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Publié le par nongazdeschisteinfos

Le Monde veut libérer les gaz de schiste

Plaidoyer le même jour dans deux quotidiens. Réhabilitation ?  Tiens, revoilà les gaz de schiste. Cet hydrocarbure avait fait la Une l'année dernière en raison de la mobilisation de mouvements écologistes locaux, relayés par José Bové, contre cette ressource qui nécessite l'utilisation d'une technique d'extraction particulièrement polluante, la fracturation hydraulique. Suite à cette mobilisation, le gouvernement avait même fait voter une loi interdisant cette fameuse technique et retirer des permis d'exploration. Et pourtant, en plein débat sur la hausse des prix du pétrole, les gaz de schiste semblent remonter à la surface dans une enquête des Echos, et un édito du Monde (ci-dessous) particulièrement bienveillant à l'égard d'une ressource pourtant si critiquée l'an dernier.
"Le prix des carburants à la pompe flambe et les candidats à l'élection présidentielle - Nicolas Sarkozy et François Hollande en tête - regardent ailleurs. Ou, à tout le moins, dans la mauvaise direction", remarque un édito du Monde dans l'édition datée du 29 février. La mauvaise direction ? Comprenez, ne rien faire comme Sarkozy ou suggérer un gel des prix comme le propose "François Hollande en rétablissant une TIPP flottante synonyme de "sérieux manque à gagner pour l'Etat". Alors quelle est la bonne direction ? Les gaz de schiste bien sûr ! "M. Sarkozy a interdit à Total et aux autres compagnies pétrolières de les exploiter en leur retirant en 2011 leurs permis d'exploration. M. Hollande, poussé par Europe Ecologie-Les Verts (EELV), veut les laisser prisonniers du sous-sol", déplore Le Monde. enquête le 28/02/2012 par Sébastien Rochat

 

LE GAZ DE SCHISTE FLAMBE - LE MONDE

Des gaz de schiste prisonniers ! Libérez-les ! Certes, on signale de petits soucis sur l'environnement mais dans un accès d'optimisme, l'édito souligne que"le pire n'est jamais certain. L'Etat a les moyens, techniques et juridiques, d'en encadrer strictement la production". En clair,"pourra-t-on longtemps se plaindre de la flambée des prix de l'énergie et refuser l'exploitation des gaz de schiste au nom des menaces qu'ils font peser sur l'environnement (fracturation hydraulique, pollution des nappes phréatiques...) Les entreprises ayant des permis d'exploration des gaz de schiste n'auraient pas dit mieux. D'ailleurs, "les gaz de schiste dessinent un scénario économique moins sombre que certaines prédictions écologistes", poursuit Le Monde. L'exploitation de ces gaz permettrait "un renforcement de l'indépendance énergétique", "un regain de compétitivité pour l'économie" et "la relocalisation de certaines industries avec plus d'emplois et de recettes fiscales à la clé". Magique ! Il n'y a que les écolos-décroissants-arriérés pour rejeter cette ressource.

  • le journal "LE MONDE" appartient à LOUIS DREYFUS. Son groupe comprend :
    LDH Energy fournit du gaz naturel, des produits raffinés, du charbon et d'autres produits pétrochimiques.

Extrait de Gasland, un documentaire contre les gaz de schiste

gasland 

 

Contacté par @si, Hervé Kempf, qui tient une chronique écologiste chaque semaine dans Le Monde, est, sans surprise, en désaccord avec cet édito: "On ne fait pas rouler de voiture avec du gaz". Il note surtout que le texte fait l'impasse sur de nombreux sujets : "Cet édito oublie de dire qu'on est sur une tendance historique durable de hausse du prix des énergies. A aucun moment, l'éditorialiste n'envisage d'économie d'énergie. Or, le problème fondamental, c'est bien d'apprendre à consommer moins d'énergie. La question sociale est également totalement oubliée. En lisant la page 3, on voit bien que beaucoup de gens s'installent en périphérie parce que les logements sont trop chers. Il faut donc réduire le phénomène de ségrégation urbaine pour soulager le coût des déplacements".

Mais comment expliquer que Le Monde vante les mérites des gaz de schiste, malgré de nombreux articles sur les conséquences négatives sur l'environnement ?"En environnement, c'est terrible, mais aucune décision n'est jamais définitive. Les victoires sont toujours temporaires. C'est le cas pour les OGM, c'est le cas pour le lobby pétrolier" affirme Kempf qui rappelle que son journal continuera d'accueillir tous les points de vue. La direction éditoriale du journal n'était pas joignable en fin de journée.

Autre plaidoyer dans Les Echos

Hasard du calendrier, ce mardi 28 février, Les Echos consacrent un article à... "La compétitivité de l'industrie américaine relancée par la production de gaz de schiste". Dans un éditorial, Nicolas Barré note que "nous avons sous nos pieds de quoi changer la donne économique à venir". Certes, "avant de se lancer dans l'exploitation controversée de ces ressources, il est impératif d'en étudier les conséquences sur l'environnement. Celles-ci pourraient être dramatiques, irréversibles". Mais selon lui, la loi de juin qui interdit la fracturation hydraulique a fermé la porte à cette énergie. Pas totalement dans la presse visiblement.   

Logo-les-echos  

1.     La compétitivité de l'industrie américaine relancée par la production de gaz de schiste

GAZ|Le développement de la production de gaz de schiste|entraîné une baisse durable des prix du gaz aux Etats-Unis|Les industriels|industrie|Industrie|La compétitivité de l'industrie américaine relancée par la production de gaz de schiste|un jour produire des gaz de schiste en France pour freiner les délocalisations|Outre-Atlantique, l'exploitation de ces gaz non conventionnels|imposé une baisse durable des prix du gaz|aujourd'hui par une reprise des investissements dans l'industrie, et notamment dans la chimie et la pétrochimie|Nichées dans la roche-mère, les gaz de schiste|En dix ans, la production américaine|été forés entre 1997 et 2009, selon l'administration américaine|Aujourd'hui, les gaz de schiste|près du quart de la production de gaz du pays, contre 14 % en 2009|de 8 dollars par million de Btu (1) en 2008, les prix|été divisés par deux en 2009|Par comparaison, les prix du gaz|en moyenne 11,5 dollars par million de Btu en Europe|un avantage compétitif important pour les industriels américains|le prix du gaz aux Etats-Unis|le développement des centrales électriques au gaz au détriment|L'administration américaine|de 6 % entre 2010 et 2019, du fait d'un gaz devenu abondant et bon marché|L'éthane, un gaz liquéfié tiré des gaz de schiste et utilisé comme matière première en pétrochimie|devenu très compétitif|Les chimistes américains|1,25 dollar par million de Btu au géant de la pétrochimie Sabic, contre 75 cents|Les pétrochimistes relocalisent sur le territoire américain  

Article du 28/02/2012 • Industrie - Les Echos • pertinence : 72 % 

2.    Les pétrochimistes relocalisent sur le territoire américain

GAZ|industrie|Industrie|Les pétrochimistes relocalisent sur le territoire américain|conduit les pétrochimistes américains|Or l'éthane américain|Le grand écart de prix entre le pétrole et le gaz américain|un renouveau de la compétitivité de la production des Etats-Unis|Les raisons du nouvel attrait du gaz d'outre-Atlantique|Les fameux gaz de schiste, par ailleurs controversés, dont la production|Dans une industrie|plus de 80 % des coûts de production, le facteur|cette activité amont et des investissements dans le traitement du gaz et les pipelines|les approvisionnements en éthane américain|d'ici à 2016, par rapport aux niveaux d'avant le boom des gaz de schiste|L'industrie américaine de l'éthylène|annoncé fin décembre un vaste projet dans le golfe du Mexique, comprenant un craqueur d'éthane de 1,5 million de tonnes par an et une unité d'éthylène à Baytown (Texas)|L'industriel|plus au propane tiré du pétrole, mais à l'éthane provenant des gisements de gaz de schiste de Marcellus et d'Utica|gaz|plus de 11 milliards de dollars de ventes avec des produits allant des plastiques aux détergents, en passant par les peintures et revêtements|La compétitivité de l'industrie américaine relancée par la production de gaz de schiste  

Article du 28/02/2012 • Industrie - Les Echos • pertinence : 69 %

LE GAZ DE SCHISTE, CA CRAINT !!

 


Révélations inquiétantes aux Etats-Unis sur les gaz de schiste

L’exploitation des gaz de schiste aux États-Unis, qui s’est intensifié depuis 2008, se fait-elle au détriment de l’environnement et de la santé humaine ? Selon les informations publiées par le New York Times, la réponse est clairement oui. En témoigne le titre du dossier publié sur le site Internet du journal : « Une réglementation laxiste pendant que l’eau polluée des puits de gaz frappe les rivières »...

Le dossier publié par le quotidien américain sur son site va même plus loin, en étayant ses assertions par des extraits de rapports de l’EPA, l’agence américaine de protection de l’environnement. Selon ces rapports de l'EPA, les rejets toxiques issus de l’exploitation des gaz de schiste, signalés par des milliers de documents, ont des conséquences sur l’environnement et la santé humaine que l’on ne soupçonnait pas. L’accusation la plus grave du journal concerne les rejets d’eaux usées : « Avec la fracturation hydraulique, un puits produit parfois plus de 4 millions de litres d’eaux usées qui contiennent souvent des sels hautement corrosifs, des cancérogènes comme le benzène et des éléments radioactifs comme le radium, tous pouvant être présents naturellement à des centaines de mètres sous le sol »; Ainsi, le New York Times illustre les dangers de ces rejets, au niveau de la Pennsylvanie. En effet, les rapports de l’EPA que s’est procuré le journal, indiquent dans les eaux usées un taux de radioactivité 100 à 1 000 fois supérieur au niveau maximum utilisé. Toujours selon une étude de l’EPA datant de 2009, jamais divulguée, « les eaux usées, qui sont parfois transportées jusqu’à des stations d’épuration non conçues pour les traiter et qui sont ensuite déversées dans des rivières qui fournissent de l’eau potable, présentent des niveaux de radioactivité plus élevés que ceux connus auparavant et bien plus hauts que les niveaux considérés comme sûrs par les réglementations fédérales pour le traitement par ces stations d’épuration ». Dans cet État, ce sont plus de 800 000 personnes qui consomment l’eau potable issue du bassin versant dans lequel sont rejetées ces eaux usées. [1er mars]

Des taux de radioactivité 100 à 1 000 fois supérieurs aux normes

Le quotidien précise également que les stations de potabilisation situées en aval des stations d’épuration dans cette région n’ont pas testé la radioactivité des eaux qu’elles distribuent depuis 2006, alors que les forages se sont surtout multipliés depuis 2008. Autre exemple, le Texas. Dans cet État qui compte plus de 93 000 puits, les structures hospitalières ont constaté une augmentation anormale du taux d’enfants asthmatiques (25 % constatés contre une moyenne de 7 % auparavant). Ces révélations alarmistes du quotidien américain ne rassurent pas de l’autre côté de l’Atlantique, où les manifestations contre l’exploitation du gaz de schiste se sont multipliées, surtout dans le sud de la France. La suspension des permis d’exploration, jusqu’à fin 2011, répond à l’inquiétude des écologistes face au peu d’informations quant aux dommages collatéraux, surtout environnementaux et au niveau de la santé humaine, liés à l’exploitation de ces gaz. L’EPA, qui prépare pour 2012 une enquête complémentaire sur les conséquences environnementales et sur la santé humaine de l’exploitation des gaz de schiste aux États-Unis, révèle même via le New York Times que les contaminations observées proviennent pour une part de déversements sauvages. Or, ce sont les entreprises de forage elles-mêmes qui sont censées prévenir ces déversements.  Ainsi, les révélations du New York Times relancent un pavé dans la mare, alors que l’exploitation des gaz de schiste est déjà un enjeu économique mondial colossal.


Rappelons que c’est pendant le Grenelle II que, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie et de l’Énergie à l'époque, avait autorisé l'exploration de gaz et d’huile de schiste en France. Par T.P.

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/environnement-securite-energie-thematique_191/revelations-inquietantes-aux-etats-unis-sur-les-gaz-de-schiste-article_59258/?utm_source=PROS&utm_medium=newsletter&utm_content=ITO24&utm_campaign=ITOC24#.T09xbC0-xHU.facebook

28 févr. 2012

Gaz de schiste : ce que révèle l'enquête du New York Times (1/3)

[Des doutes sur le potentiel réel des gaz de schiste]

Le célèbre quotidien américain 'The New York Times' a mené une enquête approfondie sur le contexte entourant l'exploitation des gaz de schiste aux Etats-Unis. Les conclusions de cette investigation permettent de mieux appréhender les liens réels entre des organismes d'état, indépendants en théorie, et les lobbies industriels, désireux d'exploiter les ressources du sous-sol américain sans aucune limite. Première partie.

Aux Etats-Unis, les compagnies d'énergie ont travaillé dur pour promouvoir l'idée que le gaz naturel est le combustible fossile de demain, et ils ont trouvé des alliés de circonstance dans le secteur des décideurs politiques à Washington.
Dans un discours cette année, le Président Obama affirmait que « le potentiel pour le gaz naturel est énorme aux Etats-Unis », considérant que cet état de fait devrait faire consensus chez les démocrates comme chez les républicains.  Le ministère de l'Énergie américain se vantait alors dans les médias d’aider les entreprises à se lancer dans l’aventure du forage en finançant les recherches qui ont permis d'exploiter le gaz piégé dans des formations de schiste en profondeur. Dans ses rapports annuels de prévision, l'United States Energy Information Administration (Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis), une division du Département de l'énergie, a augmenté de façon constante ses estimations de livraisons intérieures de gaz naturel, et les investisseurs, l'industrie pétrolière et gazière ont répété sans discontinuer que la manne offerte pas les gaz de schiste ne peut être mise à l’écart.

Des milliers de mails incriminés

Mais tout le monde, à l’Agence d'Information sur l'Energie (EIA) des Etats-Unis n’accepte pas cette thèse telle quelle. Dans des dizaines de courriels internes et de documents, des fonctionnaires de cette institution font part de leur scepticisme sur l’avenir de l'industrie du gaz de schiste aux Etats-Unis. Un fonctionnaire affirme par exemple que l'industrie des gaz de schiste est peut être vouée délibérément à l’échec : « Il est fort probable que beaucoup de ces entreprises vont faire faillite », prédit quant à lui un haut conseiller de l'EIA. Même de source officielle, plusieurs échos soulevés par la naissance des « bulles »  précédentes, celles du logement et des valeurs technologiques par exemple, et qui se sont terminées en fiascos financiers, n’entrainent pas à un optimisme démesuré.

Les employés de l’EIA, à travers les copies de mails et de documents obtenus par les journalistes du New York Times lors de leur enquête, évoquent souvent une surestimation de la part de l’industrie gazière quant aux réserves réelles de gaz contenues dans le sous-sol américain. La durée pendant laquelle les puits seront productifs est également évoquée, ainsi que les prix élevés que certaines sociétés ont versé pour acheter des bails de droit minier. Ils soulèvent également des préoccupations au sujet de l'imprévisibilité des forages de gaz de schiste. Plus dans le détail, un haut fonctionnaire de l’EIA décrit dans ses échanges mails une « exubérance irrationnelle » autour du gaz de schiste. Un document de l’EIA s’inquiète également  de « l'apparence de la bonne rentabilité du gaz de schiste » communiquée par les entreprises ayant partie prenante dans le secteur des schistes. Ainsi, ces dernières se serviraient des chiffres de production et d’exploitation des meilleurs puits pour faire leurs études, et présenteraient ainsi des modèles d’exploitation sur les décennies à venir partiellement tronqués. Bien qu'il existe des avantages environnementaux et économiques au gaz naturel par rapport à d'autres combustibles fossiles, sa grande popularité en tant que source d'énergie est relativement nouvelle. En conséquence, il n'a pas reçu le même niveau d'examen, selon certains écologistes et économistes de l'énergie.

Par Robbie Brown et Kitty Bennett

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/environnement-securite-energie-thematique_191/gaz-de-schiste-ce-que-revele-l-enquete-du-new-york-times-1-3-article_70671/?utm_source=PROS&utm_medium=newsletter&utm_content=ITO24&utm_campaign=ITOC24#.T09xjuVJxBA.facebook


Poland May Cut Shale Gas Estimates After Data From Wells / En Pologne aussi, des doutes !

Poland’s estimated shale gas reserves, believed to be the largest in Europe, may be cut once data is analyzed from the country’s first wells, the Polish Geological Institute said. “Core logs from Polish wells are being analyzed with the help of U.S. technology,” Miroslaw Rutkowski, a spokesman for the institute, said by phone. “As result, we’re expecting that our estimates will be lower than those of the EIA,” he said, in a reference to the Energy Information Administration.Drilling horizontal wells and using so-called hydraulic fracturing to open fissures in shale rock has made the U.S. the world’s largest gas producer. While Poland was identified as the European country with the best shale-gas potential, initial results from drillers including Exxon Mobil Corp. and 3Legs Resources Plc have disappointed. The country, seeking to reduce its reliance on Russian gas, may hold 5.2 trillion cubic meters of gas, or enough fuel trapped in shale to meet its needs for 300 years, the U.S. Department of Energy said in April. The estimate was made by applying recovery rates from shale areas producing in the U.S. The Polish institute and the U.S. Geological Survey are working to analyze drilling results and will publish an estimate of technically recoverable resources of shale gas in Poland on March 21. The revised estimate won’t be definitive as only about a dozen exploration wells have been drilled in Poland so far, Rutkowski said.

‘Geologically Similar’ “The USGS approach is to assess undiscovered, technically recoverable resources using data from the assessed area augmented by data from producing basins that are geologically similar to those we are assessing,” Alex Demas, public affairs specialist at USGS’ Office of Communications, said in an e- mailed response to questions from Bloomberg News. Producers including Exxon Mobil, Chevron Corp. (CVX), Polskie Gornictwo Naftowe i Gazownictwo SA (PGN), Poland’s dominant gas distributor, and refiner PKN Orlen SA have more than 100 licenses to explore for shale gas in Poland. On Jan. 31, Exxon Mobil said two exploration wells drilled in Poland’s shale formations weren’t commercially viable because of insufficient flow. In November, 3Legs fell the most in London trading since listing in June after saying flow rates from its second shale-gas well in Poland were low.Treasury Minister Mikolaj Budzanowski in January urged state-controlled energy companies to boost drilling with the aim of starting commercial exploration as soon as 2014 or 2015.To contact the reporter on this story: Marek Strzelecki in Warsaw at mstrzelecki1@bloomberg.net

Les réserves de gaz de schiste estimés en Pologne, que l'on croyait être les plus grandes en Europe, peuvent être revues à la baisse, une fois les données analysées à partir des premiers puits du pays,a déclaré  l'Institut polonais de géologie. "Core Logs a dit que les premiers puits avaient été analysés selon des techniques US. a déclare arole de l'institut, a déclaré Miroslaw Rutkowski, de l'Institut par téléphone. "Comme résultat, nous nous attendons à ce que nos estimations seront inférieurs à ceux de l'EIE», at-il dit, dans une conférence à l'Energy Information Administration.Le forage de puits horizontaux utilise ce qu'on appelle la fracturation hydraulique pour fissurer la roche de schiste a fait des États-Unis le premier producteur mondial le plus important de gaz. Alors que la Pologne a été identifié comme étant le pays européen avec le meilleur potential de gaz de schiste, les premiers résultats de foreurs, y compris Exxon Mobil Corp et des ressources 3Legs Plc ont déçu. Le pays, en cherchant à réduire sa dépendance au gaz russe, pourrait détenir 5.2 trillions de mètres cubes de gaz, ou suffisamment de carburant piégé dans le schiste pour répondre à ses besoins pendant 300 ans, avait déclaré le département américain de l'Energie en Avril. L'estimation a été faite en appliquant les taux de récupération dans les zones de schiste  aux États-Unis L'institut polonais et la Commission géologique des Etats-Unis sont au travail pour analyser les résultats de forage et publiera une estimation des ressources techniquement récupérables de gaz de schiste en Pologne le 21 Mars. L'estimation révisée ne sera pas définitive tant que seulement environ une douzaine de puits d'exploration ont été forés dans la mesure où la Pologne, a déclaré M. Rutkowski.
«Géologiquement similaire"
"L'approche consiste à évaluer l'USGS inconnus, des ressources techniquement récupérables en utilisant des données de la zone évaluée complétées par des données de bassins de production qui sont géologiquement semblables à ceux que nous évaluons," Alex Demas, spécialiste des affaires publiques au Bureau USGS »de la communication, a déclaré dans une réponse par courrier électronique aux questions de Bloomberg Nouvelles.
Les producteurs dont Exxon Mobil, Chevron Corp (CVX), Polskie Gornictwo Naftowe i Gazownictwo SA (PGN), distributeur de gaz de la Pologne dominante, et raffineur PKN Orlen SA ont plus de 100 licences pour la prospection de gaz de schiste en Pologne. Le 31 janvier, Exxon Mobil a déclaré deux puits d'exploration forés dans des formations de schiste de la Pologne n'étaient pas commercialement viable en raison de débit insuffisant. En Novembre, 3Legs ont le plus diminué dans le commerce de Londres depuis l'inscription en Juin après avoir dit des débits à partir de son schiste-deuxième gaz ainsi en Pologne étaient faibles. Ministre du Trésor Mikolaj Budzanowski en Janvier a exhorté les entreprises d'énergie contrôlées par l'État pour stimuler le forage dans le but de commencer l'exploration commerciale dès 2014 ou 2015.

 

braunschweig.gifRecherche de gaz incontrôlée et "fracturation"  hydraulique en Allemagne

(via Joern Krueger) (traduction Google)
"Fracturation" l'extraction du gaz non conventionnel dans la région Braunscheig
 Des risques: l'utilisation de la fracturation, le risque-Mercure, le risque: la radioactivité, la contamination des eaux souterraines [Mar 01 2012] Le Parti à Braunschweig va maintenant positionner! La procédure pour la production de gaz naturelle par la méthode du non-conventionnelle est controversée. Surtout l'utilisation des produits chimiques, l’utilisation de sous-produits toxiques tels que le benzène et le toluène, ainsi que des matières radioactives présentant des risques, surtout à cause d'expériences négatives aux États-Unis, où la "fracturation" est une méthode est maintenant largement utilisé, l'inquiétude croissante que même en Allemagne conduit à un déploiement à grande échelle. Selon les dossiers de la compagnie pétrolière "BNK Petroleum Inc" dans la région pour les sites de production appropriés, des gens vont se mobiliser.


Neuf mécènes de l'environnement distingués par le ministère de l'Ecologie

Dev. Durable  |  Aujourd'hui à 16h08  |  Actu-Environnement.com

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Le ministère de l'Ecologie a remis mardi 28 février les Trophées du mécénat d'entreprise pour l'environnement et le développement durable à neuf lauréats. Avec ces Trophées, le ministère ''a pour objectif de développer des tandems entre le monde de l'entreprise et les porteurs de projets environnementaux'', alors que seulement 14 % des entreprises mécènes interviennent dans ce domaine en France, selon une enquête Amical CSA 2010. Le mécénat dédié à l'environnement représente 11 % des fonds, soit 200 millions d'euros.

Parmi les 36 dossiers reçus lors de cette seconde édition des Trophées, six trophées (par catégories) et trois prix et mentions spéciaux ont été attribués aux lauréats.

Dans la catégorie Biodiversité : l'opération d'Yves Rocher visant à planter 1 million d'arbre en France, menée en partenariat avec l'Institut de France et l'association française Arbres et Haies, s'est vue récompenser. Le programme national de science participative sur la biodiversité littorale (BioLit), piloté par Logica et Planète Mer, a de son côté reçu le trophée dans la catégorie Mécénat de compétences.  S'est également vu décerner un trophée dans la catégorie Environnement/Solidarité : le projet de rénovation mené notamment par Saint-Gobain Initiatives, aux critères Bâtiment Basse Consommation (BBC) d'un bâtiment hébergeant des personnes en réinsertion sociale et professionnelle. Parmi les autres projets lauréats : le reboisement dans le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, en partenariat avec Total Infrastructures Gaz France (catégorie Espaces naturels) ou encore le projet de recherche "Dynamique du carbone au sein des mangroves", porté par l'Institut de Recherche pour le Développement et la Fondation d'entreprise Air Liquide (catégorie Outre-mer).

Le prix spécial du jury a quant à lui été remis à la fondation BNP Paribas pour "l'ensemble de ses projets liés au climat". Le prix spécial "Coup de cœur" a également été décerné à la Fondation d'entreprise Simply et l'Association nationale de développement des épiceries solidaires (A.N.D.E.S.) qui "œuvrent ensemble à la professionnalisation de ce type d'activités". La Direction régional de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Aquitaine a aussi été distinguée par une mention spéciale "région de mécénat", soutenant une dizaine de projets, et notamment le reboisement dans le parc naturel de Gascogne.

Rachida Boughriet © Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [15086] / utilisation du flux d'actualité.

Neuf mécènes de l'environnement distingués par le ministère de l'EcologieNanomatériaux dans les aliments : l'Afoc inquiète des risques toxicologiquesL'industrie extractive en plein boomLes industriels des biocarburants appellent à prolonger le dispositif fiscal jusqu'à 2015Le label autopartage précisé par décretL'armée française inconsciente des enjeux stratégiques des changements climatiquesEco-contribution de la filière papier : mise en place d'un délai supplémentaire pour les déclarationsLa commission Energie du Parlement durcit le projet de directive sur l'efficacité énergétiqueLe nouveau tarif pour les panneaux "made in France" attendu pour avrilDirect Energie et Siemens sélectionnés pour la construction de la centrale gaz bretonne


La directive européenne sur l’efficacité énergétique bientôt assortie d’objectifs contraignants ?

par Guillaume Duhamel, Jeudi 1 mars 2012

AVION-AIR-FRANCE.jpgLe secteur aérien pourrait se voir imposer un objectif d'1,5 % d'économies d'énergie par an à compter de janvier 2014

Tel est en tout cas le voeu de la Commission Énergie du Parlement européen, qui s’est prononcée avant-hier pour des obligations en matière de réduction de la consommation énergétique.

Présenté en juin dernier, le projet de directive européenne sur l’efficacité énergétique et les économies d’énergie a donc été retoqué mardi, sous l’impulsion de l’eurodéputé écologiste luxembourgeois Claude Turmes, dont le texte a été adopté. Les choses pourraient désormais aller très vite, celui-ci devant être soumis au Conseil de l’Union Européenne (UE) avant le vote en session plénière le 28 mars prochain.

Reposant jusqu’alors sur le seul bon vouloir des États-membres, les économies d’énergie pourraient ainsi devenir prochainement obligatoires à l’échelle européenne, le rapport de M. Turmes préconisant (conformément à une résolution adoptée en décembre 2010) une diminution de la consommation énergétique de 20 % à l’horizon 2020 et agrémentant ce dessein « d’une série de mesures et objectifs nationaux permettant sa réalisation », a souligné l’eurodéputé EELV Yannick Jadot dans un communiqué de presse. 

La_directive_europeenne_sur_l_efficacite_energetique_biento.jpg

Parmi eux,  l’obligation d’ici janvier 2014 pour les compagnies aériennes de réaliser 1,5 % d’économies d’énergie par an [NDLR : une autre disposition environnementale essentielle après l'intégration du transport aérien au SDEQE (Système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre), effective depuis le 1er janvier et qui continue de déchaîner les passions hors d'Europe], et celle pour les États-membres de rénover 2,5 % des bâtiments occupés ou détenus par le public, relate le parlementaire, qui évoque en outre « la mise en place de compteurs intelligents pour les ménages et d’instruments financiers » et perçoit le vote de ses collègues comme « un premier signal fort ». « L’objectif est d’économiser 80% de l’énergie dans le secteur du bâtiment d’ici 2050, ce qui permettra à l’UE de relancer son activité économique, de réduire sa dépendance énergétique envers des pays souvent politiquement instables, et de créer des millions d’emplois non délocalisables », estime également M. Jadot.

À compter de juin 2013, la Commission européenne contrôlera si les pays membres « sont sur la bonne voie pour atteindre (les objectifs précités) ». Bruxelles aura ensuite un an pour définir les buts à atteindre en matière de réduction de la consommation d’énergie et d’efficacité énergétique à l’horizon 2030. Enfin, à partir de juillet 2014, un audit de l’ensemble des grandes sociétés européennes sera réalisé tous les quatre ans par des experts agréés et qualifiés – ce que les détracteurs du bilan carbone des entreprises françaises, globalement jugé incomplet par les écologistes, devraient apprécier.

Reste à connaître l’accueil que réservera le Parlement à ces tours de vis, écologiquement très profitables mais dont on peut penser qu’ils indisposent déjà certains lobbies.

http://www.zegreenweb.com/sinformer/la-directive-europeenne-sur-lefficacite-energetique-bientot-assortie-dobjectifs-contraignants,49908

Le consulat de Total au Canada

Le 1 mars 2012 Sylvain Lapoix

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Les moyens de la diplomatie française réduisent comme peau de chagrin depuis 2007. Sauf quand il s'agit des intérêts de Total. Le géant pétrolier est le principal bénéficiaire de la création d'un consulat français de Calgary, au Canada, en août 2010.

LA SUITE SUR OWNI :  http://owni.fr/2012/03/01/le-consulat-de-total-au-canada/


Pétrole: Chevron discute des opportunités dans l'Arctique russe

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MOSCOU - Le groupe pétrolier américain Chevron a discuté avec un haut responsable russe des opportunités pour le groupe dans l'Arctique russe, dont les ressources sont convoitées par de nombreuses majors, a indiqué jeudi le ministère russe des Ressources naturelles.
Le vice-ministre russe des Ressources naturelles, Denis Khramov a discuté avec le directeur de la filiale russe de Chevron, Chevron Neftegaz, Andrew MacGrahan de l'exploration du plateau de l'Arctique, selon un communiqué du ministère. Les réserves de l'Arctique russe sont convoitées par les majors pétrolières. En août 2011, le numéro un du pétrole russe, Rosneft, a conclu une alliance avec l'américain ExxonMobil, pour y exploiter une immense zone, après avoir vu une autre alliance, avec le britannique BP, échouer. Votre pays dispose d'énormes réserves, et l'absence de grands projets de Chevron en Russie représente une grosse lacune dans notre portefeuille, a déclaré M. MacGrahan, cité en russe dans le communiqué. Le groupe s'est retiré en 2011 d'un projet commun avec Rosneft sur le gisement de Val Chatskogo en mer Noire. Mercredi, le Premier ministre russe Vladimir Poutine, candidat à la présidentielle du 4 mars, a suggéré que la Russie allait élargir aux groupes privés l'accès aux gisements en mer, pour l'instant réservé aux compagnies publiques Gazprom et Rosneft. Le pays a en effet besoin des investissements et de l'expérience des groupes étrangers sur ces champs, plus difficiles à exploiter techniquement que les gisements traditionnels. (©AFP / 01 mars 2012 14h55)
 


ELECTIONS PRESIDENTIELLES

Dans le Var, des dizaines de maires du département menacent de boycotter le scrutin de l'élection présidentielle s'ils ne sont pas entendus sur l'exploitation du gaz de schiste qui pourrait démarrer sur le territoire grâce à un "permis d'exploration".

http://www.bfmtv.com/menaces-de-greve-des-bureaux-de-vote-contre-actu24137.html

 


J'ai voté 'Oui' à la question 'Présidentielle : regrettez-vous l'absence de débat autour de l'écologie.

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/...

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