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Publié le par nongazdeschisteinfos

Like Fracking? You'll Love 'Super Fracking"

Vous avez aimé le "fracking", vous allez adorer "Super fracking" !

Oil service companies roll out new technologies to break up more earth more cheaply
Des companies pétrolières mettent au point de nouvelles technologies pour fracturer la roche-mère plus économiquement. (traduction danièle favari)
By David Wethe
Few energy industry practices have sparked more controversy than hydraulic fracking. First, wells are drilled horizontally below the surface, allowing a single bore or pathway to reach vertical pockets of oil and natural gas trapped between formations of shale and other rock. Then high-pressure jets of water, sand, and chemicals are pumped into the ground to create fissures through the rock so oil can seep out and be retrieved. Regulators, environmentalists, and academics are studying whether the practice can damage the environment.
Quelques industries pétrolières ont bondi à la suite de la controverse sur la fracturation hydraulique. Premièrement, les puits sont forés horizontalement depuis la surface, par un simple trou pour atteindre les réservoirs d’huile et de gaz naturel emprisonnés dans les roches-mère. Puis, ils injectent de l’eau à haute pression, du sable et des produits chimiques pour fissurer la roche de sorte de pomper l’huile ou le gaz. Les défenseurs de l’environnement et des scientifiques ont alerté sur les dangers causés à l’environnement par ces pratiques.
Oil services companies including Baker Hughes (BHI) and Schlumberger (SLB) are no longer content to frack—they want to super frack.
Les companies pétrolières Baker Hughes et Schlumberger ne se sont pas contentées de la “fracturation hydraulique » ; elles veulent la « super-fracturation hydraulique ».
Baker Hughes has set its sights on creating “super cracks,” a method of blasting deeper into dense rock to create wider channels. The aim of the technology is to better concentrate the pressure of fracking fluids to reach oil or gas farther from the well bore, which existing methods fail to do as effectively.
Baker Hughes a donc inventé “Super Cracks”, une methode d’explosion plus profondément dans la roche-mère pour créer des canaux plus larges. Le but de cette technique est une plus grande concentration dans la pression des fluides de fracturation pour atteindre l’huile ou le gaz plus loin depuis la tête de forage.
super-fracking.jpgThe company also is trying to speed up the fracking process. Wells usually are fracked in steps  ; it can take days to get a drilling rig to the site and fish out conventional frack balls, which can get stuck over the course of 20 or 30 preparation phases in a typical well before production can begin. With land-based rigs renting for up to $30,000 a day, reducing such delays is critical.
La Compagnie essaie également d’accélérer le processus de fracturation. Les puits, habituellement fracturés pas à pas, ce qui prend des jours et des jours avant d’obtenir une plate-forme pétrolière, et peut ralentir la phase de préparation de 20 à 30 jours avant la mise en production. Alors que chaque jour coûte 30 000$, réduire les délais est essentiel.
Schlumberger, after six years of research, has developed a technique called HiWAY. The technology can generate bigger cracks in surrounding rock formations than current methods by combining fiber with typical fracking materials such as sand so the stuff clumps as it’s being pumped in repeated pulses and at high pressure into the side of a well. The number of customers using HiWAY in North America has grown from two a year ago to more than 20, Schlumberger says.
Schlumberger, après 6 ans de recherches, a développé une technique appelée HiWAY qui peut générer de plus grosses fissures dans la roche que les méthodes courantes de fracturation classique, telles qu’avec du sable qui fracturent les blocs qui doivent être pompés par de fréquentes injections à haute pression. Les utilisateurs de la méthode sont au nombre de 20, dit Schlumberger.
Halliburton (HAL), the No. 1 provider of fracking services, also based in Houston, is trying to reduce the amount of materials and labor used on each well. It’s rolled out RapidFrac, a series of sliding sleeves that open throughout the horizontal well bore to isolate zones for fracking. Fracking fluid is then injected at high pressure through multiple holes exposed by the sliding sleeve, cracking the surrounding rock. The process can be faster and cheaper than the most popular fracking method, which involves sending an explosive charge down the well to blast one hole at a time.
Halliburton, le n° du secteur de la fracturation, essaie de réduire le montant de ses matériaux utilisés pour chaque puits. Le déroulement de RapidFrac, en une série de manches coulissants ouvre un puits horizontal en isolant les zones de fracturation. Les fluides de fracturation sont ensuite injectés à haute pression à travers de multiples trous des manchons coulissants, fissurant la roche-mère. Le procédé promet d’être plus rapide et moins cher que la méthode traditionnelle qui implique d’utiliser des charges explosives.
The critics aligned against fracking, let alone super fracking, aren’t impressed. “If critics already think fracking is bad, theoretically, super fracking would be super bad,” says Kirk Sherr, president of Regester Larkin Energy North America, an industry consultant. Doctors attending a fracking conference in Arlington, Va., in early January called for a federal moratorium on the technique in populated areas until the health effects are better understood.The bottom line: Despite the furor over fracking to extract oil, energy companies are developing ways to make it more destructive—and profitable.

Les critiques au sujet de la fracturation sont infondées. Les critiques sur la fracturation ne sont pas bonnes, celles sur la "super-fracturation" seront encore moins bonnes" dit Kirk Sherr, Président de Regester Larkin Energy Nord Amérique, un consultant de l'industrie pétrolière. Début janvier 2012, se tiendra une conférence appelant à un moratoire sur cette technique.
Wethe is a reporter for Bloomberg News.
Publié le 26 janvier 2012 à 00h00 | Mis à jour à 06h59
http://www.energytribune.com/aboutus.cfm

NDLR : n'étant pas une spécialiste en matière de forages, toute observation et/ou rectification est bienvenue.
Qu’advient-il des puits après fermeture : Des puits oubliés !
Photo YAMACHICHE Photo: Alain Décarie, Collaboration spéciale
À Yamachiche (amachiche est une municipalité du Québec située entre les rivières Yamachiche et Petite Yamachiche dans la municipalité régionale de comté de Maskinongé dans la région administrative de la Mauricie), une flaque d'eau gris-brun prend de plus en plus d'expansion sur le terrain de Franco Laflamme. L'eau provient du drain d'un ancien puits de gaz naturel. Jessica Nadeau, collaboration spéciale La Presse.ca   yamachiche-flaque-eau-gris-brun.jpg Le Québec compte quelque 600 puits orphelins, des puits de gaz naturel, de pétrole ou de saumure, fermés ou abandonnés depuis longtemps et qui sont désormais sous la responsabilité de l'État. Mais Québec ne fait que très peu de suivi sur ces puits, qui pourraient représenter un risque pour l'environnement en raison des fuites. Dans la forêt seigneuriale de Leclercville, dans Lotbinière, les enfants se sont longtemps amusés à allumer le gaz naturel qui s'échappait d'un puits abandonné, foré par la Société québécoise d'initiative pétrolière en 1974. «On approchait un briquet au bout du tuyau et on se faisait un feu, se souvient Guy Laroche, un résidant du coin. Ça allumait à tous les coups!»  Guy Laroche trouvait anormal qu'un puits laisse échapper du gaz depuis si longtemps. Il a fait part de ses observations au comité Halte au gaz de schiste, dans lequel milite son frère. Au début du mois de janvier, ils se sont rendus sur les lieux avec d'autres citoyens pour mesurer le méthane qui s'échappe de l'évent  «Nous avons installé un sac de 30 l au bout de l'évent et nous avons mesuré le temps que ça prend pour le remplir, explique Serge Fortier, du Regroupement interrégional de la Vallée du Saint-Laurent. Puis nous avons recommencé l'expérience avec un sac de 120 l pour confirmer la première lecture. Nous sommes arrivés à 40 m3 par jour.» Ce n'est pas beaucoup, reconnaît-il, mais il faut multiplier cette petite quantité par le nombre de puits orphelins ou abandonnés qui peuvent fuir de la même manière. D'autant plus que, entre autres études, un rapport produit en 2000 par la Society of Petroleum Engineers (SPE) affirme clairement que «des fuites de gaz peuvent se créer autour du coffrage des années après que la production a cessé et que le puits a été fermé et abandonné».
Qu'est-ce qu'un puits orphelin?
Il s'agit d'un puits qui a été foré, exploité, puis fermé et abandonné par une entreprise qui n'existe plus.
La responsabilité de l'État :  Selon la Loi sur les mines, une entreprise peut demander l'abandon de son droit ou de son permis et être libérée de ses obligations si le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) considère comme acceptables les travaux de fermeture. Le puits passe alors sous la responsabilité du Ministère.  Mais depuis, le drain du puits ne cesse de se boucher, ce qui cause des débordements sur son terrain. Les employés qui venaient déboucher le drain ne veulent même plus venir tellement c'est un sale boulot. Du puits jusqu'au chemin principal, il trouve régulièrement des galettes noires semblables à du goudron ou à de la matière en décomposition. La responsabilité de ce puits appartient au propriétaire des lieux.» On précise par ailleurs que «ce puits ne représente pas de danger pour la population» et qu'un programme de fermeture sécuritaire a été transmis à M. Laflamme en décembre 1999. Franco Laflamme se souvient vaguement de ce document. Il se rappelle qu'on lui avait proposé de boucher le puits avec du ciment. «Mettre du ciment dans quelque chose qui n'a pas de fond... ça me semble bizarre.» Franco Laflamme n'a rien fait. La petite mare sur son terrain prend de l'expansion. Maintenant, il a des problèmes de santé et veut vendre sa maison, mais qui voudrait l'acheter, dans ces conditions? «Ce que je veux, c'est que quelqu'un vienne fermer le puits pour de bon et que je puisse mettre une pancarte "à vendre".» Marc Brullemans, militant et membre du Collectif scientifique sur le gaz de schiste, le peu d'intérêt que manifeste le gouvernement pour ces puits orphelins et artisanaux démontre bien ce qui attend les Québécois s'il décide d'aller de l'avant avec le gaz de schiste. «Pour ces puits orphelins ou les puits comme celui de M. Laflamme, j'aimerais que le gouvernement trouve des solutions rapidement. S'il y a des puits de gaz de schiste un peu partout au Québec, beaucoup plus complexes, il faut que le gouvernement soit en mesure de régler ces problèmes. Sinon, la population va servir de cobaye.»
En France, la fin de la validité du titre minier emporte transfert à l'Etat de la surveillance et de la prévention des risques mentionnés à l'article L. 174-1, sous réserve que les déclarations prévues aux articles L. 163-1 à L. 163-3 aient été faites et qu'il ait été donné acte des mesures réalisées. Ce transfert n'intervient toutefois qu'après que l'explorateur ou l'exploitant a transmis à l'Etat les équipements, les études et toutes les données nécessaires à l'accomplissement des missions de surveillance et de prévention et qu'après le versement par l'exploitant d'une somme correspondant au coût estimé des dix premières années  de la surveillance et de la prévention des risques et du fonctionnement des équipements.
Il est bien évident que les dommages, les risques et les conséquences inhérents à la fermeture d’un puits vont bien au-delà des 10 ans. Marc Durand les estime minimalement pour  99 ans, renouvelable tant et aussi longtemps que le méthane poursuivra le processus géologique de migration (ça peut être très long !).  Il est bon de rappeler ici  son analyse (Marc Duran est doc-ing en géologie appliquée) : Une problématique très importante, mais méconnue de l’exploitation des shales gazifères, se rapporte à ce qu’il adviendra des puits après l’exploitation. Cette question doit être analysée très soigneusement, car il y a un élément essentiel qui  prend une importance considérable dans cette industrie nouvelle : le fait que la fracturation met en branle la mobilisation du méthane dans tout le volume de l’unité géologique. En même temps, on ne va extraire qu’une faible proportion de ce gaz. L’extraction ne se fait que pendant quelques années, mais la migration du gaz amorcée par la fracturation se poursuit pendant un temps au moins mille fois plus long. Chacune des nouvelles fractures constitue une petite zone de grande perméabilité dans le shale. Le méthane et les autres fluides présents vont migrer vers ces fractures. Ce qui a pris des temps géologiques dans les gisements classiques, va se reproduire exactement de la même façon. Plus des trois quarts du méthane demeurent en place à la fin de l’exploitation. Ce gaz ne se libérera qu’après la fin de l’exploitation, donc quand les puits seront abandonnés. Cela pose la question essentielle : ce qu’il adviendra des puits après l’exploitation face à cette énorme quantité de méthane qui cherchera à trouver un chemin vers la surface es puits fermés et abandonnées une fois bouchés, en profondeur par du béton et en surface par une plaque d’acier. Entre le tubage et le roc foré, c’est du coulis poreux, celui mis en place lors de la construction du puits, qui sert toujours de bouchon. Même dans les puits neufs, ce coulis à l’extérieur du tubage a souvent montré des défauts laissant passer des fuites de gaz dans de nombreux cas. Pour traiter ces défauts, l’exploitant a dû perforer l’acier du tubage en plusieurs endroits en profondeur. Tous ces défauts vont être les parties de l’ouvrage qui vont se dégrader en premier. Les causes de la dégradation des puits et des fuites et ruptures qui en résultent sont bien connues dans le cas des puits classiques, i.e. ceux qui ne sont que des forages verticaux. Ces mêmes causes vont agir dans les nouveaux puits, mais avec plus d’ampleur.
Coup de force en Papouasie-Nouvelle-Guinée
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 26.01.12 | 06h57   •  Mis à jour le 26.01.12 | 07h14
 coup-de-force-en-papouasie.jpgMichael Somare conteste la légitimité du gouvernement de l'actuel premier ministre Peter O'Neill, tenant le micro. AP Photo/Post-Courier/ Le colonel en retraite Yaura Sasa affirme, jeudi 26 janvier, avoir pris le contrôle de l'armée en Papouasie-Nouvelle-Guinée et mis en demeure le Parlement de réinstaller dans ses fonctions le premier ministre démis, Michael Somare. Yaura Sasa s'est autoproclamé chef de l'armée jeudi lors d'une conférence de presse dans la capitale, Port Moresby, après que des médias eurent fait état d'une "mutinerie". "Ce n'est pas un coup d'Etat militaire (...). Ma mission est de restaurer l'intégrité et le respect de la Constitution et de la justice", a déclaré le colonel Sasa dans le bureau du commandant de l'armée nationale, selon l'agence de presse australienne Australian Associated Press. "J'appelle le chef de l'Etat à rétablir sans délais Sir Michael dans ses fonctions de premier ministre", a-t-il dit.
L'AUSTRALIE PRÉOCCUPÉE
Ancienne puissance coloniale, l'Australie a confirmé des "troubles" dans les casernes de la capitale  et a appelé à la restauration de l'ordre hiérarchique. "Nous sommes préoccupés par ce qui s'est passé pendant la nuit à Port Moresby. Nous appelons à la résolution de la situation dès que possible et à la restauration de la chaîne de commandement des forces armées de la Papouasie-Nouvelle-Guinée", a déclaré une porte-parole de la diplomatie australienne. Selon elle, "des discussions sont en cours au sein de l'armée pour résoudre le problème".
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un Etat limitrophe de la Papouasie indonésienne dont l'histoire récente est marquée par l'instabilité, la corruption et la violence. Très montagneux, riche en ressources naturelles, le pays attire les investisseurs étrangers. Le projet le plus important est mené par l'américain ExxonMobil, dans le secteur du gaz naturel liquéfié.
Grenoble: Une chaîne humaine de plus de 1km contre le nucléaire
Près de 1000 personnes participaient ce dimanche à Grenoble à la chaîne humaine pour la sortie du nucléaire. Il s'agissait en fait d'une sorte de répétition locale en vue de la grande opération de chaîne humaine sensée relier Lyon à Avignon le 11 mars prochain.
 CHAINE-HUMAINE.jpgDiscrètes subventions aux énergies fossiles
Malgré l’engouement qu’elles suscitent les énergies renouvelables ne reçoivent pas le soutien financier auquel on s’imagine. Ainsi, en 2010, l’électricité produite au niveau mondial à partir d’énergies fossiles a été aidée à hauteur de 122 milliards de dollars alors que celle produite grâce à des énergies renouvelables n’a reçu que 44 milliards de dollars. The Guardian, à partir des chiffres de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) estime que l'ensemble des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) sont 500% plus subventionnées que les renouvelables (éolien, solaire ou biomasse), en particulier dans les gros pays exportateurs tels que la Russie et l’Arabie Saoudite. Si ces subventions étaient réduites voir interrompues, les calculs de l’AIE prédisent une baisse de la consommation des énergies fossiles et des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035.
Alpes au gaz de schiste

Une fuite à la centrale nucléaire de Golfech devant la justice

MONTAUBAN - Le tribunal d'instance de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) examinera jeudi une plainte d'associations antinucléaires dénonçant une fuite radioactive survenue il y a deux ans à la centrale de Golfech. Pour l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la fuite était mineure; pour les plaignants, de tels incidents contribuent aux taux élevés de cancers chez lez enfants autour des centrales. Le Réseau sortir du nucléaire, les Amis de la terre Midi-Pyrénées et France nature environnement (FNE) ont déposé plainte pour pollution de la nappe phréatique avec des effluents radioactifs, déversés accidentellement dans la Garonne le 18 janvier 2010, a précisé à l'AFP Daniel Roussée, du Réseau sortir du nucléaire.  EDF avait relevé le 15 mars dans des eaux souterraines se jetant dans la Garonne une teneur supérieure à la normale (7 à 12 bq/l) de tritium, de l'hydrogène radioactif, qui s'était malencontreusement écoulé d'une cuve.  L'ASN n'avait été prévenue qu'en avril. A l'issue d'une inspection, l'écoulement n'avait pas été jugé suffisamment grave par l'ASN pour faire l'objet d'une déclaration d'incident significatif sur l'échelle internationale des évènements nucléaires INES.  Cette pollution n'avait pas affecté la potabilité de l'eau, selon Anne-Cécile Rigail, chef de la division du Sud-Ouest de l'ASN.  Pour les plaignants, cette fuite pose le problème des faibles doses de radioactivité: l'exposition régulière à des doses de radioactivité dites faibles, combinées aux rejets annuels de milliers de tonnes de résidus chimiques dans l'environnement, constituent le chaînon manquant entre la présence des centrales et les excès de leucémies et de cancers infantiles constatés aux environs de ces centrales nucléaires. Daniel Roussée estime que dans les centrales, la sécurité est sacrifiée au profit de la rentabilité. Sollicitée par l'AFP, la direction du Centre nucléaire de production d'électricité (CNPE) de Golfech a refusé de s'exprimer. Le jugement devrait être mis en délibéré. (©AFP / 25 janvier 2012 18h03)
Projet d'oléoduc géant: sérieux doutes sur le projet de loi républicain
WASHINGTON - Une responsable du département d'Etat a exprimé mercredi de sérieux doutes sur un projet de loi républicain pour accélérer l'autorisation du projet d'oléoduc géant Keystone XL entre les Etats-Unis et le Canada, que Barack Obama a récemment rejeté. Selon ce projet de loi déposé par le représentant Lee Terry, l'autorité pour approuver ou non de tels projets reviendrait à la Commission fédérale de régulation de l'énergie (FERC), qui aurait 30 jours pour se prononcer, faute de quoi le permis serait automatiquement accordé. La législation actuelle prévoit qu'une telle autorisation soit délivrée par le président, après avis du département d'Etat, puisque le projet Keystone traverse une frontière. Cette nouvelle législation imposerait des contraintes de temps plus courtes et entraînerait une autorisation automatique qui empêcherait de prendre une décision en connaissance de cause, a résumé Kerri-Ann Jones, responsable au département d'Etat pour les questions scientifiques et environnementales, devant une sous-commission sur l'Energie de la Chambre des représentants. Cela soulève de sérieuses questions sur les autorités légales en place, a-t-elle jugé. Sous la pression des écologistes, l'administration avait reporté le projet Keystone à 2013, soit après la présidentielle de novembre, afin de réaliser une étude supplémentaire sur l'environnement.  Une disposition introduite par les républicains fin décembre, dans un projet de loi sur des allégements fiscaux, lui imposait de prendre une décision sur ce projet avant fin février. 
Keystone_XL_demonstration-_8-2011.jpgL'administration Obama a justifié son rejet du projet en arguant du fait qu'elle manquait de temps pour mener les études environnementales nécessaires. Le président de la sous-commission de la Chambre des représentants Edward Whitfield, a jugé mercredi que cette initiative de M. Obama était juste une décision politique pour l'aider à se faire réélire. L'oléoduc, qui devait être construit par le groupe canadien TransCanada, devait courir sur 2.700 km entre la province canadienne d'Alberta et le Golfe du Mexique, pour un coût de sept milliards de dollars. Le projet devait créer 20.000 emplois aux Etats-Unis, ce dont se réjouissaient les républicains.
ACTA (que Sandrine Bélier qualifie de « Yalta en puissance »)
L'Accord commercial anti-contrefaçon (ACAC ; en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement : ACTA) est une proposition de traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle. Le champ d'action de l'ACTA s'étend ainsi aux marchandises, notamment aux produits contrefaits, aux médicaments génériques ainsi qu'aux infractions au droit d'auteur sur Internet. Le titre de l'ébauche du traité suggère en effet que l'accord ne couvrirait que la violation de brevets, mais le texte en lui-même aborde aussi les infractions au droit d'auteur dans le contexte d'« Internet et des technologies de communication ».

Il vise à établir un nouveau cadre juridique que des pays peuvent rejoindre volontairement et à créer son propre organisme de gouvernance en dehors des institutions internationales déjà existantes (comme l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ou les Nations Unies).
Pour éviter cette strangulation, il s’agit de se mobiliser toutes et tous dans les rassemblements prévus le samedi 28 janvier pour dire non à :
•    La censure d’internet ;
•    La restriction de la liberté d’expression ;
•    La surveillance totale de toutes nos activités en ligne ;
•    La perte de libertés et droits civiques ;
•    La perte de connexion internet pour ceux qui enfreindraient les nouvelles règles ;
•    L’abandon d’un idéal de démocratie à des lobbies financiers


Bibliographie et sources :
Goodplanet info/GRE CITY LOCAL NEWS/ FRANCE 2 Télévisions/Le Monde/Grist/La Presse.ca/afp/Reuter/Romandie news/Sandrine Bélier, eurodéputée
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