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Publié le par nongazdeschisteinfos

BREAKING NEWS : les hauts et les bas de l’actualité des GAZ DE SCHISTE

EU Lawmakers Divided On Approach To Take On Shale Gas -Drafts

Published April 05, 2012 - Dow Jones Newswires 

BRUSSELS –  European lawmakers are deeply divided on how to deal with shale gas exploration in the European Union, two draft reports seen by Dow Jones Newswires showed Thursday.

The two reports--which are early versions of the positions on shale gas of two key parliamentary committees--show how lawmakers in charge of energy issues are much more enthusiastic about the potential development of shale gas in the EU than colleagues from the committee in charge of environment issues. "Domestic production of shale gas will contribute to security of supply, bearing in mind member states' dependence on natural gas imports from third countries," the parliament's energy committee's draft report read. "Developing shale gas in the EU will help achieve the EU's goal of reducing greenhouse gas emissions" in the long term, it added.  While production of shale gas in the U.S. is changing the global natural gas market and has decreased the country's energy dependence, the issue is divisive in the EU. France and Bulgaria are the main opponents to its extraction because of environmental concerns. Others, led by Poland, are strongly in favor because they see it as a means of easing their dependence on imported gas, usually from Russia.

Members of the environment committee stressed the need for monitoring any development and the necessity to have appropriate laws to regulate shale gas exploration. The committee "calls on national authorities to review existing state regulation on well construction for conventional fossil fuels and update those provisions covering the specific unconventional fossil fuel extraction," its draft report read. These documents, which will become official in the next few months, don't have a binding value, but are important because parliament uses them to set its position on an issue about which it would have a say, in case binding legislation were to be proposed.  The European Commission, which has executive powers in the EU, has adopted a low profile on the issue. Guenther Oettinger, the commissioner for energy, recently told Dow Jones that at the moment it is a good idea to leave the issue for discussion at national level, given the sharp divergences. He however added that personally he believes that "the qualifications of our engineers, the technology standards are able to avoid any dangerous environmental developments." Shale gas is extracted by injecting large amounts of water mixed with chemicals underground, to crack the rocks that trap the gas and push it to the surface, a process called hydraulic fracturing, or fracking. Opponents fear that the procedure could pollute drinking water sources and possibly create small earthquakes, while supporters say that the extraction operations are carried out deep underground and if done correctly pose no danger.

Exploratory drilling is taking place at more than 20 sites in the EU, half of which are in Poland. Copyright © 2012 Dow Jones Newswires


Les législateurs de l'UE divisés sur l'approche à adopter sur la problématique des gaz de schiste
BRUXELLES - Les députés européens sont profondément divisés sur la façon de traiter avec l'exploration du gaz de schiste dans l'Union européenne, selon ce que rapporte Dow Jones Newswires, ce jeudi 5 avril.   Les deux rapports - qui sont les premières versions des positions sur le gaz de schiste de deux commissions parlementaires clés - montrent comment les législateurs en charge des questions énergétiques sont beaucoup plus enthousiastes au sujet du développement potentiel de gaz de schiste dans l'UE que leurs collègues de la commission en charge des questions d'environnement. "La production intérieure de gaz de schiste contribuera à la sécurité de l'approvisionnement, en gardant à l'esprit la dépendance des Etats membres sur les importations de gaz naturel en provenance de pays tiers», dit le rapport du Parlement. «Développer le gaz de schiste dans l'UE aidera à atteindre l'objectif de l'UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre" dans le long terme ».  Alors que la production de gaz de schiste aux États-Unis a fait evoluer le marché mondial du gaz naturel et diminué la dépendance énergétique du pays, la question est source de division dans l'UE. La France et la Bulgarie sont les principaux opposants à son extraction en raison de préoccupations environnementales. D'autres, la Pologne en tête, sont fortement en faveur, car ils y voient un moyen d'alléger leur dépendance vis_à_vis des importations de gaz, en provenance de la Russie. Les membres du comité de l'environnement ont souligné la nécessité de surveiller tout développement ainsi que d'avoir des lois appropriées pour réglementer l'exploration du gaz de schiste. Le comité "appelle les autorités nationales à réexaminer la réglementation existante sur  les combustibles fossiles conventionnels et à mettre à jour ces dispositions spécifiques couvrant l'extraction de combustibles fossiles non conventionnelles». Ces documents, qui deviendront officiels dans les prochains mois, n'ont pas une valeur contraignante, mais elles sont importantes parce que le Parlement les utilise pour définir sa position sur une question autour de laquelle il aurait son mot à dire, dans le cas où une législation contraignante devait être proposée.  La Commission européenne, qui dispose de pouvoirs exécutifs dans l'Union européenne, a adopté un profil bas sur la question.


drapeauUE.jpg Gunther Oettinger, Commissaire à l'énergie, a récemment déclaré à Dow Jones Newswires que pour le moment, il convient de laisser la question se discuter ssion au niveau national, compte tenu des fortes divergences. Il a toutefois ajouté que, personnellement, il estime que "les qualifications de nos ingénieurs, les normes techniques sont en mesure d'éviter toute évolution dangereuse de l'environnement."  Le gaz de schiste est extrait par injection de grandes quantités d'eau mélangés avec des produits chimiques souterrains, pour casser les roches qui emprisonnent le gaz et le pousser à la surface, un processus appelé la fracturation hydraulique, ou fracturation. Les opposants craignent que la procédure pourrait polluer les sources d'eau potable et, éventuellement, créer des petits tremblements de terre, tandis que les partisans disent que les opérations d'extraction sont effectuées sous-sol profond et si c'est fait correctement ne présentent aucun danger. Les forages exploratoires se déroule sur plus de 20 sites dans l'UE, dont la moitié sont en Pologne.
Copyright © 2012 Dow Jones Newswires (traduction D.F.)
Read more:
http://www.foxbusiness.com/news/2012/04/05/eu-lawmakers-divided-on-approach-to-take-on-shale-gas-drafts/#ixzz1rBs4Yfhs 


«Il est clair que le gaz de schiste est un non-sens total» André Bélisle, président de l'AQLPA

logoAQLPA

Le Comité de l'évaluation environnementale stratégique sur le gaz de schiste (ÉES) a dévoilé aujourd'hui la version finale de son plan de réalisation. Le comité  déclare que cette version tient compte des commentaires colligés lors de consultations publiques. Selon l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), le plan de réalisation oriente les travaux dans une voie clairement pro-développement de la filière du gaz de schiste en se préoccupant davantage des moyens de régler les conflits d'usage que sur la pertinence de développer une telle industrie au Québec.

André Bélisle, président de l'AQLPA, est catégorique : « À la lumière de tout ce qu'on sait déjà et avec les nombreux témoignages de la Pennsylvannie et du Québec comme on peut le voir dans le film 20 000 puits sous les terres, il est clair que le gaz de schiste est un non-sens total. Il est grand temps de donner congé au comité de l'ÉES et d'abandonner la filière du gaz de schiste, qui ne rencontre aucune acceptabilité sociale au Québec. » Kim Cornelissen, vice-présidente, rajoute : «  Quand on voit que l'alternative énergétique n'est pas traitée dans les études et que le scénario aucun développement sera analysé uniquement sous l'angle du coût d'opportunité, on comprend qu'on essaie de trouver les arguments en faveur du gaz de schiste et non d'une analyse scientifique indépendante de la filière. Mardi, 03 avril 2012

Lire le communiqué complet sur le site de l'AQLPA :
http://www.aqlpa.com/actualites/communiques/377-laqlpa-decue-du-plan-final-de-realisation-de-levaluation-strategique-sur-le-gaz-de-schiste.html


Dow Jones: Poland To Tax Shale Gas More Lightly Than Super-Profitable Copper

Poland's Environment Ministry will present its proposed bill on taxing shale gas production in mid-April, Deputy Minister Piotr Wozniak told Dow Jones Newswires Monday, adding the government's planned levy on hydrocarbons will be lighter than on copper and silver.

Oil majors such as Exxon Mobil Corp., Chevron Corp. and ConocoPhilips, as well as state-controlled Polish companies, are just beginning to explore for shale gas in Poland, but the country hopes the natural resource will free it from dependence on gas imports from Russia and make it a gas exporter. Government officials have floated 2014 or 2015 as the possible start of commercial production, but want to put a tax system in place to remove uncertainty for companies. 

Dow Jones: la Pologne envisage de taxer plus légèrement l'impôt sur les activités de gaz de schiste, a déclaré au Dow Jones Newswires,  le vice-ministre Piotr Wozniak et  Ministre de l'Environnement Polonais qui doit présenter son projet de loi à la mi-Avril, ajoutant que les prélèvements prévu par le gouvernement sur ​​les hydrocarbures seront plus légers que ceux des industries du cuivre et de l'argent. Les grandes compagnies pétrolières comme Exxon Mobil Corp, Chevron Corp et ConocoPhilips, contrôlés par l'État, ne font que commencer leur exploration de gaz de schiste en Pologne, mais le pays espère  que cette ressource naturelle leur permettra de se dégager de la dépendance sur les importations de gaz en provenance de Russie, et même d’en faire un exportateur de gaz. Les responsables gouvernementaux ont situé à 2014 ou 2015 comme le début possible de la production commerciale, mais veulent mettre un système fiscal incitatif pour éliminer l'incertitude des entreprises. (traduction D.F.)


Bulgarie: une commission pourrait limiter un moratoire sur le gaz de schiste


SOFIA - Le parlement bulgare, qui a interdit le 18 janvier la technique de fracturation hydraulique pour l'exploration et l'extraction des gaz et huile de schiste, a mis en place mercredi une commission qui pourrait à terme limiter ce moratoire. Cette commission analysera pendant deux mois les bonnes pratiques et la législation pour réguler les activités d'exploration et d'extraction de richesses naturelles, en tenant compte de la protection de l'environnement. Le ministre de l'Economie et l'Energie, Delyan Dobrev, a expliqué que les conclusions de la commission pouvaient aboutir à une législation permettant l'exploration, mais pas l'extraction de gaz de schiste. Il n'a exclu ni un maintien, ni une annulation du moratoire.  Le 18 janvier, sous la pression de mouvements écologistes, les députés avaient adopté à la hâte une résolution interdisant la fracturation hydraulique. La veille, le gouvernement avait retiré à la compagnie américaine Chevron une première autorisation, accordée en juin 2011, pour explorer et extraire du gaz de schiste dans le pays. Le Premier ministre Boïko Borissov a admis le 30 mars que ce moratoire doit être réexaminé, car il empêche même les forages pour rechercher du gaz conventionnel. Une coalition d'organisations non gouvernementales bulgares, Fracking Free Bulgaria, a exprimé mercredi son indignation face aux différentes prises de position pour lever le moratoire sur la fracturation hydraulique. Les gisements de gaz de schiste en Bulgarie contiendraient entre 300 et 1.000 milliards de m3, selon diverses estimations. La fracturation hydraulique, interdite en France par une loi adoptée en juin, consiste à fracturer la roche à grande profondeur (1.500 à 3.000 mètres) avec un mélange d'eau, de sédiments et de produits chimiques projeté à haute pression, afin de libérer les hydrocarbures.
(©AFP / 04 avril 2012 18h40)


Gaz de schiste : tour d'horizon de la situation en Europe

Alors que la France prend la voie de l'expérimentation sur les gaz de schiste, de nombreux pays européens ont lancé des explorations en vue d'une exploitation future. Mais la Bulgarie, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont récemment gelé toute action.

Energies  |  Aujourd'hui à 16h15  |  Actu-Environnement.com

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© Onidji

Après avoir commandé une étude sur les différentes réglementations et procédures relatives à l'exploration et l'exploitation de gaz de schiste en Pologne, France, Allemagne et Suède, la Commission européenne a estimé qu'il n'y avait pas lieu d'introduire de nouveaux textes réglementaires à l'échelle européenne. Selon l'institution, dans les quatre pays étudiés, des législations couvrent déjà les différentes problématiques posées (aspects juridique, financier, sécurité du travail, eau, bruit…). Pourtant, le commissaire Oettinger avait estimé auparavant qu'une harmonisation des normes appliquées était nécessaire. Car la situation est très différente d'un pays à l'autre.

 Outre-Atlantique Le comité québécois d'évaluation environnementale et stratégique sur les gaz de schiste (EES) ne souhaite pas que soient réalisées sur le territoire québécois des fracturations hydrauliques avant la remise de son rapport final, prévu pour le printemps 2013. Le comité entend auparavant approfondir certaines questions comme les fuites de gaz, l'impact de l'exploitation du gaz de schiste sur les industries touristiques et agricoles mais aussi l'acceptabilité sociale. Plutôt que de réaliser ses études sur le terrain, le EES souhaite mener des expériences en laboratoire et s'appuyer sur des données déjà existantes. Dix neuf puits ont déjà été fracturés au Québec.
Aux Etats-Unis, pionniers de l'exploitation des gaz non conventionnels (un million de puits forés et deux millions de fracturations hydrauliques), l'Agence de protection de l'environnement (EPA) doit remettre, d'ici la fin de l'année, les premiers résultats d'une étude très attendue sur l'impact du gaz de schiste sur les eaux souterraines.

 En Europe, les gisements de gaz et huile non conventionnels sont répartis sur plusieurs bassins : au Nord (Suède, Danemark, Angleterre), dans le centre (Allemagne, Autriche), à l'Est (Pologne, Ukraine, Hongrie, Bulgarie, Roumanie) et dans le Sud (France, Espagne). Plusieurs pays européens explorent et/ou exploitent déjà leurs gisements alors que d'autres ont gelé toute action dans l'attente d'évaluations scientifiques et d'études d'impact.

Europe de l'Est : la Bulgarie fait figure d'exception 

La Pologne, très dépendante des ressources gazières de la Russie, est le moteur européen des pro-gaz de schiste. Selon la mission interministérielle française sur les hydrocarbures non conventionnels, qui préconise pour la France l'expérimentation et l'exploration, ce pays "a fait du développement des hydrocarbures de roche mère un axe essentiel de sa politique énergétique". Les ministères polonais des Affaires étrangères et de l'Environnement ont indiqué en octobre 2011 à cette même mission que "les 104 concessions existantes devraient avoir abouti, d'ici la fin de l'année 2012, à un nombre de forages et de fracturations hydrauliques compris entre 100 et 150. Le rythme de forage en cours (plus de dix en novembre 2011, plus d'une centaine prévus en 2012) devrait rapidement apporter des éclairages sur le potentiel des hydrocarbures de roche mère en Pologne". La Pologne envisage une exploitation commerciale de ses gisements à partir de 2014 afin d'atteindre une sécurité gazière en 2035.

Mais le pays a récemment déchanté. Alors que l'agence américaine EIA avait estimé en 2011 le gisement polonais à 5.300 milliards de mètres cubes (représentant trois siècles d'exploitation), un rapport officiel publié fin mars par l'Institut national de géologie (PIG) indique que le gisement représente au maximum 2.000 milliards de mètres cubes et que les ressources réelles se situeraient plus probablement entre 350 et 770 milliards de mètres cubes (représentant une soixantaine d'années de production). Le pays maintient néanmoins ses objectifs d'exploitation à 2014.

Dans la zone Hongrie-Roumanie-Bulgarie, le potentiel est estimé à plus de 500 milliards de mètres cubes. Dans cette région, les choix politiques sont très différents. Le premier puits de forage a été creusé en Hongrie en 2009. De nombreux permis d'exploration et d'exploitation ont été accordés dans ce pays. La Roumanie a également accordé plusieurs permis d'exploration et d'exploitation à Chevron sur 2.700 kilomètres carrés sur la côte de la mer Noire. Face aux protestations des citoyens, la société a cependant annoncé le 2 avril un gel de l'exploration pendant 12 mois, le temps de réaliser des études sismiques. Dans le Nord du pays, des permis ont également été délivrés à l'entreprise Balard. En Ukraine, Shell a signé un accord visant à investir plus de 500 millions d'euros dans l'exploration et la production de gaz de schiste. En revanche, en janvier dernier, la Bulgarie, pourtant très dépendante du gaz russe, a adopté une résolution qui interdit la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'extraction de gaz et d'huile de schiste et retiré le permis d'exploration et d'exploitation accordé à Chevron six mois auparavant.

Les autres pays plutôt favorables à l'exploration 

Dans le reste de l'Europe, la plupart des pays sont ouverts à l'exploration, à l'instar de l'Irlande, de l'Autriche, des Pays-Bas, de la Suède, du Danemark et de l'Espagne. Au Royaume-Uni, les explorations ont débuté en 2010 et la société Cuadrilla Ressources a commencé en 2011 des forages pour l'exploitation du gaz de schiste près de Blackpool dans le Lancashire. Après la survenue de deux événements sismiques, liés à la pratique de la fracturation hydraulique à proximité d'une faille, ces travaux ont été suspendus. L'entreprise a fait réaliser une étude par un groupe d'experts indépendants, étude que l'administration britannique souhaite analyser avant de prendre une décision sur la poursuite des travaux. L'Allemagne a également stoppé tous travaux après la réalisation de six forages (dont un suivi d'une fracturation hydraulique) depuis 2008, dans l'attente des conclusions d'un groupe de travail réunissant des scientifiques et des représentants de l'industrie et du gouvernement.

Sophie Fabrégat © Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [15371] / utilisation du flux d'actualité.

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GAZ DE SCHISTE : pas d’autres fracturations en vue

Louis-Gilles Francoeur   4 avril 2012  Actualités sur l'environnement

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L’installation de nouveaux puits, comme celui que l’on retrouve à Saint-Thomas-d’Aquin, en Montérégie, ne semble plus être une priorité pour l’industrie gazière.  La mise en place du comité responsable de l'évaluation environnementale stratégique (EES) sur les gaz de schiste aurait eu pour effet de refroidir totalement cette industrie, car «aucun projet n'est sur la table ou en vue», selon le coordonnateur de ce comité, Robert Joly.
Ce dernier, qui dévoilait hier le plan final de cette EES, estime que «dans les faits, il n'y aura peut-être pas de fracturation hydraulique» nouvelle d'ici la fin du mandat d'étude, en novembre 2013. En somme, ce mandat d'étude aurait sur le terrain a l'effet d'un quasi moratoire, d'autant plus que tout nouveau projet doit être recommandé par le comité pour obtenir un feu vert de Québec.  Le comité estime par ailleurs qu'il n'a pas besoin de nouveaux projets d'exploration pour vérifier les nombreuses hypothèses scientifiques qu'il veut valider. Il opte plutôt pour des tests en laboratoire afin de mieux contrôler les paramètres à l'étude, en utilisant les carottes de forage des 19 puits répertoriés au Québec. Ces carottes sont entreposées au ministère des Ressources naturelles et de la Faune MRNF).
Mais ce n'est pas le point de vue, même «préliminaire», du porte-parole des comités de vigilance, Serge Fortier, du Collectif scientifique sur les gaz de schiste et de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA). Aucun de ces groupes n'a vu hier un changement de cap majeur dans les orientations du comité de l'EES, qui met ses ressources sur le contrôle des impacts de la filière avant d'avoir établi, à leur avis, s'il est pertinent de la développer au Québec. Le comité de l'EES s'est pourtant donné de nouvelles priorités à la suite des récentes consultations publiques. Il entend accorder plus d'importance à l'agriculture, au tourisme et à la foresterie, ainsi qu'au rôle des municipalités dans la «gouvernance de la filière». Il se propose aussi d'étudier les problèmes liés à l'acceptabilité sociale de la filière pour «comprendre» les facteurs qui expliquent le rejet ou l'acceptation des projets.
Pour André Bélisle, de l'AQLPA, ces ajouts ne changent rien au fait que plus de 40 000 personnes ont dit «non» à ce type d'activités chez eux: «C'est pas cette EES qui va dire aux gens quoi faire. Et elle ne tient même pas compte du fait qu'il y a une solution de remplacement financée à grands frais par Québec, la biométhanisation, qui peut remplacer 80 % du gaz naturel utilisé au Québec.»
S'il salue la plupart des propositions de la future politique énergétique du Parti québécois, annoncées la veille, il estime qu'il faudra faire un important débat sociopolitique, tout comme sur les gaz de schiste, avant de développer une industrie pétrolière au Québec. Pour Lucie Sauvé, le Collectif scientifique sur les gaz de schiste va comparer méthodiquement l'ancien et le nouveau plan de l'EES. Mais, à titre préliminaire, elle note que le comité ne compare pas en priorité les filières énergétiques entre elles pour savoir si le recours aux gaz de schiste est le meilleur choix, ce qui devrait être l'objectif d'une EES. http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/346661/gaz-de-schiste-pas-d-autres-fracturations-en-vue


Quebec bans any fracking pending studies

pierre-ARCAND_2.jpgA committee named by Quebec Environment Minister Pierre Arcand to determine whether shale gas can be extracted while respecting the environment released plans Tuesday for further study and recommended the minister not authorize hydraulic fracturing, or fracking, even for research purposes during an ongoing halt in development.

Un comité a été nommé par Pierre Arcand, ministre de l'Environnement du Québec afin de déterminer si le gaz de schiste peut être extrait tout en respectant l'environnement et prévoit de publier une étude plus approfondie de façon à savoir si  le ministre autorise ou non la fracturation hydraulique, même à des fins de recherche. (traduction D.F.)
Read more: By Rebecca Penty, Calgary Herald; Postmedia News April 4, 2012

 http://www.calgaryherald.com/business/Quebec+bans+fracking+pending+studies/6407785/story.html#ixzz1rCsIEDxJ 


 

A LIRE ABSOLUMENT !!!

La tentation du gaz de schiste et des hydrates de méthane en France

4 avril 2012, 10 h 56 

 

René TREGOUËT (www.tregouet.org). Sénateur honoraire, fondateur du Groupe de Prospective du Sénat

 

La tentation du gaz de schiste et des hydrates de méthane La tentation du gaz de schiste et des hydrates de méthane


ENERGY & CAPITAL 

 

Is This the Next Major Shale Play?

By Keith Kohl | Thursday, April 5th, 2012

 

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Utica shale play

It's called the Utica Formation, and it's one of the newest shale plays entering the scene. Located a few thousand feet below the Marcellus Formation lies the Utica Shale, stretching across eight states and into Canada. And it's Ohio's portion that we're paying particular attention to over the next few years... Just take a look at the disparity between oil and gas prices. The further west you go in the Utica play, the more liquids-rich production becomes (think: oil and wet gas). As you move east towards Pennsylvania, we're looking at more dry gas. In fact, that's one of the reasons Ohio's share of the play is being likened to the Eagle Ford Shale in Texas. Although we're still in the early development stages, some believe the recoverable oil and gas reserves in Ohio could be upwards of 5.5 billion barrels of oil and 15.7 Tcf of gas. Remember, the high end of the current USGS estimate on the now-famous Bakken in North Dakota is "only" 4.3 billion barrels... 

Est-ce l’ultime gisement de gaz de schiste : Appelée la formation d'Utica, c’est le nouveau gisement de gaz de schiste qui « entre en scène ». Localisé à quelque mille pieds au-dessous de la formation de Marcellus, le schiste d'Utica s'étire à travers huit états et à travers le Canada, également. En jetant  juste un coup d'oeil à la disparité entre le prix du pétrole et celui  du gaz, et vous que l’Utica va produire davantage. Si vous vous déplacez à l'est vers la Pennsylvanie, ce gisement est comparable à celui de Eagle Ford au Texas. Bien que l’on en soit qu’aux étapes préliminaires de développement, certains croient que l'huile et les réserves de gaz récupérables en Ohio pourraient être de l’ordre  de 5.5 milliards de barils de pétrole et de Tcf 15.7 pour le gaz.

1 Tcf ((Trillion cubic feet) vaut 28 G.m³ ou 166 Mbep


Aujourd'hui à 22h46 (Mis à jour à 23:06)

Fuite d'eau radioactive à Penly

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Réacteur de la centrale nucléaire de Penly, le 5 avril 2012. (Photo Charly Triballeau. AFP)

EDF a constaté une «fuite d'eau» radioactive du circuit primaire du réacteur de Penly (Seine-Maritime) arrêté jeudi après-midi, mais la fuite est «collectée dans des réservoirs prévus à cet effet», a annoncé l'opérateur jeudi soir dans un communiqué. Le réacteur, qui s'est arrêté automatiquement jeudi après midi après deux départs de feu dans le bâtiment qui l'abrite, «continue à être refroidi normalement» et la fuite «n'a aucune conséquence sur l'environnement», a affirmé l'opérateur. Le directeur général de l'ASN Jean-Christophe Niel a indiqué à l'AFP que selon les informations qui lui étaient communiquées par EDF, le volume de la fuite qui était de 2,3 mètres cube par heure en début de soirée avait baissé à 0,1 mètre cube (une centaine de litres) par heure. De l'eau est injectée dans le circuit primaire pour compenser la fuite, et le circuit primaire continue de la sorte à assurer son rôle dans le refroidissement du réacteur, a-t-il indiqué. L'ASN a indiqué qu'elle avait mobilisé jeudi soir son centre d'urgence parisien pour suivre la situation, une cellule de crise d'une dizaine de personnes suivant l'évolution de la situation au plan technique et assurant également un rôle d'information des médias. Dans le communiqué l'ASN indique que EDF a appliqué «les procédures de conduite incidentelles pour piloter le réacteur», en notant que «la situation actuelle n'a pas nécessité le déclenchement du plan d'urgence par l'exploitant».

Selon EDF, «un défaut a été identifié sur un joint de l'une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire dans le bâtiment réacteur de l'unité de production numéro 2, provoquant une fuite d'eau collectée dans des réservoirs prévus à cet effet». Les réservoirs sont situés «à l'intérieur du bâtiment réacteur», selon l'opérateur. Ce défaut «fait suite aux départs de feu survenus au niveau de cette pompe en milieu de journée et maîtrisés par les équipes de secours», indique-t-on de même source.

«En faisant baisser la pression et la température, les travaux d'expertise de la pompe et de sa réparation pourront être entrepris», selon le communiqué. «Le réacteur qui s'était arrêté automatiquement continue à être refroidi normalement et les équipes de la centrale travaillent pour faire baisser la pression et la température de l'eau contenue dans le circuit», selon la même source.

EDF avait annoncé dans l'après-midi que deux départs de feu avaient été maîtrisés par les pompiers dans le bâtiment réacteur de l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly.


DERNIERES NOUVELLES : départs de feu maîtrisés dans une centrale nucléaire

6.4.2012 - 00.38 - PENLY - Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (ouest de la France) s'est arrêté automatiquement jeudi après deux départs de feu dans son bâtiment, et était en cours de refroidissement dans la soirée, malgré une fuite d'eau radioactive de son circuit primaire.  Le réacteur continue à être refroidi normalement et la fuite n'a aucune conséquence sur l'environnement, a affirmé Electricité de France (EDF) ajoutant que l'eau radioactive était collectée dans des réservoirs prévus à cet effet et situés à l'intérieur du bâtiment réacteur.  Le directeur général de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) Jean-Christophe Niel a indiqué à l'AFP que selon les informations qui lui étaient communiquées par EDF, le volume de la fuite qui était de 2,3 mètres cube par heure en début de soirée avait baissé à 0,1 mètre cube (cent litres) par heure.  De l'eau est injectée dans le circuit primaire pour compenser la fuite, et le circuit primaire continue de la sorte à assurer son rôle dans le refroidissement du réacteur, a-t-il indiqué.


Fillon demande à l'UE de négocier la taxe carbone aéronautique

L'Union européenne doit être prête à modifier la taxe carbone aéronautique pour ne pas léser son industrie aéronautique, écrit le Premier ministre français dans une lettre adressée au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

  FILLON

Photo  : AFP

Pas question de mettre en péril la construction aéronautique  ! Et préserver le fleuron de la France à l'export _ un secteur qui a généré l'an dernier un excédent commercial de 17,7 milliards d'euros_ vaut bien qu'on se montre accommodant avec les nations clientes, quitte à lever le pied sur la taxe carbone aéronautique mise en place en janvier par l'Union européenne. C'est le sens du message que le Premier ministre français, François Fillon, vient d'adresser au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

« Il paraît absolument indispensable que l'Union, au regard du contexte international qui ne cesse de se dégrader sur ce dossier, déploie tous les efforts nécessaires pour trouver des solutions mutuellement acceptables avec les Etats tiers », écrit le Premier ministre dans la lettre, dont Reuters a obtenu une copie.

De fait, l'introduction de la taxe carbone aérienne, qui oblige les compagnies aériennes faisant voler des avions dans le ciel européen à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, a provoqué une levée de boucliers en Chine, aux Etats-Unis, et en Inde.

Plutôt que légiférer seule dans son coin sur la taxe carbone dans l'aérien, l'Europe devrait plutôt privilégier une approche internationale, recommande M.Fillon. Des contacts politiques « doivent être l'occasion de préciser clairement que l'Union européenne est prête, comme le prévoit déjà la directive, à réviser sa législation, dès lors que les Etats tiers accepteraient de participer à un accord international qui soit à la fois ambitieux, global, non-discriminatoire et juridiquement contraignant de réduction des émissions du secteur aérien », avance-t-il.

Menace prise au sérieux

A la mi-mars, Airbus, Safran et Air France avaient écrit à MM. Fillon et Barroso pour leur signifier qu'ils voulaient pas faire les frais de la colère chinoise, mais aussi américaine ou indienne, contre la nouvelle taxe européenne. Et de mettre en avant leur crainte que Pékin ne gèle 45 commandes d'Airbus, avec à la clef un manque à gagner de 12 milliards de dollars. Bien que le directeur de l'aviation civile chinoise, Li Jiaxiang, ait démenti toute intention de Pékin d'interdire à ses compagnies d'acheter des Airbus; et bien que le président de China Southern Airlines ait à son tour assuré que la querelle sino-européenne n'affectera pas les livraisons d'A380, ou celles d'autres commandes passées à Airbus, le gouvernement français semble prendre la menace très au sérieux.

D'où le rappel de la position adoptée par les Européens au début de la querelle. Il doit être clair que, si les entreprises européennes devaient être discriminées, « l'Union n'hésiterait pas à réagir fermement en adoptant des mesures appropriées », écrit encore François Fillon.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201995869001-fillon-demande-a-l-ue-de-negocier-la-taxe-carbone-aeronautique-309985.php


 

BREVES

Le Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement a récemment soumis à consultation publique trois textes visant à la révision du système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre news (SEQE). La révision s'opérera en France par l'adoption d'une ordonnance, d'un décret et d'un arrêté


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Upper Big Branch Mine Portals To Be Sealed After Deadly Blast In West Virginia

Upper Big Branch : Explosion mortelle dans les mines en Virginie de l'Ouest


Total Elgin Platform Gas Leak: Company Flies Team Of Engineers To North Sea Site

Une équipe d’ingénieurs de la Compagnie est arrive par avion sur la plate-forme Elgin.


Coal Ash EPA Standards Pushed By U.S. Green Groups

April 5 (Reuters) - A coalition of environmental groups filed a lawsuit on Thursday to force the Obama administration to finalize new rules regulating the containment and disposal of coal ash, a power plant byproduct activists say threatens public health. Earthjustice, the Sierra Club, the Environmental Integrity Project, and several other groups want the Environmental Protection Agency to finalize coal ash standards the agency proposed after a massive and expensive 2008 spill.

5 avril (Reuters) - Une coalition de groupes environnementaux a déposé une plainte jeudi [5 avril] pour forcer l'administration Obama à mettre au point de nouvelles règles régissant le confinement et l'élimination des cendres de charbon qui menacent la santé publique.  Earthjustice, Sierra Club, l’Environnemental Integrity Project, et plusieurs autres ONG veulent que l’EPA [US Environmental Protection Agency] finalise des normes pour les cendres de charbon, après un massif et coûteux déversement en 2008.


Eolien offshore: ultime suspense avant le verdict
(aujourd’hui jeudi ou vendredi), EDF tient la corde

PARIS - Le suspense demeure sur le verdict de l'appel d'offres pour l'installation de centaines d'éoliennes au large des côtes françaises, dont le tandem EDF-Alstom devrait décrocher trois sites sur cinq selon des informations du Figaro que le gouvernement n'a pas voulu confirmer.
Le gouvernement doit choisir les lauréats de ce projet géant lancé l'an dernier, qui doit générer environ 10 milliards d'euros d'investissements industriels et faire éclore une nouvelle filière, avec la création de 10.000 emplois à la clé. La décision devait être annoncée au plus tard vendredi. Dix dossiers ont été déposés pour les cinq sites allant de la Seine-Maritime à la Loire-Atlantique, par des consortiums montés par EDF, son compatriote et rival GDF Suez et l'espagnol Iberdrola.


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Traduction, analyse et commentaires, tous droits reservés : danièle favari (veille juridique des GDS)

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