Conférence environnementale : la société civile conviée ?

Publié le par nongazdeschisteinfos

Charte de l'environnement de 2004

Le peuple français, Considérant :

Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ;

Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;

Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;

Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;

Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;

Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;

Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,

PROCLAME :

Article 1er. Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.

Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi.

Article 5. Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.

Article 6. Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social.

Article 7. Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement.

Article 8. L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.

Article 9. La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement.

Article 10. La présente Charte inspire l'action européenne et internationale de la France. 


Gaz de schiste : le gouvernement ne tranche pas... définitivement 

La rencontre ce mardi matin des huit ONG ayant participé au Grenelle de l'Environnement avec le Premier ministre et la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, n'a pas permis d'éclaircir la position officielle du gouvernement sur ce dossier épineux. D'autant que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, promet "un débat à la rentrée".

D'une même voix, les ONG, qui ont rencontré ce mardi [24 juillet]  Jean-Marc Ayrault et sa ministre en charge de l'Ecologie dans la perspective de la Conférence environnementale de septembre, se sont déclarées "satisfaites, sauf sur les gaz de schiste". Satisfaites d'abord par le principe de rencontre avec un Premier ministre, lequel, selon l'engagement du candidat François Hollande, doit être le garant de la cohérence du gouvernement en matière d'environnement. Dans le cadre du Grenelle, les ONG avaient des contacts directs avec le Président, mais pas avec le Premier ministre auquel il revient en principe d'effectuer les arbitrages interministériels. Comme l'a expliqué Jean-Marc Ayrault aux ONG, chaque ministère recevra désormais une lettre de cadrage environnemental sur le principe de la lettre de cadrage budgétaire déjà bien ancrée dans les habitudes. 240712_rencontre_avec_les_ong_0.jpg

Inclure l'écologie aux réflexions fiscale et sociale : "Le gouvernement semble ouvert au dialogue, convaincu que la transition écologique peut être compatible, et même, représenter une piste de sortie possible, à la crise économique actuelle", se réjouit Cécile Ostria, directrice de la Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH) créée et présidée par Nicolas Hulot. En revanche, si les ONG ont obtenu de participer au chantier du "redressement productif", ni le calendrier (*), ni les modalités de cette participation n'ont été précisées. "Le principe d'une Conférence environnementale (programmée les 14 et 15 septembre prochains) ouverte par le président et clôturée par le Premier Ministre est une étape majeure, affirme Cécile Ostria. Mais nous regrettons l'absence de lien avec la Conférence sociale". De la même façon, si la fiscalité environnementale est inscrite à l'ordre du jour, "il ne faudrait pas que le sujet soit traité en parallèle de la réflexion plus globale prévue sur la fiscalité".


Le calendrier de la préparation
18 juillet : réunion du comité de préparation pour définir l'ordre du jour et les modalités d'organisation de la conférence.
24 juillet : rencontre entre le Premier ministre et les organisations non gouvernementales parties prenantes du Grenelle de l'environnement ;
14 septembre : le président de la République prononcera le discours d'ouverture


Evaluer le potentiel : Il semblerait que le Premier ministre ait beaucoup insisté sur l'importance de la participation citoyenne, notamment lors du débat sur la transition énergétique, qui doit s'ouvrir cet automne pour déboucher sur une proposition de loi au deuxième trimestre 2013. Le sujet des gaz de schiste devrait y être largement débattu. Pour l'heure, conformément à la volonté de la précédente ministre de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, la technique de la fracturation hydraulique, décriée pour les dégâts sur l'environnement qu'elle est susceptible de provoquer comme le montrent plusieurs cas aux Etats-Unis, est interdite par la loi en France. Problème, il faudrait en passer par là, ne serait-ce que pour confirmer le potentiel de notre sous-sol. La Pologne vient de découvrir que ses ressources étaient deux fois moins importantes qu'attendu.

Pour l'heure, la France est présentée comme l'un des pays européens les plus prometteurs. Et l'exemple américain ne se limite pas aux dégâts écologiques. L'accès à une énergie abondante et à bas coût contribue à relancer l'économie des Etats-Unis, en y créant des emplois et même en provoquant la relocalisation de pans entiers de l'industrie, telles que celle du cracking (opération consistant à casser les molécules pour les besoins de la pétrochimie). gaz-de-schiste_une-terreur.jpg

Si une nouvelle technique était mise au point... On comprend bien ce qu'une telle perspective peut avoir de tentant pour le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et sa volonté, exprimée la semaine dernière, de "regarder le dossier". Les entreprises européennes très énergétivores et en concurrence directe avec des entreprises américaines ayant accès à une énergie très bon marché sont particulièrement concernées. Delphine Batho avait rétorqué en réaffirmant l'opposition du gouvernement à la fracturation hydraulique, et en confirmant la prochaine refonte du code minier, pour le rendre plus conforme à la Charte de l'Environnement. Ce mardi, Jean-Marc Ayrault a confirmé que le sujet se traitait chez elle (et non au ministère de l'Industrie). Les ONG n'en ont pas moins regretté une "position attentiste du gouvernement".

En résumé : non à la fracturation hydraulique mais ouverture d'un "vrai débat démocratique si une nouvelle technique était mise au point". Pour l'heure, de l'aveu même des industriels, une telle technique n'existe pas. Gageons que le sujet sera bel et bien sur la table des débats à la rentrée. Le gouvernement saura-t-il trouver une position commune ou le sujet risque-t-il de s'envenimer à l'image du différend concernant les forages pétroliers en Guyane, qui s'était finalement conclu par l'éviction de Nicole Bricq du ministère de l'Ecologie ? En tout cas, Arnaud Montebourg, ne compte pas lâcher prise. "Un débat sur le gaz de schiste, auquel seront associées les deux chambres, aura lieu à la rentrée", a-t-il indiqué mardi devant les sénateurs de la commission des affaires économiques. Dominique Pialot | 24/07/2012, 16:52 - 731 mots

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120724trib000710636/gaz-de-schiste-le-gouvernement-ne-tranche-pas-definitivement.html 


ASSEMBLÉE NATIONALE : Questions au Gouvernement – 24 juillet 2012

A la question orale de Josette Pons qui interpellait J.Marc Ayrault sur le fait que « les voix du Gouvernement sont dissonantes  sur la question des gaz de schiste » et a demandé si la loi Jacob sera abrogée, Delphine BATHO a répondu qu’ EN L'ETAT ACTUEL DES TECHNIQUES, l'exploitation des GDS est interdite pour cause de pollutions durables. Elle rappelle que le Gouvernement a reçu, ce matin même, les ONG, et qu'une Réforme du Code Minier était entreprise en concertation avec un groupe de travail.


Gaz de schiste : À quoi joue le gouvernement ?

L’histoire politique l’a prouvé un nombre de fois incalculable : critiquer est une chose, gouverner en est une autre. Le brûlant dossier des gaz de schiste est le dernier exemple en date. Largement remanié, le projet de loi de Christian Jacob (UMP), adopté par l’Assemblée nationale l’été dernier puis par le Sénat, n’en a pas moins proscrit la fracturation hydraulique dans nos frontières. Une première sur le Vieux Continent qui a depuis inspiré d’autres États membres, mais que le Parti socialiste jugea insuffisante à l’époque.

 

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Encore député-maire de Nantes (Loire-Atlantique), Jean-Marc Ayrault s’était montré particulièrement véhément au Palais Bourbon, déplorant avec ses collègues une nouvelle législation trop frileuse, parce que n’interdisant que nominativement la fracturation hydraulique, technique qui consiste à injecter à très forte pression un mélange composé d’eau, de sédiments et de produits chimiques pour provoquer d’innombrables fissures dans la roche afin de la briser et d’en libérer les molécules de gaz naturel qui s’y trouvent. Redoutant un contournement de l’interdiction précitée, le PS prônait l’illégalité de l’exploration des gaz de schiste au nom du principe de précaution, du respect  de l’environnement et de la protection des populations, se mettant ainsi à la fois EELV (Europe Écologie-Les Verts) et les ONG de défense de la nature dans la poche. Son retour à la tête de l’État pourrait néanmoins donner lieu à un changement de position car tout comme l’UMP lorsqu’elle était aux commandes, le parti majoritaire ne fermerait désormais plus la porte aux forages d’exploration. La nécessité de dégager des fonds en cette période économique particulièrement sombre va-t-elle l’emporter ? Devenus respectivement Premier ministre et ministre du Redressement productif, MM. Ayrault et Arnaud Montebourg, tous deux réfractaires à l’idée d’interdire à Shell de poursuivre ses investigations au large de la Guyane pour cette même raison, contrairement à l’éphémère ministre de l’Écologie Nicole Bricq, découvrent-ils la realpolitik ?  Toujours est-il que M. Montebourg a suggéré début juillet un réexamen de la question des gaz de schiste et que s’il n’est pour l’heure pas question d’une exploration des hydrocarbures de roche-mère sur le territoire national, le PS a ce faisant pris une nouvelle fois ses distances avec son allié EELV, catégorique et qui n’en finit plus d’avaler des couleuvres…

La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre demeure-t-elle une priorité ?

Les socialistes ne sont cependant pas non plus devenus suicidaires du jour au lendemain. La nouvelle locataire de l’Hôtel de Roquelaure : Delphine Batho a ainsi confirmé la semaine dernière sur le plateau de BFM TV que le gouvernement ne reviendrait pas sur l’interdiction de la fracturation hydraulique. « Le gouvernement maintient clairement et nettement sur l’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste, car nulle part dans le monde il n’a été prouvé que cette exploitation pouvait se faire sans dégâts considérables sur l’environnement et avec des risques importants pour la santé », a indiqué la nouvelle ministre de l’Écologie, qui se sait attendue au tournant et qui a également assuré que « rien dans l’agenda du gouvernement aujourd’hui n’envisage de revenir sur l’interdiction de la fracture hydraulique (sic) ». Et Mme Batho de dédramatiser les propos de son collègue et « ami » M. Montebourg, lequel, en parlant de « regarder » le dossier des gaz de schiste, n’aurait fait que jeter les bases d’une « une réflexion intellectuelle qui n’est pas basée sur des faits ».

Sans doute le PS n’a-t-il pas oublié la forte mobilisation des élus locaux et des populations concernées, qui a démontré que le sujet des gaz de schiste dépasse les clivages traditionnels. Il reste qu’il n’a pas non plus adressé une fin de non-recevoir claire et définitive à l’industrie pétrolière. Loin de s’avouer vaincue, celle-ci demande régulièrement que des permis de prospection soient délivrés et vante les mérites d’une énergie à la rentabilité éprouvée, tout en minimisant son impact écologique.  La réforme annoncée du Code minier, qui détermine les règles sur l’exploitation des énergies dans les sols et devrait être validée d’ici la fin de l’année, exclurait l’octroi de nouvelles autorisations. L’éviction retentissante de Mme Bricq a toutefois prouvé que le lobby de l’or noir a encore largement voie au chapitre… par Guillaume Duhamel, Mardi 24 juillet 2012

http://www.zegreenweb.com/sinformer/gaz-de-schiste-a-quoi-joue-le-gouvernement,57801#.UA7iOlmlUUI.twitter


Conseil des Ministres du 25/07/2012 : La conférence environnementale à pied d'oeuvre 

delPhine_batho000_par7158150.jpgDelphine Batho, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie/AFP

La conférence environnementale, pilotée par le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, doit définir les voies d'une mutation vers un nouveau modèle de développement durable. Prévue les 14 et 15 septembre 2012, la conférence a été présentée en conseil des ministres, le 18 juillet 2012.  L'ambition française d'un tournant vers un nouveau modèle de développement durable prend forme avec la présentation en conseil des ministres du 18 juillet, par Delphine Batho, des grandes lignes de l'organisation de la conférence environnementale.  La conférence environnementale se tiendra les 14 et 15 septembre prochains. Elle "arrêtera la méthode du grand débat national sur la transition énergétique, qui contribuera à l'élaboration en 2013 d’un projet de loi de programmation. Elle permettra également de définir "la méthode et les objectifs des débats sur la biodiversité qui pourraient déboucher sur une loi-cadre en 2013", précise la communication en Conseil des ministres.  La conférence abordera également les questions portant sur la fiscalité écologique, l'impact de l'environnement sur la santé, la gouvernance écologique. Elle "permettra de fixer les objectifs dans chacun des domaines abordés, l'agenda et les moyens pour les atteindre. Seront également définis les indicateurs permettant d’évaluer les progrès réalisés et les modalités d’un dialogue décentralisé", précise la communication.  Une conférence environnementale annuelle : Delphine Batho présentera régulièrement les grandes avancées des travaux de la conférence environnementale en conseil des ministres. Afin d'assurer "un dialogue environnemental de même qualité que le dialogue social", cette conférence se tiendra chaque année. Elle associera les acteurs de la société civile, les organisations non gouvernementales, les syndicats, les représentants des élus locaux et les parlementaires.

http://www.gouvernement.fr/gouvernement/developpement-durable


Delphine Batho promet une feuille de route écolo pour chaque ministre.

24 juillet 2012 à 12:53 (Mis à jour: 14:23) delphine-batho_hemicycle.jpg

Delphine Batho à l'Assemblée nationale (Photo Charles Platiau. Reuters)

Reçues à Matignon, les ONG écologistes sont globalement satisfaites, même si elles en attendaient plus de la part du gouvernement sur les gaz de schiste.

Les ONG environnementales sont sorties plutôt satisfaites mardi de leur entretien avec le Premier ministre visant à préparer la conférence environnementale des 14-15 septembre, même si plusieurs ont regretté une «position attentiste» du gouvernement sur les gaz de schiste.

Jean-Marc Ayrault et la ministre de l’Ecologie Delphine Batho ont reçu à Matignon, durant environ une heure et demi, huit organisations qui avaient participé au Grenelle de l’environnement lors du dernier quinquennat.  Devant les défenseurs de l’environnement, le Premier ministre a confirmé que la fracturation hydraulique, la seule technique permettant à ce jour de rechercher et exploiter des gaz de schiste, «resterait interdite», a indiqué à la presse le directeur général de Greenpeace, Jean-François Julliard.  «Mais il n’a en revanche pas voulu se prononcer sur l’exploration des gaz de schiste» en elle-même, soulignant simplement que ce serait «un des sujets débattus lors de la conférence environnementale», a-t-il ajouté.  D’autres ONG, comme les Amis de la Terre et France Nature Environnement, ont également regretté un manque de clarté dans les positions du gouvernement, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg ayant indiqué récemment qu’il entendait «regarder» ce dossier sensible.

Delphine Batho a rappelé que le gouvernement restait «totalement opposé à la fracturation hydraulique». Et si une nouvelle technique était mise au point, «nous aurions un vrai débat démocratique», a-t-elle promis.  La fracturation hydraulique, consistant à injecter de l’eau et des produits chimiques en grande profondeur, est accusée d’avoir des conséquences sur l’environnement et les nappes phréatiques. Une loi votée en 2011 l’a interdite en France.

«Lettre de cadrage»

Mis à part ce dossier, les associations sont apparues globalement satisfaites, notamment sur la place faite à la biodiversité, à la fiscalité écologique ou la santé environnementale dans cette conférence censée relancer une concertation essoufflée depuis le Grenelle de l’environnement.

«Le fait d'être reçu par le Premier ministre, c’est un symbole intéressant de la volonté de dialogue», a estimé le président de France Nature Environnement (FNE, fédération de 3 000 associations), Bruno Genty.  L’annonce par le gouvernement d’une «lettre de cadrage» environnemental fixant les objectifs en matière de développement durable, que chacun de ses membres recevra désormais, a également été saluée par FNE.

«De la même façon qu’il existe une lettre de cadrage budgétaire, chaque ministre va recevoir une lettre de cadrage qui va se traduire dans la politique du secteur dont il a la charge», a précisé Delphine Batho à l’issue de la réunion.  «On a le sentiment qu’il y a des engagements plutôt positifs», a renchéri Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), saluant le fait que la conférence environnementale se tienne tous les ans et que tous les ministères soient impliqués.  Jean-Marc Ayrault «nous a demandé de le juger sur pièces» et a indiqué «qu’il n’y aurait pas de sujets tabous, dont acte», a commenté pour sa part Christophe Aubel, directeur d’Humanité et biodiversité (ex-Ligue ROC).

La conférence, qui sera baptisée «Conférence environnementale pour la transition écologique» selon FNE, pourrait se tenir au Conseil économique, social et environnemental (Cese).

http://www.liberation.fr/politiques/2012/07/24/delphine-batho-promet-une-feuille-de-route-ecolo-pour-chaque-ministre_835236


  campagnestop-adresseweb.jpgHumanite & Biodiversité s’est associée et participe à la campagne lancée conjointement par deux de nos partemaires, la Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Action Climat, pour lutter contre les subventions néfastes à l’environnement. Cette campagne mobilise de nombreuses autres associations. Plusieurs - dont la nôtre - ont fourni des propositions précises, consultables sur le site www.stopsubvention.fr en même temps qu’une vidéo présentant les enjeux. Vous y trouverez également un appel à la suppression de ces financements nuisibles, qui se montent à plusieurs dizaines de milliards d’euros par an.


Selon les données de trois satellites analysées par la Nasa et des scientifiques universitaires, environ 97 % de la calotte glacière avait dégelé à la mi-juillet, a indiqué l'Agence dans un communiqué.

 

Fonte-sans-precedent_calotte-glaciaire.jpgPHOTO NICOLO E. DIGIROLAMO, REUTERS/NASA

La surface gelée du Groenland a fondu en juillet sur une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d'observation satellitaire, a annoncé mardi [24 juillet 2012] l'Agence spatiale américaine (Nasa).

http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201207/24/01-4558501-fonte-sans-precedent-de-la-calotte-glaciaire-du-groenland.php


Le PDG du groupe pétrolier Total, Christophe de Margerie, s'est entretenu jeudi [19 juillet 2012] à Matignon avec Jean-Marc Ayrault, et a dit avoir effectué avec lui "un tour d'horizon" afin de "voir comment travailler le plus intelligemment possible dans les mois et années à venir". "On a parlé de tout, on a fait un tour d'horizon, il n'y avait pas d'ordre du jour", a déclaré à sa sortie M. de Margerie, précisant qu'il avait "envoyé une lettre de félicitations" à M. Ayrault lors de sa nomination en mai au poste de Premier ministre et évoqué la perspective d'un rendez-vous. L'entretien a duré environ 45 minutes et ce "tour d'horizon" a permis d'aborder "les problèmes du gouvernement, les nôtres", de "voir comment on allait travailler le plus intelligemment possible dans les mois et années à venir", a-t-il ajouté.

DE-MARGERIE.jpgLe PDG de Total n'a pas précisé si la question de la taxe exceptionnelle sur les stocks pétroliers avait été spécifiquement évoquée avec le chef du gouvernement, mais a réaffirmé son opposition, sur un ton modéré.  "Je ne vais pas vous dire que je suis en faveur des taxes, on va me prendre pour quelqu'un de spécial... En même temps il faut trouver des solutions et chacun doit mettre un peu du sien", a dit Christophe de Margerie.  "Les taxes, non", ça ne fait pas plaisir, "mais en même temps il faut bien équilibrer le budget", a-t-il ajouté. Le 7 juillet, M. de Margerie a estimé que cette taxe qui va être prélevée cette année en France devrait coûter "autour de 150 millions d'euros" à Total.

http://www.directmatin.fr/article/50924

TOTAL lance le développement d'un gisement de pétrole en Italie : Total a annoncé mercredi le lancement du développement du gisement de pétrole et de gaz de Tempa Rossa, situé dans le sud de l'Italie, un projet qui représente un investissement de 1,6 milliard d'euros pour le pétrolier français et son partenaire anglo-néerlandais Shell.  Selon un communiqué de Total, la mise en production de Tempa Rossa est prévue début 2016. Total table sur une production journalière en plateau de 50.000 barils de pétrole, auxquels s'ajouteraient 230.000 mètres cube de gaz naturel et 240 tonnes de GPL (gaz de pétrole liquéfié).  Total est l'opérateur de ce champ, dont il détient 75% aux côtés de Shell (25%). En toute logique, l'investissement sera réparti entre les deux partenaires à hauteur de leurs participations respectives, soit 1,2 milliard d'euros pour Total.

#Total, Tullow et CNOOC devraient investir 5 mds$ dans la construction d'un #pipeline pour exporter le #pétrole d'Ouganda. En décembre 2011 Le projet de Total d'exploiter, conjointement avec le chinois CNOOC, une partie des champs pétroliers en Ouganda, retardé depuis des mois en raison de divergences politiques et financières, est désormais "bien parti", a estimé vendredi le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt. Le groupe anglo-irlandais Tullow doit revendre les deux tiers de ses concessions pétrolières en Ouganda à Total et au groupe chinois CNOOC, mais cet accord reste suspendu à l'aval du président ougandais.


Climat : Bruxelles veut relancer le marché du CO2

connie hedegaardLa commissaire en charge du Climat, Connie Hedegaard, présente mercredi un plan pour redonner du tonus au marché du carbone européen. Avec la récession économique, les quotas de carbone distribués aux industriels sont devenus largement excédentaires. Si bien que le prix moyen de la tonne s'est effondré, aux alentours de 7 euros. A ce niveau, le prix est insuffisant pour orienter les investissements vers les énergies propres et donc pour que le marché du carbone joue son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique.  A 7 euros la tonne, un grand nombre de projets d'investissement dans les énergies renouvelables, le stockage et la capture du carbone ou des techniques propres ne sont en outre plus finançables. C'est le cas par exemple du projet pilote de captage et de stockage de CO2, qui doit être mis en oeuvre sur les hauts-fourneaux d'ArcelorMittal à Florange, en Moselle.  A partir de 2013, Bruxelles doit mettre aux enchères les quotas attribués à chaque Etat membre. La Commission propose donc de les réviser à la baisse, avec l'espoir de retourner rapidement vers un tarif supérieur à 12 euros la tonne.  Face à l'opposition de certaines industries lourdes et aussi face à celle de pays fortement dépendants du charbon, comme la Pologne, Connie Hedegaard a, dans l'immédiat, renoncé à supprimer complètement des quotas excédentaires au sein de l'enveloppe de 8,5 milliards de tonnes à distribuer entre 2013 et 2020. Elle propose de garder la même enveloppe, mais de réduire les quantités mises aux enchères pendant les premières années et de les augmenter en fin de période. Avec l'espoir que la reprise économique sera là et absorbera le surplus.  Sa position pour une restriction dès 2013 a été vivement combattue au sein même de la Commission par son collègue de l'Industrie. Mais elle a le soutien du président de la Commission, qui estime nécessaire de garder le cap en matière de politique énergétique. Connie Hedegaard propose de retirer entre 600 millions et 1,2 milliard de tonnes du marché et espère un accord avec les Etats membres avant la fin de l'année. La plupart sont en faveur de cette régulation du marché du CO2, l'industrie lourde s'y oppose, les électriciens sont partagés.

Écrit par Anne BAUER , Correspondante à Bruxelles | 24/07 | 22:11

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202188231716-climat-bruxelles-veut-relancer-le-marche-du-co2-347004.php


Gaz de schiste TOUJOURS : forage au centre de la Terre

Contrairement à la France, les États-Unis, la Chine ou la Russie n'hésitent pas à creuser quatre kilomètres sous-terre pour exploiter le très polluant gaz de schiste. Quitte à dégrader les nappes phréatiques et à accélérer le dérèglement climatique.  Si le monde n'est pas prêt de réduire son addiction au pétrole - la consommation mondiale, tirée par la demande asiatique, a progressé de 3 % en 2010 - il s'est découvert un appétit frénétique pour le gaz (+ 7 %).  Combustible fossile exploité depuis des centaines d'années, il connaît une popularité nouvelle depuis que l'extraction des gigantesques réserves contenues dans les roches de schiste est devenue rentable, grâce à la conjugaison des progrès technologiques et de la baisse des coûts d'exploitation.

Xavier Frison - Alternatives Internationales Hors-série n° 011 - juillet 2012


Pétrolia commence à forer en Gaspésiegaspesie2.jpgAlexandre Shields   24 juillet 2012  Actualités économiques

Pétrolia a annoncé hier avoir débuté le premier de deux forages pétroliers qu’elle compte mener dans un secteur de la Gaspésie situé à l’est de Murdochville. L’entreprise fonde beaucoup d’espoirs sur ces nouvelles opérations, d’autant que la zone forée présente des similitudes géologiques avec une région de l’Alberta très riche en or noir. Ces travaux de recherche d’énergie fossile, menés en partie grâce à des fonds publics, ne sont soumis à aucun processus d’évaluation de leurs impacts environnementaux.  La pétrolière, très active en Gaspésie, compte forer deux puits dans une zone nommée « projet Bourque ». Pétrolia l’a d’ailleurs désignée ainsi en l’honneur de feu Pierre-André Bourque, un géologue québécois qui avait déjà déterminé, il y a plusieurs années, que le sous-sol de la Gaspésie pourrait renfermer d’importantes quantités de pétrole. L’entreprise Pétrolia, qui possède 45 permis d’exploration en plein coeur de la péninsule, croit pour sa part au potentiel en hydrocarbures de la Gaspésie. Pour le moment, ces travaux sont menés sans aucune évaluation de leurs impacts environnementaux. M. Proulx a aussi dit hier que son entreprise n’est pas soumise aux travaux de l’évaluation environnementale stratégique (EES) lancée par Québec pour étudier l’épineuse question du gaz de schiste. « C’est une bonne affaire pour nous, parce que ça nous permet d’avancer. Sans cela, les projets seraient latents », a-t-il fait valoir.

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/355211/titre


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