Actus.ecocide_13

Publié le par nongazdeschisteinfos

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"Le filet du gaz de schiste », par Danièle Favari
Par l’article 249 du Traité instituant la Communauté européenne :
« Pour l'accomplissement de leur mission et dans les conditions prévues au présent traité, le Parlement européen conjointement avec le Conseil, le Conseil et la Commission arrêtent des règlements et des directives, prennent des décisions et formulent des recommandations ou des avis. Le règlement a une portée générale. Il est obligatoire dans tous ses éléments et il est directement applicable dans tout État membre. La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens. La décision est obligatoire dans tous ses éléments pour les destinataires qu'elle désigne. Les recommandations et les avis ne lient pas. »
Les Directives européennes (acte normatif pris par les institutions de l'Union européenne) donnent  des objectifs à atteindre par les pays membres, avec un délai. Ce délai permet aux gouvernements nationaux de s'adapter à la nouvelle réglementation qui doivent alors les transposer, dans le délai imparti.
Lors d’une séance du Parlement Européen du 4 octobre 2011, après examen des deux études :
1 - de l’EUCERS (European Centre for Energy and Resource Security) (STRATEGIC PERSPECTIVES OF UNCONVENTIONNAL GAS) (1) sur les possibles, divers obstacles et challenges pour les Hydrocarbures Non Conventionnels présents en Europe ;
2 - « IMPACTS OF SHALE GAS & SHALE OIL EXTRACTION ON THE ENVIRONNEMENT AND HUMAN HEALTH » (2)
Mme Hedegaard (Commissaire européen à l'Action pour le climat) a « implicitement désavoué la position des autorités françaises (1). Elle s’est par ailleurs dite opposée à un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste en Europe, en d’autres termes à la suppression de la souveraineté nationale en la matière. »
Or, favorable à l'instauration de normes européennes sur l'exploitation des gaz de schiste d’ici 2012, le Commissaire européen à l'Énergie, Günther Oettinger risque fort de faire basculer notre combat dans l’escarcelle des pétroliers, en soumettant à l’approbation des Etats membres, des « normes communes » tout en déclarant, certes :  « Je pense que les gaz non-conventionnels ont besoin d’un haut niveau d’acceptation. Nous devons avoir de hautes exigences en matière de sécurité et de normes environnementales. »
Le 17 janvier, Sandrine Bélier, eurodéputée, me communiquait : « La Commission étudie les moyens de clarifier l’applicabilité de la législation environnementale actuelle de l’UE à l’égard de la fracturation hydraulique. Elle n’envisage pas, à ce stade, d’apporter des modifications spécifiques à la législation de l’Union sur l’eau afin d’interdire la fracturation hydraulique. Il semblerait donc que la Commission n’ait attaché aucune importance ni aux exemples particulièrement alarmants en provenance des Etats-Unis,  ni aux conclusions des études (ci-dessus).
J’ai donc appelé à un « consensus européen » afin de mettre en place un contre-lobbying contre cette menace et faire pression sur le Parlement européen, pour faire interdire la fracturation hydraulique à l’échelon de l’Europe, et je cherche des contacts à travers l’Europe pour le relais et l’adhésion au « Mouvement euro-citoyen. »


(1)    loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 sur l’interdiction de la fracturation hydraulique
(2)    Perspectives stratégiques des gaz non conventionnels
(3)    impact  de l’exploitation des gaz et huile de schiste sur l’environnement et la santé humaine


Le colloque qui met le feu aux poudres : mardi 17 janvier, le député de l’Oise organisait un colloque ….Un colloque du Club Energie & Développement, intitulé «  Le bouquet énergétique dans tous ses états ! » a réuni le 17 janvier - à la Maison de la Chimie à Paris-  les industriels du secteur de l’énergie et les décideurs gouvernementaux, sous le haut patronage du Premier ministre, du ministre de L’Energie et en présence de Mme Kosciusko-Morizet, ministre de l’Environnement. Le programme annoncé posait sans complexe les questions qui seront survolées, sans contradicteurs indépendants : «  La France peut-elle se passer d’une ressource, les hydrocarbures de schiste ? L’interdiction française : comment en sortir ? ». Cette question – qui venait à l’ordre du jour du colloque sur le bouquet énergétique de la Maison de la chimie - viserait à contourner l’interdiction de la loi Jacob du 13 juillet 2011.
Scandaleux  !!!
Avec les collectifs et les associations partenaires : AITEC - Les Amis de la Terre - ATTAC France - France Libertés - Nature - No Gazaran.
La volonté de nos gouvernants d’avoir recours à nos réserves de gaz et pétroles de schiste ne fait plus de doute. La loi votée le 13 juillet 2011 n’était faite que pour calmer les opposants à l’exploitation de ressources énergétiques trop polluantes et faire croire aux Français qu’ils ne craignent rien car la réglementation permettrait d’éviter tout risque. Au moment où l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) reconnaît officiellement  la fracturation hydraulique comme responsable de la pollution des nappes phréatiques ; les industriels liés aux multinationales pétrolières cherchent les moyens de contourner l’interdiction votée par nos représentants élus. Pour conserver notre patrimoine : ressources en eau, terres agricoles, attractivité touristique et nombreux emplois régionaux... il est de notre devoir de réagir à ce nouveau déni de démocratie. Et si vous n’êtes pas encore informés sur ce sujet crucial, c’est le moment d’en profiter.  

L'excellent compte-rendu de Valéry Laramée de Tannenberg du colloque du député Gonnot, intitulé "Un piètre débat énergétique". (via Marine Jobert)
La politique énergétique est-elle une affaire trop sérieuse pour être confiée à des… politiques? Probablement pas. Toutefois, le colloque organisé le 17 janvier par le député François-Michel Gonnot (par ailleurs président de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs, Andra) montre la difficulté d’aborder sereinement cette question d’intérêt majeur. Intitulée «le bouquet énergétique dans tous ses débats», cette réunion était l’occasion de débattre de l’évolution du mix énergétique hexagonal «avec tous les acteurs importants du secteur». Or nombre de ces acteurs brillaient par leur absence à la tribune de la Maison de la chimie, à Paris. Aucun élu local, représentant de banque ou d’institution financière, expert de l’autorité de sûreté nucléaire n’avaient été conviés dans l’une des 6 tables rondes de la journée.  La société civile? Elle aussi était invitée à s’exprimer… dehors. Manifestement affolés par la tenue, à quelques centaines de mètres de là, d’un contre-colloque sur les gaz de schiste, les organisateurs avaient obtenu la présence d’un imposant dispositif policier pour protéger la quiétude de leur manifestation. Ce qui a d’ailleurs valu à quelques journalistes d’être refoulés par les policiers et empêchés de «couvrir» les débats. Passons.
Le programme de la réunion était, il est vrai, alléchant: énergie nucléaire, efficacité énergétique, hydrocarbures de schiste, concessions hydrauliques, énergie solaire et énergies marines. Dans les faits, les débats ont été surtout réduits à la présentation de leurs activités industrielles par la trentaine de mécènes de la manifestation. Fort heureusement, une poignée d’économistes, de députés, de hauts fonctionnaires de la Direction générale de l’énergie et du climat et de membres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE, le régulateur des marchés français de l’énergie) ont élevé le niveau du «débat». Et délivré quelques informations de choix.
Premier orateur, Jean-Marie Chevalier (université de Paris-Dauphine) a rappelé que les tendances actuelles sont incompatibles avec le but fixé à l’humanité par la convention de l’ONU sur les changements climatiques. «L’objectif des 450 parties pour million (ppm), on l’oublie. Nous suivons des trajectoires, que l’on ne peut encore quantifier, mais qui nous emmènent bien au-delà de cet objectif de stabilisation du climat», a résumé l’économiste de l’énergie.
Spécialiste du sujet au PS, François Brottes a esquissé, quant à lui, le programme énergétique du candidat Hollande. Malgré les ellipses, on devine qu’il comprendra des mesures sur la rénovation de l’habitat, la lutte contre la précarité énergétique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la modernisation des réseaux de distribution d’électricité, le renforcement des outils économiques vertueux (certificats d’économie d’énergie, quotas d’émission de gaz à effet de serre). Autant d’initiatives «qui permettront, a souligné le député de l’Isère, de réussir la transition énergétique».
Président de l’Union française de l’électricité, Robert Durdilly a voulu tempérer les ardeurs des promoteurs de la réduction à sa portion congrue du parc nucléaire français. Soulignant que «jamais les économies d’énergie ne permettraient de compenser la hausse continue de la consommation d’électricité», l’ancien patron d’Electricité de Strasbourg (une filiale d’EDF) a indiqué que toute diminution de la part de l’énergie nucléaire dans le mix national de production électrique génèrerait des coûts insupportables pour la société et «rendrait difficile l’atteinte des objectifs du Grenelle».
Ce plaidoyer pro domo a quelque peu agacé Philippe de Ladoucette. Le président de la CRE s’est étonné de ce que l’étude présentée par le patron du lobby électrique tricolore ne regarde pas au-delà des frontières. «Faire des scénarios hexagonaux, comme l’a fait l’UFE, est surprenant car, aujourd’hui, on travaille à l’intégration des marchés énergétiques européens. Quand la France exporte de l’électricité en Allemagne, le courant passe effectivement par l’Italie, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas. Et c’est la même chose en sens inverse. Toute décision prise dans un pays a des conséquences pour ses voisins. On ne peut donc raisonner sur un seul mix national, car tout est interconnecté», martèle l’ancien patron des Charbonnages de France.
Philippe de Ladoucette a, lui aussi, voulu appeler ses auditeurs à un certain réalisme économique. En respectant la réglementation existante (développement des énergies renouvelables, des compteurs communicants, modernisation des réseaux et vente à prix coûtant du quart de l’électricité nucléaire aux concurrents d’EDF) et en appliquant les recommandations de l’Autorité de sûreté nucléaire, le président de la CRE estime que les tarifs de l’électricité devront mécaniquement progresser de 30% d’ici 2016.
Cet appel aux politiques a été repris à la volée par Dominique Maillard. Le président du Réseau de transport de l’électricité (RTE, le gestionnaire des réseaux de transports) a indiqué que le développement nécessaire des interconnexions avec les pays voisins allait coûter environ 3,5 milliards d’euros en 20 ans. «Ce n’est pas un problème économique, mais d’acceptabilité sociale», a-t-il rappelé. Regrettant que ces dernières décennies, le gestionnaire des lignes à très haute tension n’ait bénéficié d’aucun soutien politique pour sécuriser ainsi l’approvisionnement en électrons du pays.
Agacé aussi, Pierre-Franck Chevet. On ne doit pas considérer, a rappelé le directeur général de l’énergie et du climat (DGEC), qu’un débat sur l’électricité vaut pour tout le système énergétique. «80% de l’énergie consommée en France provient des hydrocarbures. Si vous réglez 100% des problèmes du secteur électrique, vous ne réglez que 100% de 20% du problème», souligne l’ancien directeur de l’Ecole des mines de Douai.
En clôture, Nathalie Kosciusko-Morizet a donné sa définition du mix énergétique idéal: «Il doit respecter les exigences économiques, environnementales et sociétales». A l’évidence, nous n’en sommes pas encore là.
et encore : 17.1.2012 - COLLOQUE - LE COMPTE RENDU 17.1.2012 - COLLOQUE - LE COMPTE RENDU
98801_manifestation-contre-l-exploitation-du-gaz-de-schiste.jpgLes « anti-gaz de schiste », venus de toute la France, se sont mobilisés à Paris en parallèle au colloque de la Maison de la chimie intitulé « Le bouquet énergétique dans tous ses états ! » avec parmi les questions à l’ordre du jour : « L’interdiction française : comment en sortir ? ». Ce qui démontrerait la volonté à peine dissimulée des puissants lobbies des hydrocarbures de contourner la loi Jacob du 13 juillet.
Mobilisation multiple
Alors pour le collectif Ile-de-France « Non aux gaz et pétroles de schiste », l’heure était à la riposte. Il a donc organisé un « Contre-colloque d’information » ouvert à tous et gratuit dans l’hémicycle du conseil régional d’Ile-de-France. Sa vocation était d’informer sur les enjeux, les réalités, le cadre juridique et environnemental de l’exploitation du gaz de schiste. En parallèle, une association nationale indépendante et apolitique qui lutte contre la fracturation hydraulique, organisait un rassemblement citoyen le matin de 9h à 14h sur l’esplanade des Invalides. Les participants y ont brandi des reproductions grands formats des permis d’exploitation délivrés dans leurs régions. Cette action était suivie par une conférence de presse pour dénoncer la propagande qui occulte les enjeux et les dangers, et pointe du doigt le déni de démocratie et l’opacité sur ce dossier. Même motivation pour Pierre Jugy (sans étiquette), maire de Tourtour, venu représenter à Paris les élus varois déjà impliqués dans la lutte contre l’exploration de gaz de schiste. Il s’est inscrit à la table ronde du colloque « officiel » dans le but d’entendre la stratégie des lobbies et participera comme intervenant à la conférence de presse donnée par Françoise Degert, présidente de No Fracking France.   

Un permis offshore en Paca

(voir ActuS.ecocide_12 : Article le Monde (Permis « Rhône Maritime »)
Un autre mouvement, la réunion nationale des collectifs locaux anti-gaz et huile de schiste avait lieu ce week-end à Bagnolet. L’ordre du jour de ce samedi mettait l’accent sur le permis d’exploration offshore de Méditerranée qui pourrait se commuer en permis d’exploitation. Voici donc la menace d’un nouveau permis impactant la région Paca, doublonnant celui toujours en instruction, dit « de Brignoles ». Ce dernier, censé être au stade de simple demande de permis d’exploration, fait débat car faisant appel à la fracturation hydraulique il devrait être refusé dans la logique de la loi Jacob. Mais d’après les militants, impossible de connaître son statut à ce jour. Les doutes à ce sujet ont conduit Michel Berthelot, représentant des collectifs anti-gaz de schiste du Var, à se rendre à la réunion nationale des collectifs : « Nous avons abordé la question du permis off-shore Méditerranée qui soulève la plus grande inquiétude, il a été décidé de soutenir au niveau national le nouveau collectif créé à Hyères dont le but est de suivre ce permis. L’autre point abordé c’est le choix d’une posture commune face à l’hypothèse de contournement de la loi Jacob et de réclamer une définition plus stricte entre la notion d’exploitation conventionnelle et non-conventionnelle. Dans le Var, l’ampleur de la mobilisation s’accélère, nous sommes à 54 comités locaux, et nous avons dû réserver une deuxième salle au cinéma Eldorado de Draguignan pour notre soirée débat du 20 janvier avec José Bové. »
Cette vidéo n'est pas répertoriée et ne peut être visionnée que par les personnes qui y accèdent via le lien.
http://www.youtube.com/watch?v=QnIJXVJgY_I&feature=share


Je découvre dans la presse l’info relayée par bon nombre d’entre vous comme si cela était une nouvelle. Oui, TOTAL a déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Paris le 12 décembre 2011 (N° Rôle : 1121-981/1) et OUI, nous anti-gaz-de-schiste sommes dans la procédure par la contribution de 25 d’entre nous partie prenante dans ma requête en intervention volontaire reçue par le T.A. le 28.12.2011 (lettre suivie 1K 003 126 9886 5). Qu’on se le dise !
Le géant pétrolier Total a déposé un recours administratif pour contrer l'abrogation de son permis d'exploration des gaz de schiste dans le sud de la France. Cette interdiction avait été décidée par le gouvernement en octobre, suite à la loi interdisant l'usage de la fracturation hydraulique. "Total respecte la loi. Notre position, c'est que la loi ne justifiait pas l'abrogation de ce permis", et "nous avons déposé un dossier devant le tribunal administratif de Paris" contre cette décision, a déclaré Bruno Courme, qui dirige les activités de Total dans les gaz de schiste en Europe, lors d'une conférence organisée à Paris par le club Energie et Développement.
4 327 KM2 DU NORD DE MONTÉLIMAR JUSQU'À MONTPELLIER
Le gouvernement avait annoncé le 3 octobre l'abrogation des trois permis d'exploration d'hydrocarbures visant la recherche de gaz de schiste, à la suite de la loi adoptée en juillet interdisant en France la technique controversée de la fracturation hydraulique, accusée de polluer les sous-sols. Total avait fait part de sa "surprise" suite à cette décision, le groupe s'étant explicitement engagé à ne pas utiliser la fracturation hydraulique dans son dossier remis au gouvernement, contrairement à l'autre entreprise sanctionnée, l'américain Schuepbach. Mais le gouvernement avait reproché au groupe pétrolier de ne pas avoir "suffisamment explicité" les techniques de substitution auxquelles il comptait avoir recours. Le permis accordé à Total, dit "de Montélimar", couvrait une vaste zone de 4 327 km2 du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier, sur plusieurs départements dont l'Ardèche, la Drôme et le Gard, centres de la contestation contre le gaz de schiste en France. Les deux autres permis, également situés dans le Midi, étaient détenus par le groupe américain Schuepbach.
Situation normal, all fracked up: Obama embraces fracking
By RL Miller, 17 Jan 2012 11:55 AM
obama.jpgLast week, the Obama administration gave what may be its first formal statement favoring hydraulic fracturing, or fracking, of natural gas, in a report called Investing in America: Building an Economy That Last [PDF]. Until now, the Environmental Protection Agency has, generally, been moving slowly on the issue, with initial study results due out this year and a final report due in 2014. However, the Investing in America report endorses the “safe and environmentally responsible” extraction of natural gas.
je n’ai pas pour habitude de diffuser des articles en anglais sans les traduire, mais là je suis un peu épuisée. Je le ferais dans un prochain numéro. Merci de votre compréhension (danièle favari)
18.1.2012 - OBAMA embraces fracking 18.1.2012 - OBAMA embraces fracking

Demande de moratoire sur l'utilisation de la fracturation hydraulique : PETITION
Pour signer cette pétition, vous devez compléter 3 étapes :
1.    Étape 1 : remplissez le formulaire sous le texte de la pétition et envoyez-le (vous devez accepter les conditions à respecter pour pouvoir signer la pétition avant d’envoyer le formulaire).
2.    Étape 2 : consultez votre boîte de courriels et ouvrez le message envoyé par l’Assemblée.
3.    Étape 3 : dans ce message, cliquez sur le lien vous permettant d’enregistrer votre signature.
Vous ne pouvez signer la même pétition qu’une seule fois.
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2481/index.html


Lu dans le "numéro 84 de La Revue internationale et stratégique, que publie l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), un article sur les gaz non conventionnels." :
"[...] l’exploitation du gaz de schiste (surtout si ce gaz est bon marché) pourrait à terme constituer une menace pour la compétitivité du nucléaire, comme c’est le cas aujourd’hui aux États-Unis. Ainsi « la France est sortie du gaz de schiste avant même d’y être entrée » comme a pu le dire un haut responsable français de l’énergie.[...]"
J'avais été étonnée de la "relative" facilité avec laquelle l'exploitation des gazs de schiste avait été "suspendue", en France... la réflexion ci-dessus apporte un "éclairage" intéressant....
 FRANCE INTER
Pierre Rhabi sur France INTER
Pierre Rahbi et Colibris viennent de lancer leur propre campagne citoyenne.
C'est un mouvement parallèle à la campagne présidentielle. Intitulée "Tous candidats 2012", elle se distingue en de nombreux points à celle des candidats à l'Elysée. Ici, pas de politique politicienne, pas de petites phrases assassines, pas de promesses démagogiques.  "Tous candidats 2012" propose à chacun d'être le propre acteur de sa politique, à son niveau. En tant que citoyen et consommateur, chacun est appelé à réaliser un vrai changement de société.
L'objectif est d'atteindre 25.000 candidats. Il y en a déjà 16 000.
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-la-sobriete-heureuse

L’eau est l’élément le plus important de notre planète :
Elle recouvre plus des 3/5ème de la surface du globe terrestre. Sans eau, pas de vie… Mais quel est donc cet élément que nous connaissons tous, et dont nous ne savons finalement pas grand-chose ? Alors que le 6e Forum mondial de l’eau se réunira à Marseille en mars prochain, ce documentaire fascinant donne la parole à d’éminents scientifiques, écrivains et philosophes. Ils y révèlent leurs découvertes étonnantes sur l’eau et ses innombrables secrets.
Plus des trois cinquièmes de la surface du globe terrestre sont recouverts d'eau, mais que savons-nous vraiment de cet élément énigmatique ? D'éminents scientifiques, écrivains et philosophes essaient de décoder le secret de l'eau. De nombreuses expériences révèlent de manière impressionnante que les influences de l'environnement laissent des traces marquantes dans l'eau : tout ce qui se passe autour de l'eau y est aussitôt enregistré. Tout ce qui entre en contact avec l'eau laisse une trace ! Est-ce que nos ancêtres connaissaient déjà ce secret, lorsqu'ils ont essayé de transformer, avec des récipients en argent, de l'eau ordinaire en eau qui guérit ? Comment des émotions humaines influencent durablement la structure de l'eau ? Et est-ce que l'eau aurait même une mémoire, comparable au disque dur d'un immense ordinateur, qui mémoriserait l'intégralité des données de la vie pour toujours ?
Water, le Pouvoir Secret de l’Eau un film de Julia PERKUL - Documentaire russe - Durée : 83’ - Distributeur : Jupiter Films
L’expédition MED 2010/2013 est une grande campagne scientifique et environnementale en Méditerranée, qui mobilise une équipe de chercheurs issus d'une dizaine de laboratoires universitaires européens. Inédit en France et en Europe, ce programme de recherche met en lumière un phénomène alarmant, la présence d'une pollution quasi invisible, susceptible de rentrer dans notre chaine alimentaire : les microfragments de plastiques.  La première série d'analyses des échantillons réalisée par l'IFREMER et l'université de Liège, estiment qu'environ 250 MILLIARDS de microfragments de plastiques contaminent la Méditerranée en surface.  La mer Méditerranée est-elle en train de devenir une "soupe de plastique" ingérée par les poissons et même le plancton, base de toute la chaîne alimentaire ?
Nouvelle tentative pour exploiter la glace de feu
Le lundi 16 janvier 2012 à 18h 42 par Valéry Laramée de Tannenberg
 Politique & Société, Recherche
Extrait :Voilà des années que les géologues cherchent à exploiter le fabuleux potentiel énergétique des hydrates de méthane. Aussi baptisé clathrate, cet étrange «cristal», essentiellement constitué de méthane et d’eau, s’est formé à partir du carbone organique, au fil des âges géologiques. Les principaux gisements se trouvent dans certains fonds marins et dans le permafrost. Selon les estimations sommaires du service géologique américain, la quantité de carbone piégé par les hydrates de méthane pourrait s’élever à 10.000 milliards de tonnes: deux fois le tonnage de carbone piégé dans les gisements connus de combustibles fossiles. Ou 13 fois la quantité de carbone actuellement contenu dans l’atmosphère
http://www.expeditionmed.eu/petition/
GREENPEACE.jpg
Le 5 décembre 2011, onze militants Greenpeace s’introduisaient sur les sites nucléaires de Nogent-sur-Seine et du Cruas démontrant ainsi des des terribles lacunes de la sécurité nucléaire en France.
Intrusion à la centrale nucléaire de Nogent : neuf militants jugés vendredi
REIMS - Neuf militants de Greenpeace doivent comparaître vendredi devant le tribunal correctionnel de Troyes où ils sont poursuivis pour violation de locaux professionnels et dégradations en réunion, après leur intrusion fin 2011 dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube). Le 5 décembre 2011, des militants de Greenpeace s'étaient introduits dans deux centrales, à Nogent-sur-Seine et Cruas (Ardèche), déjouant la surveillance des gendarmes pendant près de 14 heures en tout, afin d'illustrer les failles de la sécurité des installations nucléaires.  Les prévenus de Nogent, six femmes et trois hommes âgés de 22 à 60 ans, encourent pour ces délits jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Cinq d'entre eux sont également poursuivis pour refus de se soumettre à un prélèvement ADN, un délit passible d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende. Les peines encourues sont disproportionnées au regard de la réalité des faits, d'autant que les intrusions dans ce type de site sont régies par l'article 413-7 du code pénal qui prévoit six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende, a expliqué à l'AFP Alexandre Faro, l'avocat de Greenpeace. Cet article et les peines encourues sont d'ailleurs clairement mentionnés sur les panneaux d'interdiction (...) tout autour des centrales, a-t-il précisé. On cherche manifestement à faire peur pour dissuader les militants de réitérer ce genre d'action. Pour le parquet de Troyes, les termes des poursuites relèvent d'un choix d'action publique. On a préféré retenir un texte générique comme comme on l'aurait fait pour toute autre installation industrielle sans retenir de spécificité particulière, a expliqué Alex Perrin, procureur de la République. Selon Greenpeace, une centaine de militants sont attendus vendredi matin dès 8 heures devant le tribunal pour manifester leur soutien envers les prévenus. Nous sommes en droit d'attendre une forme de clémence de la part des magistrats car notre action a permis d'identifier une faille dans la sécurité des centrales, on a rendu service au gouvernement comme à l'exploitant nucléaire, a plaidé Sophia Majnoni, chargée de la campagne nucléaire de Greenpeace. Par ailleurs, les deux militants qui s'étaient introduits à la centrale de Cruas doivent comparaître le mardi 24 janvier devant le tribunal correctionnel de Privas, poursuivis également pour violation de locaux professionnels et dégradations en réunion.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/soutien-militants-greenpeace-416.html

EDF juge très encourageants les tests d'une hydrolienne en Bretagne
RENNES - EDF a jugé mardi très encourageants les premiers tests de son hydrolienne prototype immergée au large de Paimpol, près de l'île de Bréhat (Côtes d'Armor). Les résultats de ces premiers tests sont satisfaisants et confirment les hypothèses retenues pour le projet d'un parc sous-marin de quatre hydroliennes d'une puissance unitaire de 0,5 MW à cet endroit, a indiqué EDF. L'hydrolienne baptisée L'Arcouest d'un diamètre de 16 mètres pour 850 tonnes, avait été immergée à une profondeur de 35 mètres, pour tester son fonctionnement en conditions réelles.Selon EDF, la rotation (des pales et du rotor de l'alternateur) a été conforme aux attentes et l'essentiel des contrôles mécaniques sont désormais validés. Cette première expérimentation va permettre d'apporter des améliorations notamment sur l'étanchéité et les connexions électriques, précise le groupe.L'hydrolienne a été relevée et va retourner à Brest, où elle va être démontée et regardée de près par les techniciens, qui vont aussi exploiter les données des multiples capteurs dont elle était dotée.Une deuxième phase de tests devrait démarrer à la fin du 1er semestre 2012, a précisé EDF dans son communiqué. L'objectif affiché par le groupe français au moment de l'immersion du prototype était de raccorder les quatre hydroliennes au réseau électrique à la fin 2012. Les quatre machines pourront alimenter de 2.000 à 3.000 foyers. Elles sont construites par l'irlandais OpenHydro avec le concours de DCNS, et constituent une première mondiale selon EDF.

Bibliographie et sources :
Romandie news
La Marseillaise
Mille sabords
GRIST.org
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e.mail : nongazdeschisteinfos@gmail.com
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