GAZ de SCHISTE_L.Tubiana et Janez Potocnik s'expriment

Publié le par nongazdeschisteinfos

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Assemblée nationale_3 avril à 16h30: audition commune de la Commission du Développement durable et des Affaires européennes de Janez Potocnik, Commissaire européen charge de l’environnement

Dupont-Aignan : "pour une interdiction pure et simple des gaz de schiste".

Janez Potocnik prône « l’acceptabilité sociale » et le respect de l’environnement

N.B. : le lien vers la vidéo de l'audition sera mis en ligne demain; je le mettrais dans le prochain bulletin. Comme  la Commission s'y est engagée lors du Workshop du 9 octobre 2012, un nouveau cadre réglementaire européen sera proposé fin 2013, a confirmé le Commissaire européen.

#AN : 24 AVRIL 2013 à 9 h 30 (salle 6237) : audition, ouverte à la presse, de M. Thierry Tuot, sur la réforme du code minier


Laurence Tubiana : « Nous pouvons enfin sortir des débats convenus sur le nucléaire ou le gaz de schiste » (article acheté 3 euros au journal « La Croix »)

Pour la « facilitatrice » du débat en cours sur la transition énergétique, la réduction nécessaire des consommations d’énergie s’impose comme un enjeu essentiel pour l’avenir. Entretien avec Laurence Tubiana, directrice de la chaire «développement durable» de Sciences-Po Paris.

La Croix : Selon un sondage récent, quatre Français sur cinq ignorent que se déroule en ce moment un débat sur la transition énergétique. Est-ce à dire que le débat ne «prend» pas ? 

Laurence Tubiana: Je ne dirais pas cela, pour deux raisons. D’une part, le Conseil national de la transition énergétique, qui regroupe organisations syndicales, patronat, ONG environnementales, associations de consommateurs et élus – et qui sera chargé au final d’élaborer des propositions –, est entré dans le cœur du sujet, après une phase de démarrage un peu longue. D’autre part, les débats en région se multiplient. De trois à quatre cents événements sont prévus à l’occasion des Journées de l’énergie, qui se déroulent à partir d’aujourd’hui, jusqu’à dimanche.

Laurence-Tubiana-Nous-pouvons-enfin-sortir-des-debats-conve.jpgQuelle tournure prend le débat au sein du Conseil national ?
L. T.: Nous sommes sortis des postures et des débats convenus qui tournent en rond, sur le thème «pour ou contre» le nucléaire ou «pour ou contre le gaz de schiste». La vingtaine de scénarios qui tentent de dessiner la trajectoire énergétique de la France d’ici à 2020 ou 2050 ont été mis sur la table et explicités par les experts. Il en est sorti une évidence: si la France veut respecter ses engagements européens et internationaux sur ses émissions de gaz à effet de serre, la réduction de notre consommation énergétique est une nécessité. 

Les comparaisons internationales le montrent bien: nos voisins allemands et britanniques prévoient une réduction de moitié de leur consommation d’énergie finale d’ici à 2050. Quels que soient les choix de «mix» énergétique qui seront faits – plus ou moins de nucléaire, plus ou moins d’énergies renouvelables  –, une forte diminution de la demande d’énergie est inévitable pour diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre en 2050. Un engagement qui, je le rappelle, n’a pas été remis en cause par nos gouvernements successifs, qu’ils soient de droite ou de gauche.

Vous parvenez donc à parler d’autre chose que de la part du nucléaire dans la production d’électricité ?
L. T.: Exactement! Et je m’en félicite. Le Conseil national se situe désormais dans cette épure constructive, de mon point de vue: comment – et de combien – devrons-nous réduire notre consommation énergétique pour respecter nos engagements internationaux? Quelles sont les mesures les plus adéquates? Ceci nous amènera à discuter aussi bien de l’usage de la voiture que de la production nucléaire. 

Mais au moins ce débat sera-t-il adossé à un objectif et évitera-t-il de tourner en boucle sur la valeur du nucléaire «en soi» ou des énergies renouvelables dans l’absolu… Au passage, nous avons évacué le faux procès qui consiste à dire que la désindustrialisation de la France est le meilleur moyen de réduire nos consommations énergétiques. Tous les scénarios ont des visions très proches de la part de l’industrie dans l’économie française: cette part n’est pas affectée par une réduction de la demande en énergie. La réduction de la consommation se fait par l’amélioration de l’efficacité dans l’industrie, le bâtiment et les transports.

Y aura-t-il inévitablement un renchérissement du coût de l’énergie?
L. T.: Tous les scénarios font cette hypothèse, en se basant notamment sur l’augmentation du prix du pétrole. Une perspective que certains contestent depuis l’essor de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels comme les gaz de schiste. Ceci dit, il manque aujourd’hui une réelle expertise concernant leur impact sur les marchés internationaux. Ce qui se passe aux États-Unis est loin d’être stabilisé et le prix du gaz aux États-Unis ne fixe pas celui du gaz en Europe. De même, les expertises manquent sur les conséquences de cette production – qui génère, semble-t-il, d’importantes fuites de méthane – sur les émissions de gaz à effet de serre. Tout ceci mérite un grand débat public.

L’augmentation des prix, n’est-ce pas la préoccupation principale des Français ?
L. T.: Cette crainte est effectivement présente, comme nous l’ont indiqué les représentants du comité citoyen constitué à l’occasion du débat. Il faudra la prendre en compte, sous peine de voir émerger de grandes résistances au changement. De même, il faudra sans doute mieux expliquer que sobriété ne veut pas dire réduction du confort, au contraire.

Quelles suites voyez-vous au débat? 
L. T.: Les groupes de travail devraient formuler différentes hypothèses sur la réduction de la demande, avec estimation des coûts, des investissements nécessaires, de l’impact éventuel sur les prix, etc. À partir de là, nous proposerons différentes options sur le «mix» énergétique du futur au gouvernement. À charge pour lui de trancher.

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UNE EXPERTE DES NÉGOCIATIONS INTERNATIONALES 
Laurence Tubiana a été nommée en novembre dernier facilitatrice du débat sur la transition énergétique par la ministre de l’écologie Delphine Batho. Elle fait partie du comité de pilotage du débat qui réunit par ailleurs le consultant Bruno Rebelle, l’ancienne présidente d’Areva Anne Lauvergeon; le climatologue Jean Jouzel; le spécialiste des débats publics George Mercadal et l’ex–dirigeant de Michelin, Michel Rollier.

Fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations Internationales (Iddri) à Paris, cette économiste spécialiste du développement durable participe aux négociations internationales sur le changement climatique. Elle est également directrice de la chaire développement durable de Sciences-Po et donne des cours à l’université new-yorkaise de Columbia.

De 1997 à 2002, elle a été chargée de mission sur les questions d’environnement mondial et conseillère pour l’environnement du premier ministre Lionel Jospin.

Recueilli par EMMANUELLE RÉJU 


La proposition de loi relative à l'indépendance de l'expertise en matière de santé et d'environnement et à la protection des lanceurs d'alerte a été adoptée : Elle a pour objet de compléter les mécanismes d'alerte en matière de veille sanitaire notamment par la création d'une Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte (articles 1 à 7), par la protection des personnes physiques ou morales lançant une alerte en matière sanitaire et environnementale (article 8), ou par l'instauration d'une « cellule d'alerte sanitaire et environnementale » dans les établissements publics de onze salariés ou plus, à caractère industriel et commercial et à caractère administratif qui emploient du personnel dans les conditions du droit privé (articles 9 et 10). 

http://www.senat.fr/petite-loi-ameli/2012-2013/452.html


Réchauffement climatique : votre région va-t-elle manquer d'eau?

Une grande inégalité des régions françaises devant les ressources en eau se profile à l'horizon 2030, indique un rapport. Lesquelles sont concernées par une éventuelle pénurie ? 

rechauffement-climatique-votre-region-va-t-elle-manquer-d-e.jpgCertes, rarement la pluie se sera autant déversée sur notre pays, qui reçoit déjà, en tant normal, 480 millions de mètres cubes d'eau venant du ciel ! Mais, à terme, et du fait du réchauffement climatique, la situation pourrait s'inverser. Et une grande inégalité des régions françaises devant les ressources en eau se profile à l'horizon 2030, indique mercredi 3 avril un rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) qui pointe le Sud-Ouest et les bassins Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée comme des territoires à risque, dans le contexte de réchauffement climatique.

Si le CAS note que "le territoire métropolitain français est globalement bien pourvu en ressources en eau", il existe de "très fortes disparités", ce qui explique qu'aujourd'hui "certaines régions peuvent connaître d'importantes tensions sur la ressource à certaines périodes de l'année". En l'occurrence en été et en automne, au moment de certains pics d'usage (développement des cultures, périodes touristiques, arrosage de jardins, remplissage de piscines, douches fréquentes, etc.). Le rapport inscrit les futurs besoins dans un contexte marqué par le réchauffement climatique. "La quasi-totalité des projections disponibles indiquent sous la latitude métropolitaine une tendance à la baisse des précipitations moyennes, surtout l'été et l'automne", rappelle le CAS tout en soulignant "les fortes incertitudes sur les baisses effectives à attendre".

Un risque sur les bassins Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée

En se projetant en 2030, le CAS estime que "les régions qui semblent le plus à risque sont celles qui connaissent déjà aujourd'hui un déficit chronique sur la ressource comme les bassins Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée". Dans le bassin Seine-Normandie, qui présente déjà des zones en déséquilibre (eau potable pour l'Ile-de-France et irrigation en Beauce), "les projections montrent que le changement climatique devrait aggraver" cette situation. L'alimentation de la région francilienne "pourrait ainsi devenir préoccupante d'ici 2030".

Dans le bassin Adour-Garonne, dans le Sud-Ouest, les problèmes sont concentrés dans les plaines, densément peuplées et lieux de cultures gourmandes en eau (surtout le maïs). Or, une forte croissance démographique y est prévue (+ 1 million en 2050) tandis que la Garonne devrait voir son débit diminuer de 20 à 40% d'ici là.

Même le débit du Rhône est menacé

Quant au Rhône, le fleuve français le plus puissant mais aussi un axe fortement sollicité (production énergétique, irrigation, industries, eau potable, navigation), "sa capacité future à satisfaire tous les usages" est en question.

D'autant qu'on assiste à "une multiplication des prélèvements sur le Rhône et ses affluents qui devrait continuer" avec une forte croissance démographique en Paca, Languedoc-Roussillon et en Rhône-Alpes, une potentielle future irrigation de la vigne et la possible desserte de nouveaux territoires (Causses, Lozère, Vercors, etc.).

Le débit moyen annuel du Rhône d'ici 2050 pourrait ainsi potentiellement baisser de 14 à 36%, selon cette étude. (Avec AFP)


Le climatologue franc-tireur James Hansen quitte la NASA... pour mieux se consacrer à son combat !

Il est célèbre pour avoir le premier alerté le public sur l'influence des activités humaines sur le changement climatique. Le climatologue engagé James Hansen a quitté la NASA, où il dirigeait le principal laboratoire de science climatique, l'Institut Goddard des études spatiales (GISS), mardi 2 avril, après quarante-six ans de carrière et la publication de moultes études sur le réchauffement de la planète.

A 72 ans, le scientifique aspire à une plus grande liberté pour mener son action militante en faveur du climat, un engagement qu'il qualifie "d'obligation morale". Dans un e-mail au New York Times, il indique quitter l'agence spatiale pour "pouvoir se consacrer entièrement à la recherche scientifique, mobiliser l'attention des jeunes sur les implications du réchauffement et expliquer ce que la science recommande".

james-hansen-a-regulierement-participeSelon le quotidien américain, James Hansen envisage ainsi de jouer un rôle plus actif dans les actions en justice menées au nom de l'écologie, comme pour reprocher au gouvernement son incapacité à limiter les émissions de dioxyde de carbone. Il prévoit en outre de faire du lobbying auprès des décideurs politiques européens – parmi les plus sensibles au changement climatique – et espère parvenir à taxer le pétrole extrait des sables bitumineux au Canada, une énergie fossile particulièrement polluante et largement consommée aux Etats-Unis. "En tant qu'employé du gouvernement, vous ne pouvez témoigner contre le gouvernement", justifie-t-il.

TENSIONS AVEC SA HIÉRARCHIE

Ces dernières années, James Hansen était pourtant déjà devenu un militant. Il s'était ainsi mis à plusieurs reprises en congé de la NASA pour participer à des manifestations pour le climat. Il avait par ailleurs été arrêté et cité à comparaître une demi-douzaine de fois, comme en automne 2009, après avoir passé la nuit dans un parc à Boston avec des étudiants tentant de faire pression sur l'Etat du Massachusetts pour qu'il adopte une loi sur le climat. Un engagement personnel qui lui a valu des tensions avec sa hiérarchie et le gouvernement fédéral, particulièrement sous l'administration du président George W. Bush. Il s'est ainsi vu un moment interdit de parler à la presse, avant de révéler au New York Times que son travail était soumis à une censure politique visant à ne pas fragiliser les positions de la Maison Blanche. Au-delà des pressions politiques, certains de ses collègues ont eux aussi vertement critiqué son action militante et son manque de retenue, estimant qu'il prêtait le flanc aux attaques des climatosceptiques et desservait au final la lutte contre le changement climatique.

Exemples de ces dérapages : fin 2007, témoignant devant une commission chargée de statuer sur la construction d'une centrale à charbon dans l'Iowa, il avait comparé les convois de houille aux "trains de la mort" sillonnant l'Europe à destination des camps d'extermination nazis pendant la seconde guerre mondiale. Il accusait en outre régulièrement ses adversaires climatosceptiques de perpétrer des "crimes contre l'humanité". Franc-tireur, il a aussi déçu jusqu'aux rangs écolos, notamment en promouvant activement l'énergie nucléaire.

À L'AVANT-GARDE DE LA SCIENCE DU CLIMAT : Malgré tout, une partie de la communauté scientifique lui a témoigné un soutien indéfectible,  admirant sa volonté de risquer sa carrière pour ses convictions. "Ces dernières années, il était allé au bout de ses idées. Il est parfois allé trop loin, mais c'est une bonne chose que de grands scientifiques comme lui s'engagent pour défendre une telle cause. Il a énormément apporté à la compréhension du climat", juge le climatologue français Jean Jouzel, lui aussi passé par le GISS.  "James Hansen a été à l'avant-garde de quasiment toutes les avancées conceptuelles dans la science du climat depuis quarante ans, confirme le directeur adjoint du GISS, Gavin Schmidt, dans un courrier au New York Times. Ce que Jim a écrit il y a vingt ans a donné le ton à tout ce champ de recherche et ses prédictions se sont généralement concrétisées, malheureusement pour la planète."

Devenu une figure publique, il s'emploie, à l'aide de modèles climatiques et relevés satellites, à confirmer le changement climatique en cours, parfois avec un certain manque de réserves. Mais les événements ultérieurs n'ont cessé de confirmer ses dires. Les dix-neuf années les plus chaudes depuis le début des relevés de température en 1880 se sont toutes produites depuis son premier discours devant le Congrès. Et une température mensuelle mondiale inférieure à la moyenne du XXe siècle n'a plus été observée sur Terre depuis le mois de février 1985. Le Monde.fr | 03.04.2013 à 15h49 • Mis à jour le 03.04.2013 à 16h07 Par Audrey Garric


En bref :

L'Arkansas va enquêter sur la fuite de pétrole d'ExxonMobil

L'Etat américain de l'Arkansas, dans le sud des Etats-Unis, a annoncé mardi 2 avril l'ouverture d'une enquête sur une fuite de plusieurs milliers de barils de pétrole lourd d'ExxonMobil, qui a entraîné l'évacuation de 22 habitations et la fermeture d'un oléoduc. La fuite provient de la rupture vendredi d'un morceau de l'oléoduc Pegasus, vieux de 60 ans, qui transporte du brut canadien de l'Illinois (Nord) vers les raffineries du Texas (Sud), près de la bourgade de Mayflower, peuplée de quelque 1 700 habitants et située au nord de Little Rock.


Stockage carbone : fin de l'injection et début de la surveillance environnementale à Lacq

Après trois ans d'injection et quelques 50.000 tonnes de CO2 stockées dans le puits de Rousse, dans le sous-sol de Jurançon (Pyrénées-Atlantiques), Total a mis fin à cette première phase du projet pilote de Lacq le 15 mars, conformément au calendrier annoncé. Le projet, opérationnel depuis janvier 2010, vise à tester une chaîne complète de captage-transport-stockage de CO2 industriel. Débute désormais une phase de surveillance environnementale et de monitoring du réservoir, pour trois ans (2013-2016). Il s'agit de vérifier l'absence de migration du carbone hors de la réserve de stockage ainsi que l'absence d'impact de l'injection de CO2 sur le gisement et la couverture de Rousse, les ressources en eau, l'air et le milieu naturel. "A l'issue de ces cinq ans, les modalités de surveillance à long-terme du stockage seront définies avec la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal)", indique l'entreprise sur son site Internet.
Selon Nicolas Terraz, directeur général de Total Exploration Production France, cité par Sud Ouest le 28 mars, "le pilote CO2 de Lacq a prouvé la fiabilité d'une chaîne intégrée de captage-stockage de CO2 et permis de développer des outils de qualification et de suivi d'un réservoir à des fins de stockage de CO2. Il a aussi validé la technologie de l'oxycombustion pour récupérer le CO2 produit par une chaudière de 30 MW et collecté toutes les données nécessaires pour concevoir la chaudière du futur (200 MW)". Sophie Fabrégat

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http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/02/l-arkansas-va-enqueter-sur-la-fuite-de-petrole-d-exxonmobil_3152383_3244.html      http://www.challenges.fr/economie/20130403.CHA7860/rechauffement-climatique-votre-region-va-t-elle-manquer-d-eau.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/03/james-hansen-climatologue-franc-tireur-quitte-la-nasa_3152722_3244.html

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Laurence-Tubiana-Nous-pouvons-enfin-sortir-des-debats-convenus-sur-le-nucleaire-ou-le-gaz-de-schiste-2013-03-28-926229

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