://www.leparisien.fr/environnement/total-sur-plusieurs-fronts-pour-stopper-la-fuite-de-gaz-en-mer-du-nord-30-03-2012-1931513.php 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120329trib000691031/plateformes-offshore-pourquoi-la-reglementation-doit-changer.html 


 

VIA JOSH FOX

  

Gaz de schiste : des explorations scientifiques à venir

le 29 03 2012

Le rapport final de la Mission d’inspection sur les gaz et huiles de schiste a été rendu public le 22 mars 2012. Il fait suite à la loi du 13 juillet 2011 qui interdit l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique, mais qui permet d’utiliser cette technique dans le cadre de projets scientifiques d’expérimentation. La loi prévoyant la création d’une Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration chargée de donner un avis public avant toute expérimentation, le décret qui met en place cette Commission a été publié au Journal officiel   du 22 mars 2012.

La technique de fracturation hydraulique (injection sous pression de fortes quantités d’eau), utilisée pour exploiter les hydrocarbures emprisonnés dans la roche, a suscité d’importantes oppositions liées aux risques de détérioration de l’environnement qu’elle implique (pollution souterraine, saccage des paysages, microséismes, épuisement des ressources hydrauliques, etc...). Les rapporteurs considèrent pourtant qu’elle reste la seule utilisable actuellement pour mettre en valeur des ressources qui permettraient, selon eux, de réduire sensiblement la facture énergétique du pays. Ils sont favorables à la mise en place d’un programme de recherche scientifique pour sécuriser cette technique, programme encadré par un comité scientifique national et contrôlé par des comités de suivi au niveau local. La mission propose un calendrier (avec essentiellement au départ des carottages de prospection en Bassin parisien) qui devrait déboucher au second semestre 2013 sur une nouvelle loi donnant un cadre juridique définitif à ces expérimentations.

La publication de ce rapport et la création de la Commission nationale sur les techniques d’explorations ont suscité des réactions à la fois de la part des associations de défense de l’environnement et de la part d’élus locaux qui y voient la préparation du « contournement » d’une interdiction qui n’aurait alors été décidée dans la loi, selon eux, qu’à des fins de « mise en scène ».

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/gaz-schiste-vers-explorations-scientifiques.html?xtor=RSS-13


Brignoles affiche son " Non au gaz de schiste "

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Publié le vendredi 30 mars 2012 à 07h32  - 1 Élus et membres du collectif varois « Non au gaz de schiste » affichent aux entrées de la ville leur opposition au permis de Brignoles. ( Photo Frank Muller)

http://www.varmatin.com/article/home-page/brignoles-affiche-son-non-au-gaz-de-schiste.821228.html 


La France doit-elle exploiter son gaz de schiste ?

La question de la semaine - Richesse inespérée made in France ou catastrophe environnementale programmée ? Le débat sur le gaz de schiste est lancé. C’est une nouvelle qui tombe à pic. Alors que les « ressources conventionnelles » d’hydrocarbures s’amenuisent et que les prix du baril flambe, la France se rêve en possible productrice de gaz. Son sous-sol contiendrait en effet des milliards de mètres cubes de gaz de schistes !

Indépendance énergétique

Les Etats-Unis ont pris le parti d’exploiter ce gaz depuis une dizaine d’années, et sont devenus ainsi l’un des premiers producteurs de gaz au monde. De nombreux observateurs invitent donc la France à imiter l’exemple américain. « La France recèle vraisemblablement les plus importantes réserves de gaz et huiles de schiste en Europe. Elle a un rôle considérable à jouer dans le domaine de la fourniture d’énergie », souligne ainsi Gérard Medaisko, docteur en génie géologique à la Sorbonne.

« Pourra-t-on longtemps se plaindre de la flambée des prix de l’énergie et refuser l’exploitation des gaz de schiste », s’interroge un éditorial du Monde au titre très clair : « Le pétrole flambe, le gaz de schiste attend. »

Risques environnementaux

Mais l’exploitation de ces ressources n’est pas la bienvenue en France. Car la méthode qui permet d’extraire ces gaz de la terre, appelée fracturation hydraulique, demande d’énormes quantités d’eau, mais aussi des produits chimiques. Et ces derniers peuvent polluer les roches et même la surface, à cause du manque d’étanchéité des forages. Sans compter que l’exploitation de ces hydrocarbures risque de plomber tout espoir de freiner le changement climatique.

N’en jetez plus ! La France a donc interdit en juillet l’utilisation de la fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste et a suspendu les trois permis qui avaient été accordés sur le territoire. Reste que l’exploitation des gaz de schiste n’est pas elle-même interdite, et que d’autres permis permettent la recherche de gaz de schiste, sans fracturation.

Faut-il renoncer à exploiter ces ressources ? Ou bien la crise énergétique que nous traversons doit-elle nous inciter à exploiter cet or noir ? Retrouvez ci-dessous la position des candidats à la présidentielle. Et partagez votre opinion dans le forum au bas de cet article.

 Nicolas Sarkozy (UMP)

Nicolas Sarkozy a affirmé plusieurs fois son refus de l’exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique. Mais il a précisé « en prenant cette décision, nous ne tournons pas le dos au progrès. L’exploitation des ressources en hydrocarbures contenues dans notre sous-sol est un enjeu stratégique pour notre pays. Mais pas à n’importe quel prix ». Il attend que soit « démontré que les techniques disponibles pour l’exploitation de ces ressources sont respectueuses de l’environnement, de la complexité des sols et des réseaux hydrologiques ». En clair, le Président-candidat sera favorable à l’exploitation de ce gaz à condition de trouver des techniques moins polluantes, si elles existent.

 François Hollande (Parti socialiste)

Même position pour François Hollande, qui a lancé sur RTL en février : « pour l’instant il n’est pas question de l’exploiter en France ». Mais a précisé, « il ne faut jamais rien écarter surtout si des recherches démontrent qu’on peut obtenir ce gaz sans nuire à la nature ».

 Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche)

« Le Front de gauche s’engage, s’il est appelé à gouverner en 2012, à proposer un texte visant l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz non conventionnels », a répondu le candidat du Front de gauche, interrogé par le collectif « Stop au gaz et huile de schiste ». En clair : pas de gaz de schiste chez nous.

 Eva Joly (Europe Ecologie - Les Verts)

La candidate écologiste souhaite « interdire définitivement l’exploration et l’exploitation de tous les hydrocarbures ». Clair, net et précis.

 Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)

Interrogé par le même collectif, Nicolas Dupont-Aignan a adressé une réponse similaire. Il se prononce pour une législation plus stricte arguant : « Je ne pense pas que la législation actuelle sur la filière du gaz de schiste, qui interdit le recours à la technique de la fragmentation hydraulique, nous préserve des accidents de contamination de la nappe phréatique par le méthane. »

  Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière)

Egalement interrogée par le collectif « Stop au gaz et huile de schiste », Nathalie Arthaud a souhaité aborder le sujet par un autre angle : les droits des travailleurs et la lutte anticapitaliste. « Nous ne voulons pas mener le combat contre telle ou telle technique sans discuter des conditions sociales dans lesquelles ces techniques sont mises en œuvre. Dans cette société, un grand nombre de techniques sont dangereuses. L’extraction du charbon, qui reste largement utilisée dans le monde pour produire de l’électricité et n’est pas facilement remplaçable à court terme, tue chaque jour des milliers de mineurs dans le monde. Si je suis solidaire de tous ceux qui refusent de voir des groupes privés explorer le sous-sol en toute opacité et avec des techniques dangereuses pour les nappes phréatiques et les riverains, ce n’est pas une simple charte qui les empêchera de nuire. Je pense que le principal problème de notre époque est de faire en sorte que la société maîtrise consciemment l’ensemble de ses choix en terme d’énergie. Cela implique d’enlever le contrôle et la possession des moyens de production aux actionnaires privés ou aux banquiers qui les possèdent. »

 Jacques Cheminade (Solidarité et progrès)

Le candidat s’est exprimé sur le gaz de schistes dans sa réflexion sur l’avenir énergétique de la planète : « Dans un univers en création continue, l’homme doit toujours découvrir des principes nouveaux et les appliquer pour vivre. Sans cela, il se trouverait contraint de réduire fortement la consommation d’énergie, d’essayer d’obtenir du gaz de schiste par fracturation hydraulique et du pétrole à partir de sables bitumineux ou d’accroître le recours au charbon ou à la lignite, comme c’est le cas aujourd’hui en Allemagne. C’est-à-dire, soit un désastre humain avec cette réduction criminelle de population voulue par certains, car sans énergie il ne peut y avoir de développement, soit un désastre écologique et humain par un recul technologique en tentant d’exploiter des sources d’énergie moins denses. »

 François Bayrou, Marine Le Pen et Philippe Poutou

A notre connaissance, ces deux candidats ne se sont pas exprimés sur le sujet.

http://www.terraeco.net/La-France-doit-elle-exploiter-son,42843.html


La 10e édition de la semaine du développement durable démarre partout en France le 1er avril !

Avec plus de 3 700 manifestations organisées en 2012, la semaine du développement durable s’impose, année après année, comme le grand rendez-vous de la consommation et de l’action responsables. Dix ans après la première édition le succès se confirme et la mobilisation des porteurs de projets – collectivités, associations, établissements scolaires, entreprises…- est toujours aussi forte. Les manifestations organisées lors de la semaine sont ainsi passées de     1 400 en 2003 à plus de 3 700 en 2012 !

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Cette année le ministère du Développement durable a choisi de faire connaître et de valoriser l’information environnementale qui nous aide petit à petit à devenir des consommateurs éclairés. Affichage environnemental des produits de consommation, écolabels, étiquette sur les produits de construction et de décoration pour améliorer la qualité de l’air intérieur… autant d’outils et de repères que nous croisons au quotidien et qui nous donnent les moyens d’être des consom’acteurs» !   Preuve que le message est passé, plus 1 600 événements ont pour thème la consommation et la production durables. La plupart d’entre eux proposent au grand public des décryptages sur les différents labels et étiquettes pour consommer « durable ».
Retrouvez l’ensemble des manifestations organisées en région sur :

www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr


 

BREVES

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120330trib000691211/le-pari-risque-du-recours-aux-stocks-strategiques-de-petrole.html

 

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http://www.risingtide.org.au/

Exelon's 'Nuclear Guy': No New Nukes

Investir dans le #nucléaire n'est plus économiquement viable, lâche l'ex-PDG d'un des champions américains du secteur : "All were trumped by a portfolio that relies heavily on America’s sudden abundance of natural gas, which has flooded the market since the boom in hydraulic fracturing of shale gas. Natural gas futures dropped to a 10-year low today—$2.15 for 1,000 cubic feet—on abundant supply, " the Associated Press reported.

http://www.forbes.com/sites/jeffmcmahon/2012/03/29/exelons-nuclear-guy-no-new-nukes/


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Analyse et commentaire tous droits reservés : danièle favari (veille juridique des GDS) 

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