Actus.ecos_37

Publié le par nongazdeschisteinfos

TO MORROW 15th february : Josh FOX, GASLANDmovie appears in Court !!

Demain, 15 février, Josh FOX  comparaît devant la Cour pour « intrusion illégale » : encore quelques (211) signatures !!

29,789....Just 211 more... tomorrow is the day ....Josh intends to personally deliver your petition signatures to Rep. Harris before his court date next week. We'd like to see Rep. Harris's face when Josh walks in with a giant stack of petitions.  We need to send a strong message to Rep. Harris, so this petition has to be huge. Help spread the word on Facebook and Twitter and by forwarding the message below to your friends.  We need your help to get to 30,000 petition signatures before next week. Please share today. Fracking's risks are too great for it to be debated behind closed doors. The public has to know the truth about the process -- without the influence of campaign contributions -- before it is allowed to continue....

http://action.workingfamiliesparty.org/p/dia/action/public/?action_KEY=5377 


Exposing the Oil and Gas Industry’s False Jobs Promise for Shale Gas Development: How Actual Employment Data Show Minimal Job Creation

 Fausse promesse des Cies pétrolières pour l’emploi : les statistiques le montrent !

False jobs promise/blog


SOS Butler County: Black Water + Purple Water = A Fracking Nightmare

February 11, 2012 |by Iris Marie Bloom

Comté de BUTLER : L'eau noire + l'eau pourpre = un cauchemar dû au Fracking

Kim McEvoy parvient à trouver un endroit pour poser un plateau des gâteaux dans une cuisine où chaque surface disponible est couverte de cruches d'eau. Une partie de l'eau est buvable : c’est l'eau que son mari remplit à son travail, en utilisant des cruches, car l'eau qu'elle tire de son puits n’est plus potable depuis 2008. Dans plusieurs de ces cruches, l’eau a une couleur brunâtre-grisâtre car l'eau qui vient de son robinet de cuisine, est marqué  d’un “ X » avec un marqueur noir. Le robinet de cuisine Kim a été relié depuis la compagnie de forage, Rex Energie, à partir d’un grand récipient en plastique et qui va lui fournir de l'eau de rechange jusqu'au 16 janvier….. Et après, et après ………..

http://protectingourwaters.wordpress.com/2012/02/11/sos-butler-county-black-water-purple-water-a-fracking-nightmare/


 End of the Boom: The True State of the Shale Gas Industry

By Kurt Cobb | Tue, 07 February 2012 23:31 | 3

La fin d’un boom : la véritable situation de l'industrie du gaz de schiste

Investors: Get a free copy of our latest investment report: The Biggest Upside Stock in the Bakken Oil Formation. This junior company already has great operational success on its huge Bakken land position... and could very well be the next "Bakken Buyout."

Investisseurs : Obtenez une copie de notre dernier rapport d'investissement. L’année dernière,  le Comité du gaz, un consortium qui étudie les investissements à long terme, a estimé que les Etats Unis recélaient un potentiel de 687 trillion de m3 (tcf). (cette optimiste évaluation prépare le terrain pour l’après-notion répandue que les Etats-Unis ont 100 ans d’approvisionnement selon la consommation courante, estimée à 615 tcf (1 Tcf vaut 28 G.m³ ou 166 Mbep. Il arrive aussi de mesurer le gaz en tonnes équivalent pétrole (1 Tep = 7,2 bep), ou en masse lorsqu'on le liquéfie.)

Paintedpony/blog

Mais, dans ses perspectives énergétiques annuelles pour 2012, l'administration de l'information d'énergie des États-Unis (l'EIE) a minoré son évaluation des ressources techniquement récupérables de gaz de schiste des États-Unis du tcf 827 au tcf 482. (ressources économiquement récupérables) Une grande partie de cette dévaluation de l'EIE vient d’une chute de la production dans le Marcellus Shale, qui est de loin le plus grand des gisements des États-Unis englobant de vastes régions : New York, Pennsylvanie, Virginie Occidentale aussi bien que des sections de l'Ohio, du Kentucky et du Tennessee. Cette dégradation vient des résultats de forage maintenant disponibles tandis que la production pour extraire le gaz à partir du schiste de Marcellus s’accélère. L'EIE a donc estimé les ressources techniquement récupérables prévues du tcf 410 au tcf 141. Cette évaluation demeure bien au-dessus de l'année dernière (tcf 84).

Cela devrait nous indiquer que l'ère des horizons illimités pour des combustibles fossiles a pris fin. Toute la technologie de pointe qui a été censée apporter l'abondance éternelle sous forme de combustibles fossiles nous donne maintenant que de meilleures évaluations de ce qui sera disponible, à savoir, pas autant que nous l’avons pensé.

En attendant, dans d'autres secteurs du monde, la production de gaz de schiste a augmenté. Exxon Mobil Corp. a récemment annoncé que deux forages d'exploration en Pologne - pays censément être riche en gaz de schiste – n’étaient pas productifs. La compagnie avait déjà abandonné un investissement $75 millions en Hongrie en 2009 après un forage qui a rapporté plus d'eau que de gaz. Les forages de gaz de schiste en Europe indiquent maintenant ce qui a été le cas plus tôt aux Etats-Unis. ; à savoir que l’idée  que l’on puisse obtenir des productions viables est fausse.

Pendant que les nouvelles au sujet des futurs approvisionnements deviennent de plus en plus alarmiste, l'exagération des médias semble augmenter : « la découverte des centaines d'années du gaz naturel dans les gisements mondiaux de schiste garantit que le solaire et l’éolien ne produiront jamais une grande partie du « mix-energétique" du monde. Les gisements de gaz de schiste continuent à décevoir, et se mesurent non pas en siècles, et sont conçus pour obscurcir le manque des résultats d'exploration de gaz de schiste et d’assombrir les prévisions les plus optimistes. By. Kurt Cobb

http://oilprice.com/Energy/Natural-Gas/End-of-the-Boom-The-True-State-of-the-Shale-Gas-Industry.html 


19:30 le journal
En SUISSE, on parle encore du gaz de schiste dans les média. En FRANCE, alors que l'exploitation veut s'installer en Haute-Savoie, RIEN dans nos média !!! Que font nos journalistes ???????? !!!

Gaz de schiste: la fracturation hydraulique inquiète à cause du précédent américain

Aux Etats-Unis, elle est pratiquée depuis la fin des années 1970 et présente des dangers pour l'environnement. Officiellement, elle est même interdite en France, mais la loi comporte des...

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/3775847-gaz-de-schiste-la-fracturation-hydraulique-inquiete-a-cause-du-precedent-americain.html


La recherche de gaz de schiste va reprendre dans le sud-est du Nouveau-Brunswick

Mise à jour le lundi 13 février 2012 à 8 h 07 HNE

Équipement servant à la prospection de gaz de schiste (archives).

L'entreprise Southwestern Resources Canada mènera des tests sismiques au printemps dans la région de Kent, au Nouveau-Brunswick, dans l'espoir de trouver des gisements intéressants de gaz de schiste.

La mairesse de Rogersville, Pierrette Robichaud, a été prise de court lorsqu'un représentant de l'entreprise l'a appelé pour l'informer du projet. « Un peu oui parce que je pensais que tout ça était arrêté dans le moment. Alors, ça m'a pris par surprise », dit-elle.

La SWN voulait l'avertir qu'elle allait mener des tests sismiques, sans faire de fracturation hydraulique. Ce procédé suscite beaucoup d'opposition.

« Il m'a dit que ce n'était certainement pas du fracking. C'était juste pour faire de premiers tests. » — Pierrette Robichaud, mairesse de Rogersville

L'entreprise a également appelé les maires de Richibouctou et de Saint-Louis-de-Kent. Les tests n'auront pas lieu à l'intérieur des limites des municipalités, mais assez près semble-t-il pour que la SWN Resources Canada avertisse les maires.

Le maire de Saint-Louis-de-Kent, Louis Arseneault, dit vouloir consulter son conseil avant de prendre une position. Pierrette Robichaud aussi va en discuter avec son conseil dès lundi.

http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2012/02/13/002-projet-recherche-gaz-schiste-kent-nb.shtml


Susquehanna River Basin panel to reconsider water permits

January 24, 2012|By Andrew Maykuth, Inquirer Staff Writer

The Susquehanna River Basin Commission will reconsider more than 20 water permits it approved for Marcellus Shale gas drillers during a raucous meeting last month that was disrupted by antidrilling activists. The SRBC said Monday that it would hear new public comment Feb. 16 for 24 water-withdrawal applications it approved in December. Environmental groups have questioned the validity of the commission's vote, which was conducted hastily after demonstrators interrupted public testimony.

La Commission du Susquehanna River Basin reconsidérera plus de 20 permis octroyés à des foreurs de Marcellus Shale gas le mois dernier au cours d’une réunion perturbée par des  activistes anti-gaz-de-schite. Des groupes environnementaux ont mis en doute la validité du vote de la commission, qui a été conduite à la hâte après des manifestations. La commission considère le vote comme valide, mais reconsidérera les décisions après la nouvelle audition.

http://articles.philly.com/2012-01-24/business/30659564_1_marcellus-shale-public-testimony-susan-obleski


Chesapeake va vendre 10 à 12 milliards de dollars d’actifs

Le 14 février 2012 par Astrid Gouzik

 

STOP FRACKING FAUCILLE

© Swisscan - Flickr - C.C.

Le groupe énergétique américain a annoncé lundi 13 février son vaste programme de cessions d’actifs afin de financer ses investissements.  S’il reçoit une "offre convaincante", le groupe pourrait sortir totalement du Bassin Permien, au Texas. Il s’agit de l’une des formations les plus riches en hydrocarbures des Etats-Unis. C’est ce que précise Chesapeake dans un communiqué, affirmant avoir d’ores et déjà reçu "des demandes du secteur sur une éventuelle sortie du Bassin Permien".

Ces actifs "représentent environ 5% du total des réserves prouvées nettes et de la production actuelle du groupe". Chesapeake espère générer des liquidités de 6 à 8 milliards de dollars en 2012, et ainsi financer ses investissements. "L'entreprise entend terminer ces transactions d'ici la fin du troisième trimestre", est-il indiqué dans un communiqué.

Atteindre l’équilibre de la trésorerie

En cédant une autre portion de ses actifs de distribution, il espère amener "amener le total des revenus des cessions d'actifs cette année à une fourchette de 10 à 12 milliards de dollars".

Enfin en augmentant la production de liquides (pétrole et gaz liquéfiés) devrait lui permettre d’atteindre en 2014 l’équilibre entre "la trésorerie issue de ses opérations et ses dépenses prévues de forage et d'investissement".

http://www.usinenouvelle.com/article/chesapeake-va-vendre-10-a-12-milliards-de-dollars-d-actifs.N168676?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+a-la-une+%28Usine+nouvelle+-+A+la+une%29#xtor=RSS-215


La transition énergétique, c’est maintenant !???

Le Président de la République a donc usé de son droit de grâce envers l’entreprise Photowatt. Parmi les nombreuses entreprises de la filière photovoltaïque décimées par l’imprévoyance et l’incohérence du Gouvernement, l’une d’entre elle sera donc sauvée.

13/02/2012 | Ecrit par Marie Hélène Aubert et Laurence Rossignol | Environnement

Personne n’est dupe que c’est surtout au calendrier électoral que Photowatt doit son possible salut. Cette intervention témoigne de la place inédite, dans l’élection présidentielle, de la question énergétique dans le débat présidentiel. La crise économique est aussi une crise énergétique et environnementale. L’accès à l’énergie et la transition énergétique sont à la fois une donnée du désordre global et  un enjeu de sortie de crise. Il est dans ces conditions normal, et utile que la transition énergétique s’impose dans la confrontation des projets.

Nous avons jusqu’à présent vécu dans une évidence énergétique consensuelle. Aujourd’hui, l’évidence et le consensus se sont profondément fissurés. L’énergie symbolisait le progrès collectif et individuel, jusqu’à ce que les symboles se dégradent  sous le double effet du réchauffement climatique et de la catastrophe nucléaire de Fukushima. La fée électricité pourrait donc se changer en Carabosse et dévaster le futur et le présent de la planète ?

En France, le débat met face à face une droite productiviste arc-boutée sur son choix du tout nucléaire, pourtant responsable de nous avoir fait perdre 5 ans dans l’indispensable transition énergétique et la gauche porteuse avec François Hollande d’une refondation de son projet autour la social-écologie. La réduction de la part du nucléaire à 50% en 2025 est une proposition à la fois sérieuse et assumée. Sérieuse et assumée, car il nous faut dans le même temps penser le sevrage aux énergies fossiles, réduire la part du nucléaire, garantir notre indépendance énergétique et assurer l’accès des particuliers et des entreprises à une énergie abordable. Le volontarisme de la gauche s’oppose ici à la vision à court terme d’une droite installée dans le  « train-train » du réalisme économique. Dans l’instant, c’est incontestablement plus facile. Mais l’imprévoyance et le renoncement ne préparent pas notre pays au monde de demain. Les 30 glorieuses ne reviendront jamais et l’épuisement des ressources naturelles modifie durablement les règles du jeu de la compétition internationale. Nos modes de production et nos modes de vie énergivores ne sont plus compatibles avec les enjeux environnementaux. C’est désormais à l’aune des critères du développement durable que doivent être faits les choix politiques en matière d’énergie, d’aménagement du territoire,  d’urbanisme, de transports, de logement et de stratégie industrielle. La cohérence environnementale de l’action du gouvernement se lira donc dans l’architecture ministérielle. Le sabordage des énergies renouvelables et  la soumission de la politique énergétique au ministère de l’industrie, et donc à ses fleurons, sont liés. Dès lors que les intérêts économiques des industries nucléaires et électriques orientent la politique énergétique, il n’y a place ni pour une baisse réelle de la consommation, ni pour le développement des énergies renouvelables,  hors de leur contrôle.  Rien d’étonnant donc que, dans la brochure publiée par le Ministère de l’Industrie pour présenter le rapport de la Commission Energie 2050, ne  soient évoquées ni les économies d’électricité ni à la facture finale de l’usager !

L’alternative à cet aveuglement est dans un modèle énergétique, sobre,  diversifié, déconcentré et appuyé sur un réseau de PMI/ PME fort. Il est interdépendant d’une agriculture et d’une industrie réorganisées autour des circuits courts, de l’économie circulaire et de la mobilité propre.
L’enjeu du grand débat sur l’énergie que nous mettrons en place avec François Hollande à partir de mai prochain sera justement de mettre autour de la table tous les acteurs du monde de l’énergie, grands et petits, pour que toutes les voix soient entendues et que toutes les solutions soient explorées. C’est la clef d’une transition énergétique et environnementale réussie.

Cosignataires de ce texte : Marie Hélène Aubert (chargée du pôle énergie-développement durable dans la campagne de François Hollande), Laurence Rossignol (sénatrice, SN Environnement-PS), Philippe Martin (député, SNA environnement-PS),  Jean Paul Chanteguet (député), Philippe Plisson (député), David Dornbusch (President de Cleantuesday).

Rapport "Besson" : le coût de l'électricité va augmenter au cours des prochaines décennies

 

PHOTO CENTRALE

En 2050, l'ensemble des 58 réacteurs du parc nucléaire français auront atteint 40 années de mise en service - Photo Reuters

Par latribune.fr avec Reuters

Le coût de l'électricité va augmenter au cours des prochaines décennies en France quelle que soit la politique énergétique adoptée mais le nucléaire restera l'option la moins coûteuse, surtout si la durée de vie des centrales est prolongée jusqu'à 60 ans, selon un rapport présenté ce lundi par Eric Besson.  

Le gouvernement avait commandé en octobre dernier ce rapport, dans un contexte où l'énergie nucléaire provoque de nombreux débats, notamment nourris par la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon et la campagne pour l'élection présidentielle en France avant le premier tour du 22 avril.

A l'horizon 2030, le consommateur paiera plus cher sa facture d'électricité, en particulier si la France recourt massivement aux énergies renouvelables, d'après les scénarios étudiés par la Commission Energies 2050. Le développement massif des énergies renouvelables augmenterait de 50 à 100% le coût de production de l'électricité, selon son rapport présenté lundi par le ministre de l'Energie Eric Besson.
"La structure des coûts que l'on peut envisager en 2030 maintient un avantage pour l'option nucléaire", indique le document, qui préconise le prolongement de la durée de vie des réacteurs français aussi longtemps que l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) le permettra. A travers son rapport, la commission Energies 2050 recommande également de "ne pas se fixer aujourd'hui d'objectif de part du nucléaire à quelque horizon que ce soit, mais (de) s'abstenir de compromettre l'avenir et pour cela maintenir une perspective de long terme pour cette industrie en poursuivant le développement (des réacteurs) de la génération 4".

"PERTE DE VALEUR"

En 2050, l'ensemble des 58 réacteurs du parc nucléaire français auront atteint 40 années de mise en service, pour lesquelles l'ASN a donné son accord de principe. Dans l'un des scénarios développés par le rapport, la France pourrait choisir d'accélérer le passage aux réacteurs de troisième génération (EPR) pour remplacer les centrales qui atteindraient 40 ans et devrait dans ce cas construire au moins deux EPR par an pendant 10 ans.

Cependant, le scénario le moins coûteux selon Energie 2050 serait de prolonger la vie du parc nucléaire jusqu'à la sixième visite décennale, soit 60 ans, sous réserve d'une autorisation de l'ASN. L'opérateur des centrales françaises EDF s'est déjà prononcé en faveur de cette durée de vie. La fermeture à 40 ans au lieu de 60 ans de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), symbole de la contestation anti-nucléaire, constituerait un manque à gagner de l'ordre d'un milliard d'euros (en valeur actualisée 2012) pour son exploitant EDF, selon le rapport. Mise en service en 1977, Fessenheim est la plus vieille centrale du parc français tandis que celle de Civaux (Vienne), mise en service en 1999 est la plus récente, selon les données fournies par EDF.

"Au total, pour une soixantaine de réacteurs, à la perte de valeur due au 'non prolongement' de réacteurs potentiellement capables de produire pendant 10 à 20 ans de plus, se rajouterait un deuxième effet puisque les réacteurs nucléaires arrêtés seraient remplacés par des équipements dont le fonctionnement serait nettement plus onéreux, quelle que soit leur nature", selon le rapport Energies 2050. "L'ordre de grandeur du total de cette perte de valeur économique serait d'une centaine de milliards d'euros, voire plus."

"PRO-NUCLÉAIRES FORCENÉS"

Eric Besson avait partiellement révélé dimanche les conclusions de ce rapport, affirmant clairement que la prolongation de la durée de vie des centrales était l'option préférée du gouvernement. Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, favori des sondages, a prévu dans son programme de fermer Fessenheim et de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité française à l'horizon 2025. Dans cette hypothèse, dont le scénario de réduction progressive du nucléaire présentée par le rapport se rapproche le plus, le coût complet de production de l'électricité atteindrait 69 à 79 euros par mégawatt-heure en 2030, avec 100.000 à 150.000 destructions d'emplois, contre 52 à 59 euros dans le scénario d'une prolongation du parc actuel.

"Le scenario d'une réduction de 75% à 50% en 2030 (...) représente aussi un accroissement de moitié de nos émissions de gaz à effet de serre de notre parc électrique et une augmentation importante de nos importations d'énergies fossiles. Ce serait donc une réduction forte de notre indépendance énergétique pour la production d'électricité" a déclaré Eric Besson lors d'une conférence de presse. Dénonçant une commission composée de "pro-nucléaires forcenés", l'observatoire du nucléaire a estimé que les conclusions du rapport étaient "nulles et non avenues". Claude Mandil, vice-président de la commission, s'est pour sa part défendu de toute partialité : "Nous n'étions pas plus pro-nucléaires que nous n'étions anti-nucléaires. Nous avons essayé d'être objectifs mais, s'il fallait qualifier cette commission, elle était anti-gaspillage."

latribune.fr avec Reuters - 13/02/2012, 13:24  | 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120213trib000682848/rapport-besson-le-cout-de-l-electricite-va-augmenter-au-cours-des-prochaines-decennies.html 


 Le nucléaire confirme sa pôle position dans les thèmes de campagne. A la demande du ministre de l’énergie Eric Besson, le rapport hautement politique «Energies 2050» a en effet été remis ce 13 février par Jacques Percebois et Claude Mandil. A partir de 4 scénarios possibles pour l’offre française d’électricité, le rapport prône la prolongation du parc nucléaire existant, non sans soulever de nombreuses critiques.

MIS A LA RETRAITE : PAS AVANT 60 ANS !!
Les réacteurs nucléaires doivent fonctionner au-delà de 40 ans pour l'Etat

Le 13 février 2012 par Morgane Remy

 

© ClicGauche - Wikipedia - C.C.

Pas de pré-retraites pour les centrales nucléaires ! Voilà ce que retient le ministère de l’Industrie du rapport  "Energie 2050", remis le 13 février. Pour le gouvernement, il faut que les centrales tournent pendant 60 ans pour conserver une indépendance énergétique.

"Une réduction à 20% de la part du nucléaire à l’horizon 2030 pourrait se traduire par un renchérissement du prix de l’électricité de 20 à 30%", estime le gouvernement. Des déclarations s'appuyant sur les premières conclusions du rapport "Energies 2050" remis à Eric Besson ce lundi 13 février par les rapporteurs Jacques Percebois, professeur à l'université Montpellier 1, et Claude Mandil, ancien directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie..

Selon les conclusions de la majorité présidentielle, ne pas prolonger la durée de vie de certains réacteurs induirait "une perte de valeur supérieure à 100 milliards d’euros".

Les réacteurs concernés seraient ceux potentiellement capables de produire 10 ou 20 ans de plus grâce à quelques investissements, selon les conclusions du ministère. Ne pas les utiliser pendant une décennie de plus, avec l’accord de l’ASN, impliquerait de renouveler les équipements dont le fonctionnement serait forcément plus onéreux. D’où la différence annoncée de 100 milliards d’euros.

Dans un focus, le rapport estime que l’impact de l’arrêt de la centrale de Fessenheim à 40 ans contre les 60 ans possibles coûterait 4 milliards d’euros en valeur jusqu'à 2020.

Des objectifs attribués au nucléaire

Autre argument pour ce site comme pour les autres centrales menacées : le risque de destruction d’emplois. Résultat : "EDF doit poursuivre le travail engagé avec l’ASN pour préparer les première réponses génériques attendues pour 2015 sur la possibilité que nos réacteurs nucléaires fonctionnent au-delà de 40 ans", s’engage Eric Besson.

Le rapport est donc profondément pro-nucléaire et s’inscrit dans la droite ligne du discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Fessenheim, jeudi dernier. Le nucléaire répond, toujours selon ce document, à plusieurs objectifs : diminuer le déficit de notre balance commerciale plombée par l’importation d’énergie (46,2 milliards d’euros sur les 51,4 milliards de déficit) ; produire une électricité peu chère (entre 33 et 50 euros par mégawattheure) ; ne plus dépendre autant d’hydrocarbure et d’énergies fossiles (70% de l’énergie produite en 2011) et avoir une énergie peu émettrices de CO2.

Autre volet abordé : les énergies renouvelables comme complément du mix énergétique. La nouveauté est la volonté de trouver des sous-filières stratégiques. "La France ne pourra pas être présente sur tous les maillons de la chaîne de valeur de toutes les énergies. Il faut être réaliste, en s’appuyant sur nos avantages comparatifs, en termes de tissu industriel et R&D." Le ministère conseille donc d’aller voir vers les véhicules décarbonés, les capacités de stockages et plus généralement vers les technologies peu matures comme le captage du CO2.

 Enseignements préliminaires du rapport Energies 2050/BLOG


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Planque radioactive

Le 14 février 2012 Claire Berthelemy et Fabien Soyez

Le nucléaire, c'est une bonne affaire sauf pour celui qui descend la poubelle. Actuellement, près d'un petit village de la Meuse, un gigantesque chantier attend d'abriter sous-terre plus de 70.000 mètres cubes de déchets nucléaires. Le projet effraie - à raison - les habitants. Deux organisations ont été créées pour arroser d'argent leurs élus et leur collectivité.

Entre les départements de la Meuse et de la Haute-Marne, à proximité du village de Bure, étrange ambiance. Depuis 1993, un site d’enfouissement de déchets nucléaires est en projet. Actuellement en cours de construction et baptisé Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), il pourrait à terme confiner pendant des milliers d’années 65 300 m3 de déchets de moyenne activité et 7 910 m3 de déchets de haute activité. 

http://owni.fr/2012/02/14/planque-radioactive/ 

PLANQUE RADIOACTIVE/BLOG


 Nuages de gaz et brume de micro-ondes dans la Voie Lactée repérés par Planck

 

Photo SATELLITE PLANCK

Le satellite Planck a révélé l'existence de nuages de gaz froids jusqu'alors inconnus dans notre galaxie et d'une mystérieuse "brume" de micro-ondes au coeur de la Voie Lactée, a annoncé lundi l'agence spatiale européenne (ESA). ( © AFP Eric Estrade)

PARIS (AFP) - Le satellite Planck a révélé l'existence de nuages de gaz froids jusqu'alors inconnus dans notre galaxie et d'une mystérieuse "brume" de micro-ondes au coeur de la Voie Lactée, a annoncé lundi l'agence spatiale européenne (ESA).

Ces résultats inattendus de la mission Planck, lancée en 2009 pour analyser le rayonnement fossile laissé par le Big Bang voici plus de 13 milliards d'années, sont présentés cette semaine lors d'une conférence internationale organisée à Bologne, en Italie, précise l'ESA dans son communiqué.

Les trouvailles du satellite, dont l'instrument principal est entré en sommeil le mois dernier, incluent notamment la première cartographie du monoxyde de carbone de la Voie Lactée. Le monoxyde de carbone est l'un des ingrédients des nuages de gaz froids, réservoirs de matière pouvant donner naissance à des étoiles, qui remplissent la Voie Lactée et les galaxies voisines.

Ces nuages contiennent principalement des molécules d'hydrogène mais ces dernières sont très difficiles à détecter, contrairement au monoxyde de carbone qui se forme dans les mêmes conditions et que les astronomes utilisent donc comme "marqueur" de la présence d'hydrogène.

La recherche de monoxyde de carbone depuis les télescopes au sol est un travail titanesque et les scientifiques se concentrent donc sur des portions limitées de la galaxie où ils en soupçonnent déjà la présence.

"Le gros avantage de Planck est qu'il analyse tout le ciel, ce qui nous permet de détecter des concentrations de gaz moléculaire là où ne nous attendions pas à les trouver", explique Jonathan Aumont, de l'Institut d’astrophysique spatiale (IAS, CNRS/Université Paris-Sud XI à Orsay).

Le satellite a en outre débusqué près du coeur de la Voie Lactée "une mystérieuse brume de micro-ondes qui défie à ce jour toute explication", souligne l'ESA.

Cette brume ressemble au rayonnement dit "synchrotron", une forme d'énergie produite par des électrons lorsqu'ils traversent des champs magnétiques après avoir été accélérés par des explosions de supernovas. Mais étrangement, le rayonnement synchrotron associé avec cette "brume galactique" de micro-ondes a des caractéristiques différentes des émissions observées dans d'autres régions de notre galaxie, explique l'ESA.

Différentes théories ont été avancées pour en expliquer l'origine, parmi lesquelles des supernovas particulièrement actives, des vents galactiques ou même l'annihilation de particules de matière noire, mais aucune n'a pu être validée.

Lancé le 14 mai 2009, Planck a effectué cinq relevés complets du ciel en mesurant des variations de températures de l'ordre du millionième de degré dans le rayonnement fossile, maintenant ultrafroid (-270 °C en moyenne), baignant tout l'univers.

Ces fluctuations doivent dévoiler l'état de l'univers 380.000 ans après le Big Bang. Mais les astronomes ont d'abord besoin d'analyser les signaux "d'avant-plan", comme ceux émis par notre galaxie, qui parasitent leurs observations.


 

MERCREDI 15 FEVRIER

 A 10 h, MM Claude BIRRAUX (UMP Haute-Savoie), député, Bruno SIDO (UMP - Haute-Marne), sénateur, et Christian BATAILLE (SRC - Nord), député, présenteront les conclusions du rapport de l’OPECST relatif à "L’avenir de la filière nucléaire en France". Cette présentation sera retransmise en direct sur le site Internet du Sénat.


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