On va chercher le gaz de schiste.

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La France lance des recherches dans le gaz de schiste !

Trois organismes publics vont se pencher sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique. Les travaux des britanniques seront observés de près.   Le débat sur le gaz de schiste se relance. Mardi, François Hollande a ouvert la porte à des "recherches possibles sur d’autres techniques" que la fracturation hydraulique, aujourd’hui interdite. Vendredi, en voyage en Pologne, ses nuances étaient encore perceptibles. Tout en insistant sur l’interdiction faite en France, il a laissé une liberté totale aux industriels - le PDG de Total, Christophe de Margerie, était présent - pour investir dans le gaz de schistes à l’étranger. La Pologne s’est massivement lancée dans l’exploration pour échapper à la dépendance du gaz russe. Il n’en a pas fallu davantage de signaux pour que trois organismes publics se lancent dans la bataille. Jeudi, la commission des affaires économiques du Sénat, par la voix de son président socialiste Daniel Raoul, a demandé à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques d’étudier des solutions alternatives.

bruno-le-roux-en-decembre-2010-a-l-assemblee-nationale-1069Ils ne seront pas les seuls. L’institut français du pétrole (IFP), co-dirigé par l’Etat et les industriels va aussi se pencher sur le sujet. "Nous allons prendre contact avec les autorités britanniques pour comprendre comment ils abordent le sujet, commencent à explorer les gisements et vers quoi ils orientent leurs propres recherches" explique son directeur des ressources François Kalaydjian au JDD. L’académie des sciences britannique a notamment réalisé plusieurs travaux sur les gaz de schistes. La voie empruntée par l’IFP fait écho au rapport de Louis Gallois qui préconisait des coopérations avec d’autres pays, en proposant toutefois l’Allemagne. "La voie britannique est intéressante. Ils se sont interrogés et ont décidé de poursuivre leur exploration. On va essayer de comprendre leur démarche d’un point de vue scientifique", ajoute-t-il le chercheur.

N’en déplaise aux écologistes, le commissariat à l’énergie atomique (CEA) s’associera aussi à ces recherches. En dehors de ces compétences nucléaires, le CEA s’intéresse aux énergies nouvelles à travers l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (Ancre). "Oui ça bouge!", se réjouit Jean-Louis Schilansky, le président de l’union française des industries pétrolières. "Nous avions dit que le débat n’était pas clos. La France n’a pas dit non au gaz de schiste."

Matthieu Pechberty, avec Cécile Amar - Le Journal du Dimanche | samedi 17 novembre 2012

Gaz-de-schiste-Marcellus galleryphoto paysage stdLe Roux: les gaz de schiste doivent "continuer à bénéficier" de la recherche

Mis en ligne le 18 novembre 2012 à 20h52, mis à jour le 18 novembre 2012 à 20h58

"Nous ne sommes pas opposés à une source d'énergie dont on nous dit demain qu'elle pourrait notamment représenter un avantage" a affirmé dimanche le chef de file des députés socialistes.  

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a affirmé dimanche que "la question des gaz de schiste" devait "continuer à bénéficier de la recherche et de la science".

Alors qu'on lui demandait s'il pourrait il y avoir une recherche dans la direction les modes d'extraction de ces gaz, Bruno le Roux a répondu, lors de l'émission "Tous politiques" sur France Inter/Le Monde/AFP: "bien entendu". "Nous sommes en opposition avec un mode d'extraction qui pose problème en matière de développement durable. Est-ce que nous sommes opposés au gaz de schiste ? Nous ne sommes pas opposés à une source d'énergie dont on nous dit demain qu'elle pourrait notamment représenter un avantage concurrentiel", a-t-il poursuivi.

Le Roux refuse de "mettre les générations futures en danger"  "Je le dis très clairement: la question des gaz des schistes doit continuer à bénéficier de la recherche et de la science", a-t-il ajouté.Selon lui, "si demain il y a une possibilité de traitement de cette source d'énergie qui soit acceptée, après un débat, comme étant écologiquement possible, ne mettant pas les générations futures en danger, moi je souhaite que le débat puisse continuer à être ouvert". Mardi, lors de sa conférence de presse, François Hollande avait rappelé que la recherche de techniques alternatives à la fracturation hydraulique, interdite en France pour la recherche de gaz de schiste, continuait et qu'il "prendr(ait) ses responsabilités" si une nouvelle technique apparaissait.

A l'encontre du gouvernement: Sur le volet de recherche d'éventuelles techniques alternatives, "je laisse les entreprises et les chercheurs y travailler et je prendrai mes responsabilités le moment venu", avait-il dit.

Dans son rapport sur la compétitivité remis début novembre, Louis Gallois avait plaidé pour que des recherches soient menées sur cette énergie controversée. Cette recommandation avaient été rejetée par le gouvernement. Bruno Le Roux a par ailleurs jugé que le Bureau de recherches géologiques et  minières (BRGM) et l'Assemblée nationale pourraient être chargés d'une "mission  commune" pour "essayer de définir les enjeux pour notre pays".

Bruno Le Roux est aussi "prêt à réfléchir" à ce que le parlement confie une mission à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.

http://lci.tf1.fr/politique/le-roux-les-gaz-de-schiste-doivent-continuer-a-beneficier-de-la-7673453.html

Gaz de schiste: continuer la recherche

AFP Mis à jour le 18/11/2012 à 20:36 | publié le 18/11/2012 à 20:34 Réactions (3)

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a affirmé aujourd'hui que "la question des gaz de schiste" devait "continuer à bénéficier de la recherche et de la science". Alors qu'on lui demandait s'il pourrait il y avoir une recherche concernant les modes d'extraction de ces gaz, M. Le Roux a répondu, lors de l'émission "Tous politiques" France Inter/Le Monde/AFP: "Bien entendu".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/18/97001-20121118FILWWW00208-gaz-de-schiste-recherche-doit-continuer.php

http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20121118.OBS9820/le-roux-les-gaz-de-schiste-doivent-beneficier-de-la-recherche.html

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-Roux-n-est-pas-oppose-au-gaz-de-schiste-en-lui-meme-576160


Duflot pas opposée au gaz de houille : le Collectif "Gaz de Gardanne" prend acte.

duflot gazdehouilleDe passage à Metz, hier, la ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement n’a pas rejeté l’hypothèse d’une exploitation du gaz de houille.

Invitée hier au – très austère – séminaire européen sur « le Partenariat urbain-rural durable » organisé à la Région, Cécile Duflot n’a effectué qu’une brève apparition à Metz, en début de matinée. Avant de filer clôturer, à Nancy, les Journées des communautés urbaines, en compagnie de Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique. Répondant, en marge des débats à Metz, à quelques questions sur l’environnement, Cécile Duflot a confirmé la volonté du gouvernement d’opérer la transition énergétique notamment à travers la déclinaison « d’un plan de réduction d’un tiers des rejets thermiques » des logements. Sans voir là « un nouvel eldorado », l’hôte de Jean-Pierre Masseret y décèle tout de même un important gisement d’emplois. De quoi relativiser l’impact d’un coût jugé par certains prohibitif. À titre d’exemple, Jean-Pierre Masseret évalue à 8 milliards d’euros le coût/investissement pour la Lorraine d’une telle mutation. « Nous avons un beau chantier devant nous » en conclut le patron de la Lorraine. Ferme sur l’interdiction de toute exploitation du gaz de schiste, Cécile Duflot considère que la messe est dite : « J’ai l’habitude de prendre pour exemple ces gaufrettes avec de la confiture entre le feuilletage. Vous ne pouvez pas récupérer la confiture sans casser la gaufrette ». En clair, les dégâts provoqués dans la roche par le procédé d’extraction sont tels qu’ils interdisent tout espoir d’une quelconque amélioration technique. « Cette question de la fracturation du sous-sol, c’est un débat un peu chimérique ».

Oui à la géothermie : En revanche, la ministre se montre plus compréhensive à l’égard du dossier de l’exploitation de gaz de houille dont regorgerait le sous-sol du bassin charbonnier. Gaz de schiste, gaz de houille, « il ne faut pas mélanger les deux débats », tranche Cécile Duflot sans pour autant accorder un blanc-seing à cette dernière piste. L’oratrice préfère vanter, en l’état, l’énergie pérenne qu’offre, à ses yeux, la géothermie. « La France est l’un des pays les plus riches en ressources renouvelables », juge-t-elle tout en considérant incontournable la période de transition énergétique qui s’ouvre. Une phase susceptible d’impacter l’ensemble de la société, jusqu’à conditionner les pratiques agricoles au rang desquelles elle place comme priorités « la sécurité alimentaire, les changements climatiques, une économie à bas coût en carbone, une veille accrue sur les impacts agricoles et sylvicoles sur les écosystèmes… » De quoi, assure-t-elle, relancer le développement des zones rurales et rééquilibrer la relation ville/campagne. Le thème du jour, hier, à Metz. 18 novembre 2012 - 22.33

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/11/17/duflot-pas-opposee-au-gaz-de-houille 


Pétrole : quatre nouveaux forages en Seine-et-Marne

Les compagnies continuent d’explorer et d’exploiter le pétrole conventionnel du Bassin parisien où est produite plus de la moitié de l’or noir français.

FAUSTINE LÉO | Publié le 18.11.2012, 07h34

Les habitants de Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne) avaient rendez-vous hier avec leur plus ancien voisin… qui n’est pas près de partir. Vermilion, le premier producteur de pétrole en France, entend poursuivre ses activités encore longtemps. Pour soigner ses relations et après les fortes oppositions au pétrole de schiste, la compagnie organisait ce samedi une journée d’information sur ses projets à Vaudoy-en-Brie.

C’est là qu’elle s’apprête à forer en janvier quatre nouveaux puits de pétrole conventionnel sur sa concession de Champotran.
CHAMPOTRANA l’instar de ses concurrents Lundin, Géopétrol ou Pétrorep, Vermilion investit des millions en Ile-de-France et les départements voisins (Marne, Loiret, Aube). Il entend utiliser des techniques classiques et non la fracturation hydraulique, qui est interdite. Ainsi Vermilion a racheté à Total des champs près de Vert-le-Grand (Essonne) en janvier et vient encore de débourser 86 M€ pour des actifs appartenant à Zaza Energy (ex-Toreador) dans le Loiret. Les forages de Vaudoy-en-Brie coûteront la bagatelle de 14 M€.

Dopés par les progrès technologiques et le prix élevé du baril (autour de 100 $), les compagnies repassent à l’offensive. Pétrorep, qui pensait arrêter son activité il y a dix ans, poursuit ses prospections sur sa concession de Coulommes (Seine-et-Marne), là où, en 1958, ont jailli les premières gouttes de pétrole de l’Hexagone. « Les projets sont encore rentables en Ile-de-France pour des petites entreprises comme nous, assure Vermilion qui produit 5400 barils de 159 litres par jour en Ile-de-France. Nos ingénieurs travaillent pour optimiser la production. On ne récupère que 25% de ce que l’on extrait. On voudrait monter à 35%. »
Mais pour exploiter, il faut aussi explorer. Une douzaine de nouveaux permis de recherche en Ile-de-France sont en attente. « On a beaucoup d’espoir sur certaines zones, poursuit Vermilion qui pense pouvoir encore extraire 20 millions de barils. Nous sommes encore là au moins pour vingt ans, si ce n’est quarante. La fin du pétrole, on ne peut pas la prédire. » Surtout si l’exploitation du pétrole de schiste coincé dans le sous-sol du Bassin parisien devait être un jour autorisée…http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/petrole-quatre-nouveaux-forages-en-seine-e-tmarne-18-11-2012-2331127.php


 Peur de s’engager dans le débat contre le gaz de schiste ?

Les députés écologistes vont reprendre l'amendement "Nutella"

 

coronado L'écologiste Sergio Coronado, le 7 mars 2012 à Paris (Photo Marina Helli. AFP)

Les députés écologistes vont reprendre les amendements sur l'huile de palme, dit amendement "Nutella", et sur l'aspartame adoptés par leurs collègues du Sénat, à l'occasion de la rediscussion du projet de budget de la Sécu pour 2013, a annoncé vendredi Sergio Coronado. "Les sénateurs écologistes (..) ont mené la bataille sur ces questions-là et nous les reprendrons à notre compte", a déclaré le député EELV à Parlement hebdo, émission diffusée sur Public Sénat et LCP-Assemblée nationale. Les deux amendements avaient été adoptés par les sénateurs, mais ils étaient tombés par la suite en raison du rejet de l'ensemble du projet de loi de finances sur la sécurité sociale (PLFSS). "Ce sont des amendements utiles pour la santé publique", a souligné M. Coronado. "Lors de l'examen à l'Assemblée nationale, nous reprendrons ces éléments à notre compte (...). Nous irons voir nos collègues socialistes en leur disant que c'est ce qui avait été voté et nous demanderons à ce que ces engagements (..) soient respectés".


L'amendement "Nutella" adopté par le Sénat prévoit d'augmenter de 300% la taxe sur l'huile de palme. Très utilisée par l'industrie agroalimentaire qui mentionne souvent huile ou matières grasse d'origine végétale, cette huile est accusée d'avoir des effets nocifs sur la santé et sur l'environnement, en entraînant notamment une déforestation dans les pays producteurs. Vendredi, le groupe italien Ferrero, qui fabrique la pâte à tartiner Nutella, s'est offert deux pleines pages dans de nombreux quotidiens français, martelant que "l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé". 16 novembre 2012 à 21:39

place NDDL

Notre-Dame-des-Landes : forte mobilisation contre l'aéroport 

Plus de 13.500 personnes étaient présentes à Notre-Dame-des-Landes samedi en début d'après-midi pour manifester contre le projet d'aéroport cher au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes. Plusieurs personnalités politiques, dont certaines d'Europe-Ecologie-Les Verts, étaient présentes.   

Drapeaux au vent, nez rouges de clown et personnalités de gauche : les opposants au projet du nouvel aéroport de Nantes ont réussi leur pari en mobilisant samedi à Notre-Dame-des-Landes plusieurs milliers de sympathisants. En début d'après-midi, un cortège très dense, rassemblant des manifestants de tous âges, s'étendait sur au moins 5 km afin de dénoncer "l'Ayraultport", le projet d'aéroport cher au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes. L'aéroport de Notre-Dames-des-Landes est destiné à remplacer l'actuel aéroport de Nantes à partir de 2017. Selon ses partisans, il permettra de faire face à la saturation à venir de l'infrastructure existante, tandis que pour ses opposants, il est possible d'adapter l'actuel aéroport à la progression du trafic aérien.

"Vinci dégage, résistance et sabotage", criaient les contestataires en référence au groupe de BTP qui a obtenu pour 55 ans la concession de l'aéroport. Derrière une grande banderole: "Contre l'aéroport et son monde seule la lutte décolle", les manifestants ont gagné une zone boisée dans laquelle ils ont commencé à construire un chapiteau censé abriter à nouveau les opposants, expulsés le mois dernier par les forces de l'ordre.   "Il y a énormément de monde, peut-être 20.000 personnes, peut-être 30.000 (...) en tout cas, ça va être une date qui va marquer", a assuré l'altermondialiste José Bové présent dans le cortège. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, "il y a 4.500 personnes dans le cortège et 13.500 si on compte l'ensemble des personnes qui se trouvent dans le secteur", un chiffre calculé sur la base du nombre de véhicules entrés dans la zone (2.700 automobiles et 70 autocars). La préfecture avait prévenu vendredi qu'il n'y aurait pas d'intervention des forces de l'ordre, sauf en cas de dérapage. Néanmoins, "les constructions illégales ont vocation à disparaître", a déclaré le préfet Christian de Lavernée.

La majorité gouvernementale divisée

Parmi les personnalités politiques présentes, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a estimé que François Hollande et Jean-Marc Ayrault commettaient "une lourde erreur" en cherchant à imposer le projet d'aéroport. "Le projet est absurde", a estimé le coprésident du Parti de gauche. "Il y a un choix dicté par le nouveau gouvernement, qui est le choix du rapport de force brutal et violent", a-t-il. Vendredi, le président de la République a mis en garde les opposants : "Je respecte le droit de manifestation (…) et je fais en sorte que tous les recours puissent être traités par une justice indépendante (…) Mais, en même temps, il y a aussi la force du droit et la primauté de la volonté, non seulement de l'Etat mais aussi des élus, et au-delà même des alternances politiques". Prenant le relais, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, a affirmé samedi qu'un "parti de la majorité gouvernementale ne devrait pas s'impliquer dans des manifestations qui prennent pour cible le Premier ministre", en référence à l'opposition au projet des écologistes d'Europe-Ecologie Les Verts (EELV) dont des membres se trouvent dans l'exécutif. En réponse, le secrétaire national d'EELV, Pascal Durand, a assuré dans le cortège que "nous ne manifestons pas contre le Premier ministre ni le gouvernement, c'est le contraire (…) Nous manifestons pour que le gouvernement respecte les engagements de changement qu'il a pris devant les Français et les Françaises". Quant à Olivier Besancenot, figure du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), il a déclaré que "cette bataille, (...) la mobilisation pourra la gagner".

A-G. Rico (avec AFP) - leJDD.fr | samedi 17 novembre 2012

Samedi en début d'après-midi, le cortège des opposants s'étendaient sur plus de 5 kilomètres. (Reuters)

http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Forte-mobilisation-contre-l-aeroport-a-Notre-Dame-Des-Landes-575904 

Valls : "Les squats seront évacués"

EXCLUSIF - Manuel Valls s'est confié au JDD sur le dossier Notre-Dame-des-Landes : "Il y a un droit de manifester. En même temps, force sera donnée à la loi, elle s'appliquera."  

http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Valls-Les-squats-a-Notre-Dame-des-Landes-seront-evacues-576003  


BP compterait racheter pour 3,7 milliards de livres d'actions

LONDRES (Reuters) - BP a l'intention de dépenser 3,7 milliards de livres (4,6 milliards d'euros) en rachat d'actions après avoir accepté la semaine dernière d'acquitter une amende très importante pour la marée noire provoquée en 2010 dans le golfe du Mexique, rapporte le Sunday Times. Le pétrolier britannique a annoncé jeudi avoir accepté de s'acquitter d'une amende de 4,5 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros) auprès des autorités américaines. La somme comprend une amende pénale de 1,256 milliard de dollars, la plus élevée jamais décidée dans l'histoire des Etats-Unis. La catastrophe avait fait 11 morts. Cet accord à l'amiable signifie que BP ne sera pas poursuivi au pénal aux Etats-Unis mais le groupe devrait devoir payer plus pour mettre fin aux actions au civil. BP pourrait devoir s'acquitter de plus de 20 milliards de dollars s'il est déclaré coupable de négligence grave dans le cadre de la législation américaine sur l'eau. Le procès doit commencer en février. Pour l'instant, le pétrolier n'a mis de côté que 3,5 milliards de dollars pour ce procès. Mais il n'en pense pas moins pouvoir dépenser sans problème 3,7 milliards de livres pour soutenir son cours de Bourse qui a baissé d'un tiers par rapport à ce qu'il était avant la catastrophe, écrit le Sunday Times. Le rachat d'actions pourrait avoir lieu au début de l'an prochain, précise le journal britannique. BP va tirer 12,3 milliards de dollars de la vente de sa participation dans la société TNK-BP au russe Rosneft, ce qui lui donne une certaine marge de manoeuvre pour rémunérer ses actionnaires.

dimanche 18 novembre 2012 09h52 | Tim Castle; Danielle Rouquié pour le service français

© Thomson Reuters 2012 Tous droits réservés.

http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE8AH00K20121118 


MEUNIER Stéphane@sme_meunier

TIGF: EDF candidat au rachat de la filiale de transport et de stockage de gaz naturel du Groupe Total


Carburants : Bercy étudie une aide pour les plus bas revenus

18 novembre 2012 à 15:38

D’après le JDD, le dispositif envisagé par Bercy profiterait aux 2 millions d’allocataires de la couverture maladie universelle (CMU). (Photo Philippe Huguen. AFP)

Pompe-essenceLe ministère de l’Economie a confirmé dimanche qu’il étudiait une aide financière aux plus bas revenus, qui succèderait à l’allègement de la taxe sur les carburants qui expire à la fin du mois, comme l’a révélé le Journal du Dimanche.  «Ca fait partie des choses sur lesquelles nous travaillons, c’est une piste», a déclaré à l’AFP un conseiller du ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici, insistant sur le fait que «le dispositif n’est pas arrêté». «Nous voulons protéger les ménages les plus fragiles», a déclaré à l’hebdomadaire un proche du ministre. D’après le JDD, le dispositif envisagé par Bercy profiterait aux 2 millions d’allocataires de la couverture maladie universelle (CMU), même si certains d’entre eux n’ont pas de voiture. «Ce n’est pas choquant, a expliqué une source du ministère au journal. On peut avoir une approche essence stricto sensu ou mobilité». La mesure pourrait coûter quelques centaines de millions d’euros par an. L’envolée des prix des carburants cet été avait poussé le gouvernement à mettre en oeuvre fin août une baisse temporaire des prix à la pompe de 3 à 6  centimes par litre. Elle avait été financée en partie par l’Etat via une baisse de 3 centimes de la taxe sur les carburants, et pour le reste par un coup de pouce des pétroliers et distributeurs. Ces mesures contre la cherté des carburants expirent à la fin du mois. Bercy avait indiqué qu’elles seraient suivies de mesures «pérennes» qui n’ont pas encore été annoncées. (AFP)

http://www.liberation.fr/economie/2012/11/18/carburants-bercy-etudie-une-aide-pour-les-plus-bas-revenus_861280


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