Ecocide.actus_6

Publié le par nongazdeschisteinfos

Jean Paul Liégeois communique : « Concernant "écocide", je trouve que l'idée est bonne mais la relation aux génocides inutilement polémique et, en fait inappropriée. Car vous utilisez seulement le suffixe -cide qui vient de du latin "caedo" qui veut dire, couper, tuer, fendre. Eco par contre provient du grec « oikos » qui peut se traduire par habitat. L'écologie est d'ailleurs la science de relations existantes entre êtres vivants et leur milieu avant d'être employé à toutes les sauces. Donc "écocide" veut dire "tuer l'habitat", ce qui est parfaitement adapté à la situation. Nulle besoin de faire allusion aux génocides et d'apparaître comme extrémistes non réalistes. "Topocide" aurait été plus général car topos= lieux et n'impose pas d'habitats. Ecocide est certainement plus parlant que topocide pour les gens mais certaines exploitations de gaz de schistes pourraient ne pas être écocides (exemple au Sahara) alors qu'elles sont toujours topocides. Merci à lui et donc, je continuerai à utiliser le terme « écocide » sans plus de référence à un génocide. 

1 – Agenda
Le Parlement (Sénat et Assemblée Nationale) reprend ses travaux ce 9 janvier. Je rappelle que – compte tenu des prochaines élections présidentielles – sa session s’achèvera le 25 février prochain. J’en profite pour rappeler qu’une proposition de loi (n° 775) avait été déposée le 27 juillet par Nicole Bricq  visant à interdire l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures de roche et à abroger les permis exclusifs de recherche de mines d'hydrocarbure. Elle ne sera très certainement pas discutée lors de cette législature.
Le Président du Sénat, M. Jean-Pierre Bel, s'y était engagé lors de son investiture, le Sénat a lancé les états généraux de la démocratie territoriale afin de recueillir la parole des élus, leurs attentes et leurs propositions pour l’avenir des territoires.  Il a élaboré un questionnaire à destination des 550 000 élus locaux de France avec l’appui de la présidente de la délégation sénatoriale aux collectivités locales, Mme Jacqueline Gourault (UCR, Loir-et-Cher) (l’accès de celui-ci leur est réservé. Il serait opportun de les interroger sur le sujet)
Dans le bulletin n° 5, une vidéo sur la pollution de SHELL au Nigeria, Duval Marie Christine et François Marcel Prioul nous signalent la pétition :
http://www.thepetitionsite.com/1/tell-shell-to-clean-up-its-act-in-nigeria/
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Unconventional Gas & Oil Summit
26 - 29 March 2012, Sheraton Warsaw Hotel
Increase your knowledge of shale oil and gas resources from world leading experts from Imperial College
(via Marie Lödde)
FRANCE INTER
Podcastez ! 3D du 8.1.2012 / http://www.franceinter.fr/emission-3d-le-journal-le-rechauffement-climatique-et-bloquer-le-detroit-d-ormuz-menace-iranienne-et


2 – Gaz de schiste & Hydrocarbures
article Total-demargerieSIPA ap21018643 000005 16 janvier 2012 : Total renforce son exploration en Mauritanie et annonce avoir signé deux permis d’exploration avec les autorités mauritaniennes, par lesquels il acquiert, en tant qu’opérateur, une participation de 90% dans les blocs suivants : le bloc C 9 en mer très profonde et  le bloc Ta 29 situé à terre dans le bassin de Taoudéni. La compagnie nationale mauritanienne SMH détiendra les 10% restants.
3 janvier 2012 : Total  accroît sa présence aux Etats-Unis en prenant une participation dans les gisements de gaz à condensats de l'Utica, dans l'Ohio et annonce que sa filiale, Total E&P USA, Inc. (« Total »), a signé le 30 décembre 2011 un accord visant à créer une joint-venture avec Chesapeake Exploration, L.L.C., filiale de Chesapeake Energy Corporation (NYSE : CHK), (« Chesapeake ») et son partenaire EnerVest, Ltd. Selon les termes de cet accord, Total a acquis une participation de 25% dans les gisements de gaz de schistes de l’Utica riches en condensats, détenus par Chesapeake et EnerVest. Ces gisements s’étendent sur 10 comtés dans l’Est de l’Ohio, aux États-Unis.

Cette opération s’inscrit dans notre stratégie de développement dans des gisements non conventionnels offrant un fort potentiel et avec en l’occurrence une valorisation majoritairement liée au prix du brut. Grâce à cette joint-venture, nous prenons une position importante dans des réserves prometteuses sur le long terme, à des conditions intéressantes et aux côtés d’un opérateur leader dans son domaine. Total est sensible à la dimension environnementale liée au développement de gisement d’hydrocarbures de schistes. Le Groupe a confiance dans la capacité de Chesapeake à exploiter ces gisements de façon responsable, tout en respectant les normes les plus strictes de l’industrie dans ce domaine.
J’ai déjà expliqué – dans le bulletin n° 5 – l’importance des joint-venture décrite dans l’article du « Financial Times » qui consiste à faire monter les prix des terrains sur lesquels se trouvent les gisements, de telle sorte que les petits exploitants en soient chassés.


La plupart d’entre vous ont reçu le lien par mail, mais il n’est pas inutile de le remettre dans la mesure où l’on se rend compte que les lobbies sont hyper-puissants en ce qu’ils influent sur les médias : un reportage de Télé Gouvernement nous montre la ruée vers l'or noir au Dakota du Nord, où l'on pratique la fracturation hydraulique, mais pour du pétrole cette fois.  Catastrophe aussi sur le plan "urbanisme à la va-vite". Dire que les Sioux y plantaient leurs tipis.... Seb (Perroud)
indiens territoire         Alors, tout spécialement pour les ancêtres de Jean l' indien (pour Jean avec tous mes regrets)


http://videos.tf1.fr/jt-we/dakota-du-nord-la-ruee-vers-l-or-noir-6923556.html?google_editors_picks=true

  •   Ces milliardaires qui spéculent sur l’avenir de la planète

Par Ivan du Roy, Sophie Chapelle (13 décembre 2011) - BASTAMAG
Ils possèdent des compagnies pétrolières, des gazoducs, des mines, des aciéries et même des médias. Ils influencent gouvernements et institutions pour empêcher toute réglementation trop contraignante. Et figurent parmi les plus grandes fortunes mondiales. Un rapport d’un centre de recherche aux États-Unis les considèrent, du fait de leur puissance et des pollutions que leurs activités génèrent, comme la plus grande menace qui pèse sur l’environnement et le climat. Qui sont ces multimilliardaires qui bâtissent leur fortune en hypothéquant l’avenir de la planète ? Ils sont 50. Cinquante milliardaires à être pointés du doigt pour leur responsabilité individuelle dans la dégradation du climat. Ils tirent leurs richesses d’activités très polluantes, et n’hésitent pas à dépenser des millions pour influencer gouvernements et opinions. Ces 50 milliardaires sont états-uniens, russes, indiens ou mexicains. Mais aussi brésiliens, chinois (de Hong-Kong) ou israéliens. Certains sont bien connus en Europe : Lakshmi Mittal, PDG du géant de la métallurgie ArcelorMittal, Rupert Murdoch, le magnat des médias anglo-saxons, Silvio Berlusconi, l’ancien Premier ministre italien aux 6 milliards de dollars, Roman Abramovich, propriétaire du club de foot de Chelsea…le Mexicain Carlos Slim, l’homme le plus riche du monde (63,3 milliards de dollars), détient 222 entreprises à travers le monde, aussi bien dans les télécommunications, la banque, l’industrie minière, l’énergie, la restauration ou la santé.

freres-KOCH.jpgÀ l’occasion du sommet à Durban, Greenpeace a classé les frères Koch au top douze des dirigeants d’entreprises polluantes œuvrant en coulisse pour miner un accord international sur le climat. Ils accordent ainsi d’énormes subventions à des associations industrielles comme l’American Petroleum Institute – un organisme représentant les compagnies pétrolières américaines. Une situation idéale pour pratiquer dans l’ombre un lobbying intensif ! (Via Sandrine Sept-gagnante )

Le rapport, Outing The Oligarchy, a pour objectif « d’attirer l’attention du public sur les individus ultrariches qui profitent le plus – et sont les plus responsables – de l’aggravation de la crise climatique ». Du fait des pollutions qu’ils génèrent et de leur lobbying pour défendre les combustibles fossiles, ce groupe de milliardaires constitue, selon l’IFG, « la plus importante menace qui pèse sur notre climat ».
OUTING THE OLIGARCHY / LE FICHIER ETANT TROP IMPORTANT A TELECHARGER : il est disponible sur SIMPLE demande.
 « Une large part de la richesse de Carlos Slim vient de ses holdings industrielles très destructrices en matière d’environnement », dénonce le rapport. Déplacement forcé de population pour ériger des barrages, contamination de sols à l’arsenic, destruction de villages, conditions de travail exécrables… Il semble que les industries de Carlos Slim ne reculent devant rien. « Ses partenariats, comme son initiative en faveur de la santé avec le gouvernement espagnol et l’influent Bill Gates, lui permettent de construire et de soigner une image positive, derrière laquelle il peut dissimuler l’étendue des dégâts environnementaux et humains de ses projets miniers ou pétroliers », regrettent les chercheurs de l’IFG.Profil type de ces nouveaux milliardaires sans scrupules : Lakshmi Mittal. Malgré une fortune estimée à 19,2 milliards de dollars, le patron d’Arcelor continue de vider les hauts-fourneaux français et européens de leurs ouvriers métallos. Non par souci de polluer moins, mais pour « rationaliser » les coûts et profiter des pays où la réglementation publique est faible, ou inexistante. Son réseau d’influence est tentaculaire.
carlos slimComment s’exercent concrètement les influences et le lobbying de ces 50 mégapollueurs ? Des États-Unis à la conférence sur le climat de Durban, les frères Koch sont devenus des maîtres en la matière. Avec une fortune estimée à 50 milliards de dollars, David et Charles Koch sont à la tête d’un vaste conglomérat d’entreprises opérant principalement dans le secteur de la pétrochimie. Leurs dollars s’accumulent par millions grâce à leurs participations dans des pipelines transportant du pétrole brut, des gazoducs, des produits pétroliers raffinés ou encore des engrais chimiques. La plupart des activités de Koch Industries, dont le siège est au Kansas, sont méconnues du grand public, à l’exception de quelques produits tels que les cotons DemakUP® ou encore le papier-toilette Lotus®. Les frères Koch demeurent des soutiens inconditionnels du cercle des climatosceptiques, qui nient le changement climatique. Entre 2005 et 2008, ils ont dépensé plus d’argent que la compagnie pétrolière américaine Exxon Mobil (18,4 millions d’euros) pour financer des organisations qui, selon Greenpeace, « répandent des informations erronées et mensongères à propos de la science du climat et des politiques d’énergies propres ».

  • Les 99 % sacrifiés par les 1 % ?

Pour restreindre le pouvoir de ces nouvelles ploutocraties et de ces fortunes démesurées, le rapport de l’IFG préconise une série de mesures fiscales pour assurer une véritable distribution des richesses : indexer les hauts salaires sur les plus bas, par exemple, imposer davantage et plus lourdement les très hauts revenus, ou taxer les transactions financières. De nouvelles réglementations pour empêcher ces énormes concentrations de sociétés et sanctionner les dégradations environnementales qu’elles provoquent sont également nécessaires. Il y a urgence : « Une augmentation de 4 °C de la température mondiale (...) est une condamnation à mort pour l’Afrique, les petits États insulaires, les pauvres et les personnes vulnérables de l’ensemble de la planète, alerte Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International, à Durban. Ce sommet a amplifié l’apartheid climatique, les 1 % les plus riches de la planète ayant décidé qu’il était acceptable d’en sacrifier les 99 %. » Cela signifie que les États, les gouvernements et les citoyens doivent reprendre la main. D’autant qu’ils sont sous la pression de plus en plus forte des « marchés financiers », dont ces 50 multimilliardaires sont des acteurs incontournables… Sophie Chapelle et Yvan du Roy
sauvons les richesLe Collectif "Sauvons les riches" dans le cadre d’ Europe-Ecologie, vise à instaurer un revenu maximal autorisé, de l’ordre de 30 fois le revenu médian, au-delà duquel les revenus seraient massivement imposés. Dans ce but, les jeunes contestataires, armés de baguettes de pain et de paquets de spaghettis, interpellent à leur manière nos amis les riches, accros à un mode de vie destructeur, non-généralisable, et finalement tellement triste.

Classement FORBES Classement FORBES

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Patrice Bergeron (via Marine Jobert)
La Presse Canadienne
Plus de 20 000 propriétaires fonciers de la vallée du Saint-Laurent ont interdit à l'industrie du gaz de schiste l'accès à leurs terrains. Ils ont complété une lettre fournie par les opposants aux gaz de schiste et adressée aux entreprises gazières. Ils se réclament de la Loi sur les mines pour exiger une entente à l'amiable avant toute activité d'exploration sur leur propriété, ce qui bloquerait pratiquement les activités des sociétés gazières. La loi actuelle prévoit en effet qu'une entreprise doit obtenir le consentement du propriétaire foncier pour avoir accès au terrain visé et y faire des travaux d'exploration. Sinon, l'entreprise doit verser une indemnité et en cas de désaccord, un tribunal doit trancher.
Vraisemblablement en vertu de l’article 27 de ladite loi : «  Il est interdit de prospecter un terrain qui fait l'objet d'un claim, d'un permis d'exploration minière, d'une concession minière ou d'un bail minier, de même qu'un terrain visé par l'article 304.1 ou soustrait au jalonnement, à la désignation sur carte, à la recherche minière ou à l'exploitation minière par arrêté ministériel ou, dans la mesure qui y est prévue, par l'effet d'une autre loi. » mais la compréhension de cette loi m’est difficile de par la nature des termes totalement différents du langage juridique français.
 LOI SUR LES MINES – QUEBEC LOI SUR LES MINES - Québec LOI SUR LES MINES - Québec
Les regroupements d'opposants sont fiers d'avoir accompli cet imposant travail de collecte de signatures en quelques mois. «C'est une opération majeure, unique, c'est du jamais vu», a déclaré un des porte-parole du Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL), Serge Fortier, dans une entrevue à La Presse Canadienne. «Certains considèrent que c'est une opération titanesque. C'est une initiative citoyenne, payée par des citoyens bénévoles, qui font du porte-à-porte.»Selon lui, l'adhésion des propriétaires au mouvement illustre clairement la non-acceptabilité sociale de la filière gazière au Québec, en dépit de ce que le gouvernement ou les gazières prétendent.
«On a des cartes colorées jusqu'à 80%»
«Le gouvernement se pète les "bretelles" en disant que la majorité des gens sont pour le gaz de schiste parce qu'on ne les entend pas parler. (...) Mais on prouve sur le terrain que ce n'est pas vrai.» Chaque fois qu'un propriétaire signe une lettre, les militants anti-gaz de schiste colorent les lots concernés sur une carte de cadastre. «On a des cartes colorées jusqu'à 80%», a affirmé M. Fortier. Si certaines zones sont moins colorées, c'est tout simplement que les militants n'ont pas pu encore étendre les opérations de signature dans ces secteurs, a-t-il soutenu. Les opposants veulent recueillir l'appui d'au moins 25 000 propriétaires fonciers de la Vallée du Saint-Laurent. L'industrie gazière estime pour sa part que ce mouvement ne fait qu'illustrer la méfiance et les craintes des propriétaires qui sont normales et qui seront atténuées une fois que le comité d'évaluation environnementale stratégique aura livré ses conclusions.
Des voisins plus réceptifs que d'autres, dit l'APGQ
Le relationniste de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), Stéphane Gosselin, a indiqué que la lettre rappelle simplement l'état de fait actuel : l'industrie doit obtenir le consentement du propriétaire et le dédommager, ce qu'elle a toujours fait, a-t-il assuré. Mais par ailleurs, l'industrie peut assez facilement contourner les propriétaires réfractaires et aller voir leurs voisins plus réceptifs, en raison de la localisation du gaz de schiste et des méthodes d'extraction.  «Nous sommes capables d'aller chez un deuxième ou un troisième voisin et atteindre les mêmes ressources, a-t-il confirmé dans une entrevue. Le schiste est une couche de roche qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Il y a plusieurs possibilités.»
Craintes d'une nouvelle marée noire au large de la Nouvelle-Zélande
LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 08.01.12 | 09h40   •  Mis à jour le 08.01.12 | 09h45 le-rena-qui-bat-pavillon-liberien-s-est.jpgPHTO : Le Rena, qui bat pavillon libérien, s'est échoué le 5 octobre sur un récif situé au large de Tauranga, déversant quelque près de 300 tonnes de carburant, polluant les plages environnantes et tuant au moins 1.300 oiseaux.REUTERS/HANDOUT (Apparemment, la nouvelle vient seulement d'être connue et diffusée)
Un porte-conteneurs échoué depuis trois mois au large des côtes de la Nouvelle-Zélande s'est brisé en deux sous l'effet d'une tempête, dans la nuit de samedi à dimanche, faisant craindre une nouvelle marée noire au large de l'île.Le Rena, qui bat pavillon libérien, s'est échoué le 5 octobre sur un récif situé au large de Tauranga, dans le nord du pays, déversant quelque près de 300 tonnes de carburant, polluant les plages environnantes et tuant au moins 1 300 oiseaux, selon les autorités. Le ministre de l'environnement Nick Smith avait alors estimé qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime" du pays. Dimanche, il a dédramatisé la situation, soulignant que les fuites de fioul déjà constatées après la dislocation du navire ne concernaient "au pire, qu'une dizaines de tonnes de fioul lourd". Des centaines de tonnes de pétrole ont été pompées depuis l'accident en octobre.
"ON NE CONNAÎT PAS LA QUANTITÉ DE PÉTROLE QUI POURRAIT S'ÉCHAPPER"
Dans la nuit de samedi à dimanche, les deux parties du navire se sont éloignées de 20 à 30 mètres l'une de l'autre après avoir été heurtées par des vagues de sept mètres de haut. "On ne connaît pas exactement la quantité de pétrole qui pourrait s'échapper, mais les équipes ont été mobilisées", assure Alex van Wijngaarden, responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais. Le capitaine philippin du Rena et son second sont soupçonnés d'avoir conduit le navire trop près de la côte afin de gagner du temps. Ils ont été inculpés pour conduite dangereuse et déversement de substances dangereuses. Ils encourent jusqu'à deux ans de prison.
3 - NUCLEAIRE

Via Stéphane Nouzarède : France 3 « Pièces à convictions »

4 - BREVES
Via Chantal Viala : L’EPA (Environnemental Protection Agency) a déclaré Janvier 2012 « Mois d’action contre le radon » en encourageant les populations à une action de détection du radon aux abors de leurs habitations. En effet, on l’a vu dans un précédent article, le radon remonte – notamment dans les puits canadiens. Il est invisible, inodore, insipide et se forme dans la chaîne de désintégration radioactive de l'uranium et du thorium (et du radium qui en descend) naturellement contenu dans les roches ou le sol (ou déplacées par l'Homme lors de certaines activités industrielles ou minières). Il cause des dommages tels que les cancers et tue – chaque année – plus de 21 000 personnes aux Etats Unis.
Je rappelle ici un passage de la lettre (14.7.2011) de Maître Muriel Bodin, Avocat à François Fillon : « Or, ces boues et déblais sont mélangés nécessairement aux substances et produits dont certains sont des biocides relevant des substances interdites mais aussi à des substances et produits qui remonteront des profondeurs de la terre sans que l’on ait pu mesurer les conséquences exactes de leur remontée vers l’atmosphère (le cas du radon est problématique) et sans que les pétitionnaires n’aient à aucun moment abordé le thème des solutions qu’ils apportent pour faire face à ce type de problème. »


J’avais déjà mentionné dans le bulletin « Actus-ecocide_4 »  le rapport Christian de Perthuis sur la réduction des gaz à effet de serre. Dinah Mackenzie Peers  fait état d’un nouvel  article le concernant dans le « Journal de l’Environnement » et il n'est pas inutile d'y revenir car, remis à  la ministre de l’écologie, le rapport Perthuis ouvre des pistes réalistes pour diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre.   Que dit-il ? Sans surprise, que malgré la spécificité française (une production d’électricité décarbonée à 80%) «tous les secteurs doivent contribuer aux réductions d’émission pour atteindre le facteur 4 en 2050». Passionnant et utile, le rapport de l’équipe présidée par Christian de Perthuis souffre d’un seul défaut: il pourrait rester quelques temps dans les tiroirs de l’hôtel de Roquelaure. En désaccord avec certaines de ses recommandations, le Medef a donné de la voix. Ce qui n’a pas laissé Matignon indifférent. Les intérêts des plus grandes entreprises françaises ne rejoindraient-ils pas ceux de la planète? Il pourrait peut être – pour certains d’entre nous – constituer une piste de réflexion pour un think tank !!


8.1.2012 - Comment la France peut atteindre le Facteur 4 en 8.1.2012 - Comment la France peut atteindre le Facteur 4

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ampoules vertesAprès que le Gouvernement ait proclamé 27 mesures d’économie d’énergie DONT l’extinction des enseignes lumineuses   de 1h à 6 heures  à  partir du 1er juillet 2012 : une initiative locale à suivre ! Le petit village de Lagardelle est à la pointe. Le maire et toute l’équipe municipale de cette commune (Haute-Garonne),ont décidé d’éteindre l’éclairage public entre 23h et 5h du matin. Une petite révolution pour 130 habitants que compte Lagardelle, qui l’acceptent d’autant plus que le maire, Yves Chassain, les a consultés au préalable via le bulletin municipal. Plus de la moitié ont répondu au questionnaire proposé et se sont prononcés « pour» à 80%. « Nous devions intervenir sur l’éclairage public de la commune et changer les ampoules, qui étaient à vapeur de mercure, pour des ampoules plus économiques et moins polluantes, au sodium. Une belle initiative qui démontre que la prise de conscience qui s’effectue quant à la transition énergétique est bien réelle. Les nombreuses réunions-débats à propos du gaz de schiste, qui se sont déroulées sur tout le territoire, portent leurs fruits. Lorsqu’une commune s’engage sur la voie de la décroissance énergétique, c’est un état d’esprit qui s’affirme et d’autres décisions suivent, en toute cohérence. Bravo à toute l’équipe municipale. Laurent Cougnoux, redac’chef .
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François Loos a été nommé président du conseil d’administration de l’ADEME lors du Conseil des Ministres du 21 décembre 2011. Il prend à compter de cette date la présidence de l’ADEME, succédant ainsi à Philippe Van de Maele.
ADEME (l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) - Lancement du 4ème BCIAT (Biomasse, Chaleur, Industrie, Agriculture et Tertiaire) : 6 mois pour se mobiliser. Ce 4ème appel à projets s’adresse, comme le précédent, aux entreprises des secteurs agricole, industriel et tertiaire. Il a pour objectif de soutenir financièrement les projets d’installations assurant une production énergétique annuelle supérieure à 1 000 tep à partir de biomasse. Il est téléchargeable gratuitement sur www.ademe.fr/fondschaleur.
1er février 2012 : date limite d’envoi des plans d’approvisionnement aux préfectures et date limite d’envoi des dossiers de candidature complets à l’ADEME


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