DEMANDES DE PERMIS DE RECHERCHES_BMI de février 2013

Publié le par nongazdeschisteinfos

N° DIREM DENOMINATION PETITIONNAIRE
1667 MARNE

ELIXIR PETROLEUM

1668 GUYANE MARITIME UDO TOTAL FRANCE
1669 GUYANE MARITIME SHELF TOTAL FRANCE
1670 MONTAGNE DE REIMS BLUEBACH RESSOURCES
1671 ROUFFY SAN LEON
1672 BRIVE HEXAGON GAZ
1673 PAPILLON WESSEX SATURN
1674 SULA SHELL
1675 DEMERARA EST AZIMUTH CAYENNE LTD
1676 SENONAIS ZAZA ENERGY/HESS OIL
1677 AUVERNAUX CONCORDE ENERGY LLC
1678 APPOIGNY BLUEBACH RESSOURCES
1679 CHAMBREY ELIXIR PETROLEUM
1680 CHAUMES EN BRIE BASGAS
1681 TARTAS GAS2GRID
1682 EAUZE GAS2GRID
1683 DEUX ORMES VERMILION REP
1684 MIRANDE GAS2 GRID
1685 SENS EST (EXTENSION) SAN LEON

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Delphine Batho répond à Philippe Nauche concernant "le permis de Brive"

Le maire de Brive avait interpellé la Ministre de l’écologie et du développement durable et de l’énergie au sujet du « permis de Brive ». Elle vient de lui répondre, indiquant que le permis en question concerne la recherche de gaz de houille et non de gaz de schiste.

"A ce jour, l'instruction de la demande de "permis de Brive" n'est pas achevée et l'Etat ne s'est pas encore prononcé", explique Delphine Batho. Le Maire de Brive a interpellé celle-ci concernant une affaire de demandes de permis de recherche d'hydrocarbures en Dordogne, Corrèze et Lot. Cette demande a été déposée en septembre 2010 par la société Hexagon Gaz, auprès du ministère de l'énergie, le demandeur s'étant engagé à ne pas utiliser le procédé de fracturation hydraulique.
La Ministre rappelle la procédure d'instruction de ces demandes de permis, qui se déroule en deux phases: au niveau régional puis au niveau central. Pour le moment, le "permis de Brive" se trouve toujours en première phase. Elle explique que le dossier a été jugé "recevable", c'est à dire complet sur la forme, sans préjuger de son examen ultérieur sur le fond". Le Préfet de Dordogne, en charge du sujet, doit maintenant procéder à la consultation des services concernés par ce projet et dispose de quatre mois pour rendre son propre avis au ministre. Ensuite, la demande sera examinée au niveau ministériel. Quoiqu'il en soit, Delphine Batho assure à Philippe Nauche qu'elle veille au bon déroulement de la procédure et des opérations.


Le PDG de Total a touché 4,9 millions d'euros en 2012

La rémunération du PDG de TotalChristophe de Margerie a grimpé de 18% l'an dernier, atteignant près de 5 millions d'euros, peut-on lire dans le document de référence mis en ligne jeudi 28 mars par le groupe pétrolier français. La rémunération totale de Christophe de Margerie (salaire fixe, part variable, options et actions) s'est établie à 4.913.139 euros l'an dernier, contre 4.176.831 euros l'année précédente, précise le document. Ce qui équivaut à une rémunération quotidienne de plus de 13.400 euros ! Cette rémunération inclut son salaire (3,24 millions d'euros dont une part fixe de 1,5 million) et 1,66 million sous formes d'actions attribuées au cours de l'exercice.

DE MARGERIESalaire fixe de 1,5 million d'euros en 2013 : Pour l'exercice 2013, le salaire fixe du patron de Total reste fixé à 1,5 million d'euros, avec une part variable qui pourrait atteindre jusqu'à 180% de ce traitement de base, en fonction de critères de performance. Enfin, parmi les autres informations figurant dans ce document de près de 400 pages, le montant global des rémunérations directes et indirectes des principaux dirigeants du groupe (c'est-à-dire ceux membres du Comité directeur et Trésorier) a atteint 21,1 millions d'euros l'an dernier, pour 33 bénéficiaires, dont 8,2 millions d'euros pour les seuls membres du comité exécutif.

Total, troisième compagnie pétrolière d'Europe de l'Ouest derrière Shell et BP, avait dégagé l'an dernier un bénéfice net ajusté (excluant certains effets liés à la variation des cours du brut) en hausse de 8% à 12,4 milliards d'euros. Le groupe pétrolier est la 2e entreprise de France par la valeur boursière, derrière le laboratoire pharmaceutique Sanofi. (Avec AFP)

SCHISTES BITUMINEUX : Total cède à Suncor le projet Voyageur, perte de $1,65 md au T1

Total a annoncé jeudi un accord en vue de céder au canadien Suncor Energy la totalité de sa participation de 49% dans le projet d'usine de Voyageur, dans les sables bitumineux au Canada, pour 500 millions de dollars. "En conséquence et tenant compte de tous les investissements passés, une perte nette de 1,65 milliard de dollars sera inscrite dans les comptes consolidés du groupe au premier trimestre 2013", a précisé Total dans un communiqué. Le groupe ajoute cependant que cette décision lui permettre d'économiser plus de 5 milliards de dollars d'investissement au cours des cinq prochaines années. (Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)


Les Parcs naturels régionaux de France mobilisés sur la réforme du code minier

  Audition par la Commission du Développement durable de l'Assemblée nationale - 20 mars 2013
La Fédération des Parcs naturels régionaux de France participe à l’audition de la Commission du Développement durable sur la réforme du code minier. Depuis 2011, le réseau des Parcs naturels régionaux est activement mobilisé sur la question de l’exploration et de l’exploitation des gaz de schistes – comme sur la réforme du code minier. En effet, qu’il s’agisse de la participation des habitants et de leurs élus à la décision publique ou des exigences nées de la nécessaire protection de l’environnement, le défi pour les Parcs est de mieux prendre en considération les enjeux territoriaux dans le futur code minier.
En 2011 et 2012, les Parcs naturels régionaux ont demandé l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbure de roche mère dans les Parcs compte tenu des risques en terme d’environnement et de la ressource en eau, de santé publique et de paysage ainsi que l’annulation des autorisations existantes sur leurs périmètres. Le débat national sur l’avenir énergétique de notre société et le développement des énergies renouvelables qu’ils réclamaient alors – et auquel ils participent aujourd’hui - a depuis été engagé par le Gouvernement actuel.
Sur l’exploitation minière aurifère en Guyane (janvier 2013) et suite au permis accordé dans une zone interdite à l’activité minière dans un secteur du Parc national Amazonien, la Fédération a exprimé son inquiétude quant aux conséquences sur la conservation de la biodiversité du Parc Amazonien. Les Parcs ont demandé l’annulation de ce permis d’exploitation dans le respect du Schéma Départemental d’Orientation Minière (SDOM) de Guyane et la mise en place rapide d’une mesure de protection réglementaire sur la Montagne de Kaw, site exceptionnel du Parc naturel régional de Guyane.
Aujourd’hui, pour une meilleure prise en compte des impacts environnementaux, la Fédération des Parcs naturels régionaux demande que l’exploitation minière soit régie par le Code de l’Environnement et par conséquence soumise à la procédure des Installations classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Les projets d’exploration et d’exploitation miniers doivent être soumis à la procédure d’étude d’impact et d’évaluation environnementale – qui porterait également sur le réaménagement des sites après exploitation. Pour les Parcs, il est indispensable que l’attribution des titres d’exploitation, mais aussi d’exploration minière prenne en compte les critères de protection de l’environnement et de la ressource en eau (souterraine en particulier), ainsi que la prévention des risques écologiques et sanitaires.
Les Parcs s’expriment pour la mise en place d’un schéma national de valorisation du sous-sol et d’une déclinaison départementale ou régionale, à l’instar des Schémas départementaux des carrières ou du Schéma départemental d’orientation minière (SDOM) en Guyane. Ces deux niveaux de schémas, national et départemental voire régional, devront notamment préciser, à leurs échelles respectives, les types de substances exploitées et les techniques utilisées, les exigences en matière d’environnement, de santé et de sécurité (Des schémas départementaux —ou régionaux— soumis aux Parcs pour avis et mise en compatibilité avec les orientations de leurs chartes.)
Concernant l’information des publics, la Fédération espère de nouvelles dispositions législatives pour rendre obligatoire l’information en matière environnementale et de santé – ce qui permettrait d’associer les élus et d'informer les citoyens en toute transparence aux processus d’élaboration des schémas et aux procédures d’attribution des autorisations de recherche/exploration et d’exploitation.
Concernant la concertation à l’échelon local, la Fédération des Parcs souhaite la mise en place d’une commission départementale (ou régionale) des mines ainsi que de commissions locales d’information (avec les élus et les associations agréées) à l’échelon des sites autorisés à l’exploitation minière. Ces dernières assurant le suivi de l’exploitation et du respect des mesures en matière environnementale et sanitaire, ainsi que des engagements liés aux réaménagements après exploitation.
Contact presse : Fédération des Parcs naturels régionaux de France
Géraldine Falek – Courriel :
gfalek@parcs-naturels-regionaux.fr - Tél. : 06 30 71 34 58
 


Le Groenland "réticent" à accorder de nouveaux permis de forages

Le Groenland, considéré comme un Eldorado par les sociétés minières et pétrolières, va-t-il mettre le hola à cette ruée sur ses ressources natuelles ? Le nouveau gouvernement du Groenland a indiqué, mercredi 27 mars, qu'il ne prévoyait pas de délivrer de nouvelles licences pour des exploitations de pétrole off-shore. Une annonce qui a réjoui les associations écologistes, opposées à l'extraction d'hydrocarbures dans les eaux de l'Arctique.

Les services géologiques américains estiment que l'Arctique renferme 13 % des ressources non découvertes de pétrole et 30 % des reserves en gaz naturel. Mais les conditions climatiques extrêmes rendent leur exploitation difficile dans cet environnement fragile, même si la fonte de la banquise libère de nouvelles routes maritimes.

"UNE AVANCÉE MAJEURE", SELON GREENPEACE

L'annonce, par le nouveau ministre des ressources naturelles, Jens-Erik Kirkegaard, que les 20 permis d'exploration déjà accordés étaient considérés comme suffisants et qu'ils devraient être accompagnés de mesures de sécurités largement renforcées a été accueilli par Greenpeace comme une "avancée majeure vers la protection du Groenland contre une marée noire catastrophique". Alors que le gouvernement précédent avait décidé de maintenir confidentiels les plans anti-marée noire des compagnies en cas d'accident, l'équipe d'Aleqa Hammond s'est engagée à ce qu'une commission parlementaire supervise les forages off-shore et à ce que les plans de secours soient rendus publics. Le territoire de 57 000 habitants bénéficie d'une autonomie accrue vis-à-vis du Danemark depuis 2009. Copenhague fournit toujours 429 millions d'euros par an de subventions au Groenland, qui voit dans ses énormes gisements d'aluminium, de fer, de terres rares, d'uranium et d'hydrocarbures l'occasion de gagner son indépendance financière. 

premiere-femme-a-diriger a1341e6cd136f04b790e2aa61ca6a64dPortée au pouvoir après la victoire de son parti, Siumut ("En avant", social-démocrate), aux élections du 12 mars, Aleqa Hammond, qui prendra officiellement ses fonctions de chef du gouvernement le 5 avril, avait notamment mené campagne sur la nécessité de mieux contrôler et de taxer davantage l'activité des compagnies minières, dont de nombreux Inuits redoutent les conséquences pour l'environnement. Le Monde.fr avec AP et Reuters | 28.03.2013


D’ici 2030, l’UE pourrait doubler son objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre

Alors que des pays développés comme le Canada ont tout simplement tourné le dos aux engagements pris il y a à peine quelques années pour lutter contre les changements climatiques, l’Union européenne (UE) pourrait bien doubler son objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. La Commission européenne a en effet annoncé mercredi qu’elle tentera de convaincre les États membres de l’UE de doubler leurs efforts pour réduire de 40 % leurs émissions de CO2 en 2030, afin de montrer l’exemple au reste du monde dans la lutte contre le réchauffement du climat.

«Il est temps de définir nos objectifs pour 2030», a affirmé la commissaire chargée du Climat, Connie Hedegaard, au cours d’une conférence de presse avec le commissaire à l’Énergie Gunther Oettinger. Les objectifs devront «être contraignants parce que c’est la seule manière pour qu’ils soient efficaces», a d’ailleurs insisté M. Oettinger. Une consultation ouverte jusqu’au 2 juillet doit permettre de recueillir les avis et les positions des États, des entreprises et des ONG en vue de la rédaction d’un livre vert avec des propositions.

EGES le devoirPhoto : Jacques Nadeau - Archives Le Devoir

L’UE devrait s’engager à réduire ses émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre de 40 % en 2030 et porter la part des renouvelables à 25 %, selon les experts de la Commission. L’objectif pour l’efficacité énergétique doit encore être défini. Pour le moment, l’Union européenne s’est imposé trois objectifs pour 2020 : réduire les émissions de CO2 de 20 % par rapport à leur niveau de 1990, porter à 20 % la part des renouvelables dans la consommation d’énergie et réaliser 20 % d’économies avec l’efficacité énergétique. Le plan d’actions a été vulgarisé sous le sigle «20-20-20». Mme Hedegaard n’est jamais parvenue à pousser à 30 % l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2020. Ses demandes se sont à chaque fois heurtées au refus d’un groupe de pays mené par la Pologne, dont l’électricité est à 95 % produite par des centrales fonctionnant au charbon, donc très polluantes.

 L’Europe fait cavalier seul :  L’UE est le seul bloc a s’être imposé des objectifs contraignants, font valoir ces pays. L’Europe et l’Australie constituent l’essentiel des participants de « Kyoto 2 ». Cela représente à peine 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le Canada a jeté tout le plan à la poubelle, tout comme le Japon et la Russie. Mais le maintien en vie du seul accord légalement contraignant doit au moins permettre d’éviter un vide avant l’entrée en vigueur d’un éventuel accord qui inclurait cette fois de gros émetteurs comme la Chine. Les États-Unis s’en tiennent pour le moment à un objectif de réduction de 17 % par rapport à 2005. Le Canada, qui a reçu en décembre à Doha un sixième prix Fossile de l’année parce qu’il représenterait une nuisance pour les négociations en cours, a théoriquement le même objectif. Deux organismes fédéraux, dont un qui a été aboli par les conservateurs, ont toutefois souligné que la cible ne pourra être atteinte sans une approche plus musclée. En plus de se montrer réticents quant à leurs engagements de réduction des émissions, les pays développés tardent à injecter les fonds promis aux pays du Sud pour leur permettre de lutter contre les changements climatiques et de s’adapter aux effets de ceux-ci.
À Copenhague, fin 2009, la communauté internationale s’était engagée à débloquer 60 milliards de dollars d’ici 2015 et 100 milliards par an d’ici 2020. Mais les grands bailleurs de fonds que sont les États-Unis et l’Union européenne ont invoqué cette semaine leurs propres problèmes financiers pour expliquer que les coffres sont toujours pratiquement vides. Avec l’Agence France-Presse


« Water makes money » : Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi l'association chargée de la diffusion en France du documentaire Water makes money, qui dénonce la gestion privée de l'eau par les multinationales, à couper un passage jugé diffamatoire envers Veolia.


http://www.challenges.fr/entreprise/20130328.CHA7797/total-une-remuneration-de-4-9-millions-pour-christophe-de-margerie-en-2012.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/28/le-groenland-reticent-a-accorder-de-nouveaux-permis-de-forages_3149861_3244.html

http://limousin.france3.fr/2013/03/19/delphine-batho-repond-philippe-nauche-concernant-le-permis-de-brive-219293.html

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/total-cede-a-suncor-le-projet-voyageur-perte-de-1-65-md-au-t1-866525.php

http://www.parcs-naturels-regionaux.fr/fr/approfondir/communique-presse.asp?op=_communique_details&id=1960

©  tous droits réservés, danièle favari.

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