Gaz de schiste : les annonces contradictoires.

Publié le par nongazdeschisteinfos

Fondation Nicolas Hulot : le gouvernement doit, dès demain, réaffirmer sans ambiguïté son opposition aux #gaz de schiste et personnellement, je pose la question : pourquoi des nominations (Sénateur Michel Teston, Député Fabrice Verdier, nonobstant les cinq membres de droit, représentants de l’Etat) au sein de la Commission nationale de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux chargée d’évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydrauliques ou aux techniques alternatives et pourquoi pas de publication au Journal Officiel des « projets » d’arrêtés de rejet des 7 permis tels qu’annoncés par François Hollande, lors de la Conférence environnementale : Brignoles(et son concurrent : Gréoux-les-Bains), Lyon-Annecy, Valence, Cahors, Montelimar extension, Montfalcon qui étaient en cours d’instruction au Bureau-Exploration-Production-Hydrocarbures de votre Ministère et Beaumont de Lomagne (en cours d’examen de sa recevabilité).D.F.

Gaz de schiste : le gouvernement (aurait) dit non à la proposition de Gallois

AYRAULT-GALLOIS-large300.jpgA la remise du rapport Gallois, ce 5 novembre, la majorité s’est livrée à une passe d’armes sur l'exploitation le gaz de schiste. En début, le gouvernement a donné l'assurance que cette proposition ne serait pas reprise. Mise à jour le 5/11/12 à 15h45

Le rapport GALLOIS EST TELECHARGEABLE SUR LE SITE DE MATIGNON : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/remise-du-rapport-sur-la-competitivite-de-l-industrie-francaise

Dans la transition énergétique qui s’engage, il est essentiel que cet atout, lié au développement de la filière électrique, ne soit pas perdu. Au-delà des indispensables économies d’énergie et de l’amélioration des rendements énergétiques, le développement des énergies renouvelables s’impose dans tous les pays ; ces énergies devront s’insérer dans le « mix énergétique » dans des conditions qui ne renchérissent pas le coût de l’énergie pour l’industrie. Ce n’est pas acquis et l’effort de recherche doit être poursuivi dans ce sens. Dans la plupart des scenarii de transition énergétique, la part du gaz augmente ou ne se réduit pas à moyen terme. Nous plaidons pour que la recherche sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste soit poursuivie. La France pourrait d’ailleurs prendre l’initiative de proposer avec l’Allemagne  à ses partenaires européens un programme sur ce sujet. L’exploitation du gaz de schiste soutient l’amorce de réindustrialisation constatée aux États-Unis (le gaz y est désormais 2 fois et demi moins cher qu’en Europe) et réduit la pression sur sa balance commerciale de manière très significative.

5e proposition : mener les recherches sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste. 


Le ton est monté au sein de la majorité à l’occasion de la sortie du rapport Gallois, ce lundi 5 novembre. La cause ? Non pas les éventuels transferts de charge pour favoriser la compétitivité, mais l'exploitation des gaz de schiste ! Mais le soufflé s'est dégonflé dans l'après-midi, quand les services de Matigon ont fait savoir que la proposition figurant dans le rapport ne serait pas reprise.  "La ligne édictée par le président de la République lors de la conférence environnementale reste inchangée", ont indiqué les services du Premier ministre, mettant ainsi un terme à la polémique naissante.  D’un côté, il y avait les socialistes, de plus en plus nombreux à tenter de briser le tabou. De l’autre, Europe-Ecologie-Les Verts, chez qui le simple fait d’envisager l’exploration des roches à la recherche de cette nouvelle source d’énergie provoque une levée de boucliers. "Un revirement du gouvernement serait une violation absolue de l'accord passé" entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, s’était ainsi insurgé, ce lundi, Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat. "Si le Premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois,avait-il menacé, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes". La fracturation hydraulique jugée trop polluante : Un peu plus tôt dans la matinée, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg s’est dit prêt à "réfléchir" à l'exploitation de ce gaz. D’ailleurs, l’éventualité "sera certainement sur la table", avait indiqué Arnaud Montebourg. Plus tard, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait assuré qu’"aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu'il faut pour l'éternité écarter".

 L'exécutif s'oppose à la seule technique d'extraction actuellement disponible, appelée fracturation hydraulique. Elle consiste à disloquer les roches de schiste en y injectant un fluide pour libérer le gaz qui s’y trouve. Mais ce moyen est jugé trop polluant par le gouvernement. Outre l’aspect environnemental, les écologistes soutenus par une partie de l'opinion s’opposent à la dénaturation du paysage qu’occasionnerait l’exploitation de cette ressource.

http://www.bfmtv.com/economie/gaz-schiste-pertubent-majorite-374868.html

http://www.liberation.fr/politiques/2012/11/05/le-gouvernement-ne-retiendra-pas-la-proposition-gallois-sur-les-gaz-de-schiste_858231?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/11/05/97002-20121105FILWWW00517-matignon-refuse-la-proposition-de-gallois-de-poursuivre-les-recherches-sur-le-gaz-de-schiste.phpVIDALIES.jpgAprès Christian BATAILLE, député (PS) du Nord qui s’exprimait en ces termes dans « Valeurs Actuelles » du 1er novembre 2012 : « le gaz de schiste sera exploité », c’est au tour de Alain Vidalies , député PS) de déclarer : « le gaz de schiste n'est pas à écarter pour l'éternité ».  Alain Vidalies, depuis le 16 mai 2012 ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault, a assuré lundi ne pas considérer que le gaz de schiste devait être écarté pour l'éternité.  Aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu'il faut pour l'éternité écarter, déclare l'élu des Landes, interrogé au Talk Orange-Le Figaro sur les déclarations de son collègue Arnaud Montebourg (voir ci-dessous). Le ministre du redressement productif a dit lundi vouloir réfléchir à l'exploitation de ce gaz, qui sera certainement sur la table même si l'exécutif s'oppose à la seule technique d'extraction actuellement disponible, la fracturation hydraulique, jugée trop polluante. Oui, il a raison, dit M. Vidalies. Il a rappelé quelle est la position du gouvernement : aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste, c'est quelque chose qu'il faut, pour l'éternité, écarter. Ce qu'il a dit, c'est qu'aujourd'hui on ne sait pas faire autrement que la fracturation hydraulique, donc on ne le fait pas.  J'ai des industriels qui sont dans ma circonscription qui lisent ces procédures, il font beaucoup de recherches en ce moment. Ils sont bien conscients des dégâts aux Etats-Unis et du problème environnemental, ajoute M. Vidalies. En même temps, il y a cette richesse, et ce qu'a dit Arnaud Montebourg - qui rejoint ce qu'avait dit François Hollande - est important pour la France.  Le rapport Gallois à paraître lundi recommanderait de mener des recherches sur les techniques d'exploitation de cette source d'énergie contestée notamment par les écologistes. 

Et Arnaud Montebourg de renchérir : la France doit explorer l'option gaz de schiste : Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a répété lundi que la France devrait se pencher sur les avantages du gaz de schiste. A. #Montebourg sur les #gaz de schiste : "ça mérite qu'on y réfléchisse, ce sera certainement sur la table" #compétitivité

A. #Montebourg et gaz de schiste : il faut avoir l'intelligence de regarder les problèmes dans les yeux et les traiter ensemble. Les propos du ministre interviennent alors que le gouvernement attend, ce lundi, la remise du rapport Gallois sur la compétitivité du pays, qui devrait recommander l'exploration de potentiels gisements de gaz de schiste comme l'un des moyens de faire baisser les coûts et les importations d'énergie du pays.  Les commentaires d'Arnaud Montebourg soulignent également les divergences qui existent au sein du gouvernement concernant la stratégie énergétique du pays, le président François Hollande s'étant engagé à interdire le procédé de fracturation hydraulique pour l'extraction du gaz de schiste en raison des risques environnementaux. -Géraldine Amiel, Dow Jones Newswires (Version française Emilie Palvadeau)  Dow Jones Newswires 05/11/12 à 09:12 

http://www.arnaudmontebourg2012.fr/content/le-gaz-de-schiste-une-fausse-bonne-idee

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/montebourg-la-france-doit-explorer-l-option-gaz-de-schiste-823204.php

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20121105.OBS8067/nouvelle-passe-d-armes-entre-eelv-et-le-ps-sur-le-gaz-de-schiste.html

 Selon le ministre aux Relations avec le parlement, l'extraction de cette ressource, actuellement mise de côté, devra être envisagée. Jean-Vincent Placé a aussitôt mis en garde le gouvernement.

Gaz de schiste: un revirement du gouvernement serait une violation de l'accord PS-EELV

A Vidalies pour qui le sujet n'est pas à écarter "pour l'éternité", Jean-Vincent Placé répond qu'un revirement serait "une violation absolue" de leur accord.

Un revirement du gouvernement serait une violation absolue de l'accord passé (entre) le PS et Europe Ecologie-Les Verts, a déclaré lundi à l'AFP Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat en réponse au ministre Alain Vidalies pour qui le gaz de schiste ne doit pas être écarté pour l'éternité. «Il a rappelé quelle est la position du gouvernement : aucun d’entre nous ne pense que le gaz de schiste, Nous pensions que le débat était clos», a ajouté Placé.  Les propos tenus (par M. Vidalies) nous préoccupent et paraissent contradictoires avec les déclarations du président de la République lors de la conférence environnementale. Nous pensions que le débat était clos, a ajouté M. Placé. Aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu'il faut pour l'éternité écarter, a déclaré le ministre PS des relations avec le Parlement, qui était interrogé au Talk Orange-Le Figaro sur les déclarations de son collègue Arnaud Montebourg. Le ministre du redressement productif avait dit un peu plus tôt lundi vouloir réfléchir à l'exploitation de ce gaz, qui sera certainement sur la table même si l'exécutif s'oppose à la seule technique d'extraction actuellement disponible, la fracturation hydraulique, jugée trop polluante. Le rapport Gallois à paraître lundi recommanderait de mener des recherches sur les techniques d'exploitation de cette source d'énergie contestée notamment par les écologistes. Si le Premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes, a insisté Jean-Vincent Placé.

Nouvelle passe d'armes entre EELV et le PS sur le gaz de schiste / Créé le 05-11-2012 à 14h03 - Mis à jour à 14h03

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20121105.OBS8067/nouvelle-passe-d-armes-entre-eelv-et-le-ps-sur-le-gaz-de-schiste.html 

Les gaz de schiste perturbent la majorité : A l’occasion de la remise du rapport Gallois, ce 5 novembre, la majorité s’est livrée à une passe d’armes sur le gaz de schiste. Pour les Verts, son exploitation constituerait "une violation de l’accord PS-EELV". Le ton monte au sein de la majorité à l’occasion de la sortie du rapport Gallois, ce lundi 5 novembre. La cause ? Non pas les éventuels transferts de charge pour favoriser la compétitivité, mais l'exploitation des gaz de schiste ! D’un côté, il y a les socialistes, de plus en plus nombreux à tenter de briser le tabou autour de l’exploitation du gaz de schiste. De l’autre, il y a Europe-Ecologie-Les Verts, chez qui le simple fait d’envisager l’exploration des roches à la recherche de cette nouvelle source d’énergie provoque une levée de boucliers. "Un revirement du gouvernement serait une violation absolue de l'accord passé" entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, s’est ainsi insurgé, ce lundi, Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat. Une réaction à plusieurs déclarations de membres du gouvernement. "Si le Premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes", a menacé Jean-Vincent Placé.

La fracturation hydraulique jugée trop polluante

Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg s’est, en effet dit, lundi, près à "réfléchir" à l'exploitation de ce gaz. D’ailleurs, l’éventualité "sera certainement sur la table", a indiqué Arnaud Montebourg. Un peu plus tard, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a assuré qu’"aucun d'entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu'il faut pour l'éternité écarter". Pour le moment, l'exécutif s'oppose à la seule technique d'extraction actuellement disponible, appelée fracturation hydraulique. Elle consiste à disloquer les roches de schiste en y injectant un fluide pour libérer le gaz qui s’y trouve. Mais ce moyen est jugé trop polluant par le gouvernement.

Outre l’aspect environnemental, les écologistes soutenus par une partie de l'opinion s’opposent à la dénaturation du paysage qu’occasionnerait l’exploitation de cette ressource.

http://www.bfmtv.com/economie/gaz-schiste-pertubent-majorite-374868.html

 

cope.jpg Copé, lui, dit oui, si «les technologies sont adaptées»

Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a pour sa part appelé à ne pas «fermer la porte aux expérimentations» autour du gaz de schiste à condition que les «technologies soient adaptées». Sur BFMTV-RMC, le candidat à la présidence de l’UMP a évoqué «une réserve pour la France d'énergie absolument fantastique». Mais, a nuancé le député-maire de Meaux, «il faut que les technologies soient adaptées». «Si ça doit se traduire par des conséquences écologiques catastrophiques, ce n’est pas possible». Donc, a ajouté l’ancien ministre UMP, «rien tant qu’on n’a pas totalement levé l’hypothèque écologique». «Aujourd’hui, ce qu’il faut, c’est continuer d’avancer sur les expérimentations, c’est-à-dire la loi Jacob», a dit Jean-François Copé (ndlr: Christian Jacob, UMP, auteur en 2011 d’une proposition de loi contre la fracturation hydraulique). «Il ne faut pas fermer la porte aux expérimentations» mais pas davantage «défoncer le sol dans tous les sens sans avoir de garanties suffisantes», a ajouté Jean-François Copé. Le rapport Gallois remis lundi recommanderait de mener des recherches sur les techniques d’exploitation de cette source d'énergie contestée notamment par les écologistes. Pour Copé, la réflexion sur le gaz de schiste doit se poursuivre : Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a appelé lundi à ne pas «fermer la porte aux expérimentations» autour du gaz de schiste, même si leur exploitation suppose des technologies non polluantes. Sur BFMTV-RMC, le candidat à la présidence de l'UMP a évoqué «une réserve pour la France d'énergie absolument fantastique». Mais, a nuancé le député-maire de Meaux, «il faut que les technologies soient adaptées. Si ça doit se traduire par des conséquences écologiques catastrophiques, ce n'est pas possible».

http://www.leparisien.fr/environnement/rapport-gallois-la-polemique-sur-les-gaz-de-schiste-relancee-05-11-2012-2293897.php

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202364399725-le-sulfureux-dossier-des-gaz-de-schiste-remonte-a-la-surface-506994.php

 http://www.liberation.fr/economie/2012/11/05/on-ne-peut-pas-eternellement-ecarter-le-gaz-de-schiste-estime-vidalies_858199

Rapport Gallois : la polémique sur les gaz de schiste relancée

Publié le 05.11.2012, 13h55 | Mise à jour : 15h04 :  Avant même d'être officiellement détaillé, le contenu du rapport Gallois soulève déjà la polémique ce lundi au sujet des gaz de schistes. Plusieurs membres du gouvernement ont confié qu'ils n'étaient pas opposé à une nouvelle réflexion concernant l'exploitation de cette source d'énergie controversée. Sur RTL, Arnaud Montebourg a confirmé vouloir «réfléchir» à l'exploitation de ces gaz qui «sera certainement sur la table».  Le sulfureux dossier des gaz de schiste remonte à la surface : Le rapport Gallois fait planer la réouverture du débat sur les gaz de schiste alors que le chef de l'Etat s'est engagé à ne pas autoriser leur exploitation. Les industriels plaident l'avantage compétitif procuré par cette ressource.  L'extrême sensibilité du dossier des gaz de schiste pouvait laisser craindre qu'il ne soit occulté. C'est bien mal connaître Louis Gallois. Dans son rapport, l'ex-président d'EADS recommande de « mener la recherche sur les techniques d'exploitation » de cette ressource qui depuis deux ans nourrit une incessante controverse entre -pour schématiser -les industriels et les défenseurs de l'environnement. Mi-octobre, Louis Gallois avait déjà annoncé la couleur en signalant à Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, qu'il était pour lui « hors de question de faire l'impasse » sur ce sulfureux dossier. L'enjeu économique est considérable. L'Hexagone concentrerait près de la moitié des réserves potentielles de l'Europe de l'Ouest. L'exploitation de ce gisement permettrait aux industriels français de réduire de façon significative et pendant plusieurs décennies, leurs coûteuses importations de gaz. La balance commerciale de la France serait allégée de 5 milliards d'euros. Il y a un mois, le message de Louis Gallois avait eu pour effet de raviver le profond malaise que ce dossier suscite dans les rangs du gouvernement Ayrault depuis sa formation. Au courroux de Delphine Batho, suscité par cette annonce, Arnaud Montebourg a opposé un silence prudent. Cette attitude peut se lire comme un consentement tacite de la position défendue par Louis Gallois. Sans pouvoir le dire publiquement aujourd'hui, le ministre du Redressement productif est favorable à la réouverture d'un débat officiellement clos le 14 septembre dernier par le chef de l'Etat. Lors de la conférence environnementale, François Hollande s'est en effet engagé à ne laisser délivrer, sur toute la durée de son quinquennat, aucun permis d'exploiter les gaz de schiste par fracturation hydraulique. « Personne ne peut affirmer » que cette technique d'extraction « est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement », avait considéré le président de la République.  Il n'en avait pas fallu davantage pour que les mouvements écologistes et le parti Europe Ecologie-Les Verts (EELV), composante de la majorité, jugent l'affaire entendue. Le chef de l'Etat ayant précisé que la fracturation hydraulique était la « seule technique aujourd'hui connue », ils en ont conclu à l'impossibilité d'exploiter les gaz de schiste. Une lecture à laquelle les industriels s'opposent. « Pourquoi le progrès scientifique ne permettrait-il pas d'améliorer le mécanisme de fracturation hydraulique ? », plaidait encore tout récemment Laurence Parisot. « Nous avons sous nos pieds un atout qui serait un avantage compétitif considérable. Pourquoi le refuser ? », ajoutait la présidente du Medef. Depuis la conférence environnementale, son organisation fait pression pour que le dossier des gaz de schistes remonte à la surface. Témoin l'appel lancé le 19 septembre pour rouvrir le débat, auquel 22 personnalités de l'industrie se sont jointes.  Par Joel Cossardeaux| 04/11 | 21:33


Exploitation des gaz de schiste, enjeux et perspectives, tel est le thème d’une conférence-débat organisée, hier à Alger, par le Collectif national pour les libertés citoyennes (CNLC). Les volets relatifs à ce dossier politique, économique et écologique ont été soulevés et traités par les participants pour + de transparence.

Invité à intervenir à la conférence-débat, Kacem Moussa, docteur en géologie, maître de conférences à l’université d’Oran et également détenteur d’une expertise en environnement, a d’emblée affirmé que «l’exploitation des gaz de schiste est dangereuse». L’hôte du CNLC contredit les déclarations des officiels, dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui avait affirmé que «l’Algérie maîtrise la technologie de l’exploitation des gaz de schiste». «Faux», estime le conférencier. Pour lui, «seule une poignée de multinationales maîtrisent cette technologie de pointe, la plupart sont américaines». Selon Kacem Moussa, «les responsables disent pouvoir traiter les eaux usées qui seront éjectées». Là aussi, il répond par la négative en indiquant que «la technique de fracturation hydraulique nécessite d’énormes quantités d’eau mélangée à une dizaine de produits chimiques et qu’il est difficile de recycler». Il explique que «cette technique est très risquée pour les nappes phréatiques». «L’Algérie possède une nappe albienne qui s’étend d’est en ouest et ces énormes quantités d’eau douce peuvent être contaminées à cause de fissurations des forages, l’un vertical et l’autre horizontal», prévient-il. Et de poursuivre : «L’Algérie ne contrôle ni les procédés de traitement des eaux usées ni les procédés des techniques de dépollution, une fois la nappe phréatique polluée.» 

http://www.elwatan.com/actualite/la-societe-civile-exige-de-la-transparence-04-11-2012-191075_109.php


Pékin conteste à l'OMC les aides de l'UE aux énergies renouvelables

logo omcGENEVE - La Chine a déposé plainte lundi auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre certaines aides de l'Union européenne (UE) au secteur des énergies renouvelables que Pékin juge contraires aux règles du commerce international, a-t-on appris de source proche de l'OMC. La plainte est déposée contre l'UE, l'Italie et la Grèce, a précisé cette même source, dans un courriel à l'AFP.  La Chine prétend que certaines mesures affectant le secteur de la production d'énergie renouvelable relatives au programme de tarifs de rachat garantis (programme FIT, ndlr) des Etats membres de l'UE sont contraires aux règles de l'OMC, a indiqué cette même source.  Le 1er novembre, Pékin a annoncé l'ouverture d'une enquête pour déterminer si les produits de la filière solaire qu'elle achète à l'UE bénéficient de subventions indues ou sont vendus à perte. Cette décision chinoise fait suite à l'ouverture début septembre d'une enquête anti-dumping par Bruxelles sur les panneaux solaires et cellules photovoltaïques en provenance de Chine, à la demande de EU ProSun, un groupement d'industriels européens de la filière. Elle s'incrit aussi dans une longue série de différends commerciaux entre la Chine et ses principaux partenaires, portant également sur les voitures, les terres rares essentielles dans les hautes technologies ou encore la sidérurgie. Les fabricants chinois de panneaux solaires, qui occupent une position dominante dans le secteur au niveau mondial, sont aujourd'hui confrontés à de graves problèmes de surcapacités, notamment à cause de difficultés sur les marchés européen et américain. (©AFP / 05 novembre 2012 16h21)


Montebourg va chercher un fonds libyen pour sauver Petroplus

petroplus.jpgLa raffinerie de Petit-Couronne pourrait bénéficier d'un nouveau délai après l'annonce ce lundi par Arnaud Montebourg de l'entrée en lice d'un fonds libyen qui doit « examiner » le dossier. Le tribunal de commerce avait fixé à ce lundi 17h la date limite pour recevoir de nouvelles offres de reprise. Décidemment, le Moyen-Orient est très présent sur le dossier de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen. Cette fois, c'est un fonds libyen qui doit « examiner » le dossier, selon le ministre du redressement productif qui s'exprimait ce lundi matin sur RTL. Bilan : la raffinerie, mise en liquidation le 16 octobre, pourrait bénéficier d'un nouveau délai. "Je vais demander au tribunal de commerce de surseoir à statuer pour prendre le temps qu'il faut pour permettre à nos amis libyens d'éventuellement investir dans cette raffinerie", a précisé le ministre. La date limite pour le dépôt de nouvelles offres était fixée à ce lundi 17h. Les deux offres précédentes émanent aussi du Moyen-Orient : Les deux offres de reprise précédentes émanent également du Moyen-Orient. La première, déposée par Alafandi Petroleum Group (APG), dont le siège social serait à Hong Kong, mais qui est implantée notamment à Jeddah (Arabie Saoudite) se présente comme un groupe d'exploration et de production pétrolière, exploitant plusieurs raffineries dans le monde. La deuxième offre, qui a le soutien des salariés de Petroplus, provient de NetOil, dont le siège est à Dubaï. Ces candidats prévoyaient tous deux de conserver tous les salariés et d'investir lourdement sur le site mais le tribunal a estimé qu'ils ne présentaient pas de garanties suffisantes. NetOil, qui est désormais représenté en France, par Dominique Paret, un ancien responsable de l'UFIP, le syndicat professionnel pétrolier français, a annoncé qu'il allait améliorer son offre, avec notamment l'appui de partenaires sud coréens qui devraient l'aider à investir 468 millions d'euros pour la modernisation de la raffinerie. Sur place, à Petit-Couronne, où une grande partie de la ville est mobilisée aujourd'hui, les syndicats espérent l'annonce d'une nouvelle offre en plus de celle du fonds libyen.

Période d'observation jusqu'au 15 décembre : Selon Yvon Scornet, porte parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, le tribunal ne prendra pas de décision ce lundi mais devrait enregistrer les offres éventuelles et fixer la date d'une nouvelle audience pour débattre de leur contenu. Le tribunal dispose encore d'un peu de temps, la période d'observation ouverte le 24 janvier, après le dépôt de bilan de l'entreprise, ayant été prolongée jusqu'au 15 décembre.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20121105trib000728990/montebourg-va-chercher-un-fonds-libyen-pour-sauver-petroplus.html


 

autocollant_acipa_2005_fondnoir.jpgNotre Dame des Landes : Stéphane Hessel demande à Jean-Marc Ayrault de reconsidérer sa position

Stéphane Hessel appelle le Premier ministre à reconsidérer sa position sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Souhaitant la fin des violences policières, il juge le projet ni économiquement nécessaire ni écologiquement innocent.

Reporterre - Que pensez-vous du déploiement de forces policières, engagé depuis le 16 octobre, pour expulser les jeunes occupants de Notre Dame des Landes ?

Stéphane Hessel -Je trouve toujours très regrettable que des problèmes, qui suscitent tout naturellement une opposition des uns et une opposition des autres, soit traitée avec de la violence. C’est le contraire de ce que nous a appris le mouvement socialiste, qui est un mouvement de remise ensemble des positions des uns et des autres, surtout lorsqu’il s’agit de ces jeunes indignés, dont j’ai eu l’occasion de marquer la vitalité. Il ne faut pas les brusquer, il ne faut surtout pas leur envoyer la police, il faut discuter avec eux.

Le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est très discuté, de longue date et de façon très argumentée. Que pensez-vous de ce projet ?

Je ne le connais pas suffisamment, ça n’a pas été un des sujets sur lesquels je me suis jusqu’ici engagé. Mais tout ce que j’en entends dire, et notamment de la part de mes amis d’Europe Ecologie Les Verts, avec lesquels je me suis engagé pour essayer de donner le maximum de sens au programme écologique français, je n’entends qu’une chose, c’est que ce projet de Notre Dame des Landes n’est ni véritablement nécessaire sur le plan économique, des études l’ont je pense démontré, ni suffisamment innocent sur le plan de problèmes comme la loi sur l’eau, comme la dégradation des terres agricoles.  Il me semble donc qu’il est normal que ceux qui se sont engagés derrière ce projet, reconsidèrent leur position et au moins reviennent à une discussion, à un débat, à un débat conduit avec le respect de l’autre, et arrivent peut-être à la conclusion que véritablement on s’était fourvoyé en voulant à tout prix cet aéroport.

Qu’aimeriez ous dire à Jean-Marc Ayrault à ce propos ? A Jean-Marc Ayrault, je voudrais dire deux choses. D’abord je voudrais dire que j’ai beaucoup de respect pour lui, que je considère qu’il a fait à Nantes un travail remarquable. Et je suis heureux qu’il ait accepté le choix de François Hollande de diriger notre gouvernement.  Mais je voudrais lui dire que tout homme peut avoir des raisons de reconsidérer une position qu’il a prise, qu’il a prise sous je ne sais quelle influence particulière. Mais à laquelle il ne doit pas rester lié sans se demander s’il n’y a pas une solution qui ne mettrait pas en conflit des gens auxquels il doit l’amitié et le respect. Ceux qui protestent, ceux qui n’en veulent pas, ce sont de bons citoyens français, ce ne sont pas des malotrus, des voyous, au contraire, ce sont des gens qui ont bien réfléchi. J’aimerais que lui aussi réfléchisse bien. Je lui dis ça avec tout le respect que j’ai pour lui et avec la conviction que lorsqu’il tiendra compte de l’émotion provoquée, de la volonté citoyenne de faire autrement, eh bien que lui aussi se demandera s’il ne peut pas, s’il ne doit pas, faire autrement. Propos recueillis par Hervé Kempf et Eduardo Febbro. Support informatique : Thierry Eraud.


 61 millliards de déficit commercial en 2011 sur le poste énergie. Et toujours pas de politique d’économie d’énergie. La facture énergétique de la France a battu son record en atteignant 61,4 milliards d’euros l’an passé, près de quatre fois plus qu’il y a vingt ans, selon un rapport du ministère de l’écologie présenté jeudi 19 juillet. "A elle seule, la facture énergétique représente 88 % du déficit commercial de la France", souligne le Commissariat général au développement durable dans son Bilan énergétique de la France pour 2011. Le précédent record remontait à 2008, années de pics pétroliers, avec 58,1 milliards d’euros (59,2 milliards en euros constants). Même en euros de 2011, la facture reste au-delà des sommets du début des années 80 consécutifs aux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Le fardeau énergétique de la France atteint désormais 3,1 % du PIB en 2011, là encore au-delà des 3 % de 2008. Du fait de la croissance économique, ce niveau reste cependant inférieur à ses sommets du début des années 80, où il était juste sous les 5 %.

RECORD DE LA FACTURE PÉTROLIÈRE : Coupable tout trouvé : le pétrole, qui a représenté 82 % de la facture énergétique l’an passé, devant le gaz (19 %), les exportations d’électricité permettant d’alléger un peu la note (– 4 %).

La Russie était toujours l’an dernier le premier fournisseur de la France en pétrole brut, avec 14,8 %. Le Kazakhstan (12,8 %) et l’Arabie saoudite (10,4 %) ont ravi la 2e et la 3e place à la Libye et à la Norvège, sur le podium en 2010.

Elément notable, la facture pétrolière a battu des records alors que la quantité, elle, a plongé : en 1973, la France importait 134,9 millions de tonnes d’or noir. En 2000, les importations étaient encore de 85,6 millions de tonnes. En 2011, on est tombé à 64,4 millions. Le Moyen-Orient, d’où provenait 71,4 % du pétrole consommé en France en 1973, ne représente plus que 18,9 %. La principale région d’approvisionnement pour la France vient des pays de l’ex-URSS (36,3 %), devant l’Afrique (29,2 %) et la mer du Nord (14,1 %).

B2b-énergies - 5 novembre 2012 Source :lemonde.fr http://reporterre.net/spip.php?article3437


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