La Conférence environnementale s'ouvre demain

Publié le par nongazdeschisteinfos

 

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La Conférence environnementale se tient les vendredi 14 et samedi 15 septembre au Conseil économique, social et environnemental, Palais d’Iéna à Paris. Ce grand rendez-vous doit permettre à la France d’engager de façon exemplaire la transition écologique et énergétique pour répondre aux urgences environnementales et préparer le monde de demain. Réitérée chaque année, la Conférence environnementale a pour objet de débattre du programme de travail du Gouvernement en matière de développement durable, en particulier de trier et d’isoler les sujets prioritaires pour relever les principaux défis écologiques ; de convenir des objectifs à poursuivre, des concertations particulières à mettre en oeuvre et des mesures à prendre sans attendre ; et de faire un bilan de tout ce qui aura été réalisé.

fond MEDDEAccélérons la transition énergétique sur les territoires, pour l'emploi, l'innovation et la compétitivité par Nicolas Imbert, Directeur exécutif de Green-Cross en France

(ONG fondée par Mikhaïl Gorbatchev en 1993), accompagnera Hélène Pelosse, vice-présidente d'Ecologie sans Frontières, dans le groupe de travail Stratégie Energétique de la conférence environnementale. Il montre dans cette tribune comment la transition énergétique peut favoriser l'innovation et l'emploi dans les territoires français.

La conférence environnementale lance le grand débat national sur la stratégie énergétique qui doit déboucher sur une proposition de loi d'orientation, dont François Hollande a fait un des éléments phares de sa campagne. Nous souhaitons que ce débat soit démocratique, territorialisé, intégrant l'ensemble des parties prenantes représentatives, et en particulier celles qui contribuent aux chaînes de valeur de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables.  Mais notre pays reste marqué par une approche technicienne des choix énergétiques et ne possède qu'une compréhension très récente, quasi-adolescente, du partage des rôles entre la puissance organisatrice, l'autorité de sûreté et les exploitants. Pour sortir de cette situation, rien de tel que d'incarner le débat, de montrer que la transition énergétique est non seulement une dynamique internationale en cours, mais également l'occasion de développer en France de nouveaux emplois, de belles opportunités d'innovation, et ce, sans laisser personne au bord du chemin.  Dans ce contexte, les projets éoliens offshore, dont la première tranche a été attribuée (en avril 2012) et pour laquelle un nouvel appel d'offres public devrait être annoncé en fin de semaine, sont une formidable opportunité pour faire émerger sur les territoires des filières économiques fortes et de véritables champions industriels de classe internationale. De la même manière qu'Airbus s'est développé autour d'un produit innovant et précurseur, l'A320, désormais fabriqué en grande série et devenu l'étendard d'une flotte diversifiée, il faut faire de ces appels d'offres des atouts pour l'emploi et l'innovation grâce à l'émergence de nouveaux champions internationaux et de réseaux de fournisseurs locaux.  Par exemple, le projet éolien offshore en Baie de Saint-Brieuc possède un excellent potentiel de création de valeur grâce à un tissu entrepreneurial fort en cours de structuration, une forte sensibilisation aux enjeux énergétiques et la capacité d'intégrer l'éolien offshore dans un projet territorial de transition écologique. Ce projet est riche également d'atouts dans les secteurs agro-alimentaires et touristiques et bénéficie d'une forte expérience de concertation territoriale, obtenue lors de la création de la filière pionnière de la coquille Saint-Jacques...On y pressent une réussite similaire au rayonnement de Toulouse, certes catalysé par l'aéronautique, mais qui repose désormais aussi sur la santé et l'agroalimentaire, et compte des emplois dans la recherche comme dans les métiers de service.

nicolas humbertUne hausse des tarifs de l'électricité accélèrera la transition énergétique

Pour accélérer cette transition énergétique, il faut d'abord mettre en adéquation les prix et modalités tarifaires de l'énergie électrique avec les vrais coûts de la filière. La Cour des Comptes a montré en fin d'année dernière que le prix de l'électricité ne reflète que partiellement son coût, ce qui crée de la schizophrénie : le contribuable et les générations futures paient des coûts pour des services qu'ils n'utilisent pas, le consommateur vit à crédit, le citoyen n'est pas complètement conscient de l'impact de ses choix. Un renchérissement progressif, mais prédictible et programmé, des tarifs de l'électricité, accélèrera la transition. Accompagné de la mise en place forcenée de la tarification progressive, pour les particuliers, les entreprises et collectivités, il possèdera son propre bouclier social. Les sommes collectées doivent être exclusivement dédiées à un investissement massif dans les économies d'énergie et les renouvelables, en commençant par l'équipement des plus précaires.  Très naturellement, ce dispositif permettra l'émergence des énergies 4D : déconcentrées, diversifiées, décarbonées et démocratiques. Avec des dispositifs d'investissement participatif sur les territoires, et des incitations à l'installation des sources d'énergies à proximité même des lieux de consommation.  Quant aux énergies fossiles, que penser du signal envoyé par la baisse de la fiscalité sur le gazole ou l'essence pendant 3 mois, pour un coût de 300 millions d'euros, alors que celle sur le gazole, en baisse depuis des années en France, prive chaque année l'Etat d'une recette de 10 milliards d'euros, tout en générant, via les particules fines en ville, des taux absolument atypiques de maladies chroniques et de mortalité précoce ? Un rattrapage rapide de l'écart entre gazole et essence permettra tout d'abord de mieux financer ces externalités, tout en créant les conditions pour libérer l'innovation dans les mobilités douces et partagées et favoriser de nouvelles technologies de transport plus propres. Danemark, Grande-Bretagne, Japon....dans tous ces pays innovants dans les systèmes de transport, l'énergie fossile est chère et fortement fiscalisée.

Et si les réacteurs nucléaires français devenaient des modèles... en termes de démantèlement?

Quant au nucléaire, avec 59 réacteurs sur les 450 présents dans le monde, la France a une position particulièrement atypique dans le monde, mais aussi un marché intérieur particulièrement dense. C'est en utilisant Fessenheim comme démonstrateur des bonnes pratiques de démantèlement, en testant et modernisant un « manuel de démontage » qui n'a jamais été conduit à son terme en France, que nous pourrons faire des 59 réacteurs français une base d'expertise permettant l'émergence d'une filière forte de démantèlement des installations, dans laquelle Areva et le CEA seront vraisemblablement des acteurs de poids.  Mais ceci suppose dès maintenant de nouvelles garanties de contrôle impartial, transparent et démocratique sur la sureté et la sécurité de fonctionnement, ainsi que des exigences qui s'imposent à l'exploitant. Où en sommes-nous des travaux nécessaires demandés par l'ASN suite à la catastrophe de Fukushima ? Comment soulager nos voisins allemands, suisses, italiens, de l'inquiétude quant aux conséquences d'accident sur les centrales situées à moins de 100 km de leur frontière, et des tensions que notre addiction au nucléaire et au chauffage électrique leur fait subir ? Comment sortir de cette situation ubuesque où le nucléaire expose une énergie fatale dont personne n'a besoin au moment où elle est produite alors que la France doit importer massivement une électricité chère les jours de grand froid ou de forte chaleur ? Sans compter les immenses besoins en eau pour refroidir les centrales, et l'impact sur l'eutrophisation du milieu et les plages de fonctionnement possible, qui se réduisent avec le débit du fleuve.

Mettre en place un fonds « 1% nucléaire »

Ici aussi, la solution est dans la recherche et l'innovation. L'industrie nucléaire a englouti d'immenses budgets de recherche, sans anticiper les coûts et modes opératoires du démantèlement des centrales, et de la fin de vie des carburants. Le MOX, que plus aucun pays étranger ne souhaite désormais utiliser, devient un déchet ultime par absence de débouché : il est urgent de modéliser et d'optimiser les modalités de fin de vie des centrales et les filières combustibles. Mais aussi de mettre en place un fonds « 1 % nucléaire », prélevé sur tout chiffre d'affaires généré par la filière. Ce fonds serait géré de manière transparente par les élus et les associations, et dédié à l'innovation dans la sûreté des infrastructures, le démantèlement et la limitation de l'impact d'éventuelles catastrophes. En complément, nous demandons la mise en conformité de la filière nucléaire avec le droit commun en termes de responsabilité, et notamment l'obligation d'assurance à plus de 50 % auprès du secteur privé, ainsi que l'obligation pour le nucléaire d'investir ses provisions et sa trésorerie dans des secteurs d'activités étrangers à son activité, afin de dégonfler toute bulle spéculative.  Ces nouveaux outils juridiques et financiers permettront d'investir dans la mise en sûreté, dans une recherche et une innovation diversifiée avant que les accidents ne surviennent, et d'éviter des situations comme celle de l'Ukraine qui, outre le traumatisme généré par la catastrophe de Tchernobyl, voit 5 % de son budget annuel alloués à un soutien aux victimes, pour des actions qui restent largement insuffisantes.

Des énergies 4D liées aux territoires

Il en est de même pour les exploitations de gaz et huiles non conventionnels : renversons la charge de la preuve, rendons obligatoire une analyse d'impact multicritères (populations, foncier, eau, biodiversité) avec quantification bénéfice-risque contradictoire sur chacun de ces critères, imposons le provisionnement par tout apprenti exploitant d'une garantie égale aux revenus d'une année d'exploitation, avec suivi trimestriel et interruption immédiate en cas d'incertitude, valorisons l'eau et l'énergie nécessaires à l'exploitation de manière progressive ...Nous verrons alors la grande majorité des projets transitoires perdre de leur intérêt économique, au profit des énergies 4D sur les territoires.  C'est cette transition énergétique, reposant sur des services de l'énergie plus efficace et des énergies 4D (déconcentrées, diversifiées, décarbonées, démocratiques) sur les territoires, sur un « amortisseur énergétique » ne laissant personne autour du chemin, dont nous souhaitons pouvoir apercevoir et co-construire les contours lors du débat sur la stratégie énergétique de cette conférence environnementales des 14 et 15 septembre.

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120913trib000719265/accelerons-la-transition-energetique-sur-les-territoires-pour-l-emploi-l-innovation-et-la-competitivite.html


Ce que nous attendons de François Hollande

LE PLUS. Elle est très attendue par les associations et les organisations de protection de l'éco-système. La conférence environnementale, qui doit s'ouvrir ce vendredi 13 septembre, devrait engager des travaux en faveur d'une transition énergétique. Isabelle Autissier, présidente WWF France, et Serge Orru, son directeur général, expliquent pourquoi ce rendez-vous est capital.

Édité par Sébastien Billard   Auteur parrainé par Aude Baron

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 En ouvrant, ce vendredi 14 septembre, la première conférence environnementale du quinquennat, François Hollande va inaugurer un nouveau cycle institutionnel et politique. Il y a tout juste cinq ans, le "Grenelle de l’Environnement" avait été une nécessaire séance de rattrapage environnemental pour notre pays, à l’image de ce qui s’était passé dans le domaine social avec les accords de Grenelle les 25 et 26 mai 1968. Avec un rendez-vous annuel, le dialogue environnemental va donc connaître la régularité et l’importance que connaît depuis quelques décennies le dialogue social.

 Faire preuve d'intelligence collective

 C’est heureux, mais surtout nécessaire car en cinq ans, la situation de vulnérabilité de nos écosystèmes s’est accrue et plus que jamais, le coût de l’inaction risque de devenir à moyen terme prohibitif, voire insurmontable, mettant notre pays en situation d’insolvabilité environnementale. En effet, si nous connaissons depuis près de quatre ans une crise financière dramatique, cette crise paraîtra mineure par rapport à la crise de notre endettement écologique sur la planète. De façon régulière et lancinante, la France vit à crédit de plus en plus tôt, et son déficit écologique s’accroît. À la fin du septennat de François Mitterrand, nous entrions en situation d’endettement le 21 novembre. Cette année, nous avons dépassé les capacités de ressources naturelles dès le 22 août, soit un trimestre plus tôt. Ce ne sera bientôt plus tenable.

 Pour le WWF et son réseau, l’enjeu principal de cette conférence est la prise de conscience que nous sommes face à un risque d’irréversibilité de notre endettement écologique qui peut mettre à mal dans les années à venir notre capacité à être compétitifs et au-delà notre bien-être commun. Le développement social et économique ne doit plus se faire au détriment de la préservation de nos écosystèmes. Il est encore temps d’agir pour placer cette nature qui nous est indispensable au cœur de tous nos choix de développement. Les services qu’elle rend à l’homme sont estimés à 23.500 milliards d’euros, soit près d’un tiers du PIB mondial. Pour cela, nous allons avoir besoin d’ambition, de créativité et d’intelligence collective, et c’est tout l’enjeu de cette première conférence environnementale.

 Pour une autre politique industrielle

 Le premier chantier sur lequel les associations et pouvoirs publics doivent se pencher est la préservation et la restauration des capacités de production et reproduction de notre capital naturel. Impact répété des pollutions agricoles sur les écosystèmes terrestres, aquatiques et marins, pratiques de pêches trop prédatrices et peu intenses en emplois, artificialisation des sols qui réduisent la surface des terres arables, nous dilapidons notre capital naturel sans pour autant créer des emplois. Il faut dès maintenant inverser cette course insensée d’un point de vue économique. Cela doit être engagé en métropole mais aussi dans nos territoires ultra-marins qui recèlent 80% de notre biodiversité. Ces territoires qui nous permettent d’être présents aux confins de l’Amazonie, en océan indien, dans les Caraïbes et en Océanie ont vocation à devenir des exemples de développement durable pour les États limitrophes. Pour ces territoires, l’indépendance énergétique, la valorisation de la biodiversité et une politique industrielle de valorisation non thermique des déchets sont des exemples de piste d’amélioration de leur balance commerciale mais aussi de création d’emplois non délocalisables.  Ce qui est vrai en Outre-Mer l’est tout autant en métropole. Dans le domaine de la transition énergétique, envisager toutes nos réflexions sous le prisme de l’efficacité et de la sobriété, et non plus sous le seul angle de la production est le premier acte fondateur d’une politique tournée vers l’avenir et la compétitivité.

 Relancer l'économie par l'écologie

 Au risque de rappeler une évidence, l’énergie qui coûte le moins est celle que l’on ne consomme pas. En effet, ce changement d’approche permet deux éléments importants : rendre nos entreprises plus efficaces et donc compétitives car elles produiraient autant avec moins d’énergie tout en nous attaquant dans le même temps avec résolution aux situations de précarité énergétique qui touchent les ménages les plus modestes. Cette réduction de notre dépendance énergétique est d’autant plus nécessaire qu’elle nous permettra de nous adapter à une augmentation inexorable du prix des énergies fossiles et fissiles. C’est aussi la seule option possible pour faire face à un risque géopolitique de conflit majeur dans le golfe arabo-persique qui ne manquerait pas d’entraîner une crise d’approvisionnement en hydrocarbures. Parallèlement, à cette inflexion à la baisse de la demande, il est plus que jamais nécessaire d’augmenter la part des renouvelables dans notre mix énergétique en pensant non plus franco-français mais à l’échelle de l’Europe. La communauté européenne s’est construite sur un traité du charbon et de l’acier et l’un de ses fleurons industriels est EADS.

 La France aurait tout intérêt à proposer très vite à ses partenaires européens un nouveau souffle autour d’une relance écologique de l’économie dont l’une des clefs sera la création d’un consortium européen des énergies renouvelables, en capacité de s’imposer face à la concurrence américaine et asiatique, en phase très avancée de structuration.

 Des attentes fortes de la population

 Certaines voix feront remarquer que ces propositions occultent trop facilement des pistes prometteuses comme l’exploitation des gaz et huile de schiste dont nos sous-sols recèleraient d’importants gisements. En situation de contraintes budgétaires maximum, il convient que l’État redevienne stratège et écoplanifie ses activités industrielles. Or, la création d’emplois non délocalisables et la compétitivité sont objectivement bien plus du côté de la maîtrise de la demande que d’une production d’hydrocarbures issus de roche-mères, qui fait peser un risque sanitaire et environnemental majeur sur les écosystèmes et les populations.  On ne peut pas vivre sainement sur une planète malade, nos concitoyens sont parfaitement conscients de ce constat comme le montre le dernier sondage publié par l’Institut IFOP. Ils placent avec 52% de leurs suffrages le lien santé et environnement en tête des priorités de la conférence environnementale. Ce résultat est d’ailleurs de 60% chez les sympathisants de l’UMP et 55% du Parti Socialiste. Nous sommes là face à l’attente environnementale la plus fédératrice car la plus consensuelle. Statut protecteur des lanceurs d’alerte, mise en cohérence des plans d’urbanisme et des plans de lutte contre la pollution de l’air, information renforcée du consommateur sur les émissions de GES, d’oxydes d’azote et de particules fines des véhicules, autant de chantiers concrets qui peuvent là encore être des opportunités de développer l’économie du moindre impact sur la planète et ses habitants.  Sur tous ces sujets, nous attendons du président de la République, ainsi que du gouvernement, de l’audace et de la détermination dans l’action et la mise en place d’une éco-planification compatible avec l’agenda du redressement que vous proposez à nos concitoyens. Modifié le 13-09-2012 à 19h15  Par Serge Orru, DG de WWF France


 EELV attend des orientations claires sur l'environnement

pascal-durand-EELV-copie-1PARIS (Reuters) - Pour être une réussite, la conférence environnementale qui s'ouvre vendredi à Paris devra fixer un cap clair en matière de transition écologique et déboucher sur des mesures concrètes, selon Europe Ecologie Les Verts (EELV).  La formation écologiste, dont une dizaine d'élus vont participer aux débats chapeautés par le gouvernement, juge qu'à ce stade, aucune feuille de route n'a été définie par l'exécutif. "J'attends du président de la République et du Premier ministre qu'ils fixent des orientations extrêmement fortes sur le nouveau modèle qu'ils entendent porter", a dit lors d'une conférence de presse Pascal Durand, le secrétaire national d'EELV.  "Après, en ce qui concerne la conférence environnementale en elle-même, j'espère que nous allons définir quelques mesures immédiates qui sont des marqueurs", a-t-il ajouté. Pour le patron des écologistes, cette conférence, qui a lieu cinq ans après le Grenelle de l'environnement, doit éviter l'écueil du "simple rendez-vous d'expertise", et constituer le véritable "rendez-vous de la société avec la transition écologique". EELV espère ainsi que les deux jours de débat feront le lien entre les questions économique, industrielle, sociale et environnementale.  "Je voudrais que cette conférence confirme que le dialogue environnemental aura dorénavant le même rôle dans notre société que le dialogue social", résume le député Denis Baupin, invité à la table ronde sur la transition énergétique.  La participation de la présidente du Medef Laurence Parisot à la conférence constitue à ce titre un "bon signal", estime-t-il. Même s'il reste beaucoup à faire pour convaincre les syndicats, de salariés et de chefs d'entreprises, de la nécessité de la transition écologique, souligne Pascal Durand, qui voit le patronat français comme "le plus réactionnaire et le plus rétrograde" d'Europe.

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE88C06Z20120913


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