Delphine Batho met un "Carton rouge"
«Carton rouge» pour Delphine Batho : Un «carton rouge»: c'est l'expression employée par Madame le ministre de l'écologie à l'encontre de l'Académie des sciences. En cause, un débat organisé mardi sur les gaz de schiste par le géophysicien Vincent Courtillot, ami de longue date de Claude Allègre, qui met en cause le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique.
«Donner ainsi crédit aux thèses d'un climato-sceptique notoire qui juge stupide les travaux du Giec (les climatologues rassemblés sous l'égide de l'ONU, NDLR), c'est triste pour l'Académie des sciences», confie Delphine Batho. AFP : mercredi 27 février 2013
Tweet de @Denis_Baupin : bien vu le « carton rouge » de @delphinebatho à l’académie des sciences pour son débat biaisé (qui est faussé, qui contient une arrière-pensée) sur le gaz de schiste.
Je dois signaler ici à mes lecteurs qu’une Association (censée être anti-gaz-de-schiste) connue pour faire le « buzz » - compte dans ses rangs selon ses propres termes "une personne librement inscrite sur sa liste de diffusion" qui est, en fait, un pro-gaz-de-schiste [qui a accès, de ce fait, à toutes les informations du Mouvement] et selon lequel "le programme du débat organisé par l'Académie des Sciences sur le GdS, et qui a eu lieu mardi : est-ce que ce programme est orienté (qui a une tendance politique, doctrinale), je vous laisse en juger. Vous constaterez en tous cas de par le résumé des interventions à venir que tout cela vous a été exposé en détail le 12 février dernier!" [1] et qui tient à mon égard des propos diffamatoires : "Je vous invite effectivement à lire l'article de Danièle Favari accessible au lien qu'ils donnent. Cette fois encore c'est une juriste (donc quelqu'un qui n'a pas les compétences) qui fait, entre autres, des commentaires pas clairs du tout sur les 20% de gaz extraits et le sort (?) des 80% restants tout en dénigrant de façon inadmissible les géologues" (sans être géologue....) il n'y a pas besoin d'être géologue pour...etc." au sujet de mon article sur Terraeco [2] en les véhiculant sur la liste de diffusion de l’Association (destinataires non masqués), sans me laisser la possibilité de pouvoir user de mon droit de réponse.
[1] http://www.academie-sciences.fr/activite/conf/debat_260213.pdf
[2] http://www.terraeco.net/Gaz-de-schiste-le-debat-qu,48397.html
Allemagne : le gaz de schiste contesté
En Allemagne, les habitants du Land de Basse-Saxe sont confrontés à une importante pollution causée par des fuites régulières de conduites qui acheminent du gaz. Mais c'est pour une toute autre raison que les riverains sont désormais inquiets. Face à l'épuisement des gisements de gaz conventionnel, les fournisseurs envisagent d'extraire du gaz de schiste dans la région. Un reportage de Franziska Langhammer.
http://www.arte.tv/fr/allemagne-le-gaz-de-schiste-conteste/7352656.html
Grèce: prospections d'hydrocarbures prometteuses
PATRAS (Grèce) - Une société norvégienne d'exploration d'hydrocarbures, la Petroleum Geo Services, a annoncé mercredi avoir obtenu de très bons résultats préliminaires à l'issue d'une mission d'exploration de quatre mois en Grèce. Ce que nous pouvons dire, c'est que la qualité des informations que nous possédons est très bonne et de ce point de vue...la recherche a été couronnée de succès, a déclaré Sverre Strandenes, vice-président of Petroleum Geo Services. Il n'est pas encore temps de dire si nous avons trouvé du pétrole ou autre chose, mais nous allons communiquer les données aux industriels (pétroliers) pour procéder à une évaluation et voir de quoi il retourne exactement, a ajouté M. Strandenes au cours d'une conférence de presse dsans le port de Patras, dans l'ouest de la Grèce. Le navire norvégien Nordic Explorer a regagné Patras mardi après avoir achevé sa mission de recherche en mer ionienne et au sud de la Crète pour le compte des autorités grecques qui cherchent désepérément des ressources énergétiques pour alléger la crise financière dans laquelle leur pays se débat. La deuxième phase de ce projet consiste à traiter les données, a précisé M. Strandenes, ajoutant que les résultats seront probablement disponibles au troisième trimestre de 2013, ce qui permettra au secteur pétrolier de faire le point. Les recherches ont concerné une zone de 12.431 kilomètres carrés.
Le groupe parapétrolier norvégien avait été choisi en septembre pour effectuer le relevé, après une mise en concurrence. Par ailleurs, la Grèce, qui est inquiète des explorations effectuées par la Turquie voisine dans des zones que la Grèce considère comme faisant partie de son plateau continental, s'est adressée à l'Onu. Lundi, le Premier ministre Antonis Samaras a annoncé avoir informé les Nations unies du fait qu'Ankara avait autorisé des explorations dans des zones au sud de Rhodes que la Grèce considère comme lui appartenant. La meilleure façon de résoudre les problèmes est de respecter le droit international, a déclaré M. Samaras qui prévoit de se rendre en visite en Turquie en mars. (©AFP / 27 février 2013 16h15)
Hydrocarbures: la Norvège revoit ses réserves à la hausse grâce à l'Arctique
Les autorités norvégiennes ont revu mercredi en hausse de 15% les réserves d'hydrocarbures estimées du pays grâce à de nouvelles zones prometteuses dans l'Arctique, principalement dans des eaux de la mer de Barents autrefois contestées avec la Russie. Les ressources additionnelles, essentiellement du gaz naturel, représentent au total près de 2,5 milliards de barils équivalent-pétrole (bep), selon la Direction norvégienne du pétrole. Ce relèvement sensible des réserves estimées est largement dû à la signature en 2011 d'un accord entre la Norvège et la Russie sur leur frontière maritime en mer de Barents après un différend de 40 ans, un accord qui a octroyé au pays scandinave quelque 44.000 km2 supplémentaires. Objet d'une campagne sismique depuis lors, la zone --qui fait 1,5 fois la Belgique en superficie-- pourrait contenir près de 1,9 milliard de bep d'hydrocarbures, dont 15% de pétrole, selon la Direction du pétrole.Les nouvelles estimations incluent aussi les eaux entourant l'île Jan Mayen, à 500 km à l'est du Groenland, où les incertitudes sont toutefois plus élevées du fait d'une connaissance moindre de la zone. Selon la Direction du pétrole, les réserves y sont estimées à 566 millions de bep, mais elles pourraient être considérablement plus élevées ou bien virtuellement inexistantes. La Norvège est l'un des principaux exportateurs d'hydrocarbures au monde. En janvier, elle a produit 1,473 million de barils de pétrole par jour et vendu 10,5 milliards de m3 de gaz naturel. (©AFP / 27 février 2013 16h23)
Et Shell suspend les forages pétroliers dans l'océan Arctique
L'entreprise Royal Dutch Shell PLC a annoncé mercredi qu'elle suspendait son programme de forages pétroliers dans l'océan Arctique en 2013 afin de s'assurer que l'exploration puisse être réalisée de façon sûre. L'entreprise a annoncé une « pause » de l'exploration pétrolière dans la mer des Tchouktches, au large de la côte nord-ouest de l'Alaska, et dans la mer de Beaufort, au nord de la côte, afin de préparer l'équipement et les navires nécessaires pour les forages dans l'avenir. « Nous avons fait des progrès en Alaska, mais il s'agit d'un programme à long terme que nous poursuivons de façon sûre et mesurée. Notre décision de faire une pause en 2013 nous donnera le temps de nous assurer de la bonne préparation de tout notre équipement et de notre personnel après la saison de forage 2012. » — le président de Shell, Marvin Odum. Les organisations environnementales opposées aux forages pétroliers dans l'Arctique se sont réjouies de l'annonce. « C'est la première bonne décision de Shell dont nous entendons parler. Compte tenu de la saison désastreuse en 2012, nos agences gouvernementales doivent tirer avantage de cette occasion pour réexaminer la façon dont les décisions sont prises quant à nos ressources océaniques et pour reconsidérer l'engagement à faire de l'exploration pétrolière dans l'océan Arctique. » — Mike LeVine, porte-parole de l'organisation Oceana en Alaska
Les forages pétroliers dans l'Arctique ont connu plusieurs problèmes en 2012. À la fin de la saison estivale de forage, la garde côtière américaine a annoncé avoir découvert 16 violations des mesures de sécurité impliquant le navire de forage Noble Discoverer de Shell. La garde côtière a indiqué la semaine dernière avoir remis les résultats de son enquête au département de la Justice. Les problèmes se sont aggravés en décembre quand la plateforme de forage Kulluk, conçue pour fonctionner dans la glace marine, s'est détachée de son navire de remorquage qui se dirigeait vers l'État de Washington. La plateforme s'est échouée près d'une île isolée de l'Alaska. Elle a été dégagée six jours plus tard, mais nécessite des réparations qui seront réalisées en Asie. Le Noble Discoverer subira également des réparations et des travaux d'entretien en Asie.Un porte-parole de Shell, Curtis Smith, a indiqué que les forages pétroliers dans l'Arctique pourraient reprendre en 2014. Mise à jour le jeudi 28 février 2013 à 1 h 55 HNE | Radio-Canada avec Agence France-Presse et La Presse Canadienne
L’exploitation du gisement dans le Nord du pays rapporte des milliards d’euros à l’Etat néerlandais. Mais les séismes de plus en plus fréquents qu’elle génère et l’absence d’investissements à long terme attisent le débat sur son intérêt.
D’abord, le chat saute du lit. Les animaux domestiques sentent venir les catastrophes. Puis des grondements se font entendre, et se terminent par un claquement faisant vibrer les vitres et trembler les murs. Dans tous les villages regroupés sous les communes de Loppersum et de Slochteren, parfois même jusque dans les banlieues de la ville de Groningue, ce sera une nouvelle nuit d’insomnie. Des murs qui se fissurent, des portes qui coincent, une tuile qui tombe ; des dégâts fâcheux, mais encore gérables.Le pire, c’est la peur. Cela va-t-il s’arrêter ? Il y a peu de chances, à en croire le rapport du Staatstoezicht op de Mijnen [l’organisme de réglementation des activités d’exploitation du sous-sol] que Henk Kamp, ministre des Affaires économiques, a rendu public à la fin du mois dernier : ces dernières années, les tremblements de terre provoqués par l’extraction du gaz du gisement de Groningue se sont considérablement amplifiés, tant par leur fréquence que par leur intensité. Selon les prévisions, le sous-sol devrait continuer à s’agiter pendant plus d’une cinquantaine d’années. Lire la suite sur presseurop.eu
NDDL : la Commission nous a annoncé avoir engagé une procédure de précontentieux contre le projet d'aéroport" Des recours ont été déposés devant le Parlement européen contre le projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes. L'instruction des dossiers a abouti mi-janvier à l'ouverture par la Commission européenne d'une procédure de précontentieux accélérée dans le cadre d'EU Pilot.( Interview de Sandrine Bélier, député européen EELV)
Actu-environnement : Vous avez indiqué la semaine dernière que la Commission européenne avait ouvert une procédure de précontentieux à l'encontre de la France dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes. Qu'en est-il ?
Sandrine Bélier : Des représentants associatifs à l'origine de recours à l'encontre du projet d'aéroport et moi même, en tant que député européen, avons rencontré la direction générale de l'Environnement de la Commission européenne la semaine dernière. Les représentants de l'exécutif nous ont annoncé d'emblée qu'ils ont engagé une procédure de précontentieux appelée EU Pilot. Dans le cadre de cette procédure, la France dispose de 10 semaines pour répondre à la Commission et cette dernière dispose de 10 semaines pour étudier cette réponse et engager une procédure en manquement. La procédure ayant été engagée en janvier, le premier délai s'achèvera mi-avril et le second mi-juin.
AE : Sur quelles bases juridiques s'appuient ces recours ?
SB : Fin 2012 des associations ont ouvert des procédures devant la commission des Pétitions du Parlement européen. Elles visent le non-respect de plusieurs directives européennes dans différents volets du dossier du projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes. La Commission européenne en a retenu certaines relatives à quatre directives. En matière d'eau, les questions concernent la directive cadre sur l'eau (DCE) et les mesures à prendre d'ici 2015 pour le rétablissement du bon état des masses d'eau. Sont aussi visés l'artificialisation des sols sur zone humide et l'absence de compensation.
La réglementation Natura 2000 est aussi visée, notamment parce que le projet menace 26 espèces d'intérêt communautaire listées en annexe de la directive Habitats. En France le Conseil national de protection de la nature (CNPN), rattaché au ministère de l'Ecologie, doit rendre un avis dans le cadre de l'étude technique en cours. Il semble que le CNPN étudie de quelle façon on pourrait déclasser certaines espèces, mais cela semble bien difficile puisqu'il y a beaucoup d'espèces de tritons qui sont liées aux zones humides. Or, on ne peut pas reconstituer leur habitat pour les déplacer. Un autre point soulevé concerne le respect des textes communautaires sur l'évaluation environnementale qui encadrent les études d'impacts. Ici, deux arguments se distinguent parmi l'ensemble des moyens avancés. Tout d'abord, le dossier ne présente aucune alternative au projet d'aéroport, alors que différentes options doivent être envisagées pour que l'option la moins préjudiciable à l'environnement puisse être retenue. La participation du public n'est pas respectée puisqu'il n'y a pas de choix possible entre le projet et des alternatives. Ensuite, la question de l'indépendance de l'expertise a été soulevée. La direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) a instruit le dossier et a procédé à l'évaluation environnementale. Elle est à la fois juge et partie. Enfin, ce projet est un vrai millefeuille qui va à l'encontre de la directive Plans et Programmes qui prévoit qu'un tel projet fasse l'objet d'un seul et même dossier pour assurer sa clarté.
AE : Comment se déroule la procédure devant la commission des Pétitions du Parlement européen ?
SB : La dénomination "pétition" n'est pas forcément bien choisi car il évoque en France la notion d'une opposition à un projet soutenue par un certain nombre de citoyens. En réalité, il s'agit d'une procédure en précontentieux qui vise la résolution des conflits avant la saisine de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Lorsqu'un citoyen, une association ou une partie-prenante estime que le droit européen n'est pas ou est mal appliqué, il peut saisir la commission des Pétitions du Parlement européen. En France, dans de telles situations on se tourne directement vers le pouvoir judiciaire, alors qu'en Europe le pouvoir législatif peut être saisi en amont au travers de la commission des Pétitions.Une fois la commission des Pétitions saisie, elle reçoit le pétitionnaire et laisse ouverte ou clôt la pétition en fonction de la solidité des arguments. Si la pétition est recevable, le Parlement peut demander des compléments à l'entreprise ou l'Etat membre concerné, il peut enquêter sur place et, dans certains cas, il peut voter une résolution en plénière. Il s'agit donc avant tout d'un pouvoir de pression politique. Pour instruire ces dossiers, le Parlement saisit la Commission européenne qui est garante de l'application du droit communautaire. Elle participe donc à la procédure d'audition et elle doit surtout agir rapidement pour répondre aux parlementaires en interrogeant directement l'entreprise ou l'Etat visé. C'est aussi l'un des intérêts de la démarche, puisque le dossier progresse plus rapidement.
AE : Qu'attendez-vous de cette procédure ?
SB : Cette procédure a démontré son efficacité. L'un des premiers cas que j'ai suivi en tant que parlementaire membre de la commission des Pétitions concernait des permis de construire accordés en zone Natura 2000 à Guérande en Loire-Atlantique. Face à cette procédure, le maire de la commune concernée a finalement retiré les permis de construire litigieux. J'espère que dans le dossier de Notre-Dame-des-Landes nous n'irons pas jusqu'au contentieux et que l'Etat fera machine arrière en s'appuyant sur les arguments des pétitionnaires. Cette procédure lui offre l'occasion d'une sortie par le haut, quitte à ce qu'il se retranche derrière l'Europe qui l'empêche de mener à bien son projet.
Dans le dossier des algues vertes et du non respect de la directive Nitrates ce ne fut malheureusement pas le cas. Avant même le passage en commission des Pétitions le dossier a donné lieu à une procédure d'infraction devant la CJUE.
Propos recueillis par Philippe Collet© Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [17921] / utilisation du flux d'actualité.
Sur Geo : les cabanons de Morgiou et les Calanques
Entre Marseille et Cassis, ce massif en calcaire immaculé s’étend sur une vingtaine de kilomètres. Le mot « calanque » (du provençal « calanco », « escarpé ») désigne une vallée creusée par une rivière, puis récupérée par la mer. Les calanques ne se trouvent qu’à quelques minutes de la Canebière. Un site exceptionnel, fragile et encore sauvage, qui devrait être classé parc national à la fin de cette année. A Morgiou (photo), une cinquantaine de personnes habitent dans ces cabanons à l’année. Vivre ici, pour les anciens « Morgioutiens », reste un choix : pas d’eau courante, pas de tout-à-l’égout, et une route coupée de mai à septembre afin de préserver un peu le site de l’afflux touristique.
http://www.geo.fr/photos/reportages-geo/paradis-calanques-marseille#!
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/28/001-shell-alaska-suspension.shtml
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