GAZ DE SCHISTE_consultation U.E.
L’U.E lance une consultation en 23 langues sur les gaz de schiste en Europe (Unconventional fossil fuels (e.g. shale gas) in Europe) du 20 décembre 2012 au 23 mars 2013. Les contributions sont particulièrement recherchées depuis le secteur du pétroleet du gaz, des organisations non gouvernementales de l'environnement, des experts en géologie, des scientifiques, des experts dans la gestiondes risques industriels, et des autorités nationales et locales et des citoyens,en général.
L’exploration et l’exploitation du gaz naturel et du pétrole au sein de l'Europe a, dans le passé, été principalement axées sur les ressources conventionnelles. Alors que les possibilités de ce type d'extraction sont de plus en plus limitées à l’intérieur de l’U.E., le progrès technologique ouvre de nouvelles possibilités pour extraire des combustibles fossiles non-conventionnels tels que le gaz de schiste, le pétrole ou l'huile de schiste piégés dans des formations géologiques d’où ils étaient auparavant trop complexes ou trop coûteux à extraire. La Commission européenne a pour objectif de s'assurer que les développements de combustibles fossiles non-conventionnels sont effectués dans le respect de la santé, du climat et de la sauvegarde de l'environnement et dans la clarté juridique et la prévisibilité maximales pour les citoyens et les opérateurs, ainsi que de s'assurer que le potentiel pour la sécurité économique et énergétique de ces évolutions ne génèrent que des avantages. S'appuyant sur les travaux d'analyse qu'elle a menée depuis la fin de 2011, la Commission a inclus dans son programme de travail pour 2013 l'élaboration d'un " Cadre d'évaluation de l'énergie, de l’environnement et du climat » pour activer de façon secure l’'extraction des hydrocarbures non- conventionnels"
(http://ec.europa.eu/atwork/pdf/cwp2013_annex_en.pdf).
Cetteconsultation via Internet fait partie des efforts de la Commission européenne de consulter les parties prenantes et le grand publicsur ce sujet.(*)
POUR PLUS DE DETAILS :
1 - par mail : ENV-SHALE-GAS@ec.europa.eu
2 - par voie postale :
European Commission
Environment DG
Unit F1 - Public Consultation "Unconventional fossil fuels/Shale gas in Europe'
B - 1049 Brussels
Belgium
Les résultats de cette consultation seront disponible sur le lien suivant : http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/unconventional_en.htm
La Commission européenne a pour but d'évaluer - jusqu'en 2013 - la nécessité et la forme possible d'un cadre d'évaluation pour permettre de façon sûre et l’extraction et l’exploitation des combustibles fossiles non-conventionnels (gaz de schiste, par exemple) en Europe. Les résultats de cette consultation seront intégrés dans cet exercice et une réunion des acteurs sera organisée par la Commission européenne au printemps 2013. Des informations complémentaires seront fournies sur le site Internet de la DG ENVI en temps voulu.
(*) Ces efforts répondent à l’assurance que j’ai reçu de la Commission, lors du "Workshop on exploration and exploitation of shale gas in the U.E. and their impacts on the environment and the policy energy" du 9 octobre d’examiner plus avant les risques et de réviser le cadre réglementaire européen.
POUR REPONDRE AU QUESTIONNAIRE EN FRANCAIS
http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=SHALEGAS&lang=fr
Les premières questions concernent votre identité, mais à titre d’exemple, je vous joins, à titre d'exemple ma réponse (extraite de mon discours au Parlement Européen de Bruxelles, le 9 octobre 2012) à l'addenda :
"Si vous avez d'autres commentaires ou suggestions, veuillez les saisir dans le champ ci-dessous."
La nécessité se fait donc impérieuse de convaincre nos dirigeants que nos besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs et de l'impact très certainement incommensurable, les conséquences sous-évaluées de l’exploitation – qui ne sera jamais sécuritaire par quelque technique que ce soit - des gaz et huiles de schiste car il n’existe et n’existera pas de processus industriel écologiquement recevable pour cette extraction. La situation économique actuelle ne sera pas non plus résolue par cette "énergie de diversion nous éloignant d’une économie soutenable " mais par le recours aux énergies renouvelables car la création d’emplois par les énergies fossiles est un mythe, une main-d’œuvre à haute technicité étant requise pour les emplois on et off-shore. La fracturation, créée artificiellement avant l’extraction par la nécessité de libérer le méthane piégé dans la roche-mère, occasionne un processus irréversible d’écoulement du gaz dans les failles naturelles ou créées. Cette migration va se poursuivre pendant des décennies, voire davantage, en une opération où aucune solution technique ne sera disponible pour remettre le shale dans son état d’imperméabilité originelle. Aucun organisme ne peut alors en prévoir les conséquences. Les arguments des foreurs qui imputent les risques de pollution des nappes phréatiques à une défectuosité du tubage sont irrecevables au vu de la tendance à la dispersion de ce composé volatil.
Etat de la prospection du gaz de schiste en Pologne
Le ministère de l'Environnement polonais a dévoilé l'état des travaux de prospection du gaz de schiste en Pologne, pays où le projet d'exploitation du schiste est le plus avancé en Europe. Les données, dont le recensement a été fait en octobre 2012, font état de plusieurs projets de prospection bien avancés. Mais le ministère de l'environnement juge la quantité de forages insuffisante et veut accélérer les choses. L'augmentation du rythme des opérations pourrait coûter plus de 62 milliards d'euros dans les 8 années à venir. La Pologne espère doubler par là sa production de gaz en 2020 pour un total de 9 milliards de mères cubes. Cette quantité prévue est sujette à controverses. L'agence Fitch polonaise estime que la production d'hydrocarbures no conventionnels ne sera pas supérieure à 1,5 milliards de mètres cubes en 2020, n'ayant pas là pas un impact significatif sur la porduction totale du pays (estimée à 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2012).
Déclaration d’Oran pour une loi exigeant l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste
Réunis à Oran, le 22 décembre 2012 à l’occasion de la tenue de la conférence intitulée « la problématique du gaz de schiste, entre le droit à l’information et le droit à la décision » au siège de la ligue des droits de l’homme d’Oran, sise au 48, rue des Aurès (Oran), nous participants à cette rencontre scientifique prenant acte des deux forages d’exploration ordonnés par notre gouvernement et exécutés par la société SONATRACH, nous soutenons tous les efforts et actions de sensibilisation et dénonciation du recours à l’exploitation du gaz de schiste qui n’est que désastreuse pour notre écosystème saharien et pour la santé des populations où se trouvent les deux forages (l’Ahnet 1 et l’Ahnet 2) et d’autres éventuels puits.
"Nous soutenons par la même toutes les pétitions, déclarations, prises de position, les actions tendant à l’annulation de ce type d’exploitation de gaz de schiste par l’établissement d’une loi interdisant définitivement toute fracturation hydraulique. Nous condamnons toutes les actions de chantage, de pression et harcèlement orchestrées par certains milieux et services officiels et non officiels en vue de faire plier les militants anti-gaz de schiste ici et ailleurs. Nous condamnons par la même la grande campagne médiatique proférée par les milieux officiels indiquant l’opportunité et obligation au recours à l’exploitation du gaz de schiste. Nous condamnons toutes les actions de verrouillage du champ médiatique et audio visuelle face aux militants anti-gaz de schiste en particulier et défenseurs de l’environnement en général.
Nous demandons aux responsables officiels du projet d’exploitation du gaz de schiste de rendre compte au peuple algérien de l’évolution de la gestion de ce lourd dossier et de lui fournir tous les éléments d’information afin de pouvoir prendre la bonne décision qui lui incombe, et ce en recourant soit à un vote, référendum ou autre voie démocratique possible. Nous demandons à l’ensemble des composantes de la société civile, en l’occurrence les formations politiques, les associations, les ONG, les élus etc de s’exprimer face à ce drame national qui va être provoqué par une éventuelle exploitation de schiste dans notre Sahara. Nous leur disons que votre silence actuel peut être compris comme étant une complicité et par conséquent un accord tacite pour ce foudroyant projet tant par rapport à la santé des populations que par rapport aux écosystèmes sahariens.
Nous condamnons à la fin l’accord que comptent signer les gouvernements algérien et français en matière d’expérimentation et d’essais de l’exploration et de l’exploitation du gaz de schiste au sahara algérien. Nous préconisons comme alternatives au gaz de schiste les énergies renouvelables qui constituent actuellement l’apanage de plusieurs pays qui travaillent à la sauvegarde des écosystèmes naturels et les santés de leurs populations. Restons à la disposition de toutes les sensibilités et consciences positives en vue de développer des actions pacifiques tendant à l’exigence d’une loi officielle et définitive qui interdit tout recours à la fracturation hydraulique ici et ailleurs et maintenant et à l’avenir."
La foreuse de Pétrolia arrive sans bruit à Gaspé
GASPÉ - Pétrolia avait promis aux résidants de Gaspé que le transport de sa foreuse entre le puits de Bourque et celui d’Haldimand, à 2 km du centre-ville de Gaspé, se ferait discrètement. Chose promise et promesse tenue, puisque la foreuse a été transportée par camions sous les yeux des Gaspésiens, en traversant le centre-ville, sans que personne ne se rende compte de quoi que ce soit.
VOICI À QUOI ELLE RESSEMBLE :
« La foreuse est pratiquement prête à être remontée sur le site. Dans les derniers jours, presque toutes les pièces ont déjà été transportées sur le site de Haldimand 4. Nous avions promis de ne pas déranger, et comme à Gaspé les camions circulent beaucoup au quotidien, personne n’a remarqué les nôtres dans le lot … » a confié Isabelle Proulx au Journal. La vice-présidente de Pétrolia a ajouté qu’il ne reste presque plus rien sur le site de Bourque et dès que le déménagement sera complètement terminé, on commencera à ériger la foreuse. Alors qu’ils habitaient dans un campement sur le site de Bourque, les travailleurs seront logés à Gaspé pour toute la durée du forage du puits Haldimand. Mme Proulx croit que leur arrivée se fera sentir sur l’économie locale dans les prochaines semaines.
DEEP WATER : La justice américaine valide le versement par BP de 7,8 milliards
La justice américaine a validé vendredi l'accord d'indemnisation d'un montant de 7,8 milliards de dollars conclu entre le géant pétrolier BP et des dizaines de milliers de plaignants privés affectés par la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique.
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Novembre est le 333e mois consécutif de surchauffe sur la planète
Le réchauffement plus rapide que ce qu'on pensait en Antarctique occidental
La couverture de glace de l'Antarctique occidental, dont la fonte contribuerait pour quelque 10% à la hausse globale des océans, se réchauffe deux fois vite que ce qu'on pensait, indique une étude américaine publiée dans la revue Nature Geoscience. Cette partie de l'Antarctique est l'une des régions se réchauffant le plus rapidement sur Terre, écrivent les chercheurs américains. La hausse de la température y atteint 2,4 degrés depuis 1958, ont-ils calculé après avoir revu et complété des relevés de températures portant sur la période 1957-2011. Cette hausse est deux fois plus importante que ce qui était estimé et représente trois fois la hausse moyenne à la surface du globe sur la même période, selon l'un des auteurs, David Bromwich, du Byrd Polar Research Center. «Nos relevés suggèrent que le réchauffement estival continu en Antarctique occidental pourrait perturber l'équilibre de surface de la couverture de glace, ce qui fait que la région pourrait contribuer encore davantage à la hausse globale du niveau des océans», souligne-t-il dans un communiqué.
Les scientifiques estiment actuellement que l'écoulement des glaces vers l'océan est responsable de 10% environ de la hausse globale des mers liée au changement climatique, une menace majeure pour de nombreuses villes côtières dans les décennies à venir. La couverture glaciaire, énorme masse d'une épaisseur pouvant atteindre 4 kilomètres et couvrant la partie continentale et s'étendant sur la mer, diminue dans cette région plus vite qu'ailleurs en Antarctique.
Les relevés de la station Byrd, établie en 1957 dans le centre de l'Antarctique occidental, étaient incomplets. David Bromwich et des chercheurs provenant de divers instituts de recherche américains ont utilisé différentes sources pour compléter les trous dans les relevés et corrigé des erreurs de calibrage. «L'Antarctique occidental est une des régions qui changent le plus rapidement sur Terre, mais c'est aussi l'une des moins connues», rappelle David Bromwich.
Le premier producteur chinois de terres rares a décidé de prolonger l'arrêt de la production afin de redresser les cours. L'OMC a ouvert une enquête sur la politique chinoise dans ce domaine. La Chine produit 95% des terres rares du monde.
Le monde n’a pas le choix. La Chine garde la haute-main sur la production de terres rares avec 95% de la production mondiale. Un monopole que Pékin n’entend pas dilapider en laissant les cours s’effondrer. Baotou Steel Rare-Earth vient ainsi de prolonger d’un mois supplémentaire la mise à l’arrêt de ses usines d’extraction situées à Baotou en Mongolie intérieure mais également dans le Jiangxi (Est de la Chine). "Le marché des terres rares a enregistré un léger redressement dans les deux mois qui ont suivi l'arrêt de la production (...). Mais il n'y a pas eu de renversement fondamental" de la tendance, a expliqué le groupe dans un communiqué. L’entreprise a arrêté la production de ces terres rares depuis le 1er octobre dernier. Le prix de l'oxyde de praseodymium-néodymium, une des 17 substances qui composent ce qu’on appelle les terres rares, a perdu les trois quarts de sa valeur en un an. Il s’échange 48 000 de dollars la tonne désormais. Cette baisse des cours a rovoqué une baisse de 90% du bénéfice net de Baotou Steel au troisième trimestre 2012. Il faut dire que certaines substances avaient au préalable fortement augmenté. Le néodyme avait ainsi augmenté de plus de 600% entre mars 2010 et mars 2011.
Manipulation des cours, restriction des exportations
Les terres rares sont des substances non-ferreuses essentielles à la fabrication de produits électroniques comme les écrans plats, les catalyseurs automobiles ou encore des ampoules à faible consommation. Plusieurs pays occidentaux ont mandaté l’Organisation mondiale du commerce pour enquêter sur ce qui constitue, d’après eux, une politique délibérée de manipulation des cours. Ils reprochent également à Pékin de fortement taxer les exportations des terres rares afin de privilégier son industrie électronique. L’OMC doit rendre son rapport prochainement.
RÉFÉRENCES & BIBLIOGRAPHIE
http://www.hebdosregionaux.ca/gaspesie/2012/12/20/la-foreuse-de-petrolia-arrive-sans-bruit-a-gaspe
Rédigé par romain | Le 22 décembre 2012 à 08:43
http://www.20minutes.fr/ledirect/1069437/rechauffement-plus-rapide-pensait-antarctique-occidental
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121225trib000739262/comment-la-chine-abuse-de-son-monopole-sur-les-terres-rares.html
http://cemagas.org/?p=278
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