Actus.Ecocide_80
La transition énergétique : 2020-2050 un avenir à bâtir, une voie à tracer [une nouvelle autosaisine de la section de l'environnement]
La transition énergétique constitue le passage d’une économie fondée en large partie sur un pétrole bon marché, à un camaïeu énergétique dont l’architecture organisationnelle reste à inventer.
Peuplé aujourd’hui de sept milliards d’individus, soit quatre fois plus qu’il y a un siècle, notre monde en comptera neuf milliards en 2050. De plus en plus demandées, certaines formes d’énergie vont aussi devenir de plus en plus rares du fait de l’épuisement des ressources. L’énergie sera donc de plus en plus coûteuse, quels que soient les scénarios et les mix imaginables. Les défis environnementaux, au premier rang desquels la lutte contre le changement climatique, impliquent de modifier rapidement notre modèle de développement, bouleversent l’ordre des enjeux et modifient leur perception par les peuples et leurs dirigeants.
Les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport de 2011, font apparaître une nouvelle hausse des émissions de CO2 en raison d’un rebond de 5 % de la demande d’énergie primaire en 2010, une détérioration de l’intensité énergétique globale pour la deuxième année consécutive, ainsi qu’une augmentation prévisible de la demande d’énergie de l’ordre d’un tiers entre 2010 et 2035. Selon l’AIE, tout US$ non investi d’ici 2020 se traduira par un besoin d’investissement de 4,3 US$ après 2020. Les tendances de progression de la demande à l’horizon 2030 décrites par l’OCDE en mars 2012 sont similaires, et soulignent son impact négatif sur le climat mondial, la stabilité des écosystèmes et la santé humaine.
L’Union européenne a adopté des objectifs volontaristes de lutte contre les émissions de GES. La France, dans le contexte de crise économique que subissent tous les pays européens, s’interroge : l’utilisation de nouvelles ressources (gaz et huiles de schistes…), ou le projet de sortie du nucléaire de certains pays (en particulier l’Allemagne), entrent dans le débat. Les derniers mois de 2011 et les premiers de 2012 ont été marqués par la publication de plusieurs rapports traitant de l’énergie, jusqu’à l’horizon 2050, et émanant d’organismes publics ou de comités ad hoc.
Ces différents rapports prennent en compte l’objectif d’une division par quatre ou par cinq des émissions de gaz à effet de serre des pays développés, inscrit dans la loi de programme du 13 juillet 2005 [Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique] fixant les orientations de la politique énergétique. D’autres propositions sont venues enrichir le débat, comme celles de l’association NégaWatt [Scénario Negawatt] qui, à l’automne 2011, a présenté un nouveau scénario basé sur la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Tous conduisent à s’interroger sur les conditions d’une transition énergétique française réussie. Sa mise en place suppose, à toutes les échelles de décision du national au local :
- d’obtenir l’adhésion large de la société civile sur les modalités de la nécessaire évolution de notre modèle énergétique, les innovations à envisager, et les financements à mettre en oeuvre ;
- de maîtriser la demande, de promouvoir la sobriété énergétique, de mieux consommer et d’accompagner cette évolution par celle de l’offre de produits et services : c’est tout l’enjeu de l’efficacité énergétique, sujet qu’examine la section des Affaires économiques. Les deux sections s’attacheront à coordonner leurs travaux sur ce thème ;
- de diversifier le mix énergétique en combinant indépendance énergétique et sécurité d’approvisionnement, prospérité économique, enjeux environnementaux et lutte contre la précarité énergétique : toutes les sources existantes ou potentielles seront examinées en tant qu’elles peuvent contribuer à répondre à la demande, ce qui nécessite une évaluation rigoureuse de leurs contraintes et avantages respectifs sur les plans économique, environnemental, technologique et socioéconomique.
Le projet d’avis, qui pourrait être présenté en séance plénière à la fin du deuxième semestre 2012, s’attachera, après état des lieux, à proposer des recommandations concrètes qui soient le reflet des attentes et convictions des acteurs de la société civile représentés au CESE, et de nature à éclairer la décision publique. Publié le 14/05/2012
http://lecese.fr/content/la-transition-energetique-2020-2050-un-avenir-batir-une-voie-tracer
EXTRACTION DES GAZ DE SCHISTE : CE QUI RISQUE D’ARRIVER :
Les sols en Chine, un véritable gruyère qui menace de s'effondrer !
Un mineur sort d'une mine de charbon dans le Sichuan © AFP/Archives Liu Ji
PEKIN - (AFP) - Le pompage intensif de l'eau souterraine fait de la Chine un véritable gruyère qui menace par endroits de s'effondrer, un phénomène aggravé par l'urbanisation et les activités minières, expliquent géologues et urbanistes. "La principale cause des affaissements de terrain est l'extraction exagérée de l'eau souterraine", selon un document publié en mars sur le site du ministère chinois de la Terre et des ressources naturelles. Ces affaissements peuvent rendre des maisons inhabitables, faire pencher des immeubles, se manifester par de grands trous béants au milieu d'une route ou d'un champ, ou encore provoquer des ruptures de canalisations. "Dans certains endroits, l'eau souterraine est déjà pompée à plus de 1.000 mètres de profondeur", relève encore ce document. Des affaissements de terrains touchant plus de 50 villes dans 19 provinces du pays ont été relevés sur une surface totale de 79.000 km2 (soit plus de deux fois les Pays-Bas), selon le vice-ministre de la Terre et des ressources naturelles, Tao Qingfa, cité en novembre par le magazine Zhongguo Xinwen Zhoukan. Et encore, ce chiffre ne prend en compte que les cas où le sol s'enfonce de plus de 20 centimètres. "Autrefois, Pékin avait de l'eau en abondance grâce à la rivière Yongding: mais récemment, à cause du changement climatique et du facteur humain, la plaine de Chine du Nord est dans une situation de sécheresse chronique", a expliqué à l'AFP Mao Qizhi, urbaniste à l'institut d'architecture de l'université Tsinghua, dans la capitale chinoise. Aujourd'hui, "avec plus de 20 millions d'habitants, la ville fait face à des très nombreuses difficultés" pour s'alimenter en eau, souligne cet expert.
Le phénomène n'est toutefois pas limité aux régions arides. "Dans les deltas du Yangtsé (est) et de la rivière des Perles (sud), l'eau est abondante mais elle est sale. L'eau propre est l'eau souterraine" et c'est pourquoi elle est pompée, explique M. Mao. Des affaissements de terrain se produisent depuis toujours, même en l'absence d'activité humaine, à cause de l'érosion ou de phénomènes sismiques.
"Les sécheresses, si elles se prolongent, peuvent même être à l'origine de secousses sismiques", selon Chen Jiansheng, professeur à l'université Hohai de Nankin (est). "Après le séisme, un nouvel équilibre se crée, mais si vous pompez de l'eau, vous augmentez la charge pesant sur le sol et de nouvelles failles apparaissent", ajoute ce géologue. L'exploitation des mines, notamment de charbon dont la Chine détient les premières réserves mondiales, se déroule quant à elle dans des conditions souvent chaotiques. Aussi les anciennes galeries, souvent laissées à l'abandon sans avoir été consolidées, sont-elles à l'origine de nombreux effondrements de terrains. "De vieilles régions minières font maintenant face à un épuisement des ressources. Ces régions réorientent leur activités, mais négligent les anciennes mines", constate Yang Yong, président de l'Association de recherche sur les monts Hengduan, dans le sud-ouest du pays. Le document du ministère de la Terre compare les méthodes d'exploitation de certains patrons privés "à la manière qu'ont les rats de creuser des trous" et souligne qu'elles sont à l'origine "de nombreux effondrements du sol en surface".M. Yang comme M. Chen considèrent que beaucoup d'accidents liés aux affaissements de terrain pourraient être évités grâce à une meilleure connaissance de la structure et de la dynamique du sous-sol.
Mais pour parer au plus pressé, le pompage excessif des nappes phréatiques doit d'abord être endigué. "Il faut aller chercher l'eau ailleurs et garder l'eau souterraine comme un trésor pour les générations futures", souligne M. Mao.A Pékin, un pharaonique ouvrage de dérivation d'adduction d'eau venue du bassin du Yangtsé devrait permettre de puiser moins en profondeur à compter de 2014. A condition que la population de la capitale augmente moins vite que ces dernières années, ce qui est loin d'être sûr. 14/05/2012 9:40 am - © AFP
http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Les-sols-en-Chine-un-veritable-gruyere-qui-menace-de-s-effondrer
Côte d’Ivoire : le FMI demande la fin des subventions du carburant. Pourquoi seulement en Côte d’Ivoire ???
(Agence Ecofin) - A l’occasion d’un décaissement de 100 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire, l’institution de Washington a émis ses recommandations, notamment en ce qui concerne le secteur de l’énergie. « Il est nécessaire de passer à la fixation automatique des prix des produits énergétiques, tout en protégeant en même temps les populations les plus vulnérables », a annoncé le FMI dans son communiqué. En d’autres termes, le Fonds demande au gouvernement ivoirien de cesser de subventionner le prix du carburant, de laisser faire le marché, tout en aménageant des mesures de compensation pour les plus démunis.
Le FMI souhaite également voir la rentabilité de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) assurée durablement par des hausses du tarif de l’électricité, avertissant les autorités : « Si ces mesures ne sont pas prises, l'investissement si nécessaire dans de nouvelles capacités de production restera un vœu pieux ». L’institution regrette que l’application de ces mesures, qu’elle juge nécessaire, aie « pris du retard ».
Total débute le colmatage de la fuite en mer du Nord
Par Barbara Leblanc - Publié le 15 mai 2012, à 11h 19 - © D.R. - Total
Le groupe pétrolier français va injecter de la boue lourde dans le puits défaillant.
Près de deux mois après le début de la fuite déclenchée sur le plateforme Elgin en mer du nord, Total entreprend ce 14 mai les opérations de colmatage. L’intervention est effectuée depuis ce matin 8h20 GMT avec un bateau d’assistance se trouvant près de la fuite. Elle va consister à injecter de la boue lourde dans le puits défaillant pour le boucher. Mais il faudra attendre plusieurs jours pour savoir si l’opération a réussi.
"En fonction des conditions exactes à l'intérieur du puits, l'opération elle-même et la période d'observation qui suivra dureront plusieurs jours avant qu'il soit possible de confirmer si l'intervention a été pleinement efficace", a précisé le groupe.
Cette opération avait été reportée de deux semaines du fait des conditions météorologiques. Selon le PDG du groupe Christophe de Margerie le 3 mai dernier, elle devrait permettre de mettre un terme à la fuite. Il avait également réaffirmé que les études menées sous l'égide des autorités britanniques n'avaient détecté "aucun dégât sur le plan environnemental", hormis des émissions de gaz à effet de serre.
http://www.usinenouvelle.com/article/total-debute-le-colmatage-de-la-fuite-en-mer-du-nord.N174677
Pourquoi le Parlement européen ne sera pas à Rio+20 : La raison, le prix des chambres d'hôtel, pourra vous sembler triviale. Mais, avant même son ouverture, le 4e Sommet de la Terre commence mal, selon Sandrine Bélier.
La délégation officielle du Parlement européen composée de 11 eurodéputés (dont je faisais partie) qui devait participer au 4e Sommet de la Terre de l'ONU Rio+20 (du 20 au 22 juin) ne se rendra finalement pas au Brésil. En annulant sa participation, le Parlement européen souhaite dénoncer l'explosion tarifaire des conditions d’hébergement à Rio pendant le Sommet. 30.000 personnes sont attendues pour une capacité de 20.000 hébergements. Une situation dont l’hôtellerie brésilienne semble vouloir profiter en majorant à l’excès le prix des nuitées et conditions d’accueil des délégations officielles (les prix ont été multipliés par 10 entre le moment de la réservation et sa confirmation). L'appel récent lancé aux hôteliers par Fernando Collor de Mello, le président de la commission des relations extérieures du Sénat brésilien n'y changera sans doute rien. Pas plus que notre demande adressée au Président du Parlement européen de dénoncer officiellement cette situation.
Mais derrière l'argument budgétaire et financier avancé, je souhaite aujourd’hui énoncer ma profonde inquiétude sur le déroulé et l’issue de ce Sommet qui assurément commence mal. Ma courte expérience des Sommets internationaux m’a appris combien les conditions d’organisation pouvaient influer sur l’état des négociations. On se souvient tous du Sommet de Copenhague. Et l’avancée des pré-négociations, menées depuis janvier à New York, ne dément assurément pas cette inquiétude d’un Sommet qui ne sera pas à la hauteur des enjeux auxquels la communauté internationale doit faire face. Alors que l'un des principaux enjeux de ce Sommet consiste à se donner les moyens de redonner du souffle et du sens à l’économie par l'écologie, de renforcer les instruments, l’inclusion citoyenne et la collaboration internationales face à des réalités nouvelles: l’épuisement de nos ressources naturelles, l’accélération de la perte de la biodiversité et le dérèglement climatique. Des réalités incontournables, face auxquelles le Parlement européen a décidé de s’engager. Il a défini les enjeux et les réponses à apporter dans sa résolution du 29 septembre 2011, unanimement jugée par la communauté internationale comme la position la plus ambitieuse pour ce Sommet. Et depuis près d’un an, nous n’avons eu de cesse de tenter de peser pour que le 4e Sommet de la Terre débouche sur le renforcement des outils de préservation de nos mers et océans, l’adoption d’un statut de réfugiés environnementaux ou encore de nouveaux principes fondamentaux comme le principe de non-régression.
Nous n’avons eu de cesse de rappeler que la biodiversité terrestre et marine, transport, énergie, agriculture et sécurité alimentaire, nouvelle gouvernance environnementale mondiale, instruments de régulation des marchés, nouvelles technologies et financements sont autant de thèmes pour lesquels des solutions ambitieuses devront être collectivement portées et mises en oeuvre si l'on souhaite que Rio+20 constitue un tournant majeur de sortie de crise économique et sociale. La flambée des tarifs hôteliers est une réalité face à laquelle on ne peut que regretter que le gouvernement brésilien n'ait pas su peser. Mais l'absence du Parlement européen au Brésil pose bien plus qu'une question matérielle. Elle pose aussi, et surtout, une question hautement symbolique tant en termes de gouvernance, de transparence et participation à la diplomatie internationale, que de volontarisme politique de l'Union européenne à se donner les moyens de peser sur le destin du monde par et avec la voix de ceux qui représentent les citoyens européens. Sandrine Bélier
http://www.slate.fr/tribune/54939/sommet-terre-rio-20-prix-hotel
Brèves
Bruxelles, le 15 mai 2012 - Les émissions de gaz à effet de serre provenant des installations participant au système communautaire d'échange d'émission (SCEQE) a diminué de plus de 2% l'an dernier [2011], selon les informations fournies par les registres des États membres. (Connie Hedegaard)
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/12/477&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en
Shell envisage des investissements importants dans le gaz mozambicain
(Agence Ecofin) - Le président du Mozambique, Emilio Guebuza (photo), serait en négociations avec Royal Dutch-Shell sur le développement des ressources gazières de son pays, selon l’agence Dow Jones. Le groupe anglo-néerlandais, qui a mis la main sur Cove Energy, le spécialiste de l’amont est-africain, envisage de réaliser d’importantes installations d’exportation de GNL dans le pays. Pour Emilio Guebuza, le Mozambique souhaite « négocier une participation dans ces mégaprojets » notamment une usine de liquéfaction. Lundi, 14 Mai 2012 08:24
Publié le 14.05.2012, 08h09 | Mise à jour : 09h15
Sydney - L'Australie dispose de réserves de gaz lui garantissant une production semblable à celle d'aujourd'hui pendant près de 200 ans, selon un rapport publié lundi, qui asseoit l'ambition du pays de devenir un exportateur capable de rivaliser avec le Qatar. Le pays recèle 11 milliards de mètres cubes (390.000 milliards de pieds cube) de ressources gazières, mais ce chiffre pourrait doubler en cas de succès dans l'exploration des gaz de schistes, a déclaré le ministre de l'Energie et des Ressources Martin Ferguson. Pour le ministre, le gaz de schiste, encore mal connu et dont l'exploitation vient juste de commencer, pourrait doubler les ressources gazières de l'Australie. Le rapport, titré Evaluation 2012 des ressources de gaz en Australie et réalisé par Geoscience Australia, le Bureau des ressources et des énergies et le ministère des Ressources, souligne la révolution technologique qu'est en train de connaître le secteur du gaz.
RAPPORT PLANÈTE VIVANTE 2012 DU WWF
Le WWF présente aujourd’hui depuis l’espace son nouveau Rapport Planète Vivante, avec l’aide de l’astronaute hollandais André Kuipers. Le rapport indique que la pression croissante que l’Humanité exerce sur les ressources naturelles menace sérieusement la santé de notre planète. Il explique en particulier le phénomène d’accaparement des terres via lequel les pays industrialisés se procurent des terres arables dans les pays pauvres, au détriment de ces derniers. Dans ce rapport, le WWF souligne que le modèle « business as usual » n’est plus possible mais que des solutions existent.
Ce rapport biannuel, produit en collaboration avec la Société Zoologique de Londres et le Réseau Empreinte Ecologique Globale, est, à ce jour, l’étude la plus complète sur la santé de la planète.
http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/rapport-planete-vivante-2012-du-wwf
synthese du rapport Synthèse LPR WWF PLANETE VIVANTE
Afrique du Sud : une taxe carbone en préparation
(Agence Ecofin) - L’information n’a pas fait grand bruit. Il s’agit pourtant d’une mini révolution sur le continent. C’est en février que l’Afrique du Sud a annoncé l’entrée en vigueur d’une taxe carbone pour contribuer au mouvement mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et limiter la pollution au niveau national.
Brussels, 14 May 2012. The European Commission today proposed to boost innovation to deal with water related challenges by creating a European Innovation Partnership (EIP) on Water. The partnership willbring together all relevant actors across borders and sectors, such as the water sector, small and medium sized enterprises, the research community, local governments, water-using industries, and the financial sector to accelerate the development and uptake of innovative solutions to water challenges. A Strategic Implementation Plan will be developed with key stakeholders to define the priority areas for action. The EIP on Water will seek to align the activities and outcomes of existing European, national and regional activities. Environment Commissioner Janez Potočnik said: "The European Innovation Partnership on Water will help ensure that we can continue to provide safe, available and affordable water for all, by supporting the development of innovative solutions to deal with water challenges – while simultaneously aiming to position Europe as a world leader in water technology and services."
La Commission Européenne a proposé de "booster" l'innovation pour relever les défis liés à l'eau en créant un partenariat européen de l'innovation (EIP). Ce partenariat rassemblerait tous les acteurs concernés à travers les frontières et les secteurs (eau, PME, chercheurs, gouvernements locaux, industries utilisatrices, secteur financier) pour accélérer le développement et l'adoption de solutions innovantes dans le secteur de l'eau. Un plan de mise en oeuvre stratégique serait élaboré avec les principaux intervenants pour définir les domaines d'action prioritaires. Le EIP sur l'eau chercherait à aligner les activités et les résultats des activités régionales, nationales et européennes. Le Commissaire à l'environnement Janez Potocnik a déclaré : "le Partenariat européen de l'innovation sur l'eau permettra de s'assurer que nous pouvons continuer à fournir une eau salubre, accessible et abordable pour tous, en soutenant le développement de solutions innovantes pour relever les défis de l'eau". (traduction danièle favari)
http://www.terre-finance.fr/L-UE-menace-dix-compagnies-chinoises-et-indiennes--vtptc-12148.php
Pourtant, selon l'UE : plus de 99% des grandes compagnies aériennes se conforment à la première étape du régime de l'Europe sur les émissions de carbone, le 15 mai 2012, 14.50.
PARIS - Des États membres de l'Union européenne, notamment le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et les Pays-Bas, financent des projets nocifs de gestion des déchets dans les pays en développement, qui seraient illégaux dans l'Union européenne, selon une enquête publiée mardi.
http://www.romandie.com/news/n/_Des_etats_de_l_UE_financent_des_projets_nocifs_dans_des_pays_en_developpement53150520121605.asp
Par Barbara Leblanc - Publié le 15 mai 2012, à 09h 236 © WNA
Le groupe nucléaire français a annoncé le 15 mai que l’exploration portera sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carré. Areva et le groupe japonais de négoce international ont conclu une alliance permettant l’exploration de zones peu ou pas explorées en Australie. L’accord porte notamment sur le financement des dépenses d’exploration, qui sera réalisé pendant plusieurs années et jusqu’à un certain seuil par une filiale du groupe japonais, MDP. L’exploration pour sa part sera assurée par une filiale d’Areva Afmeco Mining and Exploration (AFMEX). Au-delà du seuil précisé, la filiale du groupe japonais pourra prendre 49% des permis d'exploration d'uranium d'AFMEX dans des zones sans ressources identifiées en Australie. La gestion sera alors assurée par une entreprise commune.
"En joignant leurs forces, Areva et Mitsubishi se donnent les moyens de valoriser l'important potentiel uranifère australien", a commenté Olivier Wantz, directeur général adjoint d'Areva chargé des activités minières. Il dit espérer que les deux groupes découvriront sur le long terme des gisements à faible coût de production. Ce pays est en effet le troisième producteur mondial d’uranium avec une production de près de 6 200 tonnes en 2011.
http://www.usinenouvelle.com/article/areva-et-mitsubishi-corporation-s-allient-dans-l-exploration-d-uranium-en-australie.N174670
Le Conseil de l'UE a définitivement adopté le 10 mai le règlement renforçant dès septembre 2013 le contrôle des produits biocides (insecticides, désinfectants ménagers…) au nom du principe de précaution et harmonisant les procédures d'homologation. Le règlement s'appliquera à compter du 1er septembre 2013, "avec une période transitoire pour certaines dispositions", a précisé le Conseil. Une première série de substances actives utilisées dans les produits biocides pourrait bénéficier d'une procédure d'autorisation à l'échelle européenne dès l'an prochain et la majorité des produits biocides à dater de 2020.
Rachida Boughriet © Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [15656] / utilisation du flux d'actualité.
Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA). Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Toutefois, Mme Lepage indique qu'à ses yeux, le report de la décharge budgétaire de l'EEA n'a pas la même valeur que ceux de l'EFSA et de l'EMA, ces deux dernières étant en situation d'émettre des opinions sur des produits (médicaments, additifs alimentaires, OGM, etc.), ce qui n'est pas le cas de l'EEA.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/10/nouveau-scandale-a-l-autorite-europeenne-de-securite-des-aliments_1698887_3244.html
PétitionS
Forte mobilisation contre le nouveau code forestier brésilien : http://www.avaaz.org/fr/veto_dilma_global_fr/?caabWab
© http://www.nongazdeschisteinfos.com
e.mail : nongazdeschisteinfos@gmail.com
twitter : https://www.twitter.com/NonGDSinfos
Traduction, analyse et commentaire © tous droits reservés : danièle favari