Du pétrole d'ici début 2013 en IDF !!

Publié le par nongazdeschisteinfos

Du pétrole d'ici début 2013
Hess Oil prévoit des forages à l'est de Paris

La filiale française de la compagnie pétrolière américaine Hess Oil prévoit d'entamer fin 2012 ou début 2013 au moins un forage d'exploration en Seine-et-Marne ou dans la Marne à l'est de Paris, a-t-on appris hier auprès d'une porte-parole. Quatre sites sont envisagés pour ce premier forage: à Ecury-sur-Coole et Huiron (Marne) au sud de Châlons-en-Champagne, ainsi qu'à Doue ou à Jouarre (Seine-et-Marne) près de Meaux, a-t-elle expliqué.   Ecury-sur-Coole apparaît comme le site le plus avancé pour effectuer les premiers carottages, puisque Hess Oil France est en train d'y achever ces jours-ci la construction d'une plateforme d'exploration, entamée début juin.
Ces forages seront néanmoins destinés à rechercher des hydrocarbures conventionnels, et pas les sulfureux gaz et pétrole de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels, dont la recherche par la méthode de la fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.  L'est du bassin parisien, qui compte déjà plusieurs petits gisements pétroliers en exploitation, a fait face à une forte mobilisation contre les hydrocarbures de schiste. Des opposants accusent les compagnies de ne pas avoir entièrement abandonné leurs visées non conventionnelles. 
La compagnie canadienne Vermilion avait reconnu avoir effectué des fracturations hydrauliques à 17 reprises en 2010 en Seine-et-Marne, avant l'interdiction de cette technique accusée d'être hautement polluante pour les eaux utilisées, voire pour les nappes phréatiques.
Hess, groupe américain spécialisé dans ces hydrocarbures non conventionnels, a finalisé fin juillet le rachat des permis d'exploration français de la compagnie Zaza Energy (laquelle avait à son tour racheté en 2011 le groupe Toreador, leur détenteur initial).   La France produit du pétrole mais de façon minime et déclinante: environ 20 000 barils par jour actuellement, dans le Bassin parisien et en Aquitaine principalement. Dans le seul bassin parisien plus de 2.000 puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole ont été produits, selon les compagnies. jeudi 02.08.2012, 06:00

http://www.nordlittoral.fr/actualite/France_Monde/France/article_1610343.shtml#.UBqRDXC2ZOU.twitter

http://www.wikistrike.com/article-hess-oil-prevoit-des-forages-petroliers-gaz-de-schiste-a-l-est-de-paris-d-ici-debut-2013-108719687.html

Hess Oil construit sa plate-forme pétrolière

 HESS_7.jpg

 Les installations sont déjà visibles au lieudit « La Voie des Noyers ». Le forage d'exploration ne débutera pas avant la fin de l'année.

ÉCURY-SUR-COOLE (Marne). Les travaux de construction de la plate-forme d'exploration pétrolière ont débuté il y a une semaine. Les écologistes réclament une mission d'information.

HESS OIL FRANCE, filiale de la société Hess Corporation, vient de passer à la vitesse supérieure. « Les travaux devraient être terminés début août, d'ici huit semaines », explique l'entreprise, via Publicis.  Hess Oil est co-titulaire du permis exclusif d'exploration de Mairy, avec Toreador, dont le périmètre inclut le site d'Écury-sur-Coole, sur le lieudit « La Voie des Noyers », non loin du village et de l'aérodrome. « Les allées et venues des camions débutent à 8 heures et se terminent à 18 heures, tous les jours sauf le week-end », jure l'entreprise.
À partir de la fin de l'année, ou du début de l'année prochaine, les carottages d'exploration seront effectués sur une durée de deux mois. Si ces carottages s'avèrent fructueux, l'exploitation du site pétrolier sera réalisée de façon classique « et non par fracturation hydraulique », promet encore Hess Oil, qui sait que la question reste très sensible. Les écologistes doutent très fortement de cette version.
« Il faut savoir qu'il y a une chance sur cinq de trouver du pétrole sur ce site », estime le groupe pétrolier présidé par Mark Katrosh. Hess Oil avance avec prudence. Un dépliant a été mis à la disposition des habitants, dans lequel les étapes de l'opération sont soigneusement exposées. « En cas de non-exécution du forage, ou en cas d'exploration ne menant pas à une production ultérieure, la plate-forme sera démontée et le site remis dans son état initial de culture », peut-on lire dans ce document. Une journée dédiée aux visites et à l'information du public sera organisée, au cours de laquelle les Écuriots pourront poser toutes les questions qu'ils souhaitent.
Un numéro de téléphone a même été mis en place pour recueillir, à tout moment de la journée, les interrogations de la population. « Jusqu'à présent, nous n'avons encore reçu aucun appel », a fait savoir l'entreprise. Le numéro indiqué renvoie, en fait, à une messagerie.
Les travaux s'étendent sur une surface de 1,1 ha. Un nivellement a été réalisé, une membrane géotextile protège le sous-sol d'une pollution éventuelle en surface. Elle est recouverte d'un empierrement de grave calcaire. Un réseau de fossés aboutissant à des bassins collectera, à terme, les eaux de pluie. Une bâche étanche est également prévue sur une surface de 2 500 m2 « au centre de la surface de travail », ainsi que des caniveaux pour « collecter les égouttures ». Une dalle support en béton de 150 m2 viendra bientôt soutenir l'appareil de forage. Enfin, une cave étanche de trois mètres de profondeur entourera le tube guide où seront réalisés les carottages.
rois à douze personnes se relaient sur le site, selon les phases de travaux.
Sur un petit support, aux dimensions d'une carte de visite, Hess Oil se présente en bon élève, champion du respect de l'environnement. « Nous reconnaissons que l'excellence des performances dans le domaine de l'environnement, de la santé et de la sécurité est primordial au bien-être des collectivités. Nous nous appliquons à être un exemple dans ce domaine », dit le slogan du pétrolier, surmonté d'une photo montrant deux hommes et six femmes en tenue estivale, main dans la main sur fond de ciel bleu…
Pas sûr que les défenseurs de l'environnement se contentent d'une belle formule (lire ci-dessous), mais Hess Oil semble avoir compris que le moindre faux pas sera relevé.
S.L. Publié le lundi 18 juin 2012 à 10H14 - Vu 186 fois

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/hess-oil-construit-sa-plate-forme-petroliere-0 


NDLR : les informations ci-dessous proviennent du site de HESS ; elles n'engagent en rien la responsabilité de l'éditeur.


hess_logo.png Sur le site de HESS, le projet pour le Bassin Parisien

Le sous-sol français est riche en ressources. Hess Oil France a pour projet l’exploration et la valorisation de ces ressources, en particulier les hydrocarbures du bassin de Paris. Concrètement, il s’agit de déterminer la présence de pétrole techniquement et économiquement exploitable. Les ressources pétrolières se trouvent dans les anfractuosités des roches. Le sous-sol étant caché à nos yeux, les géologues et géophysiciens s’emploient à collecter des informations, directes ou indirectes, pour comprendre au mieux sa géométrie et ses structures. Cette collecte d’information s’appuie principalement sur les données publiques et sur la littérature scientifique. Tout au long du projet, de nouvelles données sont acquises, par achat auprès de sociétés de services (campagne gravimétrique et magnétique aéroportée effectuée en 2011) ou bien obtenues lors d’un forage.

Le forage reste le seul moyen d’avoir un accès direct aux roches enfouies, lesquelles s’étudient alors par l’analyse de carottes et de diagraphies. L’outil informatique permet alors d’intégrer ces informations diverses, de modéliser le sous-sol, et enfin d’évaluer le potentiel pétrolier du bassin.

Cette démarche de collecte d’information et d’analyse concerne aussi la surface. En effet, pour minimiser l’impact de ses activités, Hess Oil France a pour principe de prendre pleinement en compte l’environnement réglementaire, physique, naturel et humain avant tout projet de forage.

Hess Oil France et ses partenaires ont reçu par décret ministériel les autorisations de prospecter sur dix permis d’exploration dans le bassin de Paris. L’exploration pétrolière est légalement encadrée. Elle se déroule dans le strict respect des lois, de l’environnement et des habitants de la région. 


UN ENJEU ECONOMIQUE POUR LA FRANCE

HESS_2.jpgL’information est méconnue pourtant la France produit bel et bien du pétrole depuis plus d’un demi-siècle. Cette production n’est cependant pas à la hauteur des ressources présentes dans les sous-sols, qui si elles étaient exploitées, pourraient en partie réduire la dépendance énergétique française. Chaque jour environ 20 000 barils de brut sont extraits de ses sous-sols, principalement en Ile de France et en Aquitaine. Dans le seul Bassin Parisien plus de deux mille puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole ont été produits, assurant à l’Etat et aux collectivités locales des revenus substantiels.

Le secteur des matières premières représente, avec près de 4 500 entreprises, un chiffre d’affaires de près de 100 milliards d’euros, soit quatre pour cent du produit intérieur brut, de l’extraction minière et de la première transformation jusqu’au recyclage, selon les chiffres du gouvernement. De nombreux emplois directs et indirects dépendent de cette industrie.

Une facture énergétique salée 

Cette production est en diminution alors que la consommation énergétique française ne décroît que peu. La France (dont les hydrocarbures représentent environ 50% des besoins énergétiques) doit donc importer la quasi-totalité de sa consommation de brut.  Une étude publiée début mars 2011 par le Commissariat général au développement durable révèle qu’en 2010, la facture énergétique de la France a atteint 46,1 milliards d’euros, soit 19% de plus que l’année précédente.  Cette augmentation tient en partie à la hausse des prix du pétrole. Le prix moyen des importations a en effet grimpé de 37% pour le brut et de 33% pour les produits pétroliers (Le Figaro). Conséquence de quoi, en janvier 2011, les importations d’hydrocarbures ont plombé les échanges commerciaux de la France de 600 millions d’euros. (Le Figaro) Actuellement, la France ne produit qu’1% de ses besoins en pétrole brut. Pourtant, elle pourrait produire plus. HESS_3.jpg

 Les importations en hydrocarbures

Depuis 1958 dans le Bassin Parisien

Depuis 1958 et la découverte d’or noir dans le village de Coulommes en Seine-et-Marne, exploration et exploitation n’ont jamais cessé dans le Bassin parisien. En cinquante ans, 2 000 puits ont ainsi été forés dans ses plaines. 

 La ville de Meaux n’est pas Dallas ; la Seine-et-Marne n’est pas l’Arabie Saoudite non plus. Pourtant, du pétrole y est bel et bien exploité.  Depuis plus de 50 ans, le Bassin parisien, qui comprend une partie de la Bourgogne, du Centre, de la Champagne-Ardenne et de la Picardie dément ainsi une théorie apparue dans les années 70 selon laquelle, la France aurait des idées mais pas de pétrole. Des milliers de puits ont ainsi été forés dans les plaines de la Marne, de l’Essonne ou de la Seine-et-Marne, zone où sont actuellement produits aux alentours de 10 000 barils par jour. 
A la recherche d’autosuffisance
Au début des années 50, la France rêve d’autosuffisance pétrolière et lance une série de grands programmes de recherche en Seine-et-Marne. Après de longs mois, le 22 février 1958, à 19 h 02, de l’or noir est enfin découvert à une profondeur de 1 875 m dans le sous-sol de Coulommes, petit village de quelques centaines d’habitants. La tradition locale veut que le lendemain, le café du coin ait accolé à son enseigne « Bar de la Mairie » une banderole ajoutant : « et des Pétroles Réunis ». Ce gisement, aujourd’hui toujours en exploitation, a déjà produit environ deux millions de tonnes de pétrole. Mais sur les cinquante-sept puits forés depuis 1958 sur la concession, quatre seulement sont encore en activité.  Dans les années qui suivent cette première découverte, les activités d’exploration et de production s’accélèrent et plusieurs gisements sont à leur tour exploités, avec d’autant plus d’empressement que le pétrole français est réputé de bonne qualité.
En 1967, la seule raffinerie de Seine-et-Marne, la raffinerie de Grandpuits qui approvisionne Paris, est inaugurée. Le moment fut historique, marqué par la présence de Georges Pompidou, alors Premier Ministre. Aujourd’hui, elle emploie directement 400 personnes pour en assurer l’exploitation.  En 1982 et 1983, les importants champs de Villeperdue (Indre-et-Loire) et de Chaunoy en Brie (Seine-et-Marne) sont découverts entraînant une forte augmentation de l’activité de production dans le bassin.  HESS_4.jpg
Une production rythmée en fonction du prix du baril 

Cette croissance sera cependant de courte durée et bientôt, la faiblesse du prix de vente du pétrole entraînera l’abandon des puits trop peu productifs.   Au début des années 90, le bilan de l’activité pétrolière est plutôt sombre. La production de brut recule pendant plusieurs années consécutives.  En 1992, neuf puits seulement ont été creusés, contre 33 en 1991 et aucune découverte significative n’a été effectuée.   Fin 1998, le prix du baril passe sous les neuf dollars, bien en dessous du seuil des 15 dollars le baril à partir duquel il devient difficile de gagner le moindre euro, entraînant l’arrêt de plusieurs puits français et paralysant littéralement la prospection, devenue bien trop coûteuse. aute de recherche et donc de découvertes de nouveaux gisements, chaque année depuis quinze ans la production chute et ce alors que du pétrole est toujours emprisonné dans les sous-sols.

A l’aube des années 2000, le prix du pétrole remonte, conséquence de quoi les demandes de permis se multiplient, notamment dans le Bassin parisien.  partir de 2007, le baril de pétrole taquine la barre des 100 dollars, pour finalement la franchir pour la première fois le 19 février 2008, sous l’effet des craintes sur la réduction de la production de l’OPEP et des tensions géopolitiques au Venezuela et au Nigeria. En 2011, l’évolution du prix du brent a varié entre 105 et 125 dollars. 


Les redevances 

Une redevance à l’Etat.
Elle est proportionnelle à la valeur des produits extraits (article 31 du Code Minier).

 Une redevance des mines au profit des communes et des départements.
Assimilée à des impôts directs locaux, elle est calculée en fonction des quantités nettes de produits extraits l’année précédente (articles 1463, 1519 et 1587 du Code Général des Impôts).

La redevance annuelle versée à l’Etat, au département et aux communes par les exploitants pétroliers
• Le montant des redevances au titre de l’année 2010 s’est élevé à environ 22 millions d’euros pour le pétrole brut (dont 33,7% pour la redevance progressive des mines communément appelée R31 et 67,3% pour la redevance départementale et communale des mines dite RDCM) et 6,25 millions d’euros pour le gaz (dont 16,3% pour la R31 et 83,7% pour la RDCM). Ces montants de redevances sont d’ailleurs en nette hausse, +15 % pour le pétrole brut. En outre, au titre de l’exercice 2009, les opérateurs pétroliers ont payés en 2010 une somme de 92 millions d’euros en impôts sur les sociétés.
• Dans le département de la Seine-et-Marne, une part de la redevance des mines a été affectée par le Conseil Général, au programme départemental d’aide aux communes de moins de 2000 habitants pour l’entretien de leur voirie soit, en 2011, 236 communes du département, pour un montant global de subvention proche de 425 000 €.
• La commune de Le Gault-Soigny avec ses 450 habitants, située prés de Montmirail, a elle percu en 2007 73 000€ de redevance pétrolière.
Sources  :
L’Union, Dossier Pétrole, 10 octobre 2008

Rapport sur l’industrie pétrolière et gazière en 2010 - Edition 2011

ODEC Seine-et-Marne et Préfecture de Seine-et-Marne 


 Respect de l’environnement

HESS_5.jpgHess Oil France s’applique à mettre en place :

1. La sécurité, une priorité

Hess Oil France met en oeuvre tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité de leurs installations. Elle respecte non seulement à la lettre la réglementation française, mais fait aussi appel aux meilleures pratiques de leur industrie pour assurer la sécurité de ses employés et celle des populations riveraines.

2. Des techniques sûres

Hess est mondialement réputé pour son engagement en matière de sécurité et d’environnement et pour son expertise en matière de forage. Dans ses activités de recherche et de production, la société adopte des processus plus contraignants que la stricte application des réglementations.  En février 2011, son PDG a d’ailleurs été primé par l’US National Safety Council pour l’engagement de son groupe en matière de sécurité opérationnelle.  Concrètement, l’architecture d’un puits est telle que les nappes phréatiques sont protégées par au moins un double tubage en acier. Par ailleurs, dans l’espace entre chaque tubage, et entre le tubage d’acier externe et les couches géologiques, du ciment est injecté de façon à rendre totalement étanche le forage.

Des diagraphies sont faites pour s’assurer de la parfaite étanchéité du ciment. En France, ces diagraphies sont systématiquement examinées par la police des mines. Ce dispositif réglementaire a démontré son efficacité : sur les 2 000 puits pétroliers forés dans le bassin parisien, un seul puits de production de brut foré dans les années 1990 s’est révélé légèrement fuyard bien que fermé et a conduit à une légère contamination de la nappe phréatique.

3. Une surveillance stricte

Hess Oil France va charger un laboratoire indépendant accrédité COFRAC de mener une rigoureuse surveillance afin de s’assurer du respect et de la préservation de l’environnement.  Le laboratoire évaluera ainsi les conditions du sol et du sous-sol, la qualité des eaux superficielles et des nappes phréatiques, de l’air et du bruit. Afin de s’assurer de la non-communication d’une nappe phréatique avec le puits ou avec une autre nappe aquatique plus profonde, un dispositif de contrôle piézométrique (niveau et qualité de l’eau) sera installé. Cette surveillance n’est ni réglementaire, ni obligatoire.


Le permis de recherche

Le Gouvernement peut accorder aux compagnies le droit de chercher des hydrocarbures selon une procédure strictement encadrée par la réglementation française.  Les permis de recherche donnent le droit exclusif de chercher pendant 5 ans (au plus) des hydrocarbures à l’intérieur d’un périmètre précis. Il est accordé par arrêté ministériel publié au Journal officiel. La procédure pour obtenir ce permis dure généralement un an.

Elle fait l’objet de trois publications : 

  • Deux au Journal officiel français
  • Une au Journal officiel des Communauté Européennes

 Elle fait l’objet de consultations par : 

  • Le ministère de l’Énergie
  • La DRIEE ou la DREAL
  • Le Conseil Général de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies
  • Les Préfets des régions concernées

Principales étapes de la procédure de demande : 

La demande est adressée au ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer.

Elle doit comprendre :

  • une carte précisant le périmètre de la demande,
  • un mémoire géologique,
  • une notice d’impact,
  • le programme de travaux et engagements financiers,
  • les renseignements et pièces nécessaires à l’identification du demandeur,
  • les documents justifiant les capacités techniques et financières du demandeur.

Des copies du dossier doivent être envoyées au Préfet et au Directeur régional et interdépartemental de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) ou au Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) de la région intéressée.  Après avoir été jugée recevable dans sa forme par la DRIEE/DREAL, la demande de permis de recherches est publiée au Journal officiel français et au Journal officiel des Communautés Européennes.  La DRIEE /DREAL consulte ensuite les services administratifs locaux pour déterminer les différentes contraintes qui pourraient affecter les travaux de recherche (projets d’urbanisation, sites archéologiques ou historiques etc.).

La procédure locale s’achève par le rapport de la DRIEE /DREAL et avec l’avis du ou des Préfets concernés. Le projet d’attribution est ensuite soumis au Conseil Général de l’Industrie de l’Energie et des Technologies pour avis. Le permis de recherche est accordé par arrêté ministériel, publié au Journal officiel.

Textes relatifs à la constitution des dossiers de demandes de permis de recherches : le Décret n° 2006-648 du 2 juin 2006 & l’Arrêté du 28 juillet 1995. 

Le permis de production [d’EXPLOITATION] 

Le Code Minier dispose que les gisements d’hydrocarbures peuvent être exploités lorsqu’une concession a été accordée. Elle est attribuée par décret, après enquête publique, consultation des services administratifs locaux et avis du Conseil Général de l’Industrie et des Technologies (CGIET), puis du Conseil d’Etat.  Le concessionnaire doit être une société constituée sous le régime d’un Etat membre de l’Union Européenne. Pendant la période de validité d’un permis de recherches, seul son titulaire peut obtenir une concession. Le titulaire d’un permis de recherches peut disposer des produits extraits.


Fondé en 1933, le groupe Hess Corporation poursuit deux types d’activités : l’exploration et l’extraction d’hydrocarbures d’une part ; le raffinage et la commercialisation d’hydrocarbures et d’électricité d’autre part. Le groupe emploie aujourd’hui 13 300 collaborateurs dans le monde, et est coté à New York. Le groupe est mondialement réputé pour son engagement en matière de sécurité et d’environnement. En février 2011, son PDG a d’ailleurs été primé par l’US National Safety Council pour l’engagement de son groupe en matière de sécurité opérationnelle.

 


Sites de production de pétrole dans le Bassin parisien

Source BMI - Octobre 2011

Itteville / Gisement exploité par la société Total E&P France

Vert-le-Petit / Gisement exploité par la société Total E&P France

Vert-le-Grand / Gisement exploité par la société Total E&P France

Saint-Firmin-des-Bois / Gisement exploité par la société Toreador Energy France

Château-Renard / Gisement exploité par la société Toreador Energy France

La Croix-Blanche /Gisement exploité par la société Total E&P France

Chaunoy / Gisement exploité par la société Vermilion REP

La Vignotte / Gisement exploité par la société Géopétrol

Pézarches /Gisement exploité par la société Géopétrol

Nesles /Gisement exploité par la société Géopétrol

Champotran / Gisement exploité par la société Vermilion REP

Fontaine au Bron /Gisement exploité par la société Géopétrol

Chartrettes /Gisement exploité par la société

Sivry / Gisement exploité par la société Géopétrol

Chuelles / Gisement exploité par la société Toreador Energy France

Courdemanges / Gisement exploité par la société Lundin

Soudron / Gisement exploité par la société Lundin

Dommartin-Lettrée / Gisement exploité par la société Lundin

Grandville / Gisement exploité par la société Lundin

La Motte Noire / Gisement exploité par la société Lundin

Vert la Gravelle / Gisement exploité par la société Lundin

Bagneux / Gisement exploité par la société Géopétrol

Villeperdue / Gisement exploité par la société Lundin

Villeseneux / Gisement exploité par la société Lundin

Coulommes /Gisement exploité par la société Pétrorep

Courtenay / Gisement exploité par la société Toreador Energy France

Avon-la-Pèze / Gisement exploité par la société SPPE

Saint-Lupien / Gisement exploité par la société SPPE

Saint-Martin-de-Bossenay / Gisement exploité par la société SPPE

Donnemarie / Gisement exploité par la société Vermilion REP

La Conquillie / Gisement exploité par la société Vermilion REP

Malnoue / Gisement exploité par la société Vermilion REP


©  tous droits réservés, danièle favari.

Reproduction interdite sauf accord de l’auteur, ou établissement d’un lien preformaté.

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