Actus-ECOcide_56

Publié le par nongazdeschisteinfos

Marie-Ange Piquet en colère : elle n’est pas la seule !!

Publié le samedi 24 mars 2012 à 12H00 -

MARIE-ANGE-PIQUET.jpg

Marie-Ange Piquet sera aux premières loges, à peine à 300 mètres du terrain, qui accueillera la future plateforme pétrolière Toreador Hess.

Ce matin à Rozoy-Bellevalle, les anti-gaz de schiste manifesteront au cœur du village. Au hameau de Guillauche, à 300 mètres du futur forage, la première habitante s'épanche.

ELLE sera sûrement parmi les manifestants ce matin ! Et pour cause, Anne-Marie Piquet est la première concernée par le permis d'exploration et d'exploitation des huiles de schiste dit de Château-Thierry. La mère de famille n'habite qu'à 300 mètres de la pâture qui devrait accueillir le futur forage de Toreador Hess. De sa terrasse, elle aura une vue imprenable sur la future plateforme pétrolière et un derrick d'une cinquantaine de mètres… Cette quinquagénaire dynamique s'est installée avec son compagnon Stéphane Gauthier et son dernier enfant à Gillauche, un hameau de la commune de Rozoy-Bellevalle, en juin 2004. « Nous avons acheté ici pour être en paix, à la campagne. C'est un choix de vie pour nous et pour mon fils. On est heureux ici », confie-t-elle des sanglots dans la voix. Son havre de paix est aujourd'hui menacé. « On a une région magnifique, mais l'homme a toujours besoin de tout détruire pour enrichir deux ou trois privilégiés. » Elle ajoute rouge de colère : « On marche littéralement sur la tête ! À l'époque où l'on parle de Grenelle de l'environnement, où l'on nous demande d'économiser les énergies, de trier les déchets, de faire du compost, où l'on éduque nos enfants dans le respect de la nature, d'autres ont le droit d'exploiter des huiles de schiste. Pendant que nous sommes obligés de faire contrôler notre système d'assainissement, eux auront des piscines d'eau polluée à ciel ouvert ! Je trouve ça aberrant… » « On se bat pour nos enfants » Les méthodes des sociétés pétrolières et de l'État sur l'octroi des permis d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures l'offusquent. « On était au courant de rien. On n'a reçu personne. On n'a jamais eu de tract… » La famille n'a rien vu venir. L'information est arrivée d'une habitante du village voisin, Fontenelle-en-Brie. « Jacqueline (Gouby) est venue nous l'annoncer, le 11 mars 2011 », se remémore Marie-Ange. Et là tout a commencé, les angoisses, la suspicion… « Ce qui nous choque le plus, c'est de constater que les gens ne se sentent pas concernés par ce problème. Si aujourd'hui, c'est devant notre jardin, demain ce sera devant le leur. » Même si la famille de Marie-Ange n'a pas voulu adhérer au collectif citoyen Carmen « trop politisé » à son goût, elle se démène pour se faire entendre. Pétitions sur Internet, diffusion de l'information et surtout participation à toutes les manifestations… « Nous avons envoyé un courrier à tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils prennent position, ajoute Stéphane Gauthier. À ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse ! » Le couple est loin d'être découragé. « Je ne veux qu'une chose : que nos enfants disent qu'on ne s'est pas laissés faire. On se bat pour eux ! », conclut Marie-Ange Piquet.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/manifestation-contre-les-gaz-et-huiles-de-schiste-marie-ange-piquet-en-colere

Ce qui attend Marie-Ange Piquet :


Gaz de schiste : non aux forages dans le Minervois

COLLECTIF-MINERVOIS.jpgCollectif minervois

Un permis d'exploration de gaz de schistes a été accordé à la société suédoise Lundin International SA sous le nom de « Plaines du Languedoc ». Le projet s'étend sur 52 communes audoises. Mais la légalité du permis est contestée notamment par un élu. Stéphane Linou, conseiller général Vert de l'Aude, s'apprête à déposer un recours administratif afin d'empêcher la société suédoise de forer les sols en utilisant la technique de la fracturation hydraulique. « Dans le dossier présenté au ministère, la multinationale Lundin ne fait pas apparaître la technique de fracturation. C'est pour cela que leur permis n'a pas été abrogé. Nous pensons qu'ils mentent. Nous le pensons pour la bonne raison qu'il n'existe pas d'autre technique que la fracturation hydraulique » explique l'élu écologiste qui entend bien faire capoter le projet par la voie juridique. Dans le même temps la résistance citoyenne s'organise. Plusieurs collectifs « Pas de gaz de schistes » ont été créés à Mirepeisset et à Lézignan. Mais, à Paris, le rapport final de la mission gouvernementale ouvre la voie à la fracturation hydraulique. Les experts du ministère de l'écologie proposent de faire des forages « scientifiques ». Ces expérimentations seraient cantonnées dans le Bassin Parisien où des permis ont été accordés et où les riverains semblent moins sur le qui-vive que dans le Sud-Est.

Publié le 25/03/2012 07:19 | La Dépêche du Midi

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/25/1314740-gaz-de-schiste-non-aux-forages-dans-le-minervois.html#xtor=RSS-6


Elle avait été annoncée lors du Colloque du 17 janvier pour fin février, puis reportée début mars, la création de la Commission [d’orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides ou gazeux] suscite la colère des ONG. Une commission nationale d'évaluation des techniques d'exploration et exploitation des gaz et huiles de schistes, aux seules fins de la recherche, a été officiellement créée par décret [n° 2012-385 du 21 mars 2012], soulevant un tollé parmi les ONG écologistes. "La Commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux a notamment pour mission d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives", précise le décret. Cette commission avait été prévue par la loi du 13 juillet 2011 par laquelle la France interdisait d'explorer et d'exploiter les gaz et huiles de schiste par la technique de la fracturation hydraulique, consistant à injecter de grandes quantités d'eau et de produits chimiques dans la roche. Une dizaine d'ONG, du réseau Sortir du Nucléaire à ATTAC en passant par Greenpeace, les Amis de la Terre et France Libertés entre autres, ont dénoncé jeudi "l'hypocrisie du gouvernement" qui "contourne en douce une interdiction mise en scène à travers la loi". Les écologistes remettent en doute, dans un communiqué, la nécessité d'une évaluation par une telle commission "alors que tant d'études scientifiques indépendantes démontrent de manière certaine la dangerosité" de la fracturation hydraulique. Ils s'interrogent également sur "l'équilibre des forces" au sein du nouvel organe où ne siégeront que trois représentants d'associations de protection de l'environnement et dont les personnalités scientifiques seront choisies par le gouvernement.

La commission comprend :
1° Cinq membres de droit, représentants de l'Etat :
a) Le directeur général de l'énergie et du climat ;
b) Le directeur général de l'aménagement, du logement et de la nature ;
c) Le directeur général de la prévention des risques ;
d) Le directeur général de la compétitivité, de l'industrie et des services ;
e) Le directeur général du Trésor ;
2° Un député et un sénateur ;
3° Trois représentants des collectivités territoriales :
a) Un représentant des communes ou groupements de communes désigné par l'Association des maires de France ;
b) Un représentant des conseils généraux désigné par l'Assemblée des présidents des conseils généraux de France ;
c) Un représentant des conseils régionaux désigné par l'Association des présidents de conseils régionaux ;
4° Douze membres nommés par arrêté des ministres chargés des mines, de l'industrie, de l'énergie, de l'écologie et du développement durable pour une durée de trois ans :
a) Trois représentants d'associations agréées pour la protection de l'environnement ;
b) Trois représentants des entreprises des secteurs gazier et pétrolier ;
c) Trois représentants du personnel des industries gazière et pétrolière, désignés sur proposition des organisations syndicales les plus représentatives de ce personnel ;
d) Trois personnalités désignées en raison de leurs compétences scientifiques dans les domaines concernés par le développement des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides ou gazeux.

Le journal « Le Monde » décidément très bien informé, précise qu’un calendrier est déjà planifié pour des carottages et les 1ères expérimentations [par TOREADOR : vous en doutiez, en Bassin Parisien] au 2éme semestre 2012 [voir l’article sur Marie-Ange Piquet] et un vote au Parlement en 2013. (D.F.)

Le décret :  2012 03 22 - Mise en oeuvre loi interdiction exploration hy 2012 03 22 - Mise en oeuvre loi interdiction exploration hy


S’étendant sur une zone de 12 500 km², à quelques kilomètres du Parc National de Port-Cros, le permis d’exploration « Rhône-Méditerranée », a été attribué par l’Etat à la société anglaise Melrose ressource en 2005. La date buttoir pour le renouvellement de ce permis est fixée au 11 avril 2012. Il y a donc urgence à faire barrage à ce projet. La récente catastrophe du golfe du Mexique, ayant démontré l’incapacité des pétroliers à colmater une fuite à grandes profondeurs, laisse présager ce qu’il adviendrait de notre mer Méditerranée et son exceptionnelle biodiversité (incluant la zone protégée de reproduction des cétacés, le sanctuaire Pélagos). La zone en question est encore plus profonde que pour l’effroyable exemple mexicain (jusqu’à 2600m de profondeur !) et surtout, elle se situe dans un secteur à forte activité sismique, le dernier tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 ayant eu lieu à la fin du mois de février 2012.  PERMIS-RHONE-MARITIME_3.jpg

J’y ai déjà consacré un « numéro spécial » ; je le renouvelerais suivant les nouveaux éléments en ma possession avec un bulletin semaine 14. (D.F.)

A l’initiative du collectif varois contre l’exploration d’hydrocarbure en mer, est organisée le 8 avril 2012 une journée de mobilisation contre le renouvellement du Permis Rhône-Méditerranée, détenu par la Société Melrose Ressource. Ce Trafalgar des Pétroliers rassemblera des bateaux de plaisanciers, de pécheurs, des amoureux de la nature et du littoral méditerranéen au large du fort de Brégançon à 14h00. En parallèle, un rassemblement terrestre se déroulera au Parc de la Navale de La Seyne sur Mer à partir de 12H. Toute la journée, en soutien à la journée de mobilisation, un appel à hisser partout un fanion bleu, au port, en mer, sur les balcons est lancé sur toute la côte méditerranéenne.

Demandez le Programme :
Rassemblement terrestre au Parc de la Navale de La Seyne sur Mer.
12H : Pique nique
14h : Rassemblement et prises de parole

Rassemblement littoral et maritime, autour du Fort de Brégançon.
10H : Plage de l’Argentière en Rassemblement randonneurs, Kayakistes, cyclistes, commune de Borme-les-Mimosas
12H : Pique nique plage de Cabasson, commune de Borme-les-Mimosas
14h : Formation de la flottille du rassemblement maritime, en cordon autour du Fort de Brégançon


La Roumanie, plein gaz sur le schiste

Après la Pologne, la Roumanie table sur le gaz de schiste pour assurer son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, malgré la polémique sur les risques pour l'environnement et la santé. latribune.fr (Avec AFP)

 GAZ-DE-SCHISTE-EN-ROUMANIE.jpg

Dans le village polonais de Grzebowilk en avril 2011. Derrière ces agriculteurs, un appareil de forage pour l'exploration du gaz de schiste. Copyright AFP

Après la Pologne, la Roumanie parie elle aussi sur le gaz de schiste. Les polémiques concernant les risques liés à son extraction n'effraient pas outre mesure Bucarest, surtout si cela lui permet de renoncer aux coûteuses importations de gaz russe.

Roumanie, Bulgarie et Hongrie totaliseraient 538 milliards de mètre cubes de gaz de schiste

Ce jeudi, plus de 2.000 personnes ont manifesté à Barlad, dans l'Est du pays, contre un projet d'exploration de l'américain Chevron dans leur région, dénonçant les risques de pollution. "Le gaz de schiste représente l'avenir", estime de son côté le président de l'Agence roumaine pour les ressources minérales (ANMR) Alexandru Patruti interrogé par l'AFP. Si l'ANMR vient de lancer une étude pour évaluer les réserves potentielles, un rapport de l'Agence américaine d'Information sur l'énergie estime que les ressources de la Roumanie, Bulgarie et Hongrie totaliseraient 538 milliards de mètre cubes.

"Une opportunité majeure pour la Roumanie"

Plusieurs géants énergétiques sont à l'affût dont l'américain Chevron, le canadien Sterling Resources et le hongrois MOL. Chevron, qui a obtenu une concession sur 600.000 hectares dans la région de Barlad dans l'Est du pays, veut y entamer l'exploration au second semestre 2012, s'il obtient les autorisations. "Le gaz de schiste représente une opportunité majeure pour la Roumanie", a déclaré à l'AFP le directeur pour ce pays de Chevron Upstream Europe, Thomas Holst, citant la sécurité énergétique, les investissements et les emplois. Chevron doit maintenant choisir le site pour les premiers forages exploratoires. Trois sont à l'étude mais Thomas Holst préfère ne pas les nommer pour ne pas soumettre les habitants à des "pressions inutiles".

 La fracturation hydraulique, méthode d'extraction contestée

Car la méthode d'extraction, la fracturation hydraulique, est accusée par les défenseurs de l'environnement de polluer les nappes phréatiques, de fragiliser les sols voire de favoriser les tremblements de terre. Interdite par des pays comme la France et la Bulgarie, cette méthode consiste à injecter à haute pression dans la roche d'énormes quantités d'eau additionnées de sable et d'additifs chimiques. "La fracturation implique des risques majeurs dont la contamination de l'eau, en plus des difficultés à se débarrasser de substances toxiques", a déclaré à l'AFP Miruna Ralea de l'association écologiste Alma-Ro. Les manifestants de Barlad ont espéré jeudi que la Roumanie interdira à son tour la fracturation. "L'extraction n'est pas une activité respectueuse de l'environnement (...) mais nous allons nous assurer que les lois en la matière sont strictement respectées", déclare Alexandru Patruti. Sauf que, si elle promet de s'aligner sur les règles de l'UE, la Roumanie ne dispose pas en ce moment de législation spécifique sur le gaz de schiste. Chevron se dit déterminé à respecter les lois roumaines et européennes. "Les activités qui suscitent des polémiques n'interviendront que d'ici plusieurs années", indique Thomas Holst, selon qui "Chevron utilisera des techniques conventionnelles pour déterminer si des réserves existent". Si c'est le cas, des dizaines de millions de dollars seront investis dans le développement et l'exploitation.

"Les gens craignent que la zone soit ravagée"

Mais le maire de Barlad, ville de 69.000 habitants, Constantin Constantinescu, ne veut pas que le groupe américain creuse aux alentours de sa ville. "A mon avis, l'impact négatif de cette activité est plus important que la pseudo-prospérité promise", dit-il à l'AFP, reprochant à Chevron de ne pas avoir informé la communauté de ses projets. "Les gens craignent que la zone soit ravagée", ajoute-t-il. Thomas Holst assure que Chevron encourage le débat public. "Lorsque les faits seront connus, les citoyens seront d'accord que si des réserves importantes existent, les bénéfices seront beaucoup plus importants que les risques", dit-il. Mais pour Miruna Ralea, "sachant que plusieurs pays ont banni cette technique controversée, pourquoi la Roumanie s'empresse-t-elle de l'adopter ?" 23/03/2012, 06:43  | 


La fracturation hydraulique libère des gaz toxiques dans l’atmosphère

FORAGE-DE-NUIT.jpg

Extraction de gaz naturel aux Etats-Unis ©SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP / 23/03/2012 10:20 am

La fracturation hydraulique - technique utilisée pour extraire les gaz de schiste - serait responsable d’une libération de gaz toxiques jusqu’à 800 mètres autour forage. Parmi les gaz recensés par les chercheurs de la Colorado School of Public Health, le benzène est l’un des plus toxiques. Ce gaz est référencé comme cancérigène et provoque irritations des yeux et de la gorge, des maux de têtes et des difficultés respiratoires. Cette étude met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue autour de l’extraction des gaz de schiste. « Nos données montrent qu’il est important d’inclure la pollution de l’air dans les dialogues autour de l’extraction des gaz naturels qui se concentrent principalement sur la pollution des eaux liée à la fracturation » réclame, dans The Telegraph, Lisa McKenzie, en charge de cette étude.

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/La-fracturation-hydraulique-libere-des-gaz-toxiques-dans-l-atmosphere/%28theme%29/


Curie, le supercalculateur qui accélère la recherche européenne.

ANGERS, Maine-et-Loire (Reuters) - Capable d'effectuer deux millions de milliards d'opérations à la seconde, le supercalculateur Curie ouvre des perspectives inespérées aux scientifiques français et européens, dans les domaines de la santé, de l'énergie ou de l'environnement.

D'une puissance comparable à celle de 150.000 ordinateurs de bureau performants, il est doté de 90.000 coeurs de calcul, dont des processeurs Xeon d'Intel. Selon le groupe Bull, qui l'a assemblé dans ses usines d'Angers (Maine-et-Loire), Curie peut stocker l'équivalent de 7.600 ans de fichiers musicaux MP3, à une vitesse 100.000 fois supérieure à celle d'une connexion ADSL. Installé dans des locaux du Commissariat à l'énergie atomique à Bruyères-le-Châtel (Essonne), le supercalculateur permettra à des climatologues ou des astrophysiciens de simuler des phénomènes jusqu'alors impossibles à reproduire en laboratoire.

Les machines de "calcul intensif" du même type - il en existe une quinzaine dans le monde - permettent aussi d'évaluer des produits financiers complexes, de tester la résistance de  matériaux ou de modéliser un accident industriel de grande ampleur."EDF utilise déjà de la simulation numérique pour prévoir le vieillissement de ses centrales nucléaires, et elle a permis à Airbus d'économiser 20% de tests en soufflerie pour le design des ailes de ses avions", explique Catherine Rivière, PDG de Genci (Grand équipement national de calcul intensif).

SIMULATIONS PLUS RÉALISTES

Cette société, dont l'Etat français est le principal actionnaire, a acheté le supercalculateur pour le mettre à disposition de scientifiques comme Michel Caffarel, un des premiers à s'en servir, en décembre, pour ses recherches sur les molécules qui interviennent dans la maladie d'Alzheimer. "Sans Curie, faute de puissance de calcul, on était obligé de faire des approximations pour modéliser la partie active des molécules", déclare ce physicien-chimiste. "Au final, cela peut jeter le doute sur nos résultats. Aujourd'hui, grâce à Curie, on peut atteindre le niveau de précision suffisant pour faire des simulations beaucoup plus réalistes." Curie va aussi permettre à Dimitri Komatitsch, directeur de recherches au CNRS à Marseille, d'obtenir des images du globe terrestre beaucoup plus précises pour ses travaux sur les effets de la propagation des ondes sismiques. "On est un peu dépassés par l'énorme quantité d'informations brutes qu'elle produit", dit-il. "Il faut aussi apprendre à la piloter de façon efficace, ce qui demande parfois plusieurs mois de formation. C'est comme pour une voiture de course: si vous ne savez pas la conduire, au premier virage, vous pouvez faire une sortie de route."

Curie devrait être dépassé d'ici à 2018 par des machines de nouvelle génération, jusqu'à 500 fois plus puissantes. "Elles permettront de faire en quelques minutes ce que j'ai fait en 48 heures", résume Michel Caffarel. "C'est un pas en avant qualitatif, qui nous ouvrira les portes d'un nouveau monde." L'Union européenne a annoncé le 15 février un plan d'investissement de 1,2 milliard d'euros pour héberger d'ici à 2020 ces nouveaux supercalculateurs. La France et 23 autres pays européens ont signé en juin 2010 un partenariat pour mettre en réseau plusieurs supercalculateurs afin de rivaliser avec leurs concurrents américains, japonais ou chinois. Baptisé en hommage au couple français prix Nobel de physique, Curie est à ce jour le plus puissant d'entre eux. Edité par Jean-Baptiste Vey.

http://fr.news.yahoo.com/curie-le-supercalculateur-qui-acc%C3%A9l%C3%A8re-la-recherche-europ%C3%A9enne-121229596.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter


Statoil, avec Total, découvre un petit gisement en mer du Nord: Le groupe norvégien Statoil a annoncé vendredi avoir découvert un petit gisement pétrolier en mer du Nord.

Londres subventionne l'exploration pétrolière

Le 23 mars 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

CAMERON.jpg

Un budget de rigueur, sauf pour les pétroliers.

Il y a deux semaines, The Guardian publiait un sondage dévastateur pour l’administration Cameron. Seuls 2% des Britanniques, affirmait l’étude, estimaient que le gouvernement de coalition était «le plus vert» à jamais avoir dirigé le royaume. Cela se confirme. Dans le budget 2012, dont il a présenté, mercredi, les grandes lignes George Osborne prévoit d’aider fiscalement les compagnies pétrolières et gazières. Le chancelier de l’échiquier prévoit d’accorder jusqu’à 3 milliards de livres (3,58 milliards d’euros) durant la prochaine année fiscale à BP, Shell et leurs concurrents pour développer les champs d’hydrocarbures situés à l’ouest de l’archipel des Shetlands. Selon les professionnels, cette aide devrait permettre le déclenchement de 40 milliards de livres d’investissements (47,8 milliards d’euros). Développer les gisements de cette zone nécessitera des forages profonds. L’aide fiscale devrait donc essentiellement profiter aux plus importantes compagnies pétrolières. Accueillie favorablement par le secteur pétrolier, cette annonce est massivement pilonnée par les ONG environnementales. «Après avoir vu, ces derniers mois, le gouvernement s’interroger sur le devenir des subventions aux énergies renouvelables, il est choquant de voir Osborne distribuer des milliards de subventions aux plus importantes compagnies pétrolières», résume Craig Bennett, directeur des campagnes des Amis de la terre.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/londres-subventionne-l-exploration-petroliere,28198?xtor=RSS-31&utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook


USA : Enquête publique sur les gaz de schistes dans le Colorado

Le gouvernement fédéral tient une série d’audiences publiques pour discuter des projets de forage et de leur impact environnemental. Des milliers d’hectares de zones dites «écologiquement sensibles» dans trois états de l’Ouest – l’Utah, le Wyoming et le Colorado – sont en jeu.

COLORADO.jpg

Une enquête publique se déroule sur les plans d'extraction du gaz de schiste dans trois états de l'Ouest des États-Unis. ©USFWS Mountain Prairie

Forage en vue dans trois états de l’Ouest des États-Unis

Selon la proposition, les premières explorations visent uniquement à stimuler les recherches sur la façon de produire du pétrole à partir du gaz de schiste dans ces états.

Près de 2 millions d’acres (809 372 hectares) ont été rendus disponibles par l’administration Bush pour l’extraction de gaz de schiste, ainsi que 174 420 hectares pour l’exploitation potentielle de sables bitumineux. Depuis, les représentants fédéraux ont pris de nouvelles dispositions après que des groupes de protection de la nature aient intenté un procès en 2009 contre le gouvernement. Ils les accusent de ne pas avoir entièrement évalué les impacts environnementaux du projet.

Nouvelle proposition du gouvernement

Un communiqué sur l’impact environnemental a été publié en 2012. Il annonce la révision du plan d’extraction du gaz de schiste sur 14 200 hectares dans le Colorado, 101 172 hectares dans l’Utah et plus de 70 415 hectares dans le Wyoming. 36 850 hectares dans l’Est de l’Utah sont également disponibles pour les activités liées à la recherche sur les sables bitumineux. Le public a jusqu’au 4 mai 2012 pour s’exprimer sur la proposition du gouvernement.

L’administration du président Barack Obama déclare continuer à encourager la recherche. Le directeur du bureau of land management, Bob Abbey, indique dans un communiqué que si l’huile de schiste est commercialement viable, le gouvernement fédéral doit faire preuve de bon sens. Il faut d’abord encourager la recherche et le développement afin d’éviter des dégâts environnementaux

http://www.greenetvert.fr/2012/03/23/enquete-publique-sur-les-gaz-de-schistes-dans-le-colorado/49503


Les Européens veulent une meilleure gestion de l’eau

Le 23 mars 2012 par Stéphanie Senet

EAU-POLLUEE_2.jpg

65% des Européens estiment que les industriels doivent faire plus d'efforts

Près de trois quarts des Européens pensent que Bruxelles doit prendre de nouvelles mesures pour s’attaquer aux problèmes de l’eau, révèle une enquête Eurobaromètre publiée le 22 mars (1). Ce chiffre résulte de deux constats. Tout d’abord, les problèmes liés à l’eau sont jugés graves par 68% des Européens, et en particulier les sécheresses, les inondations, et la pollution chimique. Par ailleurs, ils sont majoritairement favorables à des amendes plus élevées infligées aux pollueurs, à une tarification plus équitable et à des incitations financières. Résultat: 73% des Européens appellent de leurs vœux de nouvelles mesures. Le commissaire européen en charge de l’environnement, Janez Potocnik, a pris acte de ces préoccupations. S’il a rappelé les résultats à mettre au crédit de Bruxelles, comme l’amélioration de la qualité de l’eau potable, des eaux de baignade et des systèmes de traitement des eaux usées, il a rappelé que «les eaux européennes sont soumises à une pression croissante due notamment à la pollution et au changement climatique».

En Europe du Sud, les citoyens sont plus sensibles aux problèmes de sécheresse. C’est un problème «grave» pour 96% des Portugais, 95% des Espagnols et 94% des Italiens. En Europe centrale et orientale, ce sont logiquement les inondations qui inquiètent le plus (96% des Roumains, 94% des Bulgares et des Polonais). Globalement, la pollution chimique est citée comme la principale menace pesant sur les ressources hydriques (84% des Européens), suivie par le changement climatique (55%) et les perturbations des écosystèmes aquatiques (49%). L’Eurobaromètre pointe aussi les acteurs ayant la responsabilité d’agir. Selon les sondés, des efforts supplémentaires doivent être réalisés par les industriels (65% des réponses), les agriculteurs (51%) et les producteurs d’énergie (47%).
Au chapitre des solutions, les Européens plébiscitent une idée peu coûteuse: une meilleure information des conséquences environnementales de l’utilisation de l’eau. Pour 67% d’entre eux, c’est la mesure la plus efficace pour réduire les problèmes. Viennent ensuite des amendes plus fortes pour les pollueurs et une tarification plus équitable. La Commission européenne finalise actuellement son programme relatif à la sauvegarde des ressources hydriques, prévu pour novembre 2012 et dont les grandes lignes ont été présentées le 13 mars dans le cadre du Forum mondial de l’eau. Il cherche à renforcer la prévention, en se basant sur une modélisation économique et climatique allant jusqu’à 2050. Dans cette perspective, une consultation européenne a été lancée jusqu’au 7 juin 2012 à destination des citoyens, des organisations et des autorités publiques.

(1) Cette enquête a été réalisée entre le 5 et le 7 mars 2012, auprès de plus de 25.000 personnes des 27 Etats membres de l’Union européenne

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-europeens-veulent-une-meilleure-gestion-de-l-eau,28192


Brèves Actualités :

USA : des enquêtes publiques sur les gaz de schistes menées dans l'Ouest .

Le gouvernement fédéral tient une série d'audiences publiques jusqu'au 4 mai 2012 pour discuter des projets d'extraction du gaz de schiste et de leur impact environnemental. Des milliers d'hectares de zones dites "écologiquement sensibles" dans trois états de l'Ouest sont en jeu : 14 200 hectares dans le Colorado, 101 172 hectares dans l'Utah et plus de 70 415 hectares dans le Wyoming.


EARTHQUAKES: Drilling waste wells exempt from earthquake testing rules. Les operations de forage exemptées des consequences des seismes.


Un site web pour aider l'Europe à s'adapter au changement climatique

Un site internet pour aider les économies européennes à réduire les coûts financiers du changement climatique a été mis en ligne vendredi par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) à Copenhague. ( © AFP Evaristo )

http://www.liberation.fr/depeches/01012397898-un-site-web-pour-aider-l-europe-a-s-adapter-au-changement-climatique


© http://www.nongazdeschisteinfos.com

e.mail : nongazdeschisteinfos@gmail.com

twitter : https://www.twitter.com/NonGDSinfos 

Traduction, analyse et commentaire tous droits reservés : danièle favari (veille juridique des GDS) 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article