ALERTE : Non-Hydraulic Extraction

Publié le par nongazdeschisteinfos

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ALERTE :une technique d'exploitation propre du gaz de schiste en vue ou "Zero Water Fracking3. La société Chimera Energy USA a mis au point une technologie qui pourrait débloquer les choses en Europe en matière d’exploitation des gaz de schiste. Cette nouvelle technique permet d’extraire l’huile de schiste sans utiliser la fracturation hydraulique, c’est à dire sans les produits chimiques ajoutés à l’eau qui sont reprochés à la méthode actuelle.

L’extraction exothermique, voie d’avenir pour le gaz de schiste ?

exothermique-fracing-300x184La nouvelle technique d’extraction, appelée Extraction Exothermique Non hydraulique, ou fracturation sèche, n’utilise ni eau, ni explosifs, ni acides, ni solvants. Elle fait l’économie de 0,5% de produits chimiques présents dans les volumes d’eau injectés dans le sol par la fracturation hydraulique classique. Cette nouvelle technologie, développée en Chine puis au Texas, utilise au contraire des composants inertes, non toxiques et non caustiques.  Au départ, cette technique a été imaginée les forages dans les régions arctiques où l’eau utilisée pour la fracturation hydraulique gèle et se fige.

La perforation serait pneumatique et non hydraulique. Elle recourt à des gaz chauds plutôt que du liquide pour fracturer le schiste. Et le gaz en question serait l’hélium. En effet, ce serait dans la capacité qu’a l’hélium, gaz rare et inerte, d’augmenter son volume 700 fois (quand il passe du stade liquide au stade gazeux) que l’extraction exothermique trouverait sa puissance.

Le fracking sans eau

http://www.chimeraenergyusa.com/

L’hélium est injecté dans le puits sous sa forme liquide puis la chaleur naturelle du sous-sol le réchauffe avec l’aide de réactions chimiques le fait passer au stade gazeux, gonflant ainsi son volume avec une grande force mécanique. Cette force est assez puissante pour fracturer la roche mère. Pas de risque de pénurie avec cette technologie également appelée « fracking sans eau » car l’hélium est très abondant. comme nous l’explique le dossier de presse de l’industriel. Il est le second élément le plus répandu dans l’univers. L’hélium est le gaz le moins soluble dans l’eau que l’on connaisse. Ses caractéristiques chimiques permettent une extraction des gaz sans avoir besoin d’utiliser de solvants.  Cette nouvelle technologie pourrait ouvrir une nouvelle ère pour l’extraction du gaz de schiste car ce qui freine certains pays, notamment européens, est la controverse sur les problèmes de pollution.

La  société Chimera Energy Corp prépare la commercialisation de sa technologie pour une exploitation à grande échelle qui, selon elle, pourrait s’appliquer aux quelque 800 000 puits existant. Ce serait au Mexique que les choses seraient les plus avancées avec le pétrolier national Pemex qui l’utilisera pour le gisement Chicontepec.  A suivre de près donc, car si une telle technique plus sûre et moins chère arrive à s’imposer, la France, particulièrement bien dotée en gaz de schiste, pourrait l’exploiter sans nuire à son environnement.

Notre avis : impossible à ce stade d’avoir du recul sur cette nouvelle technique qui, de toutes manières, ne refermera pas le débat sur les gaz et pétrole de schiste. Car même si ceux-si pouvaient être exploités de manière à ne pas abîmer l’environnement, ce sont tout de même des ressources fossiles. La technologie de Chimera ne serait donc qu’un moindre mal qui ne pourrait se comparer aux vraies énergies propres (hydraulique, éolien, …).

http://www.consoglobe.com/technique-exploitation-propre-gaz-de-schiste-cg


BENOIT DUQUESNE previewA PODCASTER : « Complément d’enquête » du 20 septembre 2012

Le thème abordé : pétrole, gaz de schiste, peut-on dire non ? Avec Claude Allègre et Nathalie-Kociusko Morizet

http://www.pluzz.fr/complement-d-enquete-2012-09-20-22h15.html


Cyberaction N° 493 : Abrogation des expérimentations de la fracturation hydraulique

 http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/abrogation-experimentations-fracturation-hydraulique-512.html


Gaz de schiste : le match est serré au Parlement européen

Les négociations sur les gaz et huiles de schiste se poursuivent au Parlement européen. A la veille de la Journée internationale contre l’exploitation de cette énergie fossile non-conventionnelle, extrêmement polluante et dangereuse pour la santé humaine, des votes importants au sein des commissions Environnement et Énergie aboutissent à des résultats mitigés. En coulisses, les eurodéputés sont divisés et le bras de fer continue.

Une bonne et une mauvaise nouvelle sur le front des gaz de schiste. Sans grande surprise, les eurodéputés de la commission Énergie/Industrie ont voté, mardi 18 septembre, un rapport très favorable à l’exploitation des gaz et huiles de schiste en Europe. La grande majorité des amendements des écologistes ayant été abandonnés, le texte final, qui sera proposé à la session plénière d’octobre 2012, affirme notamment que cette énergie fossile est essentielle pour garantir la sécurité énergétique en Europe. Le rapport va même jusqu’à déclarer que les gaz et huiles de schiste ont «  dans le court et moyen terme, un rôle à jouer dans l’Union européenne afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95 % d’ici 2050 ».

Michèle RivasiLes eurodéputés de cette commission jugent également que la législation actuelle de l’UE permet d’ores et déjà d’accorder les licences aux entreprises et de démarrer les explorations et les exploitations. Mais pas si vite : le mercredi 19 septembre, c’est exactement l’avis inverse qu’ont donné les eurodéputés de la commission Environnement. En demandant de nouveaux « régimes réglementaires solides » sur le gaz de schiste et l’extraction de pétrole, ils estiment que la législation européenne est insuffisante pour encadrer l’exploitation de ces énergies fossiles et admettent que de nombreux doutes restent encore à éclaircir quant à leur impact sur l’environnement. Sandrine Bélier et Michèle Rivasi, eurodéputées EELV, membres de la commission Environnement, sont satisfaites de ce vote, également en ce qui concerne l’interdiction d’exploiter ce gaz dans les espaces sensibles. Mais pour faire reculer les énergies du passé et imposer le renouvelable, la bataille est encore longue : « Les décideurs, européens comme nationaux, doivent garder à l’esprit que cet enjeu ne concerne pas seulement le mix énergétique mais aussi la démocratie locale. Nous devons respecter le droit des citoyens à préserver leur cadre de vie », expliquent-elles. Le 19 juin 2012 déjà, la commission Développement du Parlement européen s’était clairement prononcée contre l’exploitation des gaz de schiste. Le rapport de Catherine Grèze, eurodéputée EELV, soulignait la responsabilité de l’Union européenne envers les pays du Sud et la nécessité d’avoir un cadre juridique contraignant, en renforçant les normes et les règlements sur la gouvernance d’entreprise appliqués aux banques et aux fonds qui les financent.

Les VERTS/ALE dans les négociations

Au cours de ces négociations, les écologistes s’opposent systématiquement à toute subvention à l’exploitation des gaz et huiles de schiste. Les eurodéputés du groupe des Verts/ALE souhaitent que la technique de fracturation hydraulique soit ni plus ni moins interdite, surtout dans les zones où de l’eau potable est puisée car les cocktails chimiques utilisés au cours de cette opération pourraient être dangereux pour la santé humaine. Ils en appellent au principe de précaution et au respect de la directive REACH sur les produits chimiques. Ils réclament enfin une estimation systématique de l’impact environnemental de chacune des exploitations envisagées. Ils rappellent également que parmi les trois plus récentes études réalisées par la Commission européenne, l’une d’entre elles reconnaît clairement que l’exploitation des gaz et huiles de schistes fait courir un risque à l’environnement et à la santé humaine. Un risque bien plus grand que n’importe quelle autre énergie fossile. Nous devons aboutir à une transition énergétique durable et propre : les gaz de schiste nous font prendre le chemin inverse ! 20 septembre 2012

Mardi 18 septembre, les eurodéputés écologistes manifestaient contre les gaz des schiste en Europe. Ecoutez Catherine Grèze, Jean-Paul Besset et Eva Joly.

 http://europeecologie.eu/Gaz-de-schiste-le-match-est-serre


Conférence environnementale : la feuille de route pour la transition écologique

 Réitérée chaque année, la Conférence environnementale a pour objet de débattre du programme de travail du Gouvernement en matière de développement durable, en particulier de trier et d’isoler les sujets prioritaires pour relever les principaux défis écologiques ; de convenir des objectifs à poursuivre, des concertations particulières à mettre en oeuvre et des mesures à prendre sans attendre ; et de faire un bilan de tout ce qui aura été réalisé.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Feuille_de_Route_pour_la_Transition_Ecologique.pdf


Le Québec a un territoire grand comme 3 fois la France et son ministre des Ressources naturelles est desormais écologiste :  Les écologistes se pincent

Louis-Gilles Francoeur 20 septembre 2012Actualités sur l'environnement

Les groupes écologistes québécois, du moins la plupart, se pinçaient hier pour s’assurer qu’ils ne rêvaient pas avec la nomination de deux ministres issus du milieu écologiste québécois.

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Martine Ouellet, nommée aux Ressources naturelles, est une ancienne présidente du groupe Eau Secours !, qui a milité contre la privatisation des services municipaux et les faibles redevances sur l’eau. Daniel Breton, à l’Environnement, est un fondateur de la Coalition vers Kyoto, initiateur de la première grande manifestation écologiste contre le Suroît et défenseur d’une plus juste répartition des fonds gouvernementaux entre les groupes. De plus, soulignaient plusieurs leaders écologistes, le tandem Ouellet-Breton mettra fin à des années de rivalités entre les deux ministères. Enfin, Scott McKay, l’ancien chef du Parti vert, devient responsable des parcs et surtout de la faune, qui est réintégrée à l’Environnement après des années d’errance.  Certains qui ont eu des frictions notoires avec Daniel Breton, comme Équiterre ou le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), mettaient diplomatiquement l’accent sur les engagements du PQ dans les dossiers chauds. Le porte-parole d’Équiterre, Steven Guilbeault, soulignait hier la « longue feuille de route » en environnement du ministre Breton. Mais, la semaine dernière, dans une réunion du groupe Action Climat, un des représentants d’Équiterre émettait devant tous des réserves sur sa capacité de piloter un ministère. Du côté du RNCREQ, le directeur général, Philippe Bourke, reconnaissait avoir eu des différents « sur les stratégies » avec Daniel Breton, mais, disait-il, jamais sur les objectifs environnementaux.  Au Conseil patronal de l’environnement, la présidente, Hélène Lauzon, tout en louant «l’expérience et la connaissance des dossiers» des deux ministres, ajoutait : « On va devoir collaborer avec eux. On leur fera part de la réalité des entreprises. »

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/359609/les-ecologistes-se-pincent


Actions de Greenpeace aux Pays-Bas : Shell saisit la justice

LA HAYE - Le groupe pétrolier Shell a saisi la justice néerlandaise pour que Greenpeace ne puisse plus manifester à proximité des ses propriétés aux Pays-Bas, au risque de payer une amende d'1 million d'euros, ont annoncé vendredi Shell et Greenpeace.
GREENPEACE shell 640x280Shell tente d'empêcher Greenpeace d'organiser des manifestations aux Pays-Bas à moins de 500 mètres de ses lieux d'activité, parmi lesquels ses stations-essence ou ses bureaux, a indiqué Greenpeace dans un communiqué, ajoutant que Shell souhaite qu'une amende d'1 million d'euros lui soit infligée en cas de non-respect de cette requête.   Une audience devait avoir lieu vendredi devant le tribunal d'Amsterdam pour entendre les arguments de Shell, a assuré Greenpeace, selon lequel cette procédure en justice vise ses actions pour protester contre les forages pétroliers risqués dans le fragile environnement de l'Arctique.   Greenpeace a déjà organisé plusieurs actions pour protester contre les projets de forage de Shell dans l'Arctique : l'organisation avait récemment utilisé des cadenas de bicyclettes pour attacher des pompes à essence les unes aux autres dans des dizaines de stations-essence de Shell.  Shell avait annoncé lundi qu'il repoussait ses forages en Alaska à l'année prochaine après un problème sur l'un de ses navires équipé d'un système censé éviter tout risque de marée noire.  Nous avons lancé une demande urgente auprès du tribunal d'Amsterdam contre Greenpeace pour qu'ils cessent d'organiser des actions de protestation à proximité des propriétés de Shell, dont des stations-essence, des raffineries et notre siège social à La Haye, a confirmé à l'AFP Wim van de Wiel, un porte-parole de Shell.  Nous pensons que l'action de protestation a été préjudiciable aux propriétaires de ces petites succursales et des gens qui n'ont vraiment rien à voir avec les opérations de forage de Shell dans l'Arctique, a ajouté la même source.  (©AFP / 21 septembre 2012 12h16)


La fermeture de Fessenheim inquiète les directeurs de centrales

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latribune.fr | 20/09/2012, 18:09 - 206 mots

Les directeurs de centrales nucléaires s'inquiètent pour la filière nucléaire en France. Ils l'ont fait savoir dans une lettre de soutien aux employés de Fessenheim dont la centrale devrait fermer en 2016. Les directeurs de centrales nucléaires françaises sont inquiets. Ces 22 signataires d'une lettre de soutien aux employés de la centrale située en Moselle s'offusquent du "caractère soudain de l'annonce de la fermeture de Fessenheim en décembre 2016". Parmi eux, l'ensemble des patrons de centrales en activité ainsi qu'André Palu, celui de l'EPR de Flamanville.

"Profonde infjustice"

La fermeture de la centrale de Fessenheim faisait partie des promesses de campagne de François Hollande, à ce titre elle était donc prévisible. Mais le calendrier confirmé par le chef de l'Etat au cours de la conférence environnementale et la décision elle-même sont ressenties par les employés de la centrale comme "une profonde injustice", expliquent-ils dans cette lettre que s'est procuré Le Figaro ce jeudi.

Craintes pour l'emploi

"Au-delà des questions que pose l’arrêt de la production de la centrale nucléaire EDF de Fessenheim sur la qualité de l’approvisionnement en électricité de l’Europe de l’Ouest, cette décision crée une profonde incertitude sur le projet industriel d’EDF pour son Parc nucléaire.", expliquent-ils. Les directeurs de centrale disent s'inquiéter pour "l'emploi et le développement économique" des territoires.

Concernant en particulier le cas de Fessenheim, la plus vieille centrale de France, EDF réclame 2 milliards d'euros à l'Etat pour compenser des investissements de rénovation.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120920trib000720516/la-fermeture-de-fessenheim-inquiete-les-directeurs-de-centrales.html


La banquise a fondu d'une surface équivalente à six fois la Francearctique-canadien_fonte.jpg

20/09 | 06:42 | mis à jour à 07:45 | 8commentaires

En l'espace de 30 ans, la surface de la banquise arctique s'est réduite de manière drastique, pour atteindre un nouveau « plus bas » le 16 septembre dernier.

L'étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée cet été, tombant très au-dessous du précédent record de 2007 alors que la fonte des glaces s'est accélérée sous l'effet du réchauffement, a indiqué mercredi le Centre national américain de la neige et de la glace.  Les images prises par satellite montrent que la banquise s'est réduite jusqu'à 3,4 millions de kilomètres carré au 16 septembre, ce qui paraît être la plus petite superficie de l'année, précise le NSIDC (National Snow and Ice Data Centre) sur son site internet.  C'est également la moitié de la surface minimale que les glaces arctiques occupaient normalement durant l'été il y a plus de trois décennies, selon le NSIDC. « Nous sommes désormais en territoire inconnu », estime le directeur du Centre Mark Serreze. « Alors que nous savons depuis longtemps que la planète se réchauffe et que les changements les plus prononcés sont tout d'abord observés dans l'Arctique, peu parmi nous s'attendaient à ce qu'ils soient aussi rapides », ajoute-t-il dans un communiqué. Le record de fonte de 2007 avait été franchi le 18 août dernier quand la superficie minimum des glaces arctiques était tombée à 4,10 millions de km2, contre 4,17 millions de km2 en 2007. Le 4 septembre, l'étendue de glace était passée sous les quatre millions de km2, brisant un nouveau record depuis que les mesures par satellites ont commencé il y a 33 ans, précise le NSIDC.  « L'accélération de la fonte à la fin de l'été indique combien la couverture de glace est fine », relève Walt Meier, un scientifique du NSIDC dans le Colorado (ouest). « La glace doit être mince pour continuer à fondre ainsi alors que le soleil descend à l'horizon à l'approche de l'automne », ajoute-t-il.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202278578874-la-banquise-a-fondu-d-une-surface-equivalente-a-six-fois-la-france-363972.php


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