Gaz de schiste_c'est parti en Angleterre.

Publié le par nongazdeschisteinfos

Alors que  IGas – qui avait, selon Commodesk annoncé avoir plus que doublé ses estimations de réserves de gaz de schiste dans ses sites du nord-ouest de l’Angleterre, qui atteindraient désormais 130 millions de m3 – commence à forer entre Manchester et Liverpool, une enquête parue dans la revue « British Geological Survey » révélerait que  des réserves britanniques de gaz de schiste ont été sous-estimées.

http://www.bgs.ac.uk/research/energy/shaleGas/prospectivity.html


George_osborne_hi.jpgGeorge Osborne, M
inistre des Finances britannique, avait voulu annoncer dans le budget que les réserves de gaz de schiste du Royaume-Uni ont été largement sous-estimées. Cependant, les résultats de  British Geological Survey  n’ont  pas, en fin de compte, fait leur apparition dans son mais il a  demandé de refaire les calculs, un processus qui risque de prendre plusieurs mois. Un rapport final prévu dans quelques semaines  pourrait comporter une prévision à la baisse des estimations. Plusieurs conservateurs, y compris G. Osborne croient que le gaz de schiste est une «opportunité " et a le potentiel pour faire baisser les factures d'énergie et de réduire la dépendance de la Grande-Bretagne à légard de ses importations, ce qui n’est pas l’avis du Secrétaire à l'énergie libéral-démocrate, Ed Davey, qui a dit que "ce n’était pas la poule aux œufs d’or.", se ravisant cette semaine, déclarant qu’il avait  le potentiel de «créer des opportunités économiques importantes et renforcer notre sécurité énergétique, si elle peut être démontré de façon  économique et sécuritaire». Reportage additionnel par Guy Chazan

cuadrilla drilling 2Igas est une société canadienne  appartenant en partie à une société d'Etat chinoise, la  China National Offshore Oil Corporation, prévoit de forer deux puits entre Manchester et Liverpool dans le but de trouver de nouveaux approvisionnements en gaz de schiste en Grande-Bretagne. Des sites  à Surrey et dans le Sussex sont également considérés comme prometteurs par l'IGAS après que commission de l'énergie et le climat ait exhorté les ministres à soutenir la fracturation hydraulique. Andrew Austin, chef de la direction de l'IGAS, a dit que l’emplacement exact n'a pas été décidé pour le nouveau puits, mais ils seraient interessés par d’anciennes "friches industrielles". Igas prévoit  de forer deux puits d'affilée pour se connecter et  vérifier la nature et la permabilité des gisements. Ils ne comptent pas utiliser la fracturation hydraulique  à ce stade et si nous décidons de le faire, nous attendrons les autorisations, a t-il expliqué.


IGAS opère depuis de nombreuses années sur des 100 puits de pétrole onshore au Royaume-Uni, y compris dans le Surrey et Sussex, où il pourrait y avoir un potentiel pour l'extraction de schiste dans l'avenir. "Ce que nous savons, c'est le schiste est beaucoup plus dense par site afin que nous devrions être en mesure de récupérer beaucoup plus que dans le Marcellus Shale ou le  Bakken Shale."


Gaz de schiste: La fracturation hydraulique, pas si polluante qu'on le pensait ?

C'est en tout cas l'avis de l'Agence de protection de l'environnement américaine...

Face aux dollars en jeu, l’Agence de protection de l’environnement a-t-elle retourné sa veste? Alors que les forages visant à exploiter les gaz de schiste aux Etats-Unis se multiplient, menant le pays vers la place de premier producteur d’énergie au monde, la méthode décriée de la fracturation hydraulique ne serait pas si polluante qu’on l’imaginait, écrit l’Environmental protection agency (EPA) dans un rapport publié à la mi-avril sur les émissions de gaz à effet de serre.

Selon l’EPA, les fuites de méthane des forages de gaz de schiste seraient moindres que ce qu’elle estimait auparavant. Les contrôles plus stricts mis en place par les industries auraient permis de réduire ces échappées de gaz à effet de serre de 41,6 millions de mètre cubes par an depuis 1990, soit au total 850 millions depuis 1990. Cette réduction représente aux Etats-Unis 20% des fuites de méthane, un gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement près de vingt fois supérieur au dioxyde de carbone.

champs de gaz de schiste USLe gaz, un «régime à la mode» : Les industriels exploitant les gaz de schiste se réjouissent de ces nouveaux chiffres donnés par l’EPA. Pour eux, les écologistes ne peuvent plus se servir de l’argument des fuites de méthane. Mais pour Bill McKibbern, fondateur du mouvement 350.org, cela ne change rien au problème de la dépendance aux énergies fossiles: «Le gaz naturel n’est qu’un régime à la mode qui permet à un patient obèse de perdre quelques kilos jusqu’à ce que son poids se stabilise. Nous avons plutôt besoin d’un régime radical, plus difficile à mettre en œuvre», écrit l’écologiste. Les dernières données de l’EPA ont été établies sur la base de plusieurs documents, dont une étude fournie par les industriels du gaz et du pétrole. Certains scientifiques ont dénoncé l’absence d’études indépendantes dans les sources de l’EPA. Un universitaire américain n’a pas hésité à déclarer que «l’EPA avait  tort», rapporte l’agence de presse AP. Néanmoins, l’agence de protection de l’environnement n’a pas nié que les gaz de schiste restaient la principale source d’émissions de méthane aux Etats-Unis avec 145 millions de mètres cubes émis en 2011. Audrey Chauvet Créé le 29/04/2013 à 15h19 -- Mis à jour le 29/04/2013 à 15h19


Voir aussi : EPA Revises Fracking Impact Results, Evoking Mixed Responses From Environmentalists

http://www.huffingtonpost.com/2013/04/28/epa-fracking-environment-climate-change_n_3174590.html?utm_hp_ref=tw


Hydrates de méthane : le nouveau gaz de schiste ?

Les hydrates de méthane figurent parmi les ressources qui intéressent de près les industries pétrolières. L'écorce terrestre en renferme de très grandes quantités, mais elles restent particulièrement difficiles à extraire et représentent une menace potentielle pour le climat.

Après les gaz de schiste, voici les hydrates de méthane. Le 12 mars dernier, des scientifiques japonais ont réussi à extraire cette ressource énergétique présentée comme une opportunité  à l’après pétrole. Dans les eaux de la préfecture d’Aichi, à l’Ouest de l’Archipel, les forages conduits par la société JOGMEC (Japan Oil Gas & Metals National Corporation) ont réussi à remonter des hydrates de méthane piégés à 1000 m de profondeur et sous 300 m de sédiments océaniques. Voilà une nouvelle qui devrait satisfaire le Japon, qui souffre de sa dépendance énergétique. Le pays est en effet  contraint à importer 95 % de son énergie depuis l’arrêt de ses centrales nucléaires suite à l’accident de Fukushima (voir Deux ans après Fukushima, une nouvelle politique nucléaire pour le Japon). Selon le ministère de l'Economie, du Commerce et de l’Industrie japonais, les réservoirs des eaux territoriales disposent de quantités susceptibles d’assurer la consommation en gaz de l’Archipel pour un siècle ou plus. Le JOGMEC prévoit de poursuivre ses expérimentations et projette de débuter une exploitation commerciale à l’horizon 2018.

Aussi appelés « glaces qui brûlent », les hydrates de méthane appartiennent à la famille des gaz non conventionnels. Ils se forment dans les couches sédimentaires des fonds océaniques ainsi que dans le pergélisol (sous-sol gelé en permanence) des cercles polaires. Dans ces surfaces soumises à de très basses températures et hautes pressions, la matière organique piégée est dégradée puis transformée en méthane. Le gaz se retrouve alors confiné comme dans une cage par les cristaux de glace qui l’entourent.

HYDRATES-DE-METHANE_2.jpgLes hydrates de méthane figurent parmi les ressources qui intéressent de près les industries pétrolières. L'écorce terrestre en renferme de très grandes quantités, mais elles restent particulièrement difficiles à extraire et représentent une menace potentielle pour le climat.

Après les gaz de schiste, voici les hydrates de méthane. Le 12 mars dernier, des scientifiques japonais ont réussi à extraire cette ressource énergétique présentée comme une opportunité  à l’après pétrole. Dans les eaux de la préfecture d’Aichi, à l’Ouest de l’Archipel, les forages conduits par la société JOGMEC (Japan Oil Gas & Metals National Corporation) ont réussi à remonter des hydrates de méthane piégés à 1000 m de profondeur et sous 300 m de sédiments océaniques. Voilà une nouvelle qui devrait satisfaire le Japon, qui souffre de sa dépendance énergétique. Le pays est en effet  contraint à importer 95 % de son énergie depuis l’arrêt de ses centrales nucléaires suite à l’accident de Fukushima (voir Deux ans après Fukushima, une nouvelle politique nucléaire pour le Japon). Selon le ministère de l'Economie, du Commerce et de l’Industrie japonais, les réservoirs des eaux territoriales disposent de quantités susceptibles d’assurer la consommation en gaz de l’Archipel pour un siècle ou plus. Le JOGMEC prévoit de poursuivre ses expérimentations et projette de débuter une exploitation commerciale à l’horizon 2018.

Aussi appelés « glaces qui brûlent », les hydrates de méthane appartiennent à la famille des gaz non conventionnels. Ils se forment dans les couches sédimentaires des fonds océaniques ainsi que dans le pergélisol (sous-sol gelé en permanence) des cercles polaires. Dans ces surfaces soumises à de très basses températures et hautes pressions, la matière organique piégée est dégradée puis transformée en méthane. Le gaz se retrouve alors confiné comme dans une cage par les cristaux de glace qui l’entourent.

Les hydrates de méthane figurent parmi les ressources qui intéressent de près les industries pétrolières. L'écorce terrestre en renferme de très grandes quantités, mais elles restent particulièrement difficiles à extraire et représentent une menace potentielle pour le climat.

Après les gaz de schiste, voici les hydrates de méthane. Le 12 mars dernier, des scientifiques japonais ont réussi à extraire cette ressource énergétique présentée comme une opportunité  à l’après pétrole. Dans les eaux de la préfecture d’Aichi, à l’Ouest de l’Archipel, les forages conduits par la société JOGMEC (Japan Oil Gas & Metals National Corporation) ont réussi à remonter des hydrates de méthane piégés à 1000 m de profondeur et sous 300 m de sédiments océaniques. Voilà une nouvelle qui devrait satisfaire le Japon, qui souffre de sa dépendance énergétique. Le pays est en effet  contraint à importer 95 % de son énergie depuis l’arrêt de ses centrales nucléaires suite à l’accident de Fukushima (voir Deux ans après Fukushima, une nouvelle politique nucléaire pour le Japon). Selon le ministère de l'Economie, du Commerce et de l’Industrie japonais, les réservoirs des eaux territoriales disposent de quantités susceptibles d’assurer la consommation en gaz de l’Archipel pour un siècle ou plus. Le JOGMEC prévoit de poursuivre ses expérimentations et projette de débuter une exploitation commerciale à l’horizon 2018.

Aussi appelés « glaces qui brûlent », les hydrates de méthane appartiennent à la famille des gaz non conventionnels. Ils se forment dans les couches sédimentaires des fonds océaniques ainsi que dans le pergélisol (sous-sol gelé en permanence) des cercles polaires. Dans ces surfaces soumises à de très basses températures et hautes pressions, la matière organique piégée est dégradée puis transformée en méthane. Le gaz se retrouve alors confiné comme dans une cage par les cristaux de glace qui l’entourent.


Les hydrates de méthane font l’objet de nombreuses études scientifiques pour leur rôle supposé dans l’amplification du réchauffement climatique. En effet, une augmentation de 1°c des courants marins peut engendrer des libérations importantes de méthane. Le James Clark Ross, navire royal britannique de recherche, a décrit le phénomène, observé dans l’océan Arctique en septembre 2008. L’équipage a constaté la remontée en surface de bulles de méthane, ressemblant à des bulles de champagne, qui s’échappaient des sédiments. Un processus inquiétant mais qui n’est pas tout à fait établi. « La question principale concerne la possibilité de ce gaz d’atteindre l’atmosphère », explique Nabil Sultan. « Celle-ci dépend de la vitesse à laquelle les hydrates se sont dissociés mais aussi de la profondeur d’eau et de la quantité des hydrates déstabilisés. Une étude publiée dans le journal Science en 2011 a par exemple montré qu’une partie importante du méthane dégagé suite à l’accident de Deepwater Horizon en 2010 (golfe du Mexique) a été consommé par les bactéries. Il se pourrait en effet que sous certaines conditions, les bactéries présentent dans l’eau oxydent le méthane pour le transformer en CO2. »

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,energies_fossiles,hydrates_methane_nouveau_gaz_schiste,139540.jsp


Total vise la première place en mer du Nord

Pour enrayer le déclin, la stratégie de Total s’articule en trois volets: «Nous essayons d’augmenter les réserves ; de maximiser les champs existants et de mettre en production les nouveaux projets dans les délais.» Avec un objectif, exposé par le patron de la branche E & P: «Après le retour à la normale d’Elgin en 2015, nous devrions être le premier producteur au Royaume-Uni», devant les maîtres historiques des lieux, BP et Shell. Dans l’ensemble mers du Nord et de Norvège, Total ne sera dépassé que par le géant public norvégien Statoil. Sur la façade ouest des Shetland, le projet le plus important de la région pour la compagnie française prend forme, dissimulé derrière une colline. Une armée de 800 ouvriers édifie, bravant le froid, la pluie et surtout le vent, l’usine de séparation de gaz, juste à côté du terminal pétrolier de BP de Sullom Voe. «En juin 2010, il n’y avait qu’une vaste tourbière», se souvient Robert Faulds, le chef du projet, cinglé dans sa combinaison orange de chantier. Par Fabrice Nodé-Langlois | Publié le 28/04/2013 à 19:47 | Mise à jour le 29/04/2013 à 10:02 |


Le WWF en campagne pour la préservation de la Grande barrière de Corail

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Société australienne pour la conservation marine ont lancé dimanche une campagne pour la préservation de la Grande barrière de Corail menacée par le réchauffement climatique, les déchets de dragage et la navigation.

barriere-de-corail-australie

Mais le gouvernement australien vient de décider de préserver la grande barrière de Corail de l'activité minière qui commence dans le pays. Une loi est actuellement à l'étude pour interdire la technique de fracturation hydraulique dans cette zone.

Australia to Ban Shale Mining Under Great Barrier Reef : "World heritage principals on mineral extraction are absolutely clear," the newspaper quotes Mr. Burke as saying. "You can't extract minerals or oil from under the Great Barrier Reef." 


La Commission européenne va suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l'Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d'interdire l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).

 


AGENDA : L’Assemblée Nationale a suspendu ses travaux jusqu’au 12 mai à 16 :00 ; le Sénat jusqu’au 14.

Du 5 au 9 juin : Journées de la Mer partout en France.


Par Jim Pickard : http://www.guardian.co.uk/business/2013/apr/26/igas-shale-gas-wells-manchester-liverpool

http://www.20minutes.fr/planete/1147153-20130429-gaz-schiste-fracturation-hydraulique-si-polluante-pensait

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/07c9e080-ae77-11e2-bdfd-00144feabdc0.html#axzz2RqCdVS2r

http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201304/28/01-4645410-le-wwf-en-campagne-pour-la-preservation-de-la-grande-barriere-de-corail.php

http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/total-vise-la-premiere-place-en-mer-du-nord-412164


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