Al Gore et ses vérités pas toujours bonnes à dire

Publié le par nongazdeschisteinfos

[Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth, titre en anglais) (1) est un documentaire américain traitant du changement climatique, spécialement du réchauffement planétaire, réalisé par Davis Guggenheim] al-gore.jpg

En 2008, auréolé du prestige de son prix Nobel de la Paix (2), Al Gore était un invité de marque à la convention de Denver, réunie pour consacrer la nomination historique de Barack Obama. Il était intervenu à une heure de très grande écoute, avant le candidat, créneau convoité s'il en est. "Nous avons maintenant tout ce qu'il nous faut pour commencer à résoudre la crise du climat. Tout sauf un président qui nous inspire à croire que "yes we can"", avait-il lancé, appelant à faire élire Barack Obama.

Septembre 2012 :   Al Gore  a critiqué le bilan du premier président démocrate depuis Bill Clinton dans un long article publié par la revue Rolling Stone. "Le président Obama n'a jamais expliqué aux Américains l'ampleur de la crise climatique, écrivait-il. Il n'a pas défendu la science contre les attaques malhonnêtes."  Le narrateur d'Une vérité qui dérange, le documentaire de Davis Guggenheim, reconnaissait à Barack Obama d'avoir imposé des normes strictes pour les émissions des véhicules, y compris les camions. Mais, comme beaucoup dans le milieu écologiste, il reprochait au président de ne pas avoir mis en place "des actions audacieuses sur le changement climatique". Certes, Barack Obama avait inscrit des investissements en matière d'énergies renouvelables dans son plan de relance, mais "il n'a rien fait pour les défendre quand le Congrès a taillé dans les crédits", déplorait l'ancien vice-président. Quelques mois plus tôt, Carol Browner, l'ancienne directrice de l'EPA, l'agence fédérale pour la protection de l'environnement, devenue la responsable de l'environnement à la Maison Blanche dans l'équipe Obama, avait décidé de retourner dans le privé. Elle avait compris que, sauf miracle, plus aucune réforme n'avait de chances de passer.

L'HOMME DES MAUVAISES NOUVELLES

Al Gore ira quand même à la convention démocrate de Charlotte, mais en tant que présentateur de Current TV, la chaîne câblée qu'il a lancée en 2005 avec l'investisseur Joel Hyatt. Mais Current TV ne va pas très bien. Pour essayer de remonter l'audience, Al Gore a recruté des personnalités comme Eliot Spitzer, l'ancien gouverneur de New York, ou Jennifer Granholm, l'ex-gouverneure du Michigan.  Albert Arnold Gore, 64 ans, a révélé le changement climatique aux Américains. Rapidement, la crise économique les a détournés de l'environnement. L'ancien vice-président, qui avait pris rang de star, un statut que la politique n'avait jamais pu lui donner, est devenu tout à coup l'homme des mauvaises nouvelles, celui que l'on préfère éviter.  

LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 31.08.2012 à 13h45 • Mis à jour le 02.09.2012 à 09h28, par Corine Lesnes

http://www.lemonde.fr/international/article/2012/08/31/al-gore-et-ses-verites-pas-toujours-bonnes-a-dire_1754167_3210.html

(1) Dans la continuité d'une présentation exposée à travers le monde dans sa tournée surnommée « the slide show », Al Gore met en lumière la quasi-unanimité des scientifiques s'accordant sur le réchauffement global de la Terre, débat sur la politique et l'économie du réchauffement global, et décrit les conséquences graves que le changement du climat produira si la quantité de production humaine de gaz à effet de serre n'est pas significativement réduite dans un futur très proche.  Le film présente beaucoup d'aspects catastrophistes, comme le risque de l'effondrement d'un inlandsis majeur, un glacier très étendu au Groenland ou en Antarctique, dont l'un ou l'autre pourrait élever les niveaux de mer globaux d'approximativement 6 mètres, provoquant l'inondation des secteurs côtiers et créant une centaine de millions de « réfugiés climatiques », les écoréfugiés. La fonte des eaux du Groenland pourrait stopper le courant du Gulf Stream et rapidement déclencher un refroidissement local dramatique en Europe nordique (en dépit du réchauffement climatique global). Le documentaire se conclut en indiquant que si les mesures appropriées sont prises rapidement, les effets du réchauffement peuvent être inversés avec succès en libérant moins de dioxyde de carbone et en cultivant plus de plantes et d'arbres. Enfin Gore invite tous les spectateurs à apprendre comment ils peuvent aider et à se mobiliser dans cette initiative. Dans le but de montrer le phénomène de réchauffement climatique, le film présente la température annuelle et les niveaux de CO2 pendant les 650 000 dernières années déterminés par les analyses des carottes de glace prélevées en Antarctique. Les aspects de controverse liés à l'attribution des causes du réchauffement climatique y sont présentés comme une manipulation provenant d'un groupe limité de personnes, cherchant à entretenir le doute par une dissonance entre les médias de presse spécialisée et les médias grand public.
(2) En 2007, il est colauréat, avec le GIEC  du Prix Nobel de la paix pour « leurs efforts afin de mettre en place et diffuser une meilleure compréhension du changement climatique causé par l'homme, et de jeter les bases des mesures nécessaires pour contrecarrer un tel changement »

Changements climatiques : Rapport de synthèse GIEC de 2007

http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf

Réchauffement du système climatique et élévation du niveau de la mer

Le réchauffement du système climatique est sans  équivoque. On note déjà, à l’échelle du globe, une hausse

des températures moyennes de l’atmosphère et de l’océan,  une fonte massive de la neige et de la glace et une élévation  du niveau moyen de la mer. Sur l’ensemble de la planète, le niveau  moyen de la mer s’est élevé de 1,8 [1,3-2,3] mm/an depuis 1961  et de 3,1 [2,4-3,8] mm/an depuis 1993, sous l’effet de la dilatation  thermique et de la fonte des glaciers, des calottes glaciaires et des  nappes glaciaires polaires. Les observations4 effectuées sur tous les continents et  dans la plupart des océans montrent qu’une multitude  de systèmes naturels sont touchés par les changements  climatiques régionaux, en particulier par la hausse des  températures. Dans les écosystèmes terrestres, le caractère hâtif des phénomènes  printaniers et la migration d’espèces animales et végétales vers  les pôles et vers les hauteurs sont associés au réchauffement récent. Les changements climatiques régionaux commencent à

avoir d’autres effets sur le milieu naturel et l’environnement  humain (degré de confi ance moyen), bien que nombre de ces effets soient difficiles à cerner en raison de l’adaptation et des facteurs non climatiques.

Les causes de l’évolution du climat

 Les émissions mondiales de GES imputables aux activités  humaines ont augmenté depuis l’époque préindustrielle  ; la hausse a été de 70 % entre 1970 et 2004. L’essentiel de l’élévation de la température moyenne du globe observée depuis le milieu du XXe siècle est très probablement attribuable à la hausse des concentrations de GES anthropiques (imputables à l’homme). 

Les changements attendus du réchauffement climatique

La poursuite des émissions de GES au rythme actuel ou  à un rythme plus élevé devrait accentuer le réchauffement et modifier profondément le système climatique au  XXIe siècle.

1. un réchauffement maximal sur les terres émergées ;

2. une contraction de la couverture neigeuse

3. une hausse très probable de la fréquence des températures extrêmement élevées, des vagues de chaleur et des épisodes  de fortes précipitations

4. une augmentation probable d’intensité des cyclones tropicaux  le déplacement vers les pôles de la trajectoire des tempêtes extratropicales ;

5. une augmentation très probable des précipitations aux latitudes élevées et, au contraire, une diminution probable sur la plupart des terres émergées subtropicales ; 

6.  D’ici 2020, 75 à 250 millions d Les quantités d’eau douce disponibles devraient diminuer et  d’ici les années 2050 75 0 à 250 millions de personnes de personnes devraient souffrir d’un stress hydrique en Agrique accentué par les changements  climatiques ;

7.     Certains sites d’une grande richesse écologique, dont la Grande Barrière de corail et les « Wet Tropics » (tropiques humides) du Queensland, devraient subir une perte importante de biodiversité d’ici 2020 ;

8.     En Europe, on s’attend que les changements climatiques amplifi ent les disparités régionales en matière de ressources naturelles et de moyens économiques ;

9.     D’ici le milieu du siècle, les forêts tropicales devraient être progressivement remplacées par la savane dans l’est de l’Amazonie

10.   En Amérique du Nord, de graves diffi cultés risquent de  surgir dans le cas des cultures déjà exposées à des températures proches de la limite supérieure de leur plage de tolérance ou qui dépendent de ressources en eau déjà fortement utilisées.

Même si les concentrations de gaz à effet de serre étaient  stabilisées, le réchauffement anthropique et l’élévation du  niveau de la mer se poursuivraient pendant des siècles en  raison des échelles de temps propres aux processus et aux  rétroactions climatiques.

 Risques encourus par les systèmes uniques et menacés

Si la température moyenne de la planète  dépassait de plus de 1,5 à 2,5 °C les niveaux de 1980 à 1999,  le risque d’extinction de 20 à 30 % des espèces végétales et animales recensées à ce jour serait probablement accru.

 Seul le développement durable peut atténuer la vulnérabilité aux  changements climatiques, lesquels peuvent affaiblir la capacité des nations de parvenir à des modes de développement durables. Car ni l’adaptation ni l’atténuation ne permettront, à elles seules, de prévenir totalement les effets des changements climatiques 


En France, 5 ANS après le Grenelle, où en est-on ?

"Il reste beaucoup à faire pour "verdir" la France".  Ainsi, si au chapitre de l'efficacité énergétique, le rapporteur (1) constate une baisse de la consommation d'énergie par rapport aux années 2000, elle reste "supérieure de 20 % au niveau nécessaire pour que la France tienne ses engagements européens".  Le logement "obtient un bon point" selon le quotidien : la baisse de la consommation d'énergie des bâtiments résidentiels est en effet de 4,4 % entre 2006 et 2010. Mais là encore, on est "loin de l'objectif de réduction de 38 % d'ici à 2020" constate Le Monde. Le grand gagnant, le tri sélectif, ne masque pas l'échec de la réduction de l'émission de gaz à effet de serre par les moyens de transport, repartie à la hausse en 2010 et 2011 même si la consommation énergétique du secteur est restée stable. Si l'usage des transports en commun progresse (de 14,5 % en 2006 à 16 % en 2011), le fret ferroviaire et fluvial ne s'est pas imposé face au fret routier. Alors que l'objectif était que les péniches et les trains représentent un quart du fret terrestre, les camions ont gagné du terrain. Dès lors, les émissions de particules fines restent "très au-dessus du seuil maximum espéré de 25µg/m3/an en moyenne. Enfin,  le rapport (2) dénonce l'artificialisation croissante des sols, le "bétonnage" résume « Le Monde », et la qualité des eaux. L'ensemble des résultats devrait être connu avant la conférence environnementale des 14 et 15 septembre prochains.

© LeMoniteur.fr, l'actualité en continu et les services de la construction - Un site du réseau Groupe Moniteur Construction

 

 EGES_France_le-monde.png

 

 

CONSOMMATION D'ÉNERGIE

Au chapitre de l'efficacité énergétique, le rapporteur  constate que la consommation d'énergie (3) est à la baisse par rapport aux années 2000, mais pas suffisamment. Celle-ci reste supérieure de 20 % au niveau nécessaire pour que la France tienne ses engagements européens.  La construction de logements obtient un bon point : les bâtiments résidentiels ont amorcé une amélioration en réduisant leur consommation d'énergie de 4,4 % entre 2006 et 2010. Loin toutefois de l'objectif de réduction de 38 % d'ici à 2020 (4). Concernant les logements à basse consommation, qui sont censés être la règle pour toutes les constructions privées neuves à partir de 2012, l'objectif n'était atteint que pour moitié en 2010. Quant aux ménages, ils ont fait des progrès dans le tri de leurs déchets. C'est l'un des rares objectifs du Grenelle en passe d'être atteint.  En revanche, on est loin du compte pour les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports (5), qui sont reparties à la hausse en 2010 et 2011. La consommation d'énergie de ce secteur était - tous véhicules confondus hors trafic maritime - équivalente en 2011 et en 2006. Un résultat plutôt encourageant puisque, dans le même temps, le produit intérieur brut (PIB), lui, progressait.  Chez les voyageurs, la part des déplacements en commun, en train et en car, à l'intérieur du pays, augmente et passe de 14,5 % en 2006 à 16 % en 2011. Du côté des marchandises, en revanche, on est loin de l'ambition du Grenelle qui fixait pour objectif aux secteurs ferroviaire et fluvial de représenter un quart du fret terrestre dans dix ans. Si les camions gagnent du terrain, la part du train et des péniches continue à chuter et ne représentait que 11,7 % en 2011. La situation sanitaire s'en ressent : l'indice d'émission de particules fines (6) reste très au-dessus du seuil maximum espéré de 25 microgrammes par mètre cube en moyenne par an.

"BÉTONNAGE"

Parmi les indicateurs franchement mauvais, le rapporteur recense aussi l'artificialisation des sols - le "bétonnage" - qui s'accroît, l'usage des pesticides en agriculture ou l'état des eaux. De très gros efforts restent à accomplir pour parvenir à l'objectif de deux tiers des masses d'eau "en bon état écologique" à l'horizon 2015.  Voilà pour l'environnement où évoluent les hommes. Et les autres espèces vivantes ? Le rapport donne peu d'indications à leur égard. Mais M. Wahl souligne que les "nombreux services- essentiellement gratuits - que la biodiversité nous rend" mériteraient bien une évaluation, ne serait-ce qu'économique.  Martine Valo

http://www.lemonde.fr/planete/infographie/2012/08/30/des-objectifs-environnementaux-encore-distants_1753464_3244.html


(1)   Décret du 3 mai 2010 portant nomination à l'inspection générale des finances - M. WAHL (Thierry) [NOR: ECEN1009462D] Par décret du Président de la République en date du 3 mai 2010,    M. WAHL (Thierry), inspecteur des finances de 1re classe, est nommé inspecteur général des finances.

(2)    Réalisé par l'inspecteur général des finances, Thierry Wahl, le rapport, dont Le Monde présente en primeur les principaux résultats, établit un diagnostic mitigé. Les résultats doivent être rendus publics avant la conférence environnementale des 14 et 15 septembre.

(3)   En mai 2012, la consommation d'énergie primaire réelle a baissé de 3,4 % par rapport à mai 2011. "Mesurée en cumul sur un an et corrigée des variations climatiques, la consommation d'énergie primaire accentue son mouvement baissier entamé depuis novembre (- 5,9 %)", indique la service de l'observation et de la statistique dans sa note sur la conjoncture énergétique en mai 2012. La demande d'électricité a diminué de 7 %. Les consommations de la plupart des énergies fossiles baissent également, entraînant une diminution de 6,1 % des émissions de CO2 liées à la combustion de l'énergie par rapport à mai 2011. Ainsi, la demande de charbon décroit de 8 %, liée à une faible demande des centrales électriques et la consommation de produits pétroliers recule de 1,1 %. Seule la consommation de gaz est en hausse de 8,6 % par rapport à mai 2011. http://www.actu-environnement.com/ae/news/conjoncture-energetique-mai-concommation-production-eolien-16159.php4   

effetserre3a.jpg

(4) Le Plan bâtiment du Grenelle de l'Environnement prévoyait de réduire les consommations énergétiques du parc de bâtiments existants d’au moins 38% d’ici 2020, l’État s'est fixé comme objectif la rénovation complète de400 000 logements chaque année à compter de 2013. http://www.faisonsvite.fr/IMG/pdf/DPbatimentjuin2009.pdf 

(5)   Objectif Grenelle affiché dans la loi du 3 août 2009 : Pour le transport des marchandises, le développement de l’usage du transport fluvial, ferroviaire, du transport maritime, et plus particulièrement du cabotage, revêt un caractère prioritaire. L’objectif est de faire évoluer la part modale du non-routier et non-aérien de 14 % à 25 % à l’échéance 2022. En première étape, un programme d’action doit permettre d’atteindre une croissance de 25 % de la part modale du fret non routier et non aérien d’ici à 2012, calculée sur la base de l’activité fret enregistrée en 2006. 

particules-fines.jpg(6)   abaissement des seuils d’information et d’alerte en cas de pic de pollution par les particules fines : à partir du 1er janvier 2012, les seuils réglementaires concernant les particules fines PM10 ont été abaissés (décret 2010-1250 du 21 octobre 2010). Le niveau d’information passe de 80 à 50 microgrammes par mètre cube et le seuil d’alerte passe de 125 à 80 microgrammes par mètre cube. Lorsqu’il y a dépassement de ces seuils, des procédures de recommandation-information ou d’alerte sont déclenchées. Ces seuils devenant plus sévères, les dépassements seront plus fréquents.  

(7)    La progression des espaces artificialisés s’opère principalement aux dépens des terres agricoles.  90 % des sols artificialisés entre 2000 et 2006 proviennent de zones agricoles. Parmi les nombreuses conséquences environnementales qui en résultent, l’imperméabilisation des sols compromet,  souvent définitivement, leur utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire. Dans environ la moitié des régions françaises, les sols qui ont les meilleures potentialités agronomiques  sont les plus touchés. À l’échelon national, ils représentent plus d’un tiers (34,8 %) des surfaces agricoles artificialisées entre 2000 et 2006.  L’imperméabilisation des sols affecte leur usage et leurs  fonctions, comme la production agricole, l’épuration des  polluants, la régulation des eaux, etc. Elle est le plus souvent  irréversible et est particulièrement dommageable pour les  sols à grande valeur agronomique. L’artificialisation des sols s’accélère : les espaces artificialisés considérés dans cette étude  englobent les zones urbanisées, industrielles ou commerciales, les réseaux de communication, les mines, décharges et chantiers et les espaces verts urbains, mais excluent les sols artificialisés de petite taille (bâtiments isolés et routes des espaces agricoles ou naturels). Les espaces artificialisés  se sont accrus d’environ 3 % (+ 820 km²) entre 2000 et 2006 et occupent désormais plus de 5 % du territoire métropolitain en 2006 (CORINE1 Land Cover, 2006). Commissariat au Développement durable [février 2011]

(8)     Les prix de l’énergie montent en juillet 2012, les prix de l’énergie montent de 0,2 % (+3,6 % sur un an). Les tarifs du gaz se sont accrus au 20 juillet (+0,9 % en juillet ; +5,2 % sur un an) et ceux de l’électricité au 23 juillet (+1,8 % en juillet ; +3,4 % sur un an). Les prix des produits pétroliers baissent légèrement (—0,6 % ; +3,3 % sur un an).    


©  tous droits réservés, danièle favari.

Reproduction interdite sauf accord de l’auteur, ou établissement d’un lien preformaté.

nongazdeschisteinfos@gmail.com

https://twitter.com/#!/daniele_favari 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article