Toujours pas d’arrêté pour les 7 PERMIS REJETÉS

http://www.grand-rouen.com/fuite-de-pipeline-et-rejet-dhydrocarbure-en-seine/breves-d-ici/22717
http://www.grand-rouen.com/a-moulineaux-on-ne-sait-pas-grand-chose-sur-la-fuite-dhydrocarbures/breves-d-ici/22737
(*) Un arrêté pris pour l’application du II de l’article 3 du décret n° 2009-235 du 27 février 2009 relatif à l’organisation et aux missions des directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement modifie la liste des services de police de l’eau compétents sur la liste des cours d’eau. (La Gazette des Communes)
Brader les Calanques de Marseille pour y extraire du pétrole : un suicide écologique et économique ! Plombé par une polarisation extrême, le débat sur le développement des ressources pétro-gazières en France n'a pas permis d'apporter une réponse claire et définitive. Pourtant, le problème est plus que jamais réalité aujourd'hui au large des Calanques de Marseille. Alors que fut créé en avril dernier le Parc Naturel National des Calanques, voué à préserver l'équilibre écologique et l'attrait culturel du site, plusieurs firmes pétrolières sont aujourd'hui sur le point de forer le lit de la Méditerranée à seulement quelques milles marins du site.
Un suicide environnemental : Comme l'ont montré les travaux de diverses associations locales et le Groupement d'Intérêt Public du Parc des Calanques, l'écosystème au large des Calanques est déjà particulièrement fragile. Dans ce contexte, si pour de l'exploration continentale des tests scientifiques peuvent être facilement effectués, la simple validation scientifique des réserves de ce dépôt "Rhône-Maritime" par les forages de reconnaissance -- coûtant 35 millions de dollars US chacun -- conduira à une perturbation immédiate de l'écosystème. De plus, une fois le programme d'exploitation débuté et les plateformes offshores ancrées, le fragile équilibre écologique sera encore davantage endommagé à chaque nouveau forage ainsi que, très vite, par la réorientation des routes maritimes pour permettre le transport de la production pétrolière.
Un opérateur douteux : Localisé à dix milles marins au sud du Parc National des Calanques, le dépôt pétrolier en question est en fait peu attractif en termes de réserves. En effet, peu compétitif face aux grands développements en cours en Méditerranée (Israël, Chypre, Libye) et plus généralement de par le monde, l'attractivité de ce dépôt "Rhône-Maritime" au large des Calanques fut limitée aux juniors pétrolières avides de se placer sur le marché français. Ce-dernier étant si limité, le prestige immédiat acquis par le fait de forer en France donne aux pourvoyeurs de fonds de ces pétroliers la possibilité d'envisager une belle opération actionnariale à la clé. En d'autres termes, ces juniors pétrolières n'ont aucune perspective de développement de long-terme et investissent les Calanques pour y faire "un coup financier". Enfin, la firme opératrice du programme d'exploitation, Petroceltic, est une junior anglaise qui ne jouit ni d'une réelle expérience dans l'offshore -- Petroceltic opère principalement en Algérie -- ni d'une réputation correcte dans le secteur. De plus, si cette exploitation programmée est désormais au nom de Pétroceltic, ce n'est qu'à la faveur du très récent rachat de la société originellement détentrice des permis d'exploitation, Melrose Mediterranean Limited (MML), laquelle jouit également d'une mauvaise réputation dans sa zone principale d'opération actuelle, l'Australie. Dès lors, comment faire confiance en ces opérateurs intéressés plus par les effets de marché que par la limitation des dégâts sur le site des Calanques ? Comment limiter les effets néfastes d'éventuelles erreurs d'opération de MML/Petroceltic ? Et enfin, pour quelles retombées locales en terme d'emplois étant donné qu'il n'existe aucune compétence locale en matière d'exploitation pétrolière ? En somme, renforcer le combat contre les juniors pétrolières pilotées par des hedge-funds avides de faire un coup financier sur l'équilibre de nos Calanques est un acte absolument nécessaire pour l'avenir économique, écologique et politique du Grand Marseille.
Y a-t-il une limite au Saint-Simonisme ? Si en France, pays du saint-simonisme et des premières théorisations de la maitrise de l'environnement par l'humain, les non-débats publics sur la prospective énergétique n'ont permis de trouver un juste milieu, nous nous pouvons que répéter nos appels au gouvernement à urgemment dégager une vraie écologie politique à la française -- comme nos voisins d'Europe du Nord, de Belgique et d'outre-Rhin ont su faire ces derniers mois. Les questions sur la table sont simples : doit-on autoriser l'exploitation de toutes les ressources naturelles sur notre territoire pour glaner à prix d'or notre sécurité énergétique ? Est-ce vraiment un luxe de favoriser la maîtrise de notre capital écologique face à notre capital pétro-gazier ? Enfin pour les théoriciens de l'économie politique : empêcher ces programmes d'exploitation, serait-ce une survalorisation malvenue de l'impératif écologique sur l'impératif économique ?
Sans ambiguïté est notre réponse. Oui, il y a une limite au Saint-Simonisme ! Pour une quantité de facteurs défavorables à Marseille comme en Beauce, en Ardèche ou dans le Gard, l'exploitation de tous les dépôts d'hydrocarbures sur le territoire français sous prétexte de l'impératif énergétique n'est pas souhaitable ! Dans cette perspective, c'est avec conviction et gravité que nous appelons, dans le sillage du député de Marseille, Guy Teissier, à un acte fort de la part de la Ville de Marseille, de Marseille Métropole, et des administrations locales afin de faire pression sur le gouvernement. Parce qu'il en va de l'équilibre futur d'une région de potentiel en passe d'être économiquement, écologiquement et culturellement fourvoyée, il faut sans attendre opposer un refus public et définitif à toute exploitation pétrolière au large de nos Calanques !
Par Didier Réault, Conseiller Municipal de Marseille délégué à la Mer et au Parc des Calanques ; Sébastien Laye, président-fondateur de Laye Holdings (New York), expert en stratégies d'investissement dans le secteur pétrolier ; Mikå Mered, directeur-fondateur du think-tank généraliste Génération Expat et spécialiste de la géopolitique de l'énergie (Columbia University, New York).
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L'entité "Terres Rares" du chimiste inaugure sur deux sites historiques de Rhône-Poulenc deux entités qui lui permettent de recycler l'ensemble des terres rares contenues dans les lampes basse consommation.
A première vue, rien n'indique que ce bâtiment datant des années 1960, situé sur le site historique de Rhône-Poulenc (devenu par la suite Rhodia et aujourd'hui Solvay) à Saint-Fons (Rhône), abrite une technologie assez unique de recyclage des terres rares. Couplée à une unité située sur un autre site de Rhône-Poulenc à La Rochelle, elle permet en effet à Solvay d'être le premier groupe (en Europe et peut-être au monde) capable de recycler de façon industrielle les six terres rares (sur les 17 qui existent à l'état naturel) contenues dans les lampes basses consommation et les néons. Ces terres rares, qui ne le sont pas toutes, sont en revanche de plus en plus recherchées pour leurs nombreuses propriétés notamment magnétiques, dans la fabrication d'écrans plats, batteries pour voitures hybrides, aimants, éoliennes, panneaux solaires, etc. Ce site de Saint-Fons, qui après des hauts et des bas bénéficie depuis 2010 d'un programme de rénovation, emploie actuellement 310 personnes, dont 10 pour le recyclage des terres rares. Dominique Pialot, à Saint-Fons | 28/09/2012, 07:13 - 734 mots Copyright Reuters
Les mégaséismes ressentis au cours des dernières années dans l'océan Indien au large de l'Indonésie sont provoqués par la cassure progressive de la plaque tectonique indo-australienne, qui se déchire littéralement en deux au large de Sumatra, selon des études publiées mercredi. Les séismes «jumeaux» qui ont frappé le nord-est de l'océan Indien le 11 avril 2012, le premier d'une magnitude de 8,6, le second de 8,2, sont exceptionnels à plus d'un titre. La première secousse a été causée par la rupture d'au moins quatre failles sous-marines en l'espace de seulement 2 minutes et 40 secondes. Elle a été suivie par la rupture d'une cinquième faille deux heures plus tard, ce qui a généré le second séisme, expliquent Thorne Lay, de l'Université de Californie à Santa Cruz, et ses collègues, dans une étude publiée par la revue britannique Nature.
Fait extrêmement rare, ces secousses ont frappé au coeur de la plaque indo-australienne, près de l'île indonésienne de Sumatra, et non pas à la jonction de deux plaques comme c'est ordinairement le cas. «Ce qu'on est en train de voir ici, c'est la plaque indo-australienne qui se fragmente en deux plaques distinctes», résume Thorne Lay. «Ce processus géologique va mettre des millions d'années, et il va vraisemblablement nécessiter des milliers d'autres séismes aussi puissants» pour aboutir à la séparation de la plaque indienne d'avec la plaque australienne, ajoute Keith Hoper, de l'Université de l'Utah, co-auteur de l'étude. La plaque indo-australienne se déplace vers le nord-est mais son mouvement n'est pas uniforme. D'un côté, le versant indien de la plaque entre en collision avec l'Eurasie au nord-ouest, butant contre elle au niveau de la chaîne de l'Himalaya depuis environ huit millions d'années. De l'autre, le versant australien progresse plus facilement car il plonge sous l'île de Sumatra. C'est dans cette «zone de subduction» au large de Sumatra que sont survenus les mégaséismes d'Aceh (magnitude 9,3) le 26 décembre 2004 et de l'île de Nias (magnitude 8,7) en 2005. Contrairement à la secousse d'Aceh, qui avait déclenché un tsunami dévastateur faisant 220 000 morts ou disparus dans une dizaine de pays voisins, seules des vaguelettes ont été enregistrées au printemps dernier. En effet, en avril 2012, les failles qui ont rompu coulissaient horizontalement l'une contre l'autre, sans mouvement vertical suffisamment important pour créer une lame de fond. En revanche, les deux séismes d'avril 2012 ont provoqué un très grand nombre de secousses de par le monde, selon une autre étude publiée dans Nature. D'après Fred Pollitz, de l'US Geological Survey (USGS), et ses collègues, la fréquence des séismes d'une magnitude supérieure à 5,5 a été multipliée par cinq dans les six jours qui ont suivi ces séismes jumeaux. Certaines de ces secousses ont atteint une magnitude de 7, jusqu'au Mexique. Une puissance et une distances telles que les chercheurs américains excluent qu'ils puissent s'agir de répliques classiques. Agence France-Presse
Y a-t-il eu de la vie sur Mars ? En tout cas, le robot Curiosity y a découvert une ancienne rivière!
Le robot Curiosity a fait une nouvelle découverte qui pourrait chambouler notre vision de l’espace. Il y aurait eu de l’eau sur Mars. Et qui dit eau dit possibilité de vie. Jusqu’à présent, les scientifiques avaient des soupçons quant à la présence d’eau sur Mars sans avoir de réelles preuves. Mais les photos prises par Curiosity mettent en évidence le lit d’une ancienne rivière, dénommée Hottah en référence au Hottah Lake au Canada. Le NPR rapporte que la Nasa a observé des cailloux ronds et lisses, polis par l’eau. Rebecca Williams, de Planetary Science Institute à Tucson (Arizona), souligne: «Les formes nous disent qu'ils [les cailloux] ont été transportés et les tailles nous apprennent qu'ils ne pouvaient pas être déplacés par le vent. Ils ont été transportés par l'écoulement de l'eau.»
http://www.slate.fr/lien/62507/robot-curiosity-eau-mars-decouverte

#PLF 2013 : Le projet de budget 2013 doit être présenté vendredi en Conseil des ministres. Un effort colossal de 30 milliards d'euros répartis entre hausses d'impôts et coupes dans les dépenses devrait être demandé aux Français, afin de tenter de ramener le déficit du pays en dessous des 3% du PIB d'ici à 2014. Revue des mesures déjà connues.
• Une nouvelle tranche supérieure, à 45%, de l'impôt sur le revenu va être créée pour les contribuables gagnant plus de 150.000 euros par an.
• Le cumul des avantages dont bénéficie tout foyer fiscal sera abaissé à 10.000 euros mais les niches relatives aux départements d'Outre-Mer, aux monuments historiques et au cinéma échapperont à ce plafonnement global.
• Les revenus du capital seront désormais imposés sur le même barème que ceux du travail et l'impôt de solidarité sur la fortune sera relevé.
• Une taxe exceptionnelle à 75% sur les plus riches (ceux dont le revenu excède un million d'euros annuel) est en outre symboliquement créée pour deux ans.
• L'avantage fiscal pour les entreprises qui s'endettent sera réduit: les intérêts d'emprunt ne seront plus déductibles en totalité au delà de 3 millions d'euros. Le dispositif qui permet de réduire son ISF de 50% des montants investis dans des PME sera en revanche maintenu.
Enfin, en plus d'une augmentation des prix du tabac, une hausse de la taxe sur la bière pourrait être instaurée. Mais l'effort ne s'arrêtera pas au projet dévoilé vendredi. Un collectif budgétaire, attendu en fin d'année, pourrait augmenter la TVA ou la CSG et donc toucher tous les Français, afin de soulager les cotisations sociales des entreprises pour relancer la compétitivité. Le Premier ministre s'est borné à répéter jeudi que ces deux prélèvements ne seraient pas relevés pour "boucher les trous" des comptes publics.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120928trib000721796/ce-que-l-on-peut-deja-attendre-du-budget-2013.html
#AN : Les Ministres concernés sont auditionnés par la Commission des Finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire (28 septembre_12.00)
Les tarifs du gaz augmenteront de 2% dès samedi pour les particuliers , malgré un nouveau désaccord entre le gouvernement et le gendarme du secteur, qui estime qu'ils auraient dû progresser de 6,1%, ouvrant la voie à un probable nouveau recours du groupe gazier GDF Suez ou de ses concurrents. Les nouveaux barèmes publiés vendredi au Journal officiel confirment la décision annoncée il y a une dizaine de jours par le gouvernement Ayrault de limiter la hausse du gaz à 2% pour les particuliers et les petits professionnels, sans respecter les textes officiels qui prévoient que les tarifs de GDF Suez reflètent ses coûts d'approvisionnement et d'acheminement.
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