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Publié le par nongazdeschisteinfos

24/04 | 07:00 | Stéphane Le Page et Nicolas Barre

Jeremy Rifkin : "La troisième révolution industrielle est en marche" JEREMY RIKFINJEREMY RIFKIN

AFP/ERIC LALMAND

Dans son nouveau livre, « La Troisième Révolution industrielle », sorti en France début février, Jeremy Rifkin annonce l'avènement d'une nouvelle économie, fondée sur le mariage entre Internet et les énergies nouvelles.

Quand est née l'idée de la troisième révolution industrielle ?

Dans les années 1970. En 1973, j'avais organisé la première manifestation contre l'industrie pétrolière à Boston, en rassemblant 20.000 personnes. Puis vint, en 1980, mon livre, intitulé « Entropie », qui fut le premier à ouvrir le débat public sur le changement climatique. Depuis, il est devenu une référence pour les mouvements politiques écologiques. Au début des années 1980, à la suite de la flambée des cours du brut lors de la crise pétrolière, j'ai commencé à prendre conscience que nous allions arriver à un pic de production dans les vingt-cinq ou trente ans à venir, et qu'il fallait déjà envisager une nouvelle révolution énergétique. Ce n'est que dans les années 1990 et la révolution Internet que j'ai fait le lien entre les communications et l'énergie. Quand Internet est apparu, il est devenu le catalyseur. Et j'ai compris que les grandes révolutions énergétiques de l'histoire coïncidaient avec de nouveaux modes de communication.

Vous pouvez expliquer ?

Les changements économiques et sociaux proviennent toujours d'une rencontre entre une nouvelle énergie et un nouveau mode de communication. Au XIX e siècle, la machine à vapeur et le charbon ont amélioré la vitesse de l'information. Ils ont permis de produire en masse des journaux à des prix concurrentiels, accroissant du même coup la proportion d'une population éduquée. Si nous n'avions pas eu cette main-d'oeuvre cultivée, que l'école publique a aussi favorisée en France, nous n'aurions pas pu gérer la première révolution industrielle comme l'a fait l'Internet. Au XX e siècle, il y a eu une autre convergence entre l'électricité, le téléphone, puis la radio et la télévision. Nous étions entrés dans la société de consommation.

Et maintenant ?

Cette deuxième révolution a commencé à mourir en 2008. Pour remédier à cette crise de croissance, il faudrait une nouvelle matrice, une nouvelle convergence entre énergie et communication. Ce sera le mariage de nouvelles sources d'énergie et d'Internet. Je m'explique : quand le cours du pétrole a franchi les 147 dollars le baril, en juillet 2008, tous les autres prix des produits dérivés ont flambé et les moteurs économiques ont stoppé. Soixante jours plus tard, c'était le krach sur les marchés financiers. De nouvelles secousses sont à prévoir. D'autant que, selon l'AIE, la production du pétrole a atteint son pic en 2006. Aujourd'hui, elle n'est plus en mesure de faire face aux demandes croissantes de la Chine et de l'Inde. Ce que je vois, ce sont des cycles de croissance qui s'arrêtent brutalement tous les quatre à six ans et ceci pendant vingt-cinq ans. L'inflation a augmenté. Et le pouvoir d'achat a baissé. Au-dessus de 150 dollars le baril, ce n'est pas tenable.

En quoi consiste la troisième révolution industrielle que vous décrivez ?

La première étape, c'est le passage aux énergies renouvelables. Les énergies fossiles sont de plus en plus chères. A contrario, le soleil brille tous les jours. Le vent souffle tous les jours quelque part. Un grand nombre de pays ont des côtes avec des vagues et des marées. Les montagnes peuvent favoriser l'hydroélectricité. Et puis, il y a la gestion des déchets, qui ouvre la voie à la biomasse. N'oublions pas la géothermie. Mais on ne peut gérer une économie mondiale si ces énergies sont distribuées sur le modèle du pétrole et du gaz, c'est-à-dire de façon centralisée. Aujourd'hui, 23 % de la population mondiale n'a pas accès à l'électricité. Et 25 % que partiellement. Cela prouve que le mode actuel de diffusion de l'énergie ne peut pas satisfaire la demande. Dans ma révolution industrielle, chaque immeuble, chaque maison deviendront une source de production d'énergie. Il faudra donc un réseau de communication pour la distribuer. L'Internet, par essence collaboratif, offre cette possibilité.

Quid du stockage de ces énergies nouvelles ?

C'est le plus compliqué à mettre en oeuvre. Le soleil et le vent ne sont pas continus. A ce jour, la capacité de stocker existe, mais nous n'avons pas encore la bonne mesure et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre de l'énergie. L'hydrogène est l'élément principal universel pour stocker de l'énergie. Il faut que les acteurs du privé et du public collaborent pour favoriser son développement. Il faudra aussi mettre en oeuvre le partage de l'énergie via le Net. Si vous en avez trop, vous la vendez sur le Web. Chacun achètera sur un réseau intelligent la part d'énergie dont il a besoin, ce qui évitera les gaspillages. Les Allemands testent en ce moment même cet « energy Internet » L'Union européenne a estimé son besoin à 1.000 milliards d'euros pour créer un réseau de distribution intelligent basé sur Internet.

Vous parlez de modèle coopératif ou distribué. Avez-vous des exemples ?

Lors des première et deuxième révolutions industrielles, l'énergie était chère. L'économie était centralisée. Avec la troisième révolution industrielle puisque le pouvoir est latéral et permet des économies d'échelle, elle entraîne des changements d'organisation. L'énergie n'y échappera pas et son coût deviendra très abordable.

Où se passe déjà cette révolution ?

En Allemagne, c'est indéniable. Ce pays s'est fixé pour objectif que l'énergie verte représente 35 % de ses besoins énergétiques en 2020. C'est l'économie la plus robuste du monde. Je travaille avec Angela Merkel depuis un certain temps. Dès le début de son mandat, elle a adhéré à mes travaux. Parce qu'elle était ministre de l'Environnement et physicienne, la chancelière comprend mes idées. Tout le monde dans le pays, ainsi que les Verts, et même les grands groupes industriels comme Siemens, Daimler et les PME allemandes, est sur la même longueur d'onde. L'Allemagne est le modèle de référence pour l'Europe.

Et la France ?

La France a du retard. Pourtant, vous avez tout : les technologies, les PME et les grands groupes dans l'informatique, la construction, les transports et l'immobilier pour rejoindre l'Allemagne et l'Italie, peut-être en montant des partenariats avec eux. Mais vous avez cette idée fixe et ancienne que tout doit être centralisé, même au sein de vos entreprises. Ce qui bride l'efficacité. Le fonctionnement vertical et centralisé a fait de la France une grande puissance pendant la deuxième révolution industrielle. Vous devez en sortir maintenant et aller vers un modèle plus coopératif.

Est-ce que la crise est un obstacle ?

C'est une opportunité. Tout le monde sait que l'énergie nucléaire, et l'exploitation récente du gaz de schiste et des sables bitumineux s'inscrivent encore dans la deuxième révolution industrielle. Je ne suis pas là pour dire qu'ils doivent disparaître du jour au lendemain. Le but n'est pas que ce portefeuille s'effondre. Il est nécessaire de le gérer, le temps que la troisième révolution industrielle se mette en place. La transition prendra vingt ans. Il faut préparer l'industrie financière et les marchés, pour qu'elle soit en phase avec ces changements.

Cela passe notamment par une évolution des services aux collectivités.

Alors que leur business couvre à la fois l'offre et la transmission, je suggère aux entreprises liées aux services aux collectivités de vendre moins, car, bientôt elles auront en face d'elles des centaines de millions de producteurs industriels, des particuliers ou même des entrepreneurs qui auront équipé leur bâtiment pour collecter les nouvelles énergies. Les « utilities » peuvent monter des partenariats avec ces nouveaux producteurs. Ils vont alors aider ces dernières à produire. Ils amélioreront leur productivité et réduiront les coûts. Les PME ou les grands groupes ne gagneront pas sur les coûts du travail, mais sur les coûts d'énergie.

Qu'espérez-vous du sommet de Rio en juin ?

Si tout le monde y arrive avec un mandat différent, cela ne marchera pas. Vous vous donnez des objectifs, mais comme chacun a son agenda et ses priorités, cela vire vite aux conflits. Ma troisième révolution industrielle n'a rien à voir avec un mandat sur le changement climatique, c'est un scénario économique pour une énergie distribuable. C'est une équation à la fois climatique et énergétique, plus efficace que toutes les idées qui circuleront au cours de ce sommet. Je ne suis pas contre un objectif d'empreinte carbone ou l'idée d'une taxe carbone, mais ils doivent s'inscrire dans un cadre économique qui permet de créer de l'emploi. Sincèrement, j'espère qu'il y aura quelque chose d'accompli. Mais, à ce stade, je n'en suis pas convaincu. Mon ambition est de faire sortir au grand jour ma théorie. Actuellement, tout se déroule en coulisse. IBM, Acciona, Daimler et d'autres adhèrent à la troisième révolution industrielle. Ces grands groupes de services aux collectivités, de transports, de l'informatique doivent aujourd'hui prendre le relais des compagnies énergétiques qui ne font pas assez d'efforts.

PROPOS RECUEILLIS PAR  Stéphane Le Page et Nicolas Barré

TOTAL INJECTE 200 MILLIONS POUR SES PUITS DE GAZ
Le 23 avril 2012 à 11h 58 par COLETTE GOINÈRE
Extrait sur 1236 caractères : Total va consacrer 85 millions d'euros au bouchage de 35 puits, installés dans un rayon de 40 km autour de Lacq. Le chantier va durer quatre ans. Ces travaux de grand nettoyage menés par TEPF, une filiale de Total, ont été confiés à la Société de maintenance pétrolière. Trois puits ont déjà été rebouchés. Pour cela, un rig de forage de 40...

[l’accès à l’article sur l’"usine nouvelle » étant en accès réservé, je n’y ai pas eu accès. Néanmoins, sur le site de TOTAL : une vidéo expliquant le projet à des riverains du site de LACQ. - D.F.][On remarquera que – depuis le débat sur les gaz de schiste et la loi qui s’en est suivie, les Cies pétrolières informent davantage et cherchent à obtenir un consensus de la part des populations ; c’est d’ailleurs le leit-motiv du rapport final du CGIET et du CGEDD « acceptabilité sociétale » de la problématique des GDS (progrès, prise de conscience ou « enfumage ») :  à vous de le dire ? D.F.]

http://www.total.com/fr/nos-enjeux-200651.html


Malgré l’accident de la plateforme ELGIN en MER DU NORD, le GROUPE TOTAL met  en production le champ d’Islay
Paris, le 24 avril 2012 : Total annonce la mise en production du champ gazier d’Islay, situé en Mer du Nord, à 440 kilomètres au nord-est d’Aberdeen. Total est opérateur et propriétaire à 100 % du champ d’Islay, qui a été découvert mi-2008. Il est situé principalement sur le Bloc 3/15 en secteur britannique mais s’étend aussi sur les Blocs 29/6a et 29/6c en secteur norvégien, par une profondeur d’eau de 120 mètres. Il recèle des réserves estimées à près de 17 millions de barils équivalent pétrole (bep). Le niveau de production prévu de 15 000 bep par jour a déjà été atteint.
Le puits d’Islay est connecté à la plateforme d’Alwyn North via des installations sous-marines existantes. Ce développement illustre la stratégie de Total en Mer du Nord consistant à rechercher et à produire des gisements satellites en utilisant les infrastructures en place. Ce projet permettra ainsi de prolonger l’exploitation des installations d’Alwyn dont Total détient 100%.

A lire ABSOLUMENT : LES MYTHES DES DANGERS DES GAZ DE SCHISTE EXPLIQUÉS PAR BNK Petroleum [Permis « Beaumont de Lomagne » & « Permis de Montfalcon »]

http://www.bnkpetroleum.com/pdf/ShaleMyths.pdf 


Oil shale: An environmental disaster waiting to happen ?

It used to be that oil came from a hole drilled in the ground. But as oil has become more scarce, the ways of getting at have become more numerous — so much so that it’s getting hard to keep track. Oil sands, shale oil, oil shale: These are all different sources of oil. And if you can’t keep them straight, well, rest assured the oil industry will. The Council on Foreign Relations’ Michael Levi argues that it’s oil shale that might be the extraction point to watch in the coming years: “Oil shale” is basically rock that contains kerogen. You melt it (loosely speaking) to produce oil. It was a hot prospect in the late 1970s, but when the price of oil crashed, so did development. Developing oil shale requires huge investments and hasn’t made economic sense yet. But at a hearing last week, a former Bush administration official was hitting the Obama administration for limiting oil shale development options. If the industry does start to develop oil shale, expect a host of environmental issues. According to Levi: [Oil shale] is also hugely controversial: the local environmental impacts of shale oil development are often compared to those from Canadian oil sands extraction … Shale oil development also puts big demands on water resources, which (at best) would need to be carefully managed. And, of course, development of U.S. oil shale would increase greenhouse gas emissions, insofar as it didn’t displace other similarly energy-intensive oil.There aren’t huge projects going after this source of oil yet. But there very well could be in the future. So now’s probably the time to start learning the difference between shale oil and oil shale. By Sarah Laskow 

Source

Sarah Laskow is a reporter based in New York City who covers environment, energy, and sustainability issues, among other things.      


 

Huile de schiste: Un désastre écologique à retardement?
Il fut un temps où le pétrole provenait d'un trou foré dans le sol. Mais, comme le pétrole est devenu plus rare, les moyens de l'obtenir  sont devenus plus nombreux - à tel point qu'il devient difficile de garder une trace. Les sables bitumineux, les gaz de schiste, les schistes bitumineux:  ce sont tous de différentes sources de pétrole. Et  l'industrie pétrolière en raffole. Michael Levi fait valoir que l'huile de schiste . c'est peut-être le point le plus à surveiller dans les années à venir: L’huile de schiste provient essentiellement de roches qui contiennent du kérogène que vous faites fondre (au sens large) pour produire du pétrole. Dorénavant, extraire de l'huile de schiste nécessite des investissements énormes et n'a pas de sens économique pour le moment. Mais lors d'une audience la semaine dernière, un ancien de l'administration Bush a été frappé par le fait que l'administration Obama vise à limiter les options de développement du pétrole de schiste. Si l'industrie ne commence à développer l’huile de schiste, il faut s'attendre à une foule de questions environnementales. Selon Levi, l’huile de schiste est très controversée: les impacts environnementaux locaux par le développement de schistes bitumineux sont souvent comparés à ceux de l'extraction du pétrole des sables bitumineux canadiens [de l’Alberta] et le développement de l'huile de schiste exige également de grandes quantités d eau, ce qui (au mieux) aurait besoin être géré avec soin. Et, bien sûr, le développement de l'huile de schiste aux États-Unis augmente les émissions de gaz à effet de serre, Il n’y a pas de grands projets en cours concernant cette source de pétrole pour le moment. Mais il pourrait très bien l’être à l'avenir. Donc, il est sans doute temps aujourd'hui de commencer à apprendre la différence entre l'huile de schiste et le schiste bitumineux. Par Sarah Laskow (traduction D.F.)

http://grist.org/list/oil-shale-an-environmental-disaster-waiting-to-happen/


Sables bitumineux Versus hydrocarbures non conventionnels : une nouvelle étude réfute les arguments de l’industrie 

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Depuis plus de deux ans, le gouvernement canadien et les lobbies de l’industrie pétrolière font pression contre la mise en œuvre de la directive européenne sur la qualité des carburants, aboutissant à un blocage à Bruxelles le 23 février dernier.  Une nouvelle étude publiée aujourd’hui bat en brèche les déclarations de l’industrie selon lesquelles le nouveau règlement européen visant à abaisser les émissions de CO2 des carburants entraînerait une « charge administrative disproportionnée ». Les Amis de la Terre, France Nature Environnement et leurs partenaires européens appellent à approuver sans plus tarder et sans modifications les propositions d’application de cette directive.  Cette étude, commanditée par Transport & Environment (T&E) (1) , conclut que les coûts administratifs et de reporting induits par la mise en œuvre de la directive sur la qualité des carburants se traduiraient par une augmentation de moins d’un demi centime d’euros sur un « plein » moyen, ou encore un centime sur un baril de brut. Selon Nusa Urbancic, responsable de la campagne Carburants propres chez T&E : « L’industrie pétrolière a claironné partout que la nouvelle législation induirait des surcoûts de l’ordre de un dollar le baril et forcerait certaines raffineries à fermer leurs portes mais aucun résultat n’a été publié pour confirmer ces déclarations. L’étude indépendante révélée aujourd’hui le démontre : lutter contre le changement climatique ne coûte pas plus cher.». D’après Juliette Renaud, chargée de campagne sur les Industries extractives aux Amis de la Terre France: « L’Union européenne et l’industrie pétrolière ont tout intérêt à réaliser que, dès lors que l’on prend au sérieux les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du transport, les pétroles à haute intensité carbone, tels que les sables bitumineux et les huiles de schiste, n’ont pas d’avenir. Ce rapport montre une fois de plus que les arguments des pétroliers ne tiennent pas la route et ne sont que des excuses pour protéger leurs profits et continuer leurs projets climaticides, au prix d’impacts sociaux et environnementaux toujours plus grands. » Pour Jean-Baptiste Poncelet, chargé de mission Transports et Mobilité Durables à France Nature Environnement : « Réduire les émissions de CO2 des carburants est un des piliers de la politique climatique européenne en matière de transport. Dans un contexte de raréfaction des ressources en pétrole et de réchauffement climatique, il faut durablement renoncer aux hydrocarbures « non conventionnels ». La seule solution est de diminuer notre dépendance, unique condition pour éviter la tentation du pire. » Le 23 février dernier, une réunion des experts des États membres visant à trouver un accord sur les propositions d’application de la Commission européenne se soldait par un échec, imposant un nouveau retard. La pression des lobbies canadiens et des compagnies pétrolières avait en effet trouvé des soutiens surprenants de la part de pays tels que la France, qui se veut pourtant fer de lance de la lutte contre le changement climatique. Les Ministres de l’Environnement des 27 Etats membres seront appelés à prendre une décision dans les mois qui viennent. Les Amis de la Terre et France Nature Environnement attendent du nouveau gouvernement français qu’il ne cède pas aux lobbies et soutienne les efforts de la Commission européenne. Source : Les Amis de la Terre et France Nature Environnement.

(1)    http://www.fne.asso.fr/fr/principe-pollueur-payeur-une-etude-europeenne-met-en-evidence-l-impact-des-poids-lourds.html?cmp_id=33&news_id=283


Une coalition d’ONG et d’associations appellent les Etats membres à enterrer les gaz de schiste [mercredi 25 avril 2012]
Une coalition de 40 ONG et associations interpelle aujourd’hui le Parlement européen à propos du développement à grande ampleur des gaz et huiles de schiste, des sables bitumineux et des gaz de houille par les Etats membres, ainsi que du recours à la fracturation hydraulique. "D’une seule voix, nous clamons haut et fort notre opposition totale à l’ensemble de ces projets aux conséquences environnementales et sanitaires considérables, aussi bien sur le territoire européen qu’ailleurs dans le monde" préviennent les associations.

document_de_positionnement_sur_les_gaz_de_schiste.pdf/ document de positionnement sur les gaz de schiste document de positionnement sur les gaz de schiste


Trebs Oil Field: Thousands Of Tons Of Oil Spill From Russian Field Developed By Lukoil And Bashneft  

AP  |  Posted: 04/23/2012 8:40 am Updated: 04/23/2012 11:41 am

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MOSCOW (AP) — Up to 2,000 tons of oil have spilled from a major field in northern Russia after workers struggled to contain the leak for two days, officials said. The accident happened at the Trebs oil field in the Nenets Autonomous District on Friday following work on an exploratory well. The oil had been gushing for nearly two days before the workers finally capped the well Sunday morning, Emergency Ministry officials said. Vladimir Bezumov, chief of the Russian Environmental Agency in the area, said the weekend spill could have produced between 800 and 2,000 tons and contaminated at least 8,000 square meters (86,100 square. feet) of land. Another 6,000 square meters (64,600 square. feet) of land are believed to have been slightly damaged. Bezumov said it was too early to speak of the causes of the accident, but he said it was likely a combination of technical issues and human error. The oil field is developed by a joint venture between Russia's largest private company Lukoil and another Russian oil major Bashneft. It holds some 153 million tons of oil. Russian environmental officials will be preparing a lawsuit against the oil companies after the clean-up is over, Bezumov said. The area around the oil field is largely unpopulated but the oil spill has damaged pastures used by local reindeer herdsmen.Russia has not seen major oil spills for years. But maintenance of pipelines in old fields is poor, and oil leaks from rusty pipes and poorly sealed wells daily, experts say. An AP investigation last year showed that at least 1 percent of Russia's annual oil production, or 5 million tons, is spilled into the environment every year.

Also on HuffPost:

Oil Field Trebs: des milliers de tonnes de déversement d'hydrocarbures provenant du terrain russe Lukoil et développé par Bashneft

http://www.rogtecmagazine.com/blog/large-spill-reprted-at-the-trebs-oilfield/

MOSCOU (AP) - Jusqu'à 2.000 tonnes de pétrole se sont répandues à partir d'un site de forage important dans le nord de la Russie après que les travailleurs aient eu du mal à contenir la fuite pendant deux jours, ont indiqué des responsables. L'accident s'est produit sur ​​le champ pétrolier Trebs dans le district autonome de Nenets, sur un puits d'exploration. L'huile avait jailli pendant près de deux jours avant que les travailleurs l’aient finalement endigué d'urgence , disent des responsables du ministère. Vladimir Bezumov, chef de l'Agence russe de l'environnement dans la région, a déclaré que le déversement aurait pu atteindre entre 800 et 2.000 tonnes et avoir contaminé au moins 8000 mètres carrés (86 100 pieds) de terre arable Et un autre 6000 mètres carrés (64 600 pieds) de terre sont soupçonnés d'avoir été légèrement endommagés. Bezumov a dit qu'il était trop tôt pour parler des causes de l'accident, mais il a dit qu'il était probablement une combinaison de problèmes techniques et d’erreurs humaines. Le champ de pétrole est développé par une joint-venture entre la Russie Lukoil, la  plus grande entreprise privée et une autre Bashneft, entreprise de pétrole russe. Il produit quelque 153 millions de tonnes de pétrole. Les responsables russes de l'environnement préparent une action en justice contre les compagnies pétrolières après le nettoyage soit terminé. La zone autour du champ de pétrole est en grande partie inhabitée, mais la marée noire a endommagé les pâturages utilisés par les rennes [Territoire des Nenetses]  La Russie n'a pas connu de grandes marées noires depuis des années, mais l'entretien des pipelines est négligé, et les fuites d'hydrocarbures provenant de tuyaux rouillés et de puits mal scellés sont quotidiens, disent les experts. Une enquête AP l'année dernière a montré que moins de 1% de la production annuelle de pétrole de la Russie [5 millions de tonnes] est déversé dans l'environnement chaque année. [Traduction Danièle FAVARI]


L’IEA lance un CRI D’ALARME :
Governments failing to avert catastrophic climate change, IEA urges

Ministers attending clean energy summit in London to be gravely warned about continuing global addiction to fossil fuels

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Maria van der Hoeven, executive director of the International Energy Agency, whose latest report is damning of governments across the world. Photograph: Haruyoshi Yamaguchi/Getty Images

Governments are falling badly behind on low-carbon energy, putting carbon reduction targets out of reach and pushing the world to the brink of catastrophic climate change, the world's leading independent energy authority will warn on Wednesday. The stark judgment is being given at a key meeting of energy ministers from the world's biggest economies and emitters taking place in London on Wednesday – a meeting already overshadowed by David Cameron's last-minute withdrawal from a keynote speech planned for Thursday. "The world's energy system is being pushed to breaking point," Maria van der Hoeven, executive director of the International Energy Agency, writes in today's Guardian. "Our addiction to fossil fuels grows stronger each year. Many clean energy technologies are available but they are not being deployed quickly enough to avert potentially disastrous consequences." On current form, she warns, the world is on track for warming of 6C by the end of the century – a level that would create catastrophe, wiping out agriculture in many areas and rendering swathes of the globe uninhabitable, as well as raising sea levels and causing mass migration, according to scientists. Van der Hoeven, whose deputy will present the IEA's findings to the Third Clean Energy Ministerial, put the blame squarely on policymakers, and challenged ministers to step up. She said: "The current state of affairs is unacceptable precisely because we have a responsibility and a golden opportunity to act. Energy-related CO2 emissions are at historic highs, and under current policies, we estimate that energy use and CO2 emissions would increase by a third by 2020, and almost double by 2050. This would be likely to send global temperatures at least 6C higher within this century."  The prime minister has caused controversy because a planned "keynote" speech for Thursday at the meeting – which would have been his first on green issues since being elected – has been scaled back to only a few introductory remarks at a round table meeting. "The speech was a planned and much-anticipated major intervention, so his decision not to deliver it is a massive failure of leadership," said David Nussbaum, chief executive of WWF-UK, the group that took Cameron on his famous "husky-hugging" trip to the Arctic in 2006. "Now, with his government's approach to climate and energy policy in disarray, people are asking where the prime minister stands on these key issues." Energy experts speculated he was unwilling to make a long public appearance in front of the press during a what has been a torrid few weeks. In its report, Tracking Clean Energy Progress, the IEA, widely regarded as the gold standard for energy research, ranked progress on 11 key low-carbon indicators, including renewables, nuclear energy and carbon capture and storage. It found the world was on track to meet just one of these targets. Some technologies that governments have been relying on to reduce emissions – such as carbon capture and storage – were not even off the ground yet, despite years of development. To meet the carbon cuts that scientists calculate are needed by 2020, the IEA says, the world needs to generate 28% of its electricity from renewable sources and 47% by 2035. Yet renewables now make up just 16% of global electricity supply. On carbon capture and storage, the picture is even worse: the world needs nearly 40 power stations to be fitted with the technology within eight years, and so far none at all have been built. Plans for new nuclear plants have been affected by last year's nuclear accident at Fukushima, Japan, and expectations for atomic energy capacity in 2025 have been scaled back by 15%. That shortfall will have to be made up elsewhere, such as by further increases in renewables, if the world is to avoid temperature increases of more than 2C above pre-industrial levels – the limit of safety, scientists say, beyond which climate change becomes catastrophic. There were some bright spots on the low-carbon energy scene, the IEA said – "mature" renewable technologies, such as onshore wind, hydro-electricity and solar panels, were broadly on track. However, the capacity for some of these technologies is limited – most of the best locations for hydroelectricity in many countries are already in use, for example. The world urgently needed to bring forward other technologies, such as offshore wind, if the targets were to be met, one of the report's authors said. Energy efficiency is the most cost-effective way to cut emissions and increase energy security, but businesses and governments were failing to invest in it, the report found. Progress was also slow on electric vehicles and more efficient cars, while of the coal-fired power stations being built, about half continued to use old inefficient technology instead of more modern designs. The ministers meeting on Wednesday are expected to discuss international co-operation on low-carbon energy, and ways of encouraging businesses to invest in the infrastructure needed.Van der Hoeven said: "The ministers meeting this week in London have an incredible opportunity before them. It is my hope that they heed our warning of slow progress, and act to seize the security, economic and environmental benefits that the clean energy transition can bring."

https://apps.facebook.com/theguardian/environment/2012/apr/25/governments-catastrophic-climate-change-iea


Clean Energy Ministerial 3 (CEM3)

25–26 April 2012, London, UK

 http://www.cleanenergyministerial.org/index.html


Les gouvernements défaillants à éviter un changement climatique catastrophique, l'AIE exhorte les ministres participant au sommet de l'énergie propre à Londres contre la dépendance mondiale continue aux combustibles fossiles !!

Les gouvernements sont très en retard sur la baisse des émissions de CO2, en mettant la réduction du carbone hors de leur portée et en poussant le monde au bord de la catastrophe du changement climatique, dit Maria van der Hoeven, leader mondial de l'IEA [autorité de l'énergie]. Ce jugement a été donné lors d’une importante réunion des ministres de l'énergie des plus grandes économies du monde émettrices qui a eu lieu à Londres - une réunion déjà éclipsé par David Cameron le retrait de son discours prévu pour jeudi. "Le système énergétique mondial est poussé jusqu'au point de rupture», a dit Maria van der Hoeven, Directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie, dans le Guardian."Notre dépendance aux combustibles fossiles devient plus forte chaque année. Beaucoup de technologies énergétiques propres sont disponibles, mais elless ne sont pas assez utilisées rapidement pour éviter des conséquences potentiellement désastreuses." Sur la forme actuelle, prévient-elle, le monde est sur la bonne voie pour le réchauffement d'ici la fin du siècle - un niveau qui créera une catastrophe, effaçant l'agriculture dans de nombreux domaines et rendant des pans entiers de la planète inhabitables, ainsi que l’augmentation des niveaux de la mer, provoquant ainsi des migrations massives, selon les scientifiques. Maria Van der Hoeven, dont le vice présentera les conclusions de l'AIE à la troisième Conférence inistérielle Clean Energy, a mis un blâme carrément sur les décideurs, et a incité les ministres à accélérer. Elle a dit: "L'état actuel des choses est inacceptable précisément parce que nous avons une responsabilité et une occasion en or d'agir sur les émissions de CO2 qui sont parvenues à des sommets historiques, et en vertu des politiques actuelles, nous estimons que l'utilisation de l'énergie et les émissions de CO2 augmenteront du tiers d'ici à 2020, et presque du double d'ici 2050. Ceci serait susceptible de faire augmenter les températures mondiales d’au moins 6°C supérieur d’ici la fin de ce siècle.  Dans son rapport, suivi d'avancement pour l'énergie propre, l'AIE l’a largement considéré comme l'étalon-or pour la recherche énergétique et classé comme indicateurs : les énergies renouvelables, l'énergie nucléaire et la capture et stockage du carbone. Il a constaté que le monde était sur la bonne voie pour répondre à un seul de ces objectifs. Certaines technologies auxquels les gouvernements se sont fiés pour réduire les émissions - comme la capture et stockage du carbone - n'étaient même pas encore au point, malgré des années de développement. Pour répondre à des réductions de carbone que les scientifiques comme nécessaires d'ici à 2020, l'AIE affirme que le monde a besoin de générer 28% de son électricité à partir de sources renouvelables et 47% en 2035. Pourtant, les énergies renouvelables ne représentent aujourd'hui que 16% de l'offre mondiale d'électricité. Le captage et le stockage, la situation est encore pire: le monde a besoin de près de 40 centrales électriques afin d'être équipés de la technologie dans les huit ans, et jusqu'à présent rien du tout n’a été construit. Les pojets pour de nouvelles centrales nucléaires ont été touchées par un accident nucléaire de l'an dernier à Fukushima, Japon, et les attentes pour la capacité de l'énergie atomique en 2025 ont été réduits de 15%. Ce déficit devra être constitué d'ailleurs, tels que par de nouvelles augmentations dans les énergies renouvelables, si le monde choisit d'éviter les augmentations de température de plus de 2°C au dessus des niveaux préindustriels  [limite de sécurité, disent les scientifiques] au-delà duquel le changement climatique devient catastrophique . Il y avait quelques points que l'AIE a dit «mûrir» pour les technologies renouvelables, telles que l'éolien terrestre, l'hydro-électricité et les panneaux solaires, qui étaient globalement en bonne voie. Toutefois, la capacité de certaines de ces technologies est limité - la plupart des meilleurs emplacements pour l'hydroélectricité dans de nombreux pays sont déjà en cours d'utilisation, par exemple. Le monde doit -  de toute urgence - faire avancer d'autres technologies, telles que le vent offshore, si les objectifs devaient être atteints, l'un des auteurs du rapport dit. L'efficacité énergétique est le moyen le plus rentable pour réduire les émissions et d'accroître la sécurité énergétique, mais les entreprises et les gouvernements étaient en train d'y investir, selon le rapport. Les progrès ont été aussi lents sur les véhicules électriques, tandis que sur les centrales au charbon en cours de construction, environ la moitié a continué à utiliser une technologie vieille au lieu d’une  plus moderne. La réunion des ministres est attendue pour discuter de la coopération internationale sur les faibles émissions de carbone de l'énergie, et les moyens d’encouragement des entreprises à investir. Van der Hoeven a déclaré: «Les ministres qui se réunissent cette semaine à Londres ont une chance incroyable ; c’est mon espoir qu'ils entendent notre avertissement, afin qu’ils agissent pour s'emparer de la sécurité, des avantages économiques et environnementaux que la transition de l'énergie propre peut apporter. " [traduction Danièle FAVARI]


Londres et Washington s’engagent sur l’éolien flottant

Le 23 avril 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

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Les USA pourraient construire 4 parcs d'éoliennes flottantes.

A l’occasion de la prochaine réunion ministérielle internationale sur les énergies propres, qui réunira en fin de semaine à Londres une vingtaine de ministres chargés de l’énergie (dont le Français), une série d’accords devraient être signés. D’ores et déjà, il est acquis que le Royaume-Uni et les Etats-Unis annonceront la conclusion d’un partenariat sur l’éolien flottant. Le département US à l’énergie (DOE) et le ministère britannique de l’énergie et du changement climatique (Decc) vont unir leurs forces et leurs moyens pour lancer un vaste programme de recherche commun. Objectif: développer, avant 2016, un prototype de turbine flottant de 5 à 7 mégawatts de capacité unitaire. Le Decc consacre déjà 25 millions de livres (30,5 millions d’euros) au projet. Le DOE va injecter 180 millions de dollars (136 M€) dans la réalisation de 4 parcs expérimentaux. Les industriels français développent aussi des turbines pouvant fonctionner avec des profondeurs d’eau comprises entre 50 et 300 mètres. Mené par Nass&Win, un consortium français prévoit de mettre prochainement à l’eau un prototype d’éolienne flottante. Baptisée Winflo, elle devrait développer une puissance de 2,5 MW. Plus étonnant est le projet Vertiwind, éolienne flottante à axe vertical. Porté par Alstom, Technip, Converteam, EDF EN, Nénuphar, Seal Engineering, IFP, Oceanide et le bureau Veritas, cette turbine pourrait être testée en Méditerranée dans les mois qui viennent

ET LE GOUVERNEMENT FRANCAIS LANCE UNE CONSULTATION SUR L'HYDROLIEN : http://www.economie.gouv.fr/hydrolien



BRÈVES

DisaSolar ambitionne d’imprimer des panneaux photovoltaïques organiques dès 2015

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http://www.cleantechrepublic.com/2012/04/19/disasolar-ambitionne-imprimer-panneaux-photovoltaiques-2015/

L’Arabie investit lourdement dans l’eau

Le 24 avril 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

50 miliards d'euros pour améliorer la gestion de l'eau saoudienne.

La National Water Company vient d’annoncer, indique Bloomberg, un important programme d’investissements. La compagnie publique saoudienne en charge de la gestion de l’eau entend bâtir plusieurs stations d’assainissement, une usine de potabilisation pour l’aéroport de Djeddah. D’importants travaux de colmatage de fuites dans les réseaux d’adduction seront aussi réalisés. Enfin, la compagnie programme la construction de deux usines de méthanisation des boues de station d’épuration. Ces installations, qui seront réalisées à Riad et à Djeddah, seront couplées à de petites turbines (respectivement 5 et 7,5 mégawatts) pour produire de l’électricité. Ces travaux, qui doivent être réalisés au cours des 10 prochaines années, coûteront plus de 66 milliards de dollars (50 milliards d’euros).

 http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-arabie-investit-lourdement-dans-l-eau,28706

Expropriation d'YPF : Repsol assure avoir investi 20 mds USD en Argentine

BUENOS AIRES - Le groupe pétrolier espagnol Repsol, qui doit être exproprié partiellement de sa filiale argentine YPF, a investi plus de 20 milliards de dollars (15,14 mds d'euros) en Argentine entre 1999 et 2011, a-t-il affirmé dans un communiqué publié mardi.
http://www.romandie.com/news/_Expropriation_d_YPF__Repsol_assure_avoir_investi_20_mds_USD_en_Argentine91240420121827.asp

Le Giec de la biodiversité est enfin sur les rails

Le 24 avril 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

Après 7 ans de discussions, l’acte de naissance de l’IPBES a été signé. Mais le plus dur reste à faire. [la suite sur : http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-giec-de-la-biodiversite-est-enfin-sur-les-rails,28710]

APPEL A LA PROTECTION DE L'OCEAN ARCTIQUE :

http://www.journaldelenvironnement.net/article/appel-a-la-protection-de-l-ocean-arctique,28677

Le problème récurrent de  l’indemnisation des pollutions : 
Shell a-t-elle minoré la pollution de 2008 au NIGERIA ?

http://www.journaldelenvironnement.net/article/nigeria-shell-a-t-elle-minore-la-pollution-de-2008,28702


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Traduction, analyse et commentaire tous droits reservés : danièle favari

 

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