Gaz de schiste_le débat est orienté

Publié le par nongazdeschisteinfos

Le BMI du BEPH de janvier 2013 est paru :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Bull-beph_01_2013.pdf

Demande de prolongation :

M/N 612 : Pays de Born (Vermilion Rep)

M/N 614 Pontenx (Egdon, Eagle, Nautical)

Expiration definitive :

Lorraine (PERH)

Nouvelles implantations :

Bassin Parisien (Marcilly-le-Hayer, Mairy)

Guyane Maritime


Gaz de schiste : « Le débat qu’organise l’Académie est orienté »

Mon article dans Tera eco :

http://www.terraeco.net/Gaz-de-schiste-le-debat-qu,48397.html 


Gaz de schiste : un climato-sceptique mène le débat à l’Académie (conférence-débat de ce mardi 26 février) 

institut de francePour discuter des gaz de schiste et de leur impact sur le réchauffement rien de tel qu’un climato-sceptique en maître de cérémonie. C’est ce que semble croire l’Académie des Sciences, qui organise une conférence sur ces hydrocarbures le 26 février. Elle a choisi le géophysicien Vincent Courtillot pour animer le débat. Proche de Claude Allègre, ce membre de l’Académie juge stupide la thèse du GIEC qui impute à 90% de certitude le réchauffement climatique aux gaz à effet de serre. Dans sa présentation de la conférence, l’organisateur promet « les meilleures informations scientifiques et techniques disponibles à ce jour, présentées par les meilleurs spécialistes possibles. » Vincent Courtillot a déjà dévoilé les invités et les thématiques abordées. Parmi eux, Robert Mair de l’Université de Chicago, présentera un rapport concluant que de bonnes pratiques et une bonne réglementation permettent de gérer efficacement les risques liés à l’exploitation. À ses côtés, Robert Siegfried expliquera sous quelles conditions les gaz de schiste peuvent être exploités de manière sûre et responsable. Dans un rapport publié mi-janvier, l’Académie des sciences affirmait déjà que les possibilités d’exploitation du gaz de schiste en France méritaient d’être examinées rapidement.

http://www.academie-sciences.fr/activite/conf/debat_260213.pdf

http://www.terraeco.net/Gaz-de-schiste-un-climato,48340.html


Bouleversement énergétique ou feu de paille financier ?

Gaz de schiste, la grande escroquerie

Energie bon marché contre pollution prolongée : aux Etats-Unis, le dilemme relatif à l’exploitation des gaz et pétrole de schiste n’a tourmenté ni les industriels ni les pouvoirs publics. En moins d’une décennie, ces nouvelles ressources auraient aiguillé l’Amérique sur les rails de la croissance, dopé l’emploi, rétabli la compétitivité. Et si cette « révolution » n’était qu’une bulle spéculative sur le point d’éclater ?

torchèreA en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir. Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique. Selon l’AIE, la hausse programmée de la production d’hydrocarbures, qui passerait de quatre-vingt-quatre millions de barils par jour en 2011 à quatre-vingt-dix-sept en 2035, proviendrait « entièrement des gaz naturels liquides et des ressources non conventionnelles » (essentiellement le gaz et l’huile de schiste), tandis que la production conventionnelle amorcerait son déclin à partir de… 2013.

Extraites par fracturation hydraulique (injection sous pression d’un mélange d’eau, de sable et de détergents destinés à fissurer la roche pour en chasser le gaz), grâce à la technique du forage horizontal (qui permet de fouailler plus longuement la couche géologique voulue), ces ressources ne s'obtiennent qu'au prix d'une pollution massive de l'environnement.

 Mais leur exploitation aux Etats-Unis a entraîné la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois et offre l’avantage d’une énergie abondante et bon marché. Selon le rapport 2013 « Les perspectives énergétiques : un regard vers 2040 » publié par le groupe ExxonMobil, les Américains deviendraient exportateurs nets d’hydrocarbures à partir de 2025 grâce aux gaz de schiste, dans un contexte de forte croissance de la demande gazière mondiale.

Et si la « révolution des gaz de schiste », loin de fortifier une économie mondiale convalescente, gonflait une bulle spéculative sur le point d’éclater ? La fragilité de la reprise autant que les expériences récentes devraient inciter à la prudence vis-à-vis de tels engouements. L’économie espagnole, par exemple, naguère si florissante — quatrième puissance de la zone euro en (...) [retrouvez la totalité de l’article dans le Monde Diplomatique de mars]

Nafeez Mosaddeq Ahmed  │ par Nafeez Mosaddeq Ahmed, mars 2013

Politiste, directeur de l’Institute for Policy Research and Development de Brighton (Royaume-Uni).


L'Amérique va-t-elle exporter du gaz de schiste ou tout garder pour elle?

Du gaz de schiste américain bientôt dans nos chaudières? Portés par l'essor fulgurant de la production gazière aux Etats-Unis, les projets d'exportation vers l'Asie et l'Europe se multiplient, mais l'hypothèse ne ravit pas tout le monde outre-Atlantique. Avec le recours massif à la fracturation hydraulique (interdite en France), qui a fait bondir leur production d'hydrocarbures de schiste, "les Etats-Unis pourraient devenir le 1er producteur mondial de pétrole ainsi que de gaz à la fin de la décennie", a rappelé cette semaine le directeur adjoint de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'Américain Richard Jones, lors d'une conférence à Paris.

cours-du-gaz-naturel_USA.pngCet essor a fait chuter les cours du gaz naturel sur le marché américain, désormais inférieurs à 3 dollars par million de BTU (l'unité standard de mesure du secteur gazier) contre une dizaine en Europe et plus de 15 en Asie, où la catastrophe de Fukushima a fait bondir la demande japonaise en gaz.

Du coup, les producteurs américains sont très désireux d'exporter à l'étranger leur gaz, issu de gisements classiques ou de schiste, sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), afin de pouvoir lui faire traverser les océans et bénéficier de cours plus élevés. Alors qu'il y a encore quelques années, c'était les projets de terminaux d'importation de GNL qui se multipliaient aux Etats-Unis, ce sont désormais les terminaux d'exportations qui sont en vogue, l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN) recensant près d'une vingtaine de projets.

Mais cela nécessite de surmonter un immense obstacle politique, car la législation américaine encadre très strictement l'exportation d'hydrocarbures.Et si les producteurs ont tout intérêt à accéder aux juteux marchés étrangers, les industriels américains cherchent à l'inverse à limiter les exportations, histoire de maintenir au plus bas les prix du gaz aux Etats-Unis."L'autonomie énergétique est un thème particulièrement populaire aux Etats-Unis et l'exportation de GNL va donner lieu à un débat particulièrement vif", entre d'un côté "Detroit" (les industriels) et "Houston" (les compagnies pétrogazières), souligne Olivier Appert, président de l'IFPEN.

"Avec un impact majeur sur l'économie, l'industrie et la finance mondiale", ajoute-t-il.

Pour l'instant, la Commission fédérale de régulation de l'énergie (FERC) n'a autorisé la construction que d'un seul terminal de liquéfaction et d'exportation de gaz naturel. Il s'agit du terminal de Sabine Pass, en Louisiane (sud-est), dont la mise en production est attendue dans deux ou trois ans. Selon M. Appert, les projets américains d'exportation de GNL correspondent à la production mondiale actuelle de gaz liquéfié, avec 300 milliards de mètres cubes. Mais selon lui, "c'est de l'ordre de 30 à 100 milliards" qui devraient se concrétiser d'ici 2020.

L'AIE se montre également prudente. "Selon nos projections, les Etats-Unis devraient devenir un exportateur net de gaz aux alentours de 2035", a souligné M. Jones. Mais dans tous les cas, "nous pensons que cela va créer une pression grandissante sur les producteurs traditionnels de gaz comme la Russie", a-t-il dit. Avec toutefois un énorme point d'interrogation. Vu les inquiétudes environnementales générées par la fracturation hydraulique, "un petit incident où que ce soit pourrait se propager à tout le secteur et stopper net la révolution du gaz de schiste", a averti le numéro 2 de l'AIE. © AFP


 Obama nomme son équipe environnementale

 Barack Obama est en train de finaliser la composition de l'équipe qui va appuyer son action environnementale, au cours du début de son second mandat. Après avoir nommé Sally Jewell, une chef d'entreprise connue pour ses engagements écologistes, au département de l'Intérieur (qui supervise l'exploitation des hydrocarbures sur les terres de l'Etat fédéral), il s'apprête à faire deux nominations importantes. Selon la presse américaine, il voudrait nommer Gina McCarthy à la tête de l'EPA, l'Agence pour la protection de l'environnement, qui a en charge, notamment, la supervision des activités de fracturation hydraulique. La Bostonienne de cinquante-huit ans travaille déjà à l'Agence, où elle s'occupe de la pollution de l'air. Elle a collaboré dans le passé avec Mitt Romney, comme chef de l'agence environnementale du Massachusetts. Elle passe pour avoir une approche équilibrée. Selon le sénateur républicain Richard Blumenthal, « elle reconnaît qu'il y a un équilibre à trouver entre la protection de l'environnement et la croissance économique, mais elle est convaincue que les deux se soutiennent mutuellement ». Les lobbys des grands groupes énergétiques lui reconnaissent une grande capacité d'écoute.

Gina McCarthyDes dossiers difficiles : Au département de l'Energie, Barack Obama s'apprête à nommer un scientifique, Ernest Moniz, qui dirige actuellement au MIT de Boston un projet baptisé « Energy Initiative ». Soutenu par BP, Royal Dutch Shell et Chevron, entre autres, le projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces nominations sont importantes car Barack Obama a indiqué à plusieurs reprises, lors de son discours d'investiture, en janvier, et à l'occasion du discours sur l'état de l'Union, ce mois-ci, qu'il entend faire de la lutte contre le changement climatique l'une de ses priorités. Et il compte bien créer des emplois dans ce domaine.A l'EPA, Gina McCarthy devra se saisir du dossier complexe des conséquences environnementales du boom des gaz de schiste. Selon un rapport interne à l'agence fédérale, l'EPA est dans l'impossibilité de prendre des décisions véritablement informées, en l'état actuel des données qui sont à sa disposition. Les estimations jusqu'ici utilisées seraient trop peu fiables, selon l'inspecteur général de l'EPA.  A l'Energie, Ernest Moniz devrait commencer son travail avec un dossier difficile : des fuites ont été détectées sur au moins six citernes de stockage de déchets radioactifs sur le site de Hanford, dans l'Etat de Washington. Karl de Meyer Bureau de New York


http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/L-Amerique-va-t-elle-exporter-du-gaz-de-schiste-ou-tout-garder-pour-elle

http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/AHMED/48823

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202586696979-obama-nomme-son-equipe-environnementale-541600.php?xtor=RSS-2007


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