Arnaud Montebourg, l'avocat des mines !

Publié le par nongazdeschisteinfos

Retour vers le futur pour Arnaud Montebourg qui veut exploiter les sous-sols français. (AFP)

Le retour à la production nationale reste le cheval de bataille du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Avec, en filigranne, un retour aux industries minières que la France a abandonnées depuis des décennies sur décision de son État, et bien sûr la grande question des gaz de schiste.

retour-vers-le-futur-pour-arnaud-montebourg-qui-veut_.jpgPour le ministre Montebourg, qui devait, hier, compenser une semaine difficile avec l’accumulation de nouveaux plans sociaux, dont les 1 500 postes supprimés en France par Alcatel-Lucent, l’enjeu est clair. Une "bataille mondiale", rien de moins, a commencé pour se rendre maître des mines et des ressources du sous-sol. "Pour nous, la question minière et extractive n’est pas une question mince. La bataille mondiale a commencé entre les grandes nations, les continents pour maîtriser les ressources et se les approprier", a expliqué le ministre dans un discours pour l’inauguration, dans le Puy-de-Dôme, de deux usines de la société Aubert et Duval, filiale du groupe minier Eramet. "C’est la bataille pour les terres rares qui se déroule parfois avec quelques dérapages géostratégiques. Notre souhait est que la France reprenne le combat", a insisté Arnaud Montebourg.

"Les ressources dont nous disposons sous nos pieds sont considérables" (Arnaud Montebourg)

Le ministre a évoqué à ce sujet les "points de reconquête économique et industrielle que nous devons mener pour sécuriser nos approvisionnements, organiser la défense de notre souveraineté". "Les mines et l’industrie extractive doivent connaître une nouvelle vie, une renaissance dans notre pays. Il s’agit de réaliser à quel point l’industrie extractive et les ressources dont nous disposons sous nos pieds sont considérables", a insisté M. Montebourg, ne citant pas nommément les gaz de schiste. "Le Bureau de recherches géologiques et minières, qui est sous ma tutelle, a fait l’objet d’une demande de ma part d’actualisation des connaissances de nos ressources", a-t-il précisé. Mardi, à l’issue du Comité des métaux stratégiques (Comes), le ministre avait déjà souhaité que la France puisse redevenir un pays minier, et regretté l’absence, dans l’Hexagone, d’un grand acteur dans le secteur. L’État français, qui avait nationalisé les houillères en 1946, les a massivement supprimées depuis, fermant la dernière, en Cévennes, en 1985, et dans le Nord en 1990.

Hollande hésite: Le chapitre du rapport sur la compétitivité concernant le gaz de schistes que Louis Gallois remettra, le 5 novembre, au gouvernement français, qui contiendrait un plaidoyer en faveur de cette source d’hydrocarbures, fait par avance hésiter l’Élysée. François Hollande a déclaré, hier, à Bruxelles, que "c’est un rapport qui engage son auteur, qui n’engage pas le gouvernement, pas le président de la République". Mais il a balancé en jugeant que ce rapport devra "aider à prendre les décisions", "il y aura sûrement beaucoup d’éléments à reprendre de ce rapport", a-t-il ajouté. Les gaz de schistes sont importants dans le nord du Languedoc-Roussillon et dans le sud de Rhône-Alpes voisine. avec AFP 20/10/2012, 06 h 00 | Mis à jour le 20/10/2012, 08 h 40

http://www.midilibre.fr/2012/10/19/montebourg-avocat-des-mines,580767.php?fb_action_ids=10151224531788308&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map={%2210151224531788308%22%3A278432645609750}&action_type_map={%2210151224531788308%22%3A%22og.recommends%22}&action_ref_map=[]#

Compétitivité : le rapport Gallois prendra la défense des gaz de schiste

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Le rapport commandé par le gouvernement à Louis Gallois sur la compétitivité des entreprises françaises contiendra un plaidoyer en faveur de l'exploitation des gaz de schiste, rapporte jeudi 18 octobre l'hebdomadaire Paris-Match.  Selon le magazine, l'ex-président d'EADS a eu il y a quelques jours une "conversation explosive" à ce sujet avec la ministre de l'écologie et de l'énergie, Delphine Batho. D'après Paris-Match, la ministre s'est mise "en colère" parce que M. Gallois lui aurait annoncé que son rapport contiendrait "un chapitre sur la nécessité d'exploiter les gaz de schiste pour l'Hexagone, qui dispose de près de la moitié des ressources potentielles en Europe de l'Ouest". Toujours d'après Paris-Match, M. Gallois aurait asséné à la ministre que "la France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste", et qu'"il est hors de question de faire l'impasse". Ces informations ont été publiées alors que Mme Batho est en déplacement en Inde, où elle participe à une conférence de l'ONU sur la biodiversité. Le Monde.fr avec AFP | 18.10.2012 à 23h09

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/18/competitivite-le-rapport-gallois-prendra-la-defense-des-gaz-de-schiste_1777830_3244.html

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Le-rapport-Gallois-prendra-la-defense-des-gaz-de-schiste 


Gaz de schiste : La polémique à nouveau relancée 

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La ministre de l'Écologie Delphine Batho et l'ex-président d'EADS se sont vivement opposés au sujet des gaz de schiste. Un mois à peine après que François Hollande, durant l’inauguration de la Conférence environnementale, ait martelé son opposition à la remise en cause de la loi sur l’interdiction de la fracturation hydraulique…   Organisée quelques jours plus tard, la Journée nationale d’action contre les gaz de schiste, sujet brûlant dans l’opinion publique française, a montré que les écologistes et les associations de protection de l’environnement dans leur ensemble restaient sur leurs gardes. Et pour cause : de nombreuses demandes de permis restent « dans les tuyaux », pour reprendre l’expression de l’eurodéputée et présidente de Cap21 Corinne Lepage, par ailleurs bien placée pour rendre compte des pressions considérables qui existent sur le plan communautaire et qui nous a accordé une longue interview la semaine dernière. Les pétroliers n’ont pas désarmé, loin de là, tandis que la présidente du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) Laurence Parisot, pour citer l’une des « pro-gaz de schiste » les plus affirmées du moment, n’a de cesse d’appeler à franchir le Rubicon. Ses arguments ne sont pas différents de ceux brandis par Total et consorts : exploiter les hydrocarbures de roche-mère réduirait substantiellement notre déficit commercial et, outre l’indépendance énergétique si chère à tous les pouvoirs publics, amènerait de nombreuses créations d’emplois encore moins négligeables en cette période de crise économique majeure. Telle est aussi la vision de l’ancien président d’EADS Louis Gallois, devenu Commissaire général à l’Investissement en juin dernier et qui s’est vu confier la rédaction d’un rapport sur la compétitivité, grande préoccupation actuelle du gouvernement.

« La France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste »

C’est dans ce cadre qu’il a été reçu par la ministre de l’Écologie Delphine Batho, qui en « subalterne » disciplinée – les mauvaises langues ou plutôt les observateurs les plus attentifs diront que tel n’est pas le cas de tous ses collègues – semble bien décidée à défendre la position officielle de Paris. On rappellera pour mémoire que son homologue du Redressement productif Arnaud Montebourg, lui, avait sous-entendu au début de l’été une possible réouverture du dossier des gaz de schiste dès lors qu’une méthode d’extraction « propre » serait mise au point. Soutenu à l’époque par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, il en avait ensuite remis une couche dans les heures qui ont suivi la clôture de la Conférence environnementale… Pour l’heure, il est impossible d’exploiter les hydrocarbures non-conventionnels sans dommages écologiques majeurs. Augmentation considérable des rejets de CO2 (dioxyde de carbone), pollution des nappes phréatiques, stimulation de l’activité sismique : les environnementalistes aussi ont des arguments à faire valoir.  Le rapport de M. Gallois plaide cependant pour que la France emboîte le pas des États-Unis et de la Pologne. D’après nos confrères de Paris-Match, l’ancien dirigeant aurait de surcroît lancé à la locataire de l’Hôtel de Roquelaure : « La France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste. Il est hors de question de faire l’impasse. » Des propos que Mme Parisot n’a pas manqué de reprendre sur son compte Twitter. Des propos qui ont peut-être aussi fait sourire M. Montebourg, mais dont il faut souhaiter qu’ils n’altèrent pas encore plus une solidarité gouvernementale déjà très douteuse en la matière… par Guillaume Duhamel, Vendredi 19 octobre 2012

http://www.zegreenweb.com/sinformer/gaz-de-schiste-la-polemique-a-nouveau-relancee,60795

Compétitivité et gaz de schiste: Le rapport Gallois n'engage que son auteur, selon Hollande

francois hollande

Le rapport sur la compétitivité que Louis Gallois remettra le 5 novembre au gouvernement, qui contiendra selon des informations de presse un plaidoyer en faveur du gaz de schiste, n'engagera que son auteur, a prévenu vendredi à Bruxelles le président François Hollande. Le gouvernement est actuellement opposé à l'exploitation du gaz de schiste en France. Interrogé, en marge d'un sommet européen, sur un éventuel changement de position sur la base du rapport de l'ex-patron d'EADS, le chef de l'Etat a assuré ne pas l'avoir lu. «Je ne suis même pas sûr qu'il soit écrit puisqu'il est remis le 5 novembre. Je ne sais pas ce qu'il contient», a-t-il ajouté. Mais, selon François Hollande, «c'est un rapport qui engage son auteur, qui n'engage pas le gouvernement, pas le président de la République». Ce rapport doit «aider à prendre les décisions», «il y aura sûrement beaucoup d'éléments à reprendre de ce rapport», a-t-il néanmoins estimé. Le débat fait rage, en l'attente de ce rapport, entre partisans d'un soutien à la compétitivité par une baisse du coût du travail, en allégeant les cotisations patronales notamment, et ceux qui estiment que le salut viendra surtout d'un coup de pouce à l'innovation et à la recherche. Le gouvernement a promis des décisions dès novembre, et un plan pour la compétitivité d'ici la fin de l'année. Mis à jour le 19.10.12 à 14h48© 2012 AFP

http://www.20minutes.fr/ledirect/1025854/competitivite-gaz-schiste-rapport-gallois-engage-auteur-selon-hollande


Autorité de sûreté nucléaire : l'Etat prépare le passage de relais

Le président de la République doit nommer le successeur d'André-Claude Lacoste, dont le mandat de six ans non renouvelable arrive à échéance le 12 novembre. Les noms de Pierre-Franck Chevet et de Michèle Rousseau circulent avec le plus d'insistance.La succession d'André-Claude Lacoste à la présidence de l'Autorité de sûreté nucléaire se précise. Selon nos informations, deux noms circulent avec insistance pour prendre la tête de l'autorité administrative indépendante : celui de Pierre-Franck Chevet, actuel directeur général de l'énergie et du climat au ministère de l'Ecologie, et celui de Michèle Rousseau, qui dirige depuis l'an dernier l'Agence de l'eau Seine-Normandie. Tous deux ingénieurs des Mines, ces deux hauts fonctionnaires ont effectué l'essentiel de leur carrière dans les services des ministères de l'Industrie et de l'Environnement. Agé de cinquante et un ans, Pierre-Franck Chevet a été l'adjoint d'André-Claude Lacoste à la Direction de la sûreté des installations nucléaires entre 1992 et 1995, et c'est... Michèle Rousseau qui lui a succédé. Pierre-Franck Chevet a été membre du conseil de surveillance d'Areva entre 2007 et 2012. Michèle Rousseau, cinquante-cinq ans, a, elle, siégé comme commissaire du gouvernement auprès d'EDF en 2001. D'autres noms ont toutefois circulé ces derniers mois, parmi lesquels ceux de Jacques Repussard, qui dirige l'IRSN (le bras technique de l'ASN), de Philippe Jamet, membre du collège de l'ASN, ou de Yannick d'Escatha, aujourd'hui patron du CNES.

Andre-claude-lacoste.jpgDes discussions ont encore lieu, mais l'arbitrage de l'Elysée (qui nomme trois des cinq membres du collège, dont le président) ne doit pas tarder : le mandat de six ans (non renouvelable) d'André-Claude Lacoste arrive à échéance le 12 novembre. Le président de l'Assemblée nationale doit aussi remplacer Marie-Pierre Combes-Comets, dont le mandat arrive à échéance. Par Veronique Le Billon | 18/10 | 19:25 | mis à jour à 19:34

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202335603800-autorite-de-surete-nucleaire-l-etat-prepare-le-passage-de-relais-501863.php 


Le russe Rosneft pourrait devenir le plus important groupe pétrolier coté

Profitant du conflit qui oppose BP à ses partenaires russes, Rosneft tente de racheter TNK-BP.  Le premier producteur de pétrole russe, Rosneft, négocie actuellement le rachat des deux moitiés du capital de TNK-BP détenues chacune par le britannique BP et le consortium AAR. Profitant du long conflit qui oppose les deux partenaires, la compagnie d’Etat pourrait, en rachetant le troisième producteur russe de brut, se hisser parmi les plus grands groupes pétroliers mondiaux, avec une production combinée de 3,15 millions de barils/jour (mb/j), et devenir le plus important groupe pétrolier coté. A titre de comparaison, le plus important groupe pétrolier occidental, ExxonMobil produit 2,3 mb/j.  Selon le Financial Times, l’oligarque Igor Setchine, le directeur général de Rosneft, se trouve actuellement à Londres pour négocier avec les dirigeants de BP. Un accord pourrait être trouvé sur une offre de 28 dollars en numéraire – de 15 à 20 milliards de dollars – et en actions. Le pétrolier britannique deviendrait alors actionnaire de la nouvelle entité à une hauteur comprise entre 10 et 20% estime le quotidien de la City. Par Daniel Krajka - Publié le 19 octobre 2012, à 12h31

http://www.usinenouvelle.com/article/le-russe-rosneft-pourrait-devenir-le-plus-important-groupe-petrolier-cote.N184370?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215


Technip se lance dans l’offshore très profond  off_shore-tres-profond.jpgLe groupe français Technip vient de s’allier avec le néerlandais Heerema Marine Contractors pour répondre ensemble aux appels d’offre qui se multiplient pour des travaux en offshore très profond.  « Les deux compagnies répondront ensemble aux appels d'offre sur de nombreux projets majeurs en eaux ultra profondes » a déclaré le groupe Technip qui justifie cette alliance par la nécessité d’investissements technologiques importants. « L'alliance nous permet également de satisfaire nos besoins à moyen terme en matière de capacités de navires de pose à forte tension » a-t-il ajouté.  Dans un communiqué commun, Thierry Pilenko et Pieter Heerema, tous les deux PDG de leur compagnie, expriment leur optimisme : « Ensemble, nous fournirons (à nos clients, ndlr) une expertise inégalée pour l'exécution de projets dans des environnements difficiles et en eaux ultra profondes, leur permettant de mettre en production ces réservoirs à fort potentiel ».  vendredi, 19 octobre 2012 05:27

http://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/1910-7176-technip-se-lance-dans-l-offshore-tres-profond 


Shell veut expulser Greenpeace d'une audience

 shell skullEDMONTON – Shell Canada utilise les nouvelles règles fédérales sur les évaluations environnementales pour tenter d’empêcher Greenpeace d’assister aux audiences concernant le projet de la mine de sables bitumineux Jackpine, en Alberta. Dans une lettre adressée à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale, les avocats de Shell plaident que Greenpeace et deux professeurs d’université ne disposent désormais plus du droit d’intervenants, en vertu des nouvelles règles contenues dans la loi omnibus des conservateurs de Stephen Harper — la «loi mammouth» adoptée en bloc le printemps dernier. Ces nouvelles normes limitent la présence des intervenants à ceux qui sont directement touchés par un projet, ou qui disposent d’informations ou d’une expertise utiles pour l’audience. Selon les avocats de Shell, cette définition exclut désormais des intervenants qui avaient annoncé leur présence aux audiences, qui doivent débuter le 29 octobre. La lettre de Shell cible spécifiquement le responsable de Greenpeace Keith Stewart, qui prévoyait déposer un rapport intitulé «Harper’s Shell Game: Why Tar Sands Pipelines Are Not in the National Interest». Toujours dans sa missive à l’Agence, Shell explique que l’exclusion de certaines personnes est nécessaire pour permettre aux audiences de se «concentrer» sur l’objet de l’étude: le projet de mine de sables bitumineux. La pétrolière souligne également que 18 000 pages d’informations ont déjà été remises à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale. Aux dires de M. Stewart, cette lettre démontre bien que les conservateurs tentent de limiter les débats concernant les projets d’exploitation des ressources naturelles. Mise à jour:


Roumanie: Sterling vend à Exxon et OMV Petrom une concession en mer Noire

 

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BUCAREST - La compagnie canadienne Sterling Resources a signé un accord pour vendre une partie d'une concession pétrolière en mer Noire aux groupes pétroliers américain ExxonMobil et autrichien OMV Petrom, a annoncé la compagnie vendredi dans un communiqué.  Le bloc concerné, qui représente 11% de la concession de Sterling et s'étend sur environ 50.000 hectares, est contigu au bloc détenu en Mer Noire par ExxonMobil et Petrom, a précisé la compagnie.  Cette vente devrait rapporter aux Canadiens entre 29,25 millions et 78 millions de dollars, en fonction, entre autres, de l'obtention des permis requis de la part des autorités roumaines.  La vente de ce bloc situé en eaux profondes nous permettra de nous concentrer sur le développement et l'exploration de blocs moins profonds, où l'extraction devrait être moins chère, a souligné Sterling. ExxonMobil et OMV Petrom ont annoncé en février avoir découvert en mer Noire un important gisement de gaz représentant jusqu'à huit fois la production annuelle de la Roumanie. Selon des estimations préliminaires confirmées récemment par le PDG de Petrom Mariana Gheorghe, le gisement pourrait contenir entre 42 et 84 milliards de mètres cubes de gaz. Les deux compagnies ont toutefois précisé qu'il était trop tôt pour dire si ce gisement pourra être exploité de manière profitable.
Le bloc exploré par les deux groupes fait partie d'une zone récupérée en 2009 par la Roumanie auprès de l'Ukraine, suite à une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye. Selon les experts, la zone d'environ 9.700 km2 octroyée à la Roumanie par la CIJ recèlerait quelque 100 milliards de m3 de gaz et 10 millions de tonnes de pétrole. (©AFP / 19 octobre 2012 14h26)


Transformer les micro-algues marines des marais salants en carburant, une piste d'avenir face aux biocarburants, très contestés.

 De l'essence à partir d'une algue vivant dans les salines, cela sera peut-être possible dès demain.

Nous évoquions récemment un nouveau procédé pour produire directement du carburant liquide à partir d'une bactérie se nourrissant de soleil et de CO2 à l'avenir prometteur (lire notre article). Par ailleurs, l'ONU réclame l'arrêt du superéthanol en Europe, un biocarburant de première génération qui est aussi dans le viseur de Bruxelles et des écologistes pour sa responsabilité supposée dans la déforestation. Enfin, l'envol des prix des céréales et des huiles est un signe que d'autres pistes sont de plus en plus à explorer. Ainsi, la piste des micro-algues suscite beaucoup d'espoir. Niché dans les salins au bord de la Méditerranée à Gruissan (Aude) près de Narbonne, l'endroit évoque une paillote dont les propriétaires mettraient un soin particulier à ne jamais laver l'eau de la piscine. "L'objectif, c'est de produire chaque année l'équivalent de 10 tonnes de pétrole par hectare de bassin", explique Thomas Lasserre, le responsable de Salinalgue, un projet mené par la Compagnie du Vent (GDF Suez) et auquel participe notamment un autre poids lourd du CAC 40, Air Liquide. Les premiers bassins à ciel ouvert - d'une taille encore modeste de 1 000 mètres carrés - ont été inaugurés au printemps dernier, et la première campagne d'essais a eu lieu cet été. L'an prochain et en 2014, Salinalgue devrait multiplier sa taille par plus de 50 sur les terrains des Salins du Midi. Comme la Dunaliella Salina utilisée ici - une micro-algue locale adaptée à l'eau très salée et donc peu susceptible d'être envahie par d'autres organismes -, les algues ont l'avantage de se nourrir en masse de CO2, le principal responsable du réchauffement climatique. Ce qui permet d'envisager de connecter les cultures à des industries polluantes situées à proximité. Transvasées dans des réservoirs de plus en plus grands, jusqu'au grand bassin final, les algues, invisibles à l'oeil nu (8 microns de diamètre), font l'objet d'une récolte chaque mois. L'huile - qui sert de carburant liquide - est alors extraite, le reste de la masse végétale pouvant être transformé en gaz.

salines-ouverture-706222-jpg_486319.JPGBilan global à valider
Elle n'empiète pas sur les terres arables, nécessite dix fois moins d'espace au sol et peut s'installer sur des friches agro-industrielles en perte d'activité. Mais même si les États-Unis ont pris de l'avance et que des milliards ont déjà été investis dans le monde, le concept en est encore à ses prémices. Et le modèle environnemental et surtout économique reste encore à confirmer, de l'aveu même de ses promoteurs. Car le coût de la transformation, dévoreuse d'énergie issue du pétrole comme l'éthanol et le bilan global d'émissions de CO2 du "puits à la roue" reste aussi à valider. "En 2020 il pourrait y avoir des preuves de concepts industriels viables. Mais pour une production en masse, on est sur des horizons un peu plus lointains", souligne Thomas Lasserre, qui avertit également que "les micro-algues ne vont pas se substituer entièrement au pétrole, c'est certain". En France, des PME dynamiques comme Fermentalg, en Gironde, Algosource Technologies, en Loire-Atlantique, ou la réunionnaise Bioalgostral ont investi le créneau.

5 à 10 euros le litre de carburant

Mais les marchés de niche, comme l'aquaculture, les cosmétiques ou les colorants alimentaires, devraient être les premiers à se développer, selon Jean-Philippe Steyer, directeur de recherches au laboratoire de biotechnologie de l'environnement de l'Inra à Narbonne.  Avec les algues, on n'est pas encore à 1 euro du litre de carburant, c'est certain. On est plutôt autour de 5 à 10. Il y a encore des verrous, notamment sur l'énergie consommée pour récolter. Mais on sait que c'est faisable et un jour on va y arriver", dit le scientifique. Encore disparate, la filière cherche actuellement à s'organiser, avec un "institut d'excellence" baptisé GreenStars, près de Montpellier, pour chapeauter les différents projets et laboratoires de recherche à travers la France. Un pôle de compétitivité public-privé soutenu par des poids lourds comme Total, EADS, Suez Environnement, Veolia, Sofiprotéol ou encore PSA. Le Point.fr - Publié le 18/10/2012 à 17:1

http://www.lepoint.fr/auto-addict/innovations/carburant-l-algue-marine-prometteuse-18-10-2012-1518410_652.php

Biocarburant : l'ONU réclame l'arrêt du superéthanol en Europe


pnue.jpg Le Rapporteur spécial de l'ONU appelle l'UE à abandonner les agrocarburants car leur production entre en compétition avec celle de la nourriture.  "L'Europe doit faire mieux que réviser à la baisse ses objectifs d'incorporation des agrocarburants comme elle s'apprête à le faire: elle doit avoir le courage politique de les abandonner et les Etats-Unis devraient faire de même", a déclaré mercredi M. De Schutter à l'AFP. "Il est dangereux dans une situation où les stocks mondiaux de céréales sont aussi bas de fixer des objectifs aussi inatteignables", a-t-il estimé. En 2008, l'UE, qui devrait présenter de nouveaux objectifs mercredi à Bruxelles, s'était fixée l'objectif ambitieux que les énergies renouvelables représentent d'ici 2020 10% de la consommation d'énergie du secteur des transports. Cette part atteint déjà 4,5%. Aux Etats-Unis, 40% de la production de maïs est brûlée dans les moteurs pour honorer les engagements d'incorporation arrêtés en 2007."La production d'agrocarburants repose sur des cultures d'exportation par excellence qui bénéficient rarement aux petits producteurs car elle sont dans les mains des filières agro-industrielles. Donc leur impact sur la réduction de la pauvreté rurale est négligeable", a-t-il estimé. Dans la majorité des cas, poursuit M. De Schutter, ces grandes entreprises qui développent ce type de cultures se soucient peu de développer les infrastructures "et généralement les promesses, d'électrification par exemple, n'ont pas été tenues".  Les agro-carburants justifient en outre les accaparements de terres à grande échelle dans les pays du sud: selon un rapport de la Banque Mondiale (avril 2010), ils représentaient au moins 21% des surfaces ainsi acquises dans les pays en développement; un autre rapport plus récent de la même institution avance même le chiffre de "près d'un tiers" des terres. Un appel qui pourrait bien signer la fin des voitures fonctionnant au bioéthanol dont le carburant délivré en Europe sous le label E85 doit aussi défendre ses "avantages" en termes d'émissions de CO2 qui bénéficient d'une décote pour le calcul du malus. Le Point.fr - Publié le 17/10/2012 à 15:23 - Modifié le 17/10/2012 à 15:46http://www.lepoint.fr/auto-addict/innovations/le-rapporteur-de-l-onu-sur-l-alimentation-reclame-l-arret-des-bicarburants-en-ue-17-10-2012-1517902_652.php


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