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Publié le par nongazdeschisteinfos

François Hollande veut rouler plus «vert» avec la DS 5

Par Philippe Doucet Mis à jour le 09/05/2012 à 20:39 | publié le 09/05/2012 à 19:05

DS5

Le président de la République utilisera un modèle comportant une double motorisation, diesel et électrique. Le nouveau président de la République a en effet choisi comme voiture officielle un véhicule faisant appel, du moins pour partie, à l'énergie électrique pour se mouvoir: la Citroën DS5 Hybrid4. Ce choix en est-il un? Citroën nous confie qu'elle avait fait des propositions aux deux candidats avant l'issue du scrutin. C'est donc François Hollande qui a levé l'option en portant son choix sur une DS5 gris «Galéna» produite en France (ce qui n'est pas le cas de la Renault Latitude, fabriquée en Corée) et dernier modèle de la gamme «Premium» du constructeur aux Chevrons. Le chef de l'État veut faire preuve de modestie. Opter pour un véhicule comportant une bimotorisation thermique et électrique, et pouvant donc à ce titre mériter le qualificatif «vert», révèle sans doute l'intérêt du président de la République pour les technologies relatives au développement durable. Une deuxième lecture peut également signifier que le chef de l'État veut faire preuve de modestie avec un véhicule de dimensions nettement plus modestes que celui retenu par Nicolas Sarkozy, qui roulait souvent dans une Citroën C6 ainsi qu'une une Renault Vel Satis rallongée et blindée. La DS5 ne mesure en effet que 4,53 m contre, avant son étirement, 4,86 m et 4, 91 m pour les grandes Renault et Citroën. Hollande devrait cependant pouvoir saluer la foule en se tenant debout .  François Hollande roulera en silence et sans rejet de gaz d'échappement si son chauffeur utilise le mode Zéro Émission. La DS5 Hybrid4 peut effectuer quelques kilomètres en «tout électrique» mais à condition de ne pas avoir le pied trop lourd sur l'accélérateur, ce qui aura pour effet de réveiller immédiatement le moteur classique, un quatre cylindres diesel de 163 ch (avec la motorisation électrique, la puissance totale cumulée est de 200 ch). Ce système hybride est censé diminuer la consommation, et donc les émissions de CO2, les deux étant mécaniquement liés. Mais la version avec la monte pneumatique de 18 pouces qui sera celle de François Hollande passe à 107 g. Et puis, la DS5 ne manque pas d'allure.


Climat: l'UE appelle les pays industrialisés à honorer leurs engagements
BRUXELLES - La Commission européenne a appelé les pays industrialisés a débloquer les financements promis pour lutter contre les effets du réchauffement du climat lors d'une réunion informelle à Bruxelles avec les représentants des pays les plus pauvres.  Tous les pays industriels doivent débloquer les financements promis à Copenhague, a plaidé la commissaire en charge du Climat Connie Hedegaard à l'issue de cette réunion informelle pour préparer la reprise des négociations internationales le 15 mai à Bonn. La conférence internationale prévue à Doha (1), au Qatar, ne sera pas la conclusion de ces négociations, mais elle doit être une étape importante, a-t-elle souligné. Nous devons préserver les acquis de Durban (2), et aller de l'avant. Nous devons travailler ensemble pour pousser les autres à bouger et préparer la voie pour la signature d'un accord contraignant en 2015, a-t-elle insisté.

CONNIE HEDEGAARD 2

L'Union européenne seule ne peut peser sur ces négociations. La rencontre organisée cette semaine à Bruxelles avait pour objectif de réanimer la coalition formée à Durban avec les pays le moins avancés (PMA) et l'Alliance des petits Etats insulaires (OASIS). La conférence de Durban en novembre 2011 a donné un sursis de quatre ans au processus de négociations lancé sous l'égide des Nations Unies grâce à l'adoption d'une feuille de route en vue de signer en 2015 un accord global avec des mesures contraignantes pour limiter à 2°C la hausse de la température. L'UE, responsable de 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, s'est engagée à les réduire de 20% par rapport à leur niveau de 1990 pour 2020. Elle a en outre promis une contribution de 7,2 milliards de dollars sur la période 2010-2012 pour aider les pays les plus pauvres à lutter contre les conséquences du réchauffement du climat et en a déjà débloqué 4,8. Mais les autres pays industrialisés ne suivent pas. Leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants et leurs contributions financières tardent à se concrétiser. Aucun pays ne veut payer pour le climat. Il n'y a que l'Europe qui veut payer, avait déploré en 2009 Mikolaj Dowgielewitcz, le ministre polonais des affaires européennes, après l'échec de la conférence de Copenhague en 2008. Les faits lui ont donné raison et cette situation est invoquée par le gouvernement polonais pour justifier son refus de tout effort supplémentaire de l'Union européenne. Nous avons besoin d'embarquer plus de personnes à bord, a reconnu Connie Hedegaard. Mais les relations se sont tendues avec les autres grands acteurs, notamment la Chine, l'Inde et les Etats-Unis, à cause de l'entrée en vigueur d'une taxe européenne sur la pollution des avions. L'Inde a même accusé les Européens de torpiller les négociations internationales sur le climat. 

(1) La 18e Conférence des Parties à la CCNUCC et 8e Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto aura lieu du 26 novembre au 7 décembre 2012 à Doha (Qatar).

(2) La Conférence de Durban sur les changements climatiques (CP-17/CRP-7) était la dernière occasion de conclure un accord pour éviter un vide juridique au terme de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto, le 31 décembre 2012. Contre toutes attentes, ce dernier a finalement été reconduit, avec une seconde période d’engagement étendue au moins jusqu’en 2017. 


 

RIO + 20

Du 20 au 22 juin 2012 se tiendra au Brésil, à Rio, la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable dite « Rio+20 » ou « Rio 2012 ».

http://www.uncsd2012.org/rio20/index.html

RIO DE JANEIRO - Brésil : Hollande et Poutine annoncent à Roussef qu'ils iront à Rio+20

Créé le 09/05/2012 à 22h57 -- Mis à jour le 10/05/2012 à 00h03

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Le président français élu, François Hollande le 9 mai 2012 à Paris Fred Dufour afp.com

RIO DE JANEIRO - Le président français élu, François Hollande, et Vladimir Poutine, tout juste investi en Russie, ont confirmé mercredi à leur homologue brésilienne Dilma Rousseff qu'ils participeraient à Rio+20, le Sommet sur le développement durable organisé fin juin au Brésil. Selon la présidence brésilienne, François Hollande a informé Mme Roussef de sa décision lorsqu'elle l'a appelé dimanche pour le féliciter de son élection. La présidente brésilienne a aussi appelé Vladimir Poutine, le félicitant pour son investiture lundi. "Poutine a accepté l'invitation et a confirmé sa participation à Rio+20", est-il écrit dans le communiqué de la présidence. Cette semaine, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron ont confirmé leur absence à Rio+20. Ils sont pourtant à la tête de pays clés pour cette conférence dont le but est de créer un consensus des dirigeants mondiaux autour d'une nouvelle économie pour la planète. Mercredi, le Parlement européen a également annoncé avoir annulé le déplacement d'une délégation de 11 élus à Rio pour le Sommet, pour dénoncer les tarifs exorbitants des hôtels. Le président américain Barack Obama n'a pas encore confirmé sa présence, des analystes et des ONG pronostiquant son absence pendant cette période où il sera en pleine campagne électorale aux Etats-Unis.

© 2012 AFP

Par contre, l’eurodéputée Sandrine Bélier nous annonce une mauvaise nouvelle :

Il n'y aura pas de délégation officielle du parlement européen au prochain sommet de la terre à Rio en juin prochain. La décision est tombée hier à 19h et c'est un coup dur car cela signifie que nous ne pourrons pas au nom des citoyens européens assister, participer, contribuer aux négociations officielles de ce sommet. Les raisons principales : le coût des hotels ont été multipliés par 10 depuis leur réservation, nous n'étions pas assurés de bénéficier de salle pour assurer nos rendez-vous inter-parlementaires et avec les différences instances parties à la négociation : autant d'obstacles de fermeture de la participation à la diplomatie internationale... La Commission environnement a décidé d'annuler la délégation. C'est une première depuis le début de mon mandat et cela vient ajouter au fait que Rio commence mal, trés mal - en sus des difficultés sur l'avancée du texte de négociation dont draft 1 est sorti hier aussi... A suivre! signezlappelRIO-20.jpg

http://collectif-france.rio20.net/2012/05/02/signez-lappel-europeen/ 

 collectif appel.pdf/ Collectif-Rio20 AppelFR Collectif-Rio20 AppelFR

http://www.avaaz.org/en/petition/NOW_IS_OUR_CHANCE_TO_END_ECOCIDE/?cmfScdb  


 Le gaz de schiste n’a plus la cote

10 mai 2012 6 Gazeta Wyborcza Varsovie  shale-gaz_pologne.jpg

Sur le site d'exploration du gaz de schiste Chopin-1, à Pinczow (Pologne), en décembre 2011.

Bloomberg via Getty Images

La France, la Bulgarie, la Roumanie et la République tchèque ont décidé de suspendre l’exploitation de leurs gisements pour des raisons écologiques. Alors que l’UE se retrouve sous pression pour suivre cette voie, la Pologne pourrait être le dernier pays à miser sur cette ressource. Andrzej Kublik

Le ministère de l'Environnement tchèque prépare un projet de moratoire sur l'exploration du gaz de schiste, peut-on lire sur le site internet du ministère.  Ce moratoire d'une durée de 18 mois à 2 ans, permettra, selon les autorités tchèques, de combler les lacunes dans la législation actuelle sur la protection de l'environnement, les exploitations minières et les travaux géologiques. Dès le mois dernier, le gouvernement tchèque a annulé les deux concessions pour l'exploration du gaz de schiste pré-consenties par les autorités à la société australienne Hutton. Le ministre tchèque de l'Environnement, Tomáš Chalupa estimait alors que les communes ne disposaient pas des renseignements nécessaires à l’examen des questions relatives à la protection des sources d'eau potable, de l'environnement et du paysage.

Les doutes allemands

En Roumanie, le nouveau gouvernement de gauche de Victor Ponta s'est également prononcé en faveur du gel de l'exploration du gaz de schiste. Le nouveau programme économique du gouvernement roumain stipule notamment qu’ “un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste sera introduit sans délai, en attendant la conclusion de recherches européennes sur les effets de la fracturation hydraulique sur l'environnement”. Cette annonce risque d’entraver les projets de la compagnie américaine Chevron, qui détient quatre concessions d'exploration de gaz en Roumanie et qui s'apprêtait à entamer des forages cette année. L'an dernier, Chevron a remporté également un appel d'offres pour l'exploration de gaz de schiste en Bulgarie, un projet toutefois compromis par le vote au Parlement [en janvier], avec la majorité des voix du GERB, le parti gouvernemental de centre-droit, d'une résolution interdisant de manière “permanente” l'exploration et l'exploitation de gaz et de pétrole extraits des schistes par le procédé de fracturation. Désormais, la fracturation suscite également les doutes des ministres allemands de l'Environnement – Norbert Röttgen – et  de l'Economie – Philipp Rösler, rapporte l'hebdomadaireDer Spiegel. 

Gazprom favorisé

De tels signaux peuvent inquiéter la Pologne, dont les réserves de gaz de schiste, parmi les plus importantes en Europe, sont estimées à environ 2 000 milliards de mètres cubes [dont 346 à 768 milliards de mètres cubes extractables]. Ce potentiel pourrait nous permettre de devenir indépendants de l'approvisionnement en gaz fourni par [le russe] Gazprom, tout en opérant la conversion énergétique, tant préconisée par l'UE, du charbon vers le gaz. Selon l'eurodéputée Lena Kolarska-Bobińska, “ces récentes décisions de pays membres de l'UE sont susceptibles de renforcer la pression sur la Commission européenne, qui élabore actuellement plusieurs documents relatifs à l'exploitation des gisements de schiste. La Commission ne pourra plus prétendre que l'opposition tient uniquement aux arguments idéologiques de quelques partis politiques isolés”. Cela peut affecter le débat sur l'avenir du gaz de schiste dans l'UE, admet également Bogusław Sonik, eurodéputé de PO [Plateforme civique, le parti du Premier ministre Donald Tusk] et auteur du projet de rapport de la commission de l'environnement du Parlement européen qui stipule que l'UE n'a pas besoin de règles supplémentaires pour l'extraction du gaz de schiste. Le Parlement européen n'a pas encore approuvé cette position. Il se trouve que dans certains pays de l'UE, l'interdiction du gaz de schiste peut favoriser la position de Gazprom. En Bulgarie, le moratoire a été introduit juste avant les prochaines négociations sur le gazoduc South Stream en provenance de la Russie. Gazprom cherche par ailleurs à convaincre la Roumanie de se rattacher à cette infrastructure. Quant au moratoire tchèque, il sera en vigueur jusqu'à la fin des travaux pour le gazoduc de raccordement avec Nord Stream, le gazoduc sous la mer Baltique [entre la Russie et l’Allemagne], actuellement en construction en République tchèque, justement.Traduction : Lucyna Haaso-Bastin  


Total investit dans le dessalement d'eau de mer

MER

© Wonderlane - Flickr - C.C., par Camille Chandès

Le groupe pétrolier français vient de prendre des parts dans une start-up américaine spécialisée dans la désalinisation. Total s'intéresse de près aux technologies qui pourrait lui permettre d'économiser l'eau utilisée pour sa production de pétrole. C'est via sa structure de capital risque Total Energie Venture que le groupe français a pris une participation minoritaire dans l'entreprise californienne NanoH20. Pour Total, le traitement de l'eau est un enjeu majeur. Les pétroliers sont de très gros consommateurs d'eau pour leurs procédés industriels. "L'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels comme le pétrole lourd ou les gaz de schiste nécessite de résoudre la problématique eau. De même dans le raffinage, nous tendons à réutiliser les eaux de production pour éviter de les ponctionner dans le milieu naturel. Nous recherchons des technologies capables de traiter l'eau, celle de NanoH2O en fait partie", avance Véronique Hervouet, co-responsable Capital Développement chez Total Energy Ventures.

http://www.usinenouvelle.com/article/total-investit-dans-le-dessalement-d-eau-de-mer.N174429?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215

Les parties civiles affûtent leurs arguments avant l'audience Erika

ERIKA
PARIS - Les avocats des parties civiles ont défendu mercredi devant la presse leurs arguments en faveur de la procédure judiciaire ayant suivi le naufrage en 1999 du pétrolier Erika, avant l'audience de la Cour de cassation du 24 mai.  La chambre criminelle de la Cour de cassation doit entendre le 24 mai les points de vue des différentes parties, avant de décider si elle suit l'avis de l'avocat général qui a recommandé une cassation sans renvoi de l'arrêt rendu en 2010 par la cour d'appel de Paris.


New York, des propriétaires fonciers réaffirment leurs droits pour le développement de l’exploitation du gaz de schiste AP  |  By MARY ESCH Posted: 05/09/2012 2:34 pm  

ALBANY, NY (AP) - Une coalition de propriétaires nord de l'État de New York s’est constituée pour faire valoir les droits des propriétaires vis-à-vis des Cies pétrolières qui cherchent à louer des terres pour extraire le gaz de schiste. La Coalition des propriétaires fonciers de l’état de New York était au Capitole pour présenter une «Déclaration des droits des propriétaires fonciers » ; droits selon eux bafoués, a déclaré Dan Fitz Simmons de Binghamton, Président de la coalition qui compte plus de 70.000 membres. Les opposants à la fracturation disent que la fracturation hydraulique présente des risques importants pour la santé, y compris sur les réserves d'eau. Ils font valoir que les droits d'un propriétaire foncier ne l'emportent pas sur les droits des voisins qui seront soumis au bruit, la circulation, les risques environnementaux et d'autres questions lorsque les industriels arrivent dans  une zone rurale ou résidentielle. Les groupes de l'industrie et de l'environnement ont intensifié leur lobbying  auprès du législateur pour obtenir un projet de loi dont un visant à interdire la fracturation. Le Department of Environmental Conservation [http://www.dec.ny.gov/ ] peut décider dans les prochains mois d'autoriser ou non la technologie, après quatre années d'études des impacts sur l'environnement et d’instaurer de nouvelles lignes directrices et des règlements pou veiller à ce que ce soit fait en toute sécurité. "Nous avons la possibilité de créer une économie dynamique nouvelle à New York. Malheureusement, nous sommes en train de refuser cette possibilité par ceux qui fondent leur opposition sur des informations qui ne sont pas confirmées par la science », a déclaré Jennifer Huntington, un producteur laitier de Cooperstown. Huntington qui poursuit le comté d'Otsego (ville de Middlefield) après son interdiction de la fracturation hydraulique. L'affaire est portée en appel après un procès au niveau de la Cour suprême. Une autre interdiction prise par la ville de Dryden dans le comté de Tompkins a été contestée par Anschutz Exploration et confirmée par un juge de l'État de la Cour suprême. Le sénateur Thomas Libous, également partisan du développement du gaz naturel, a rejoint les propriétaires lors d'une conférence au Capitole mercredi après-midi. Il a dit que les forages de gaz naturel présentent une opportunité pour la croissance économique et de nouveaux emplois. Il a dit qu'ils pouvaient être faits en toute sécurité en vertu des règlements en cours d'élaboration par le DEC [Department of Environnemental Conservation]. Tom Santulli a déclaré qu'il appuie également le droit des propriétaires fonciers à développer les ressources naturelles sur leur propriété, en notant qu'un tel développement serait créateur de nouveaux emplois et de richesses dans la région. (traduction danièle favari) 


 

500 milliards d’euros de chaleur non valorisée en Europe chaque année

par Elsa Sidawy | Cleantech Republic | 26.04.12 - Avec Enerpresse

L’association de promotion des réseaux de chaleur et de froid Via Sèva a dévoilé, le 17 avril, les résultats de l’étude Ecoheat4EU, réalisée par Euroheat & Power dans 14 pays européens (dont la France). Son principal constat ? Près de 500 milliards d’euros d’énergie partent en fumée en Europe chaque année. Ce qui représente près de 1 000 euros par an pour chaque citoyen européen. « Un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l’énergie primaire disponible en Europe est aujourd’hui inutilisé » peut-on lire dans le communiqué de Via Sèva. Cette « chaleur de récupération » - qui est aujourd’hui produite par les procédés industriels tels que les serveurs informatiques, les eaux usées, le traitement de déchets ou encore les centrales électriques - pourrait pourtant servir à chauffer logements et bâtiments tertiaires. D’après l’Agence internationale de l’énergie, 37 % de l’énergie utilisée dans le monde sert en effet au chauffage tandis que seuls 21 % sont dédiés à l’usage électrique.

La France, bonnet d’âne dans le déploiement des réseaux de chaleur

Pour l’association, la solution réside donc dans la promotion des réseaux de chaleur et de froid. « Le développement des réseaux de chaleur et de froid permettrait de recycler une grande part des 53 % de l’énergie primaire perdue chaque jour » précise Birger Lauersen, Président d’Euroheat & Power. En France, 450 réseaux de chaleur utilisent 31 % d’énergies renouvelables et de récupération pour chauffer leurs abonnés, soit une augmentation de 17 % depuis 2005 selon Via Sèva. Pourtant l’hexagone fait figure de mauvais élève en Europe, puisque ses réseaux de chaleur chauffent seulement 6 % de la population alors que la moyenne européenne se situe à plus de 30 %, avec des pays comme le Danemark ou l’Islande qui dépassent 50 %.

http://www.cleantechrepublic.com/2012/04/26/500-milliards-euros-chaleur-non-valorisee-europe-annee/


SUPER PROFITS : Le bénéfice trimestriel de Repsol grimpe, même sans son ex-filiale YPF

MADRID - Le groupe pétrolier espagnol Repsol a publié jeudi un bénéfice net pour le premier trimestre en hausse de 3,5%, à 792 millions d'euros, profitant fondamentalement de l'amélioration des prix de réalisation du brut et du gaz. La compagnie attribue en outre l'amélioration de ses résultats à la quasi normalisation de l'activité en Libye et les meilleurs résultats de la division de gaz naturel liquàfié (GNL).Après l'expropriation illégale de la part du gouvernement argentin de 51% de sa participation dans YPF, décidée le 16 avril, Repsol met l'accent sur la version de ses résultats qui exclue son ancienne filiale, indique le groupe dans un communiqué.Sans YPF, le bénéfice net grimpe de 12,4%, à 643 millions d'euros.Tou jours sans les activités de son ancienne filiale, le résultat d'exploitation gagne 8,7%, à 1,33 milliards d'euros.

Arkema espère un 2ème trimestre meilleur que le 1er

Par Barbara Leblanc - Publié le 10 mai 2012, à 10h 01

chimie 17

Le chimiste français a vu son bénéfice trimestriel amputé d’un tiers sur un an. Arkema a annoncé ce 10 mai un chiffre d’affaires en progression de 14% à 1,62 milliard d’euros. Mais dans le même temps, son bénéfice net a reculé de 33,8% à 100 millions d’euros. Son résultat brut d’exploitation atteint pour sa part 253 millions d’euros. "Le résultat du premier trimestre constitue de loin la deuxième performance réalisée sur un premier trimestre pour notre groupe. Il confirme la reprise de la demande après les déstockages observés au 2ème semestre 2011, sans cependant retrouver les conditions de marché particulièrement favorables du début de l'année 2011", a confié, dans un communiqué, le PDG d'Arkema, Thierry Le Hénaff. © Arkema

Arkema fabrique pour l’industrie « Pétrole et gaz » des monomères Noroscryl® Specialty Acrylicemployés pour produire les additifs d’huiles de graissage et de combustibles. Ces additifs présentent l’ajout de dépresseurs de point d’écoulement et l’indice d’écoulement (le Melt Flow Index MIF). Enfin leurs peroxydes organiques sont aussi utilisés pour la récupération assistée du pétrole.


Tokyo nationalise Tepco, l'exploitant de Fukushima

Le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, a validé l'injection prochaine de 9,5 milliards d'euros d'argent public dans la société.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202053945136-tokyo-nationalise-tepco-l-exploitant-de-fukushima-321236.php


PARIS - Le producteur d'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables Séchilienne Sidec compte investir jusqu'à 150 millions d'euros dans les années à venir dans la biométhanisation, la production d'énergie à partir des fumiers et lisiers, a annoncé son PDG Jacques Petry.

Le Pacifique nord de plus en plus pollué
La concentration de déchets plastiques à la surface de l'océan Pacifique a été multipliée par cent ces quarante dernières années.

http://www.francesoir.fr/actualite/scienceecologie/plastiques-ils-polluent-de-plus-en-plus-le-pacifique-222929.html

Océan : des insectes profitent de la pollution des plastiques

La pollution majeure des océans par des milliers de tonnes de plastique fait au moins des heureux : des petits insectes marins qui pondent leurs œufs sur les petites particules de polymères qui flottent à la surface.

http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/05/08/01029-20120508ARTFIG00578-ocean-des-insectes-profitent-de-la-pollution-des-plastiques.php


Rififi autour d’un projet gazier dans l’Arctique

par Guillaume Duhamel, Mercredi 9 mai 2012

Alors que la polémique enfle sur les conditions de sécurité entourant les futurs forages pétroliers dans le Grand Nord, le projet du gisement gazier géant de Shtokman, dans la mer des Barents (Russie), vient encore d’être reporté. Annoncé par nos confrères de Reuters, le report du chantier devrait être officialisé le mois prochain par le consortium que conduit le géant russe du gaz Gazprom, associé entre autres à Total et au groupe norvégien Statoil sur ce dossier. Celui-ci « (renoncerait) à faire transiter le gaz de Shtokman vers l’Europe par des gazoducs au profit de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) », rapporte l’agence, évoquant des sources proches du dossier selon lesquelles la signature d’un nouvel accord interviendra en juin à Saint-Pétersbourg (Russie) à l’occasion d’une réunion d’investisseurs, alors que tous les appels d’offres lancés pour la construction auraient déjà été annulés. 

http://www.zegreenweb.com/sinformer/rififi-autour-dun-projet-gazier-dans-larctique,54095

Les géants miniers à la conquête des trésors enfouis dans le Nord du Québec

MONTREAL - Des groupes miniers d'Europe, d'Inde et de Chine investissent des milliards de dollars pour extraire fer, nickel et or dans le grand nord du Québec, territoire plus vaste que la France et resté presque vierge depuis la nuit des temps. Le Premier ministre québécois Jean Charest a lancé il y a un an un Plan Nord pour faciliter l'exploitation des ressources énergétiques, minières et forestières au nord du 49e parallèle. Les autorités misent sur des investissements de 80 milliards de dollars sur 25 ans par les pouvoirs publics et les entreprises.


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Traduction, analyse et commentaires tous droits reservés : danièle favari

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