Gaz de schiste : les espoirs de TOTAL.

Publié le par nongazdeschisteinfos

BREAKING NEWS : TOTAL espère toujours que la France exploitera le gaz de schiste

DE-MARGERIE.jpgTOTAL continue d'espérer que la France finira par autoriser l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, tout en reconnaissant qu'il faut traiter les problèmes environnementaux en découlant, a dit aujourd'hui mercredi 29.8 le PDG du groupe pétrolier, Christophe de Margerie. Nous espérons que la France aura le courage comme dans toute chose de regarder avec beaucoup d'indépendance et de tranquillité, si oui ou non son sous-sol contient du gaz de schiste, a déclaré le PDG de Total sur RTL.  Selon lui, exploiter ce potentiel, s'il était confirmé, serait dans l'intérêt économique du pays, même s'il faut s'assurer que cela ne nuise pas à l'environnement.   Quand on est dans une situation économique comme aujourd'hui difficile, quand on a la possibilité éventuellement de trouver du gaz - qui est en plus plus propre que le pétrole et le charbon -, et qu'on se pose en plus des questions sur le nucléaire, ne pas se donner la possibilité de développer du gaz c'est dommage, a expliqué M. de Margerie.  Maintenant il y a des risques environnementaux, et il faudra les traiter au fur et à mesure, a-t-il aussitôt ajouté.  Après une forte mobilisation d'opposants, la France était devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir l'usage de la technique controversée de la fracturation hydraulique, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol, bloquant ainsi de fait l'exploitation de ce gaz prisonnier des roches souterraines.  Mais depuis, les industriels du pétrole et du gaz n'ont pas baissé les armes et continuent à plaider régulièrement pour l'autorisation de l'exploration et de l'exploitation du gaz de schiste que recèlerait le sous-sol hexagonal, en mettant en avant les retombées économiques et en relativisant les risques pour l'environnement.
La semaine dernière, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait déclenché un tollé chez les écologistes et les ONG de défense de l'environnement en déclarant que la question de l'exploitation des gaz de schiste n'était pas tranchée et serait évoquée lors de la conférence environnementale prévue à la mi-septembre. (©AFP / 29 août 2012 11h58)


L'efficacité énergétique reste insuffisante face au réchauffement climatique

cheminees-d-usine_29-aout-2012.jpgLes chercheurs du Center for Global Development (CGD) constatent une baisse de l'intensité carbone (émission de CO2 par unité de consommation énergétique) de 5,5% dans les pays développés, et de près de 10% en Chine et en Inde entre 2004 et 2009. Mais cette amélioration de l'«efficacité carbone» est contrebalancée par l'augmentation de 34% des besoins en électricité des pays en développement sur la même période.  «Réduire l'intensité carbone de 10% en cinq ans est louable, mais je me demande si nous ne sommes pas coincés dans une tendance où tout le monde se concentre sur des petits gains d'efficacité», explique Kevin Ummel, chef de projet au CDG.  Au final, ces gains font «pâle figure en comparaison avec le taux de consommation. Au niveau du climat, nous perdons vraiment la bataille, même si nous faisons de petits progrès ici et là», conclut-il.  La croissance économique en Chine et en Inde a ralenti ces dernières années, mais l'impact sur les émissions reste incertain, d'autant plus que la hausse des rejets de CO2 dépend en partie de l'élargissement de la classe moyenne, qui peut désormais consommer au même niveau que les Occidentaux.  «Franchement, personne n'imagine que cette courbe (d'émission de CO2) ne va fléchir dans un futur proche», estime M. Ummel. Ces dernières années, on a relevé de nombreuses températures record à travers la planète. Au total, sur les 15 dernières années, 13 ont été les plus chaudes jamais enregistrées. Devançant l'Espagne et les Pays-Bas, c'est le Canada qui a connu la plus forte baisse d'intensité carbone entre 2004 et 2009, de 22,3%. Mais Ottawa, qui cherche à accroître sa production de sables bitumineux dont l'extraction est très émettrice de CO2, s'est par ailleurs retiré du protocole de Kyoto sur le changement climatique l'an dernier. Aux États-Unis, où l'intensité carbone a baissé de 7,3%, une récente étude a révélé que les émissions ont été, lors du premier trimestre 2012, les plus faibles depuis 20 ans grâce à l'usage accru de gaz naturel et un hiver très doux limitant les besoins de chauffage.

http://www.cgdev.org/content/article/detail/1426432/


Dans ces conditions : baisser les taxes est ce une bonne idée ? En tout cas,  une exception française !

Par Fabrice Nodé-Langlois, Service infographie du Figaro Mis à jour le 28/08/2012 à 14:33 | publié le 27/08/2012

INFOGRAPHIE - La France est le seul pays d'Europe à baisser ses taxes sur les carburants. Une mesure qui s'apparente à subventionner le prix des carburants.

Dans tous les pays du monde, le prix de l'essence est un dossier politiquement explosif. Cependant, la France est le seul pays d'Europe à baisser ses taxes, note un pétrolier français. Quant à des mesures de blocage des prix comme l'envisageait encore au début de l'été le gouvernement Ayrault, il n'en est question dans aucun pays de l'Union européenne, à en croire le pointage effectué par l'Union française des industries pétrolières (Ufip) auprès de ses correspondants étrangers.  Seule exception: l'Autriche, qui a, fin juin puis en juillet, gelé les prix à la pompe pour quelques jours par ordonnance. Au Portugal, l'opposition de gauche s'est inspirée des projets de François Hollande pour réclamer au gouvernement un contrôle des prix. En vain. Pas question, pour le premier ministre, Pedro Passos Coelho, de financer une telle mesure par le contribuable portugais en pleine crise économique. En Espagne, conjoncture budgétaire oblige, la fiscalité sur l'essence a au contraire été alourdie dans le but de remplir les caisses de l'État ainsi que des régions exsangues. La TVA, applicable au litre d'essence, passera le 1er septembre de 18% à 21%.  «Faire baisser le prix des carburants ne fait pas partie du rôle du gouvernement», a récemment commenté, cinglant, Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, quand on l'interrogeait sur les initiatives françaises.  Hormis l'intervention ponctuelle de l'Autriche cet été, le petit Luxembourg fait figure d'exception en Europe. Le gouvernement a en effet signé un accord il y a plusieurs années avec les compagnies pétrolières pour établir un prix maximum qui fluctue en permanence selon une formule prédéfinie. Par ailleurs, le Luxembourg a opté pour une fiscalité très modérée sur les carburants (38,8 % sur le gazole) qui a pour effet d'attirer par milliers les poids lourds en transit entre nord et sud de l'Europe et de contribuer aux 190 millions d'euros de taxes sur les carburants récoltés par l'État.subventions fossilesSubventions inefficaces: Reste que la baisse de la fiscalité décidée en France - même «modeste et temporaire» - s'apparente à subventionner le prix des carburants. Un mouvement qui va à contre-courant de la croisade lancée par les pays du G20 contre les subventions des produits pétroliers.  Dans un rapport conjoint avec l'OCDE publié en octobre dernier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estimait à 409 milliards de dollars le total des subventions qui «réduisent artificiellement le prix des carburants fossiles» (pétrole, gaz, charbon). Les pays émergents comme l'Inde, ou producteurs de pétrole comme l'Iran ou le Nigeria, ont entamé un mouvement de baisse des subventions, au risque de relancer inflation et «émeutes de l'essence». «Éliminer les subventions inefficaces augmenterait les recettes des États et réduirait les émissions de gaz à effet de serre», plaidait le rapport de l'OCDE et de l'AIE.

http://www.lefigaro.fr/conso/2012/08/27/05007-20120827ARTFIG00623-carburants-baisser-les-taxes-est-une-exception-francaise.php


Car, selon David Assouline : «l'avenir c'est le mix énergétique et la réduction de consommation»

david-assouline.jpg Le porte-parole [du P.S.] a rappelé pour appuyer cette position la feuille de route du président de la République : « Je préserverai l'indépendance de la France tout en diversifiant nos sources d'énergie. J'engagerai la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025 en garantissant la sûreté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de notre industrie nucléaire. Je favoriserai la montée en puissance des énergies renouvelables en soutenant la création et le développement des filières industrielles dans ce secteur. La France respectera ses engagements internationaux pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, je fermerai la centrale de Feissenheim et je poursuivrai l'achèvement du chantier de Flamanville ». Et David Assouline de résumer ainsi la position du Parti socialiste: "l'avenir c'est le mix énergétique et la réduction de la consommation". En effet, explique-t-il, s'il faut "mettre le paquet" vers les énergies renouvelables en raison du retard pris sous la précédente mandature, il est également important, comme le signifiait Arnaud Montebourg, de moderniser la filière tant sur le démantèlement que s'agissant du traitement des déchets, car "cela nécessitera des emplois, des ingénieurs, de la modernisation et de la formation".


L'exploitation des gaz de schiste est dangereuse pour la santé

L'Association Santé Environnement (ASEF), qui rassemble 2.500 médecins (*), a pointé ce mardi 28 août, les risques que fait courir l'exploitation des gaz de schiste à l'environnement mais aussi à la santé, avec la présence dans les puits d'extraction d'agents hautement cancérigènes. On utilise dans les techniques de forage des centaines de produits chimiques qui sont pour la plupart toxiques, voire cancérigènes, souligne dans un communiqué le Dr Pierre Souvet, Président de l'Asef.  De plus, les roches souterraines fracturées libèrent elles aussi des substances toxiques comme des métaux lourds ou encore de la radioactivité naturelle, souligne-t-il. Des polluants qui peuvent s'infiltrer dans les nappes phréatiques et contaminer l'eau que l'on consomme. Le Dr Patrice Halimi, secrétaire général de l'ASEF, souligne à l'AFP que l'EPA, agence américaine de protection de l'environnement, a étudié l'eau au domicile des personnes habitant à proximité des puits de forage. Sur 17 puits, 11 étaient contaminés par des agents hautement cancérigènes: arsenic, cuivre, métaux lourds, 2-butoxyéthanol.... Il y a eu le scandale du sang contaminé, là, c'est de l'eau contaminée avec des produits cancérigènes reconnus, souligne-t-il.  L'ASEF note encore que l'exploitation du gaz de schiste pollue l'air ; Sans compter que le gaz extrait, le méthane, est beaucoup plus réchauffant que le CO2. Le trou qu'on va creuser, si on exploite le gaz de schiste, c'est celui de la Sécurité sociale, ce serait un pacte avec le diable, lance le Dr Halimi, qui veut que pour une fois on réfléchisse avant de faire les choix.  Le bénéfice énergétique mis en avant par ceux qui défendent ce projet, ainsi que leurs intérêts, est insignifiant par rapport aux risques que l'on fait prendre aux populations, dit-il encore. Le message qu'il faut faire passer, c'est qu'il faut modérer la consommation énergétique. (©AFP / 28 août 2012 16h10)

http://www.usinenouvelle.com/article/montee-au-creneau-des-medecins-contre-les-gaz-de-schiste.N180785?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215


L'Association Santé Environnement France, qui rassemble aujourd'hui près de 2 500 médecins en France, est devenue incontournable sur les questions de santé-environnement. Elle travaille sur tous les sujets en lien avec la santé et l'environnement: qualité de l'air, ondes électromagnétiques, biodiversité, alimentation, etc.  Dans sa démarche d'information, l'ASEF réalise des études, des enquêtes, organise des conférences, publie des petits guides bio-thématiques et repertorie toute l'actu santé-environnement sur son site internet [http://www.asef-asso.fr/qui-sommes-nous) ! 


D’autres sources d’énergie sont possibles : « L'énergie marine pourrait fournir deux fois la quantité d'énergie actuellement produite »

Portail Scientifiques, 27/08/12 à 16h02 GMT

   Une équipe de chercheurs d'Israël et du Royaume-Uni a découvert que l'énergie produite par les océans de la planète peut doubler grâce à l'utilisation de méthodes innovantes pour la prévision de l'énergie houlomotrice. Présentés dans la revue Renewable Energy, ces résultats aideront les scientifiques à mener des recherches sur l'énergie marine renouvelable et à en faire une source énergétique optimale. Cette étude a été partiellement financée par le projet WAVEPORT ("Demonstration and deployment of a commercial scale wave energy converter with an innovative real time wave by wave tuning system"), lequel a reçu plus de 4,5 millions d'euros au titre du thème Énergie du septième programme-cadre (7e PC) de l'UE.   Les chercheurs de l'université d'Exeter au Royaume-Uni et de l'université de Tel Aviv en Israël ont extrait de l'énergie qui équivalait à plus du double de la production actuelle en développant une façon de prévoir avec précision l'énergie de la prochaine vague. Le résultat? Une technologie bien plus efficace.    D'après les experts, l'énergie marine pourrait fournir deux fois la quantité d'énergie actuellement produite au Royaume-Uni; cependant, l'extraction et la conversion de cette énergie est assez décevante par rapport à l'énergie solaire ou éolienne. L'énergie marine n'est également pas concurrentielle du point de vue commercial sans subvention. Bien que des progrès considérables aient été faits dans ce domaine de recherche, les scientifiques n'ont pas pu garantir que les dispositifs ne soient pas endommagés par l'environnement marin hostile. Ils n'ont pas non pu renforcer l'efficacité de la capture d'énergie provenant des vagues. par Florent Breuil | modéré par fbreuil
Source : CORDIS
Copyright © Communautés européennes, 2012

http://www.mediaterre.org/scientifiques/actu,20120827160231.html#.UDx8fCm2ggc.twitter


Mise en cause : Josh FOX accusé de propagande anti-fracturation irréaliste ! 

Fox's fracking propaganda doesn't compare to reality  

2:55 PM, August 27, 2012 ι Abby W. Schachter

don-t-frack-NY.jpegThe most infamous case of supposed water contamination from hydraulic fracturing (aka fracking) happened three years ago in a tiny hamlet called Dimock, Pennsylvania and if you want to know how ugly and sordid the whole affair got, just read Andrew Maykuth's Inquirer story.  As Maykuth writes, the natural gas drilling fight tore apart neighbors with every resident either for fracking or against it.   "One family who cooperated with the gas company to fix their water supply erected a tarp to block out their neighbors, who had sued the drillers and accused their neighbors of selling out. The family that sued posted signs around its modest ranch house: "For Sale: $5,000,000," Maykuth reports.   In the end, a community was roiled and may not recover, the drilling is resuming, the oil and gas industry has a black eye, the state has new, safer rules for fracking but also the federal government had to admit it couldn't find a direct link between the drilling and the water contamination. Never mind all of that, however. As dramatic, important, complicated and compelling as the reality may be, nothing can overcome the power of propaganda. And so, what people know of Dimock if they know anything at all is Josh Fox's Oscar nominated agit-prop film called "Gasland."  That Fox's movie has been debunked of much of its most controversial claims is unimportant to HBO which is going to promote and show Fox's planned sequel. And this in the face of even bolder and more inaccurate claims in Fox's rebuttal to the criticisms of Gasland, an 18-minute short film called "The Sky is Pink," which at its core claims (without a shred of evidence) that fracking causes breast cancer.  In an effort to help Fox produce more of a documentary follow-up to Gasland rather than another screed, the group Energy In Depth has written Fox to suggest ways to improve "Gasland 2," by including some facts.   As EID's letter suggests, an update on Dimock would be a good place to start.  "In the original Gasland, Dimock, Pa., was portrayed as a town irrevocably harmed by natural gas development. In particular, your film sought to convince viewers that hydraulic fracturing had contaminated water.....we recommend including in Gasland 2 the conclusions released earlier this year by the U.S. Environmental Protection Agency, which completed four rounds of extensive sampling of water wells in the area....[As the EPA concluded] 'The sampling and an evaluation of the particular circumstances at each home did not indicate levels of contaminants that would give EPA reason to take further action. Throughout EPA’s work in Dimock, the Agency has used the best available scientific data to provide clarity to Dimock residents and address their concerns about the safety of their drinking water.'”  Fox is unlikely to take the advice, especially as he has become one of the main stars of the anti-fracking campaign in New York. This supposedly serious journalist is going to be appearing in Albany this week to protest Gov. Cuomo's proposed approval of new state fracking rules. At the protest march Fox will appear alongside actress Debra Winger and some "street theater" protesters. Doesn't sound like fact-based opposition to natural gas driling does it?

Read more: http://www.nypost.com/p/blogs/capitol/setting_fracking_record_straight_hOZtYuFOAWLNtq0WEH6gRM#ixzz24mxHMQ4k 

Le cas le plus connu de contamination supposée de l'eau par  la fracturation hydraulique (fracking) est celui qui est arrivé, il ya trois ans,  dans un petit hameau appelé Dimock, en Pennsylvanie, et si vous voulez savoir comment cette affaire est laide et sordide, il suffit de lire l'histoire d'Andrew Maykuth [http://articles.philly.com/2012-08-27/news/33403570_1_susquehanna-county-town-cabot-oil-baby-drill]. Comme Maykuth l’écrit, sa lutte de forage de gaz naturel a déchiré voisins opposant les  pro ou anti-fracturation. «Les familles qui ont coopéré avec la compagnie pour leur approvisionnement en eau ont érigé une bâche pour se protéger de leurs voisins, qui avaient poursuivi les foreurs et avaient accusé leurs voisins de se vendre. En fin de compte, toute une communauté a été troublée et ne peut pas récupérer, le forage reprend, l'industrie du pétrole et du gaz a un « oeil au beurre noir ». Ll'État a de nouvelles règles plus sûres pour la fracturation, mais aussi le gouvernement fédéral a dû admettre qu'il ne pouvait pas trouver un lien direct entre le forage et la contamination de l'eau. Aussi dramatique, importante, complexe et convaincante que ne l’est la réalité, rien ne peut vaincre le pouvoir de la propagande. Et oui, ce que les gens savent de Dimock ; c’est ce qu’en a dit Josh Fox, nominé aux Oscars pour son film intitulé «Gasland». Ce film de Josh Fox a été réfuté pour une grande partie de ses revendications les plus controversées. Et ce en dépit des revendications encore plus audacieuses et plus inexactes, Josh Fox répont aux critiques de Gasland, dans un film de 18 minutes court-métrage intitulé "Le ciel est rose», qui énonce, sans l'ombre d'une preuve, que la fracturation serait cause du cancer du sein. Dans un effort pour aider J. Fox à produire la suite de Gasland, le groupe énergétique In Depth a écrit à J.Fox pour lui suggérer des façons d'améliorer "Gasland 2," en y incluant des faits. Comme la lettre EID l'indique, une mise à jour sur Dimock serait un bon endroit pour commencer. Dans l'original « Gasland », Dimock, en Pennsylvanie, a été décrite comme une ville irrévocablement lésée par le développement du gaz de schiste. En particulier, le film de Josh Fox a cherché à convaincre les téléspectateurs que la fracturation hydraulique avait contaminé l'eau ..... Or, nous recommandons d'inclure dans Gasland 2, les conclusions publiées - plus tôt cette année - par l'Agence américaine de protection de l'environnement [EPA], qui a terminé l’étude d’un vaste échantillonnage de puits d'eau dans la région et concluant : «L'échantillonnage et une évaluation des circonstances particulières à chaque foyer n'ont  pas indiqué de niveaux de contamination qui donneraient raison de prendre d'autres mesures. Tout au long du travail de l'EPA à Dimock, l'Agence a utilisé les meilleures données scientifiques disponibles pour fournir des éclaircissements aux résidents et répondre à leurs préoccupations au sujet de la salubrité de leur eau potable. "Il est peu probable que J.Fox prenne cet avis, d'autant plus qu'il est devenu l'un des les étoiles principales de la campagne anti-fracturation à New York. Ce soi-disant journaliste va cette semaine en  Albany pour protester contre l'approbation du gouverneur Cuomo de nouvelles règles de fracturation de l'État. Apparaîtront aux côtés de Josh Fox,  l'actrice Debra Winger et quelques autres manifestants.

http://grist.org/news/new-yorks-fracking-war-activists-rally-in-albany-bloomberg-tries-to-make-fracking-cleaner/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter


Ayrault met le cap sur les dossiers énergie et croissance

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault était interviewé sur France 2 le 27 août. L’occasion pour lui de constater que la prévision de croissance pour 2013 pourrait ne pas être tenue. Dans le domaine de l’énergie, le Premier ministre a confié avoir rappelé à son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg la position du gouvernement concernant l’avenir de la filière nucléaire. "J'ai parlé avec Arnaud Montebourg et la position du gouvernement est très claire, ce sont les engagements qu'a pris le président de la République devant les Français, c'est le mix énergétique, réduire l'énergie produite par le nucléaire de 75 à 50%, a assuré le Premier ministre. Je lui ai rappelé la position du gouvernement, il en a parfaitement convenu". Ce rappel à l’ordre intervient au lendemain des propos du ministre, qui avait jugé que le nucléaire était une filière d’avenir. Des nombreuses réactions ont alors suivi.

http://www.usinenouvelle.com/article/ayrault-met-le-cap-sur-les-dossiers-energie-et-croissance.N180732?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215


Nucléaire : "Montebourg aurait-il mangé son chapeau" [extraits]  de-rugy_2.jpg

Sur les gaz de schiste, les propos de M. Ayrault ne vous font-ils pas craindre un retour en arrière ?

Non, les propos de Jean-Marc Ayrault sont clairement contre l'exploitation des gaz de schiste avec la technique de la fracturation hydraulique. On peut toujours espérer qu'il y ait d'autres techniques d'exploitation des gaz de schiste, mais en réalité, elles n'existent pas. La seule technique disponible est celle de la fracturation hydraulique, qui est très polluante, notamment pour la ressource en eau. Le premier ministre a pu donner l'impression qu'il restait ouvert au débat sur les gaz de schiste, mais en l'occurrence, en condamnant l'exploitation par la fracturation hydraulique, il a condamné l'exploitation des gaz de schiste en France.

Les écologistes ont-il des propositions à avancer pour répondre aux promesses irréalisables du président qui veut bloquer les prix des carburants, de l'électricité et du gaz ?

C'est vrai que les écologistes ont toujours été sceptiques sur l'intérêt de bloquer les prix de l'essence. Nous plaidons plutôt pour des solutions de fond assez simples : fabriquer et vendre des voitures qui consomment moins de carburant, développer le covoiturage, et utiliser davantage les transports en commun. C'est en favorisant ces nouveaux comportement qu'on réduira vraiment la facture carburants de tout le monde.

Qu'attendez-vous de la prochaine conférence environnementale ? Avez-vous le sentiment que le gouvernement en fait un Grenelle bis ?

Nous attendons beaucoup de la conférence environnementale, et nous pensons justement que cela permettra de faire mieux que le Grenelle. Le Grenelle était bien parti, avec une ambition assez forte et une méthode intéressante. Mais et l'ambition et la méthode ont été abandonnées en cours de route. L'intérêt de la conférence environnementale, c'est de reprendre ce qui était intéressant dans le Grenelle, c'est-à-dire de faire travailler ensemble les associations de défense de l'environnement comme les représentants des entreprises et des salariés.

Et ce qui est encore plus intéressant dans la conférence environnementale, c'est de faire vivre cette démarche dans la durée, en se retrouvant tous les ans pour vérifier que les compromis passés sont mis en œuvre, et pour construire de nouvelles solutions en fonction de l'évolution de la situation écologique. Le fait d'avoir pris le même modèle que la conférence sociale nous paraît être un signe de l'importance qui est enfin donnée à la question environnementale. La fiscalité écologique sera l'un des gros chantiers de la conférence environnementale. Par Raphaëlle Besse Desmoulières.

L'intégralité du débat avec François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, mardi 28 aout 2012 : http://www.lemonde.fr/politique/chat/2012/08/28/nucleaire-traite-europeen-quelle-autonomie-pour-les-ecologistes_1751973_823448.html


L’Arctique, nouvel eldorado de l’or noiroff shore arctiqueStatoil programme une ambitieuse campagne de prospection dans l'Arctique

OSLO - La compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé mardi un vaste programme de prospection d'hydrocarbures dans l'Arctique, jusqu'à des latitudes jamais atteintes dans les eaux du Grand Nord norvégien.  Statoil prévoit une campagne de neuf forages en mer de Barents à partir de décembre et jusqu'à l'été, a indiqué le groupe dans un communiqué.  Spécialement adaptée pour les conditions difficiles de l'Arctique, la plateforme d'exploration en eaux ultraprofondes devrait effectuer les forages les plus septentrionaux jamais réalisés par la Norvège, a-t-il ajouté.   A la faveur de l'amélioration des technologies et de la fonte de la banquise sous l'effet du réchauffement climatique, l'industrie pétrolière aiguise son appétit pour la région. Statoil, qui planche sur des plateformes spécialement conçues pour les conditions extrêmes de l'Arctique, a aussi annoncé le triplement de son budget de recherche liées aux activités dans la région, pour le porter à 250 millions de couronnes en 2013 (34 millions d'euros).   L'intérêt des majors a redoublé après la découverte par Statoil en mer de Barents de deux gros gisements pétroliers jumeaux, Skrugard et Havis, susceptibles de contenir entre 400 et 600 millions de barils équivalent-pétrole (mbep).  L'appétit es compagnies pétrolières se heurte toutefois à l'opposition des organisations de défense de l'environnement, comme en témoignent les actions déclenchées ces derniers jours par Greenpeace contre les projets de forage du géant russe Gazprom dans l'Arctique.
 


 Algérie : des « accords déjà conclus » pour le gaz de schiste

 (Agence Ecofin) - A l’occasion du Forum d'El Moudjahid sur la politique énergétique de l’Algérie, Ali Hached, conseiller du ministère de l’énergie et des mines, a livré ses commentaires aux journalistes à propos des gaz de schistes en Algérie.  Selon M. Hached, « Sonatrach a déjà conclu des accords avec des partenaires étrangers pour développer le potentiel en gaz de schiste et les premiers forages expérimentaux afin d’évaluer ce potentiel sont programmés avant la fin 2012 ». Le conseiller, qui estime que « le développement des hydrocarbures non conventionnels est une option sérieuse pour l’Algérie », reconnait que la question environnementale nécessite « une longue maturation » et que cette exploitation requière des investissements lourds.  Toutefois, les réserves étant estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste, selon une évaluation avancée le mois dernier par le ministre de l'Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, Sonatrach devrait conclure prochainement des partenariats internationaux pour mettre en place cette exploitation : Shell, Exxon Mobil, Eni et Talisman sont déjà sur les rangs.

http://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/2808-6414-algerie-des-accords-deja-conclus-pour-le-gaz-de-schiste


Nouvelles questions sur le stockage profond des déchets nucléaires : Le 10 septembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) entrera dans le vif d'une problématique nouvelle concernant l'enfouissement des déchets nucléaires à vie longue, dont la radioactivité perdure pendant des milliers d'années. Pour la première fois, se réunira le comité de pilotage d'un nouveau programme, GEOSAF2, visant à étudier les méthodes d'exploitation des centres de stockage de ces déchets.dechets-nucleaires_f60a2ee47ff1160917bfcf39039c31cf.jpg"Jusqu'à récemment, on analysait la faisabilité du concept. Il s'agit maintenant de faire le lien entre la sûreté à long terme du stockage et la sûreté de l'installation en phase d'exploitation", explique Michael Tichauer, président de ce comité et chercheur à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRNS) français.

Pendant une centaine d'années après la décision de créer un site de stockage en profondeur, il faudra à la fois creuser les galeries et y installer les équipements nécessaires, tout en commençant à l'exploiter, c'est-à-dire à y entreposer les conteneurs de déchets.  Le RISQUE D'INCENDIE comme d'autres problèmes qui apparaissent, comme le rejet par l'installation de gaz faiblement radioactifs, sa consommation d'eau comparable à celle d'une ville de 50 000 habitants, ou sa consommation électrique requérant une puissance de 72 mégawatts devront trouver des réponses avant le débat public qui aura lieu en 2013 sur ce projet de stockage.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/28/nouvelles-questions-sur-le-stockage-profond-des-dechets-nucleaires_1752284_3244.html


Brésil: la justice maintient l'interdiction d'opérer pour Chevron

RIO DE JANEIRO (Brésil) - Le Tribunal fédéral de Rio a maintenu mardi l'interdiction faite le 1er août au pétrolier américain Chevron de reprendre ses activités d'extraction au Brésil après une fuite de brut sur une plate-forme, mais l'appel interjeté par l'entreprise n'a pas encore été étudié.  En cas de non respect de la décision de justice, les deux entreprises sont menacées d'astreintes de 250 millions de dollars par jour.  Chevron affronte plusieurs actions en justice au Brésil et des demandes d'indemnisation portant sur plusieurs milliards de dollars, des sommes contestées par l'entreprise.


©  tous droits réservés, danièle favari.

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